MassaliaLive.com

[Odd]

Intéressant de voir ce que Sampaoli va faire a Rome. Sur le banc ?

Chez lui à Marseille plutôt non ?

[marcos011]

[dlb1664]

Espérons quand même qu'il y est allé molo sur les repas pendant les fêtes

[Remind]

On a déjà son remplaçant.

[DadooMarle(t)]

Bourdieu toussa

[Rocca]

DadooMarle(t), La je pense que c'est plus génétique .

[DadooMarle(t)]

DadooMarle(t), La je pense que c'est plus génétique .

Vaste débat entre la nature et la culture

[prtdr]

Comme souvent, heureusement que tu es là pour diriger notre jeu le fuoriclasse même si parfois tu es en retrait, moins en rythme ou fatigué.

Mais tu fais partie de ces joueurs (de L1 et pas que) qui sont un vrai plaisir à voir jouer.

[Dragan]

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DIMITRI PAYET; Enfin roi dans son royaume; Adoubé par les supporters, son coach et ses coéquipiers, le N.10 de l'OM vit une saison gratifiante

Acteur principal du match interrompu le 21 novembre dernier, Dimitri Payet tient encore le haut de l'affiche à l'aube d'OL-OM. Un choc rejoué ce soir, dans un stade à huis clos et avec quelques défections au casting (lire par ailleurs). Mais deux mois et dix jours après avoir reçu une bouteille d'eau en plein visage au bout de 3 minutes de jeu, sans trucage ni doublure et après avoir déjà été visé à Nice, la star olympienne est prête à parler avec ses pieds. "C'est évacué. Ça reste un Olympico qui se jouera dans un stade vide, ce qui enlève tout le piquant", a déploré le Réunionnais, hier à La Commanderie, quand il a donné la réplique aux médias lors de la conférence de presse d'avant-match.

La période a pourtant été "compliquée mentalement", de son propre aveu. "J'ai traversé pas mal d'épreuves, celle-là en fait partie. Mais j'ai été bien entouré par le club, mes coéquipiers, ma famille. J'avais l'impression d'être le fautif, à Nice et à Lyon. C'était plus dur à digérer que le jet de bouteille", a dévoilé le capitaine. Qui, à la veille des retrouvailles lyonnaises (de quoi rappeler de bons souvenirs aux superstitieux quand il avait répondu à Rudi Garcia avant de planter deux buts le lendemain) a joué sur du velours. Une revanche ? "Le groupe n'a pas besoin d'extrasportif pour être dans le match et se motiver. C'est un Olympico, face à un concurrent direct", a rappelé le N. 10. Un avantage face à un OL amoindri ? "On a aussi des absents", a-t-il balayé en toute sérénité.

On ne sait pas vraiment si c'est le chant du cygne pour le maître à jouer de l'OM, à presque 35 ans (le 29 mars), mais cette saison (8 buts et 8 passes décisives en 18 rencontres en L1) est sans conteste celle de la plénitude. "Ce qu'il fait est grandiose", a salué Mattéo Guendouzi samedi, sans évoquer sa cure de kiwi. "Je suis comme le vin. Avec l'âge, je deviens meilleur, a lâché Payet dans un sourire. Sans déconner, c'est une saison qui a bien démarré, on a bien travaillé. Les partenaires et les systèmes favorisent l'impact que je peux avoir dans les 30 derniers mètres, je me retrouve à faire la dernière passe ou à marquer des buts."

Aussi à l'aise avec la balle qu'avec les mots, il s'est en effet illustré sur tous les terrains : d'un point de vue sportif en étant le meilleur joueur olympien depuis le début de saison ; mais aussi en faisant entendre sa voix pour appeler ses propres supporters au calme ou en signant une tribune dans Le Monde contre la violence dans les stades. "C'est un combat que je vais mener personnellement. Je ne sais pas qui me suivra, mais je veux faire en sorte de pouvoir rayer ces images de violences. Elles n'ont pas leur place dans un stade de football. C'est aux joueurs de prendre leurs responsabilités. Je ne peux pas vous en dire plus, mais je travaille avec des gens pour construire quelque chose", a promis celui dont certains pensent qu'il aurait pu régler le conflit des poubelles à Marseille...

Deux semaines après avoir mis à l'honneur Cengiz Ünder, les South Winners lui ont d'ailleurs rendu hommage samedi contre Montpellier en déployant dans le haut du virage Sud son visage coiffé d'une couronne et ceint par l'inscription "The King". "C'était incroyable de voir un tel tifo ici à Marseille dans ce stade. Je sais que peu de joueurs ont eu un tel hommage. C'est un moment qui restera gravé dans ma mémoire", a assuré le "Marseillais à vie", selon la formule de Jacques-Henri Eyraud.

