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Gastibelza a écrit:Pour avoir fait pas mal de tourisme urbain, c'est hallucinant de voir combien toutes les grandes villes de France (Paris, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier,...) ont développé depuis des lustres un plan intra-urbain de déplacement par transport public. A Marseille, on a à peine lancé les grands travaux pour limiter la bagnole dans l'hyper-centre.
Et le post de gigi n'est pas pour nous rassurer sur le temps qu'il faudra pour que le paysage soit modifié en profondeur.
Perso, ça fait partie des raisons qui ont fait que je me suis désabonné du Vél et que je n'y vais plus qu'à dose homéopathique. J'habite sur le pourtour de l'Etang de Berre et j'en avais plein le cul de passer plus de temps dans la bagnole qu'à voir le match. Même en métro, faut aller jusqu'à Bougainville ou St Charles, se garer et ça peut-être galère en heures de pointe. Sans compter les frais divers. L'ouverture de capitaine Gèze va un peu simplifier le truc mais c'est pas folichon quand même.
Entre ça, l'âge, le boulot et la vie de famille, on a moins la foi de partir en expédition pour voir le match. Pour ça, j'envie ceux qui habitent à Marseille et qui ne sont qu'à quelques stations du Vél et qui n'ont pas à rentrer chez eux à une heure du mat' un dimanche soir pour les affiches de 21h.
negrOM a écrit:Impossible Delio et Gastibelza ne peuvent pas venir du même endroit
Gastibelza a écrit:e suis incapable d'envisager le pire en ce qui concerne l'OM puisque la moindre défaite me fout le blues pendant une semaine.
boodream a écrit:InformationKarim Zéribi jugé pour des subventions détournées
Repoussé une première fois à cause du confinement, Karim Zéribi doit comparaître lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille pour abus de confiance et abus de biens sociaux. Son procès se tiendra dans une salle du tribunal de commerce et doit durer trois jours.
L’ancien conseiller municipal de Marseille et ex-député européen EELV est accusé d’avoir détourné entre 2007 et 2009 plus de 260 000 euros des comptes de ses associations de promotion de la diversité pour financer ses campagnes électorales.
L’abus de confiance qui lui est reproché porte sur l’usage détourné des sommes versées notamment par le conseil régional et le conseil départemental à ses associations Agir pour la citoyenneté (APC) créée pourtant en 2001 pour « faciliter l’accès des habitants des quartiers populaires, et notamment des jeunes, à la citoyenneté » et l’APC-Recrutement créée en 2005 pour « développer des liens entre le monde des entreprises et les jeunes diplômés des quartiers défavorisés ».
L’ancien élu est également poursuivi pour abus de biens sociaux concernant 47 700 euros de sa société K2C Conseil et communication (qui facturait ses prestations pour l’émission les Grandes gueules sur RMC) qu’il aurait utilisés pour des travaux de réfection ou amélioration de sa villa au Verduron, l’achat d’une Mercedes et pour 50 000 euros de dépenses injustifiées selon l’accusation.
De nombreux témoignages
L’instruction a mis en lumière la facilité dans l’obtention des subventions accordées avant les élections municipales de mars 2008 et instruites directement au cabinet du président du conseil général d’alors. De l’aveu même d’un dirigeant, l’association n’était qu’un « véhicule politique » pour optimiser son électorat.
C’est ainsi que ses associations ont vu leurs fonds « utilisés à d’autres fins que celles convenues conventionnellement avec les autorités mécènes, et ce au profit de Monsieur Zéribi, candidat, et au détriment des actions pourtant annoncées », énonce l’ordonnance de renvoi de juillet 2018 que La Marseillaise a pu consulter. S’agissant des subventions versées à APC, plus de 86 000 euros, ont servi les intérêts politiques de l’élu « au lieu de mettre en contact employeurs et jeunes des cités pour favoriser leur insertion professionnelle ».
L’absence de transparence dans la gestion des fonds associatifs est soulignée par de nombreux témoignages. La procédure avait été ouverte à l’occasion d’une lettre anonyme adressée au parquet de Marseille en juin 2012. Karim Zéribi a toujours réfuté les accusations, criant au complot politique : « Je tiens à affirmer que la séparation entre mon engagement associatif et le politique a toujours été totale. Il s’agissait pour moi d’une question d’éthique comme cela l’était aussi pour le reste de l’équipe associative au sein de laquelle j’évoluais. »
L’ancien élu défendu par Me Michel Pezet comparaît aux côtés de son fils Rayanne et de quatre dirigeants de ces associations et d’un trésorier.
http://www.lamarseillaise.fr/politique/ ... -BX3808157
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