[ -> 2013] Politique : Mutations et Enjeux

[sillicate]

c'est pas en septembre ou novembre ?

[jod.ko]

Novembre il me semble.


Jodko.

[FabMars]

Le meilleur est à venir alors

[Moundir33]

Je ne sais pas si c'est le meilleur qui va etre choisi

[Papa mouyo]

non ca sera royal.

[FabMars]

Moundir33, je ne dis pas que le meilleur sera choisi, je dis juste que de bons moments sont en ligne de mire... Le PS, dans toute sa splendeur

[loursin]

ni mutations, ni enjeux, mais bon.

http://www.rue89.com/marseille/face-aux ... am-elu-ump

Morano est en tournée à Carrouf pour promouvoir son allocation de rentrée, elle se fait interpeller par une vraie cliente qui dit que c'est insuffisant puis ô miracle elle tombe sur un gars qui est super content de ce qui a été fait, qui pense que tout va bien, que c'est pas cher etc... sauf qu'il est élu UMP à Bouc Bel Air

[etienne]

Ah bah si Ikéa fait des démos en magasins ... c'est interdit au moins de 18 ans ?

[FabMars]

Mon calcul politique, c'est la radicalité", a expliqué François Bayrou à l'université d'été du Mouvement démocrate (MoDem), qui a débuté vendredi 5 septembre à Cap Esterel (Var).

"La radicalité, ça veut dire ne pas être dans le jeu des manoeuvres et des magouilles. C'est une perspective de remise en question d'un projet de société dont la seule cohérence est la fascination pour le modèle américain", a assuré l'ancien candidat à l'élection présidentielle, qui a fait de Nicolas Sarkozy son unique cible.
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SUR LE MÊME SUJET
Analyse Le MoDem, un parti en transition, par Patrick Roger

1 700 participants se sont inscrits à l'université d'été. "L'attention et la confiance des gens sont là, se réjouit M. Bayrou. C'est la matière première de la politique."

En cette rentrée, le président du MoDem n'a manqué aucune occasion de fustiger les "abus" et le "faux volontarisme" de M. Sarkozy. Règlement de l'affaire Tapie, création du fichier Edvige, financement du RSA, limogeage du contrôleur général de la police en Corse : face à ce qu'il qualifie de "dérive du pouvoir", il entend se porter à la tête d'un "mouvement de refus républicain", profitant des faiblesses du PS.

Après une année difficile, où il a payé le prix politique et électoral de son refus de rallier la majorité présidentielle, M. Bayrou espère tirer les premiers bénéfices de son intransigeance et de son rôle d'opposant : "Face à ce que je considère comme une rupture avec la tradition républicaine française, il y a la responsabilité de devoir s'opposer sur le fond."

QUO VADIS?

Un positionnement qui attise les acrimonies. Le camp présidentiel ne lui pardonne pas de ne pas avoir sombré définitivement. Le morcellement du centre a privé le MoDem d'une partie de sa surface électorale, mais a eu aussi pour effet de rétrécir la majorité et de faire de ses satellites des dépendances de l'Elysée.

Le Nouveau Centre présidé par le ministre de la défense Hervé Morin, qui tient lui aussi une université d'été depuis vendredi dans le Var, n'a pas réussi à exister, bien qu'il dispose d'un groupe à l'Assemblée nationale et de quatre représentants au gouvernement.

M. Bayrou et le MoDem restent, pour le PS, sources de discorde. En appelant dans Libération du 5 septembre à "un débat sincère qui pourrait à terme déboucher sur un contrat de gouvernement", Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, a bousculé un tabou. M. Bayrou s'est réjoui vendredi qu'"un certain nombre de choses commencent à bouger".

Pour l'heure, cependant, le député des Pyrénées-Atlantiques poursuit seul son cheminement. Quo vadis ? ("Où vas-tu ?"), ainsi a-t-il nommé le dossier dans lequel il consigne les réflexions destinées à nourrir l'ouvrage qu'il prépare pour la fin de l'année.