Un geste pas si anodin alors que la relation a parfois été orageuse, notamment au moment de la "Révolution des cyprès", un an plus tôt, quand sa tête était réclamée par certains. "Dans une histoire d'amour, il y a des hauts et des bas, mais l'amour triomphe toujours", a imagé le capitaine de l'OM, délesté de ses kilos superflus ainsi que de ses bouderies. "En étant performant, on évite les critiques. Mais c'est difficile de faire l'unanimité pour un joueur de football", a-t-il aussi reconnu, moins fleur bleue. Qu'il en profite, et l'OM avec lui. Cinq ans après être "rentré à la maison", comme il le disait lui-même, et à quelques heures de tenter de conquérir le fief de Jean-Michel Aulas, Dimitri Payet est enfin roi dans son royaume.

La Provence

[Dragan]

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Payet, le nouveau leader

Depuis un an, Dimitri Payet a retrouvé son foot et pris de la hauteur. Plus fédérateur en interne et auprès de ses propres supporters, le milieu offensif réunionnais fait désormais attention à son image. Dimitri Payet revient ce soir sur les lieux du crime et il arrive en paix. Victime d'un jet de bouteille à Lyon lors du match arrêté le 21 novembre au Groupama Stadium, le Réunionnais a été envoyé en conférence de presse par l'OM lundi. À 34 ans, dont sept à Marseille, l'international a l'expérience de ces rendez-vous brûlants. Lui-même savait, à une époque, jeter un peu d'huile sur le feu, comme quand il avait copieusement arrosé son ancien entraîneur, Rudi Garcia, avant un Olympico où il avait été magistral en novembre 2019 avec un doublé (2-1) au Vélodrome. lire aussi Dimitri Payet, avant OL-OM : « L'amour triomphe toujours » Cette fois, ceux qui espéraient quelques « punchlines » dont il a le secret ont dû être déçus.

Le nouveau Payet, celui qui s'imagine dirigeant un jour, mais le plus tard possible, celui qui mène désormais un combat contre la violence dans les stades, après avoir aussi été la cible de projectiles à Nice le 22 août, n'a pas dit un mot plus haut que l'autre. Lui qui s'est toujours nourri de l'adversité et des critiques, lui qui a été capable en janvier 2021 de lancer « T'es fou ! » à André Villas-Boas après un but contre Montpellier, alors que l'entraîneur portugais l'avait mis sur le banc, le voilà dans la posture du grand sage, rassembleur, respecté à tous les étages du club et jusqu'à Emmanuel Macron, qui l'avait pris sous son aile lors de sa visite à Marseille en septembre dernier.

Il y a un an à pareille époque, après six mois hors de forme, le Marseillais, en conflit avec son coach AVB et avec ses propres supporters, était beaucoup moins fréquentable. Même Jacques-Henri Eyraud, le président du coup de com' « Marseillais à vie », commençait à regretter de l'avoir fait resigner l'été d'avant jusqu'en 2024. Depuis, Pablo Longoria a été nommé président, Jorge Sampaoli est devenu entraîneur et une grande vague de contestation a tout emporté, sauf Payet, toujours là et métamorphosé.

Le départ de Thauvin a participé à son changement Sur le terrain, avec 8 buts et 7 passes décisives rien qu'en L1, il n'y a rien à dire. Le milieu offensif est indispensable au jeu de Sampaoli, qui ne rate jamais une occasion d'en dire le plus grand bien publiquement. « Tu vois qu'entre les deux, il existe une relation de confiance », note Longoria. En interne, le milieu offensif semble enfin devenu le leader positif, et pas seulement technique, qu'il aurait dû être depuis des années.

Après les épreuves traversées, le milieu offensif se dit en privé plus « apaisé », à la fois dans sa vie personnelle et au club. Le départ en mai dernier de Florian Thauvin, avec lequel la guéguerre d'ego était déclarée depuis de nombreuses années, a aidé. lire aussi Dimitri Payet, un joueur brillant et ciblé Le fait que Steve Mandanda ait perdu sa place dans le onze l'a obligé aussi à endosser vraiment ce rôle de capitaine, trop grand pour lui il y a quelques années. Même s'il a perdu cet hiver son fidèle compagnon, Jordan Amavi, prêté à Nice, Payet est toujours là pour mettre du liant, en premier lieu avec les francophones, William Saliba, Pape Gueye, Amine Harit, ou Mattéo Guendouzi, avec lesquels il s'entend à merveille.

