03 Avr 2004, 00:43
La chasse aux pirates se rapproche de la France
Arrêtez maintenant ou préparez-vous à en assumer les conséquences." Le Snep (syndicat national des éditeurs phonographiques) et les producteurs de musique dans leur ensemble ne se contentent plus de menaces, ils passent désormais à l'action. L'IFPI (fédération internationale de l'industrie phonographique) a confirmé avoir lancé des poursuites en justice à l'encontre de 257 internautes issus du Canada, du Danemark, d'Allemagne et d'Italie. Ils sont accusés d'avoir échangé illégalement de la musique en ligne.
Pour le moment, la France est encore épargnée par la chasse aux pirates. Mais plus pour longtemps. "Nous avons décalé les poursuites judiciaires car nous attendions un cadre judiciaire stable", explique Hervé Rony, directeur général du Snep. Autrement dit, les producteurs attendent le vote de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LEN) "qui [leur] permettra notamment d'agir contre les fournisseurs d'accès afin d'impliquer leur responsabilité dans les affaires de téléchargements illégaux". La LEN doit être votée début avril par les sénateurs. Le Snep aurait également voulu s'appuyer sur la loi sur les "droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information" (voir édition du 13 novembre 2003) mais son vote ne se fera probablement pas avant 2005. "Nous n'attendrons pas jusque-là", prévient néanmoins Hervé Rony.
Un combat inévitable
Selon le Snep, la lutte contre l'échange de fichiers musicaux en ligne est désormais inévitable. Les ventes de disques seraient aujourd'hui en baisse de 30 %, contre 15 % environ sur l'année 2003. Sitôt la LEN votée, le Snep entend donc lancer une concertation avec les FAI "afin d'étudier des mécanismes de coopération", précise Hervé Rony. Ces mécanismes passeront notamment par des moyens de notifications auprès des internautes indélicats avec les droits d'auteur. En cas de refus de coopérer, le Snep lancera les procédures légales pour confronter l'internaute à la justice. Des procédures au pénal qui nécessitent en général entre 9 et 12 mois d'instruction et peuvent aboutir à la peine maximale de 2 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.
Ces plaintes seront précédées de campagnes pédagogiques en direction du grand public comme des entreprises pour rappeler les conséquences du non-respect des droits d'auteur. Plus de 50 % des utilisateurs de réseaux d'échanges auraient déjà conscience du caractère illicite de leurs actes, selon le syndicat du disque. Reste à savoir qui sera principalement visé : "les internautes qui échangent massivement essentiellement". Mais Hervé Rony se refuse à préciser ce qu'il entend par "massivement". "Il n'y aura pas de seuil", prévient le porte-parole du Snep, qui lancera des plaintes "par vagues" à la manière de la RIAA. D'autre part, aucun calendrier précis n'a été établi pour le lancement des premières plaintes, même si l'on sait que rien ne sera fait dans les jours qui suivent l'adoption de la LEN. Les internautes qui arrêteraient leurs échanges aujourd'hui ne devraient donc pas être inquiétés, l'industrie du disque semblant adopter la stratégie du flagrant délit.
Créer un cercle vertueux
Evidemment, "tous les internautes qui font du peer-to-peer ne vont pas arrêter", précise le directeur, "mais l'idée est de créer un cercle vertueux" susceptible d'entraîner les mélomanes vers les plates-formes commerciales de diffusion de musique en ligne qui ne manqueront pas de fleurir dans les prochaines années, voire les prochains mois (voir édition du 19 mars 2004). Hervé Rony rappelle que "poursuivre en justice [des amateurs de musique] n'est pas une décision facile à prendre, ce n'est pas notre métier". Il estime à 2 ou 3 ans le temps nécessaire pour stabiliser la situation.
Christophe Lagane
03 Avr 2004, 01:40
pitain a koi sert l ADSL maintenant ?
03 Avr 2004, 01:57
03 Avr 2004, 02:03
beenie a écrit:c'est qd meme marrant
c'est comme si un braqueur disait a quoi servent les cagoules et les flingues
03 Avr 2004, 02:19
03 Avr 2004, 02:21
la petite différence c'est que les banques ne vendent pas de cagoules et de flingues
03 Avr 2004, 02:32
LeTrepied a écrit:la petite différence c'est que les banques ne vendent pas de cagoules et de flingues
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Alors là bravo
03 Avr 2004, 08:46
03 Avr 2004, 09:12
Le Parlement adopte la directive IP
posté le Mardi 09 mars 2004 à 18h53 par Guillaume Champeau
source : Union Européenne
330 voix pour, 151 voix contre et 39 abstentions. Le Parlement Européen a adopté aujourd'hui la directive sur l'application des droits de propriété intellectuelle et industrielle proposée le 30 janvier 2003 par la Commission. La proposition doit attérir bientôt sur le bureau du Conseil des ministres qui pourrait l'adopter en première lecture dès le mois d'avril, pour une application effective en 2006. Mais quel impact aurait cette directive sur le Peer-to-Peer ?