"Quel est le projet de société en train de se mettre en place ? Qu'est-ce qu'on peut imaginer d'autre ? Telles sont les deux questions qui se posent", énumère M. Bayrou, qui annonce vouloir "faire émerger les lignes directrices d'un projet alternatif." Ce sera l'objet du discours qu'il doit prononcer dimanche en clôture de ce rassemblement.
Patrick Roger

http://www.lemonde.fr/politique/article ... r=RSS-3208

Je ne sais pas pourquoi, mais je veux y croire (sur le long terme bien sûr). Je n'arrive pas à me résigner que mon pays persiste dans la médiocrité politique comme aujourd'hui. Entre un parti socialiste totalement à la rue et qui peine à jouer son rôle d'opposition, du moins utilement, et une droite Sarkozyste qui me laisse... songeur... j'ai du mal à me sentir confiant dans l'avenir. Je ne dis pas que Bayrou est le sauveur etc. Loin de moi l'idée d'imiter Knurt avec Aulas, mais je rêve toujours en l'emergence d'une troisième force politique, qui pourrait au moins remettre le PS sur de bons rails, en laissant tomber le PC, la LCR etc.

[jod.ko]

Il n'y a de toutes façons plus d'intellectuelles de toutes façons, alors on risque pas de s'en sortir...


Jodko.

[FabMars]

jod.ko, what do you mean?

[jod.ko]

Je mean qu'il y a 50 ou 60 ans, les débatteurs étaient Mendès France, Céline, Camus... Et aujourd'hui, ben c'est BHL, Finkielkraut et Elkabbach...


Jodko.

[FabMars]

jod.ko, I agree...

C'est triste de contempler la vie politique française en pleine stagnation. Le PS n'arrive pas à vivre avec son temps, se contente d'une opposition stérile, on se complait dans le bipartisme de papa et pire, ça ne choque personne... ou presque.

[peezee]

http://www.wikio.fr/video/468341

[etienne]

En politique, rien ne vaut Valérie Pecresse chez les femmes.

[fourcroy]

Neuwahl in Österreich. Hier avaient lieu les législatives en Autriche. Elections anticipées suite à l'échec de la coalition rouge et noire (les rouges sont les sociaux-démocrates - genre Strauss-Kahn en moins à gauche - et les noirs sont les libéraux-conservateurs). Echec du pour une part à la faiblesse du Bundeskanzler (chancelier) socialiste Gusenbauer, auprès duquel Ségolène Royal a le charisme de Marie Curie et au travail de sape de la droite, qui a joué dès le départ l'échec de la coalition dans l'espoir de provoquer des élections et de ramasser le magot.

Résultats : SPÖ (les rouges - PS) : 29,7% (-5,6%)
ÖVP (les noirs - UMP) : 25,6% (-8,7%) J'aurais même envie de dire , ne serait-ce la suite...
die Grünen (les verts, écolos) : 9,8% (-1,3%)
FPÖ (les bleus - ancien parti de Haider, sorte de FN sans le Pen, donc) : 18% (+7%)
BZÖ (les orange - parti créé par Haider exclu de son propre parti, sorte de MNR avec le Pen, donc, encore plus populiste que le FPÖ, très à l'aise sur les thématiques racisantes) : 11% (+6,9%)
Les autres : le reste.

Bref. Un grand vainqueur : l'extrême droite. Un grand perdant : la politique. Avoir vécu en Autriche permet de relativiser la faiblesse de la vie politique française...

Aucun parti n'étant apte à gouverner, deux scénarios se dessinent, qui sont
- la coalition stendhalienne qui s'était faite seppuku, reconduite et affaiblie
- une coalition de la droite et des deux partis d'extrême-droite. Ces derniers ont fait savoir qu'ils souhaitaient mitregieren (gouverner). Le parti conservateur (qui n'a jamais complètement rompu avec l'austro-fascisme, même si ce n'est pas un parti extrémiste) a déjà gouverné avec l'extrême-droite, mais y avait renoncé la dernière fois. En ce moment, quand le monde a les yeux ailleurs, il est possible qu'ils retentent le coup.

[IceCold]

La droite décomplexée en France, Berlusconi & la Lega Nord en Italie, maintenant le retour de Haider.
L'Europe va pour revivre ses plus belles pages.

[marseillais4ever]

Et étienne va pouvoir se masturber faute de nanas en ce moment

[JPP REVIENS]

Economiquement, Sarkozy est tout sauf l'incarnation de la droite décomplexée.

[superolive]

chut faut pas le dire .....