Soucieux de ne pas se mettre à dos les millions d'utilisateurs de réseaux P2P en Europe, le commissaire au Marché intérieur Frits Bolkestein a déclaré que le Parlement s'est attaché à attraper "les gros poissons plutôt que le menu fretin coupable de délits relativement mineurs tels que le téléchargement pour leur propre compte d'un ou deux titres disponibles sur Internet". Passe t-on pour autant au statut de "gros poisson" dès lors que l'on télécharge plus de deux MP3 ? Non, puisque le Parlement a tenu à amender le texte de sorte que ne soient couvertes par la directive que les infractions réalisées à des fins commerciales.
Concentrée sur les sanctions et procédures plus que sur la définition des infractions, la directive approuvée par le Parlement européen n'en est pas moins vigoureusement contestée. Sur la forme déjà, puisque les débats ont été dirigés par Janelly Fourtou, qui n'est autre que la femme du président de Vivendi Universal.![]()
On a connu plus indépendant. Sur le fond ensuite, car comme l'indique fièrement la Commission, "il y aurait un droit d'information permettant aux juges d'ordonner à certaines personnes de révéler les noms et adresses des personnes ayant participé à la distribution des biens ou services illicites, de même que le détail des quantités et prix de ces opérations". Comprendre : les fournisseurs d'accès à Internet auront l'obligation de communiquer l'identité des utilisateurs de logiciels de P2P accusés, quelques soient les lois de protection de la vie privée en vigueur. Mais le Parlement a précisé par un amendement que "ceci ne constitue cependant pas une obligation générale de surveillance des tiers". Les FAI n'auront donc pas pour obligation de surveiller l'activité de leurs abonnés pour détecter les infractions. Les sanctions pénales obligatoires ont également été écartées de la directive, seules restent des sanctions civiles et commerciales. Libre aux Etats, cependant, d'y ajouter les sanctions pénales qu'ils souhaitent.
Le problème des DRM et de l'interopérabilité
L'un des points les plus contestés de la proposition de la Commission était le renforcement très fort de la protection des DRM et l'obstacle à l'interopérabilité. Il semble que le Parlement ait en partie entendu ces remarques, portées notamment de vives voix par l'alliance Eurolinux, puisque les députés européens ont précisé que les systèmes de protection pouvaient être détournés si l'interopérabilité l'exigeait pour la libre concurrence.
Reste cependant illégaux et susceptibles de sanctions la conception, l'utilisation ou la distribution de dispositifs techniques illégitimes, dédiés au détournement des dispositifs techniques légitimes. En plus clair, un logiciel comme CloneCD qui viserait à permettre le piratage d'un logiciel serait potentiellement illégal dans toute l'Union Européenne, ainsi que le DeCSS, qui retire le cryptage des DVD pour, par exemple, pouvoir les visionner sous Linux.
Ainsi, si la protection des consommateurs est assurée concernant l'utilisation aujourd'hui "socialement acceptée" des logiciels de P2P, toute mise en ligne de contenus illégaux sur ces réseaux sera, elle, sévèrement réprimée. Les détournements de protection que l'on juge aujourd'hui légitimes pourraient demain être réprimés sans débats. Les exceptions prévues pour les besoins d'interopérabilité sont en effet suffisamment vagues et strictes pour ne jamais trouver à s'appliquer.
Suite des évènements au Conseil des ministres, qui est invité à adopter le texte en première lecture dès ce mois d'avril.
03 Avr 2004, 09:39
03 Avr 2004, 10:46
les fournisseurs d'accès à Internet auront l'obligation de communiquer l'identité des utilisateurs de logiciels de P2P accusés,
03 Avr 2004, 10:55
03 Avr 2004, 10:58
03 Avr 2004, 11:00
03 Avr 2004, 11:04
03 Avr 2004, 11:06
McM a écrit:Figoal, ok
52% de la population n a pas touche une seule fois Internet
30% je crois a verifier mais c est moins possede l ADSL
et parmi ts ceux qui ont l ADSL et qui ne telecharge pas de mp3/divx/logiciels/jeux c est du foutage de gueule
Tu remarques bien que les fournisseurs montrent d abord leur vitesse de telechargement suivi du prix....
En tout cas pour les lire les videos/radio comme tu le dis , ben meme en 1024 c encore justeputain pk g pas la Freebox
03 Avr 2004, 11:22
03 Avr 2004, 11:22
03 Avr 2004, 11:24
03 Avr 2004, 11:28
beenie a écrit:Figoal, c'est bien beau le streaming mais tu crois vraiment que ca va etre gratuit?
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