« Il a trouvé un équilibre, assure Longoria. Il a une telle passion pour le football, cela se voit tous les jours sur le terrain et dans nos discussions. » En juin 2020, le président de l'OM n'avait pas encore pris ses fonctions de directeur sportif quand le Réunionnais avait prolongé pour une longue durée. Dans les premiers mois, l'Espagnol a pu avoir quelques doutes sur cette opération. Les deux hommes, qui n'ont qu'une année d'écart, ont appris à se connaître et à s'apprécier depuis. Le milieu offensif espère jouer et être au niveau encore quelques années. Mais cela ne l'empêche pas de se projeter sur une carrière de dirigeant au club, chose prévue dans son contrat.

Hamza, l'un des responsables de la fabrication du tifo en hommage à Payet. « Il a pu lever la voix et nous aussi. (...) Il n'a jamais abandonné, il aime le club et mouille le maillot. » Et il ne manque pas d'observer et de souligner, encore en conférence de presse lundi, le travail de son président sur le mercato. Son dirigeant, lui, voit dans les performances et le nouvel état d'esprit de son joueur une marque d'intelligence. « C'est un génie sur le terrain et les génies sont des personnes intelligentes, affirme Longoria. Sa communication est juste et bien pensée. »

Publiquement, sa parole s'est lissée. Et il a trouvé son combat, celui contre la violence dans les stades, un sujet qu'il a mis sur la table y compris face à ses propres supporters lors des réunions. Avec eux aussi, les relations semblent s'être normalisées. Alors que Rachid Zeroual, l'un des leaders des Winners, avait appelé à son départ il y a un an, le groupe de supporters du virage sud lui a concocté un superbe tifo samedi contre Montpellier en Coupe de France (1-1, 5-4 aux t.a.b.).

Les gens nous le réclamaient depuis longtemps, explique Hamza, l'un des responsables qui s'est occupé de sa fabrication. Mais nous, on ne cède pas à la pression. On a pris la décision après Lens (2-0, le 22 janvier) car on pensait que c'était le bon moment et qu'il le méritait. Il a pu parfois lever la voix et nous aussi. C'est quelqu'un de caractère et il ne se laisse pas faire. Mais on le prend comme il est. Il n'a jamais abandonné, il aime le club et mouille le maillot. » Lundi, Payet a reconnu qu'il était « difficile pour un joueur de faire l'unanimité ». Moins clivant qu'à une époque, il n'en est pas loin à l'OM.

L'Equipe

[Dragan]

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UN HOMME DANS LE MATCH; Payet, comme un symbole; Passeur décisif sur corner pour l'ouverture du score, là où il avait été visé en novembre par une bouteille, le capitaine s'est éteint comme ses coéquipiers

Retour sur les lieux du crime. C'est à l'endroit même où il a été touché, le 21 novembre dernier, que Dimitri Payet a permis à l'OM d'ouvrir le score. Là, à ce point de corner où un supporter des Gones avait eu la brillante idée de lui jeter une bouteille d'eau en plein visage dès l'entame, entraînant l'interruption de la rencontre et son report. Et donnant une image assez pathétique du championnat de France partout dans le monde. Mais hier soir, le "formidable outil" de Jean-Michel Aulas était à huis clos, conformément aux sanctions prises par la commission de discipline de la LFP. Il y avait donc peu de chances pour que le capitaine de l'OM se fasse à nouveau agresser.

On ne sait pas ce qu'en a pensé le président lyonnais, lui qui était prêt à reprendre la partie à l'époque, osant toutes les absurdités, mais l'image était symbolique. Symbolique et finalement anecdotique, alors que l'OM croyait avoir fait le plus dur quand le corner tiré par Payet, déposé sur la tête de Guendouzi, a donné l'avantage aux hommes de Jorge Sampaoli. Une avance dont ses protégés n'ont pas profité en arrêtant de jouer en deuxième période et en se laissant déborder par des Lyonnais pourtant considérablement amoindris.

Encore positionné en faux numéro neuf par l'entraîneur argentin, le Réunionnais, lui, n'a pas eu l'air de se poser beaucoup de questions au moment de tirer son coup de pied de coin. Si son influence a semblé moindre sur la pelouse lyonnaise, le maître à jouer de l'OM a tout de même été décisif et il a aussi distillé quelques bons ballons. Mais c'était comme donner de la confiture aux cochons, car ils ont tous été vendangés par l'énigmatique Luis Henrique. Il l'a ainsi lancé sur un une-deux parfaitement réalisé (36), l'a servi d'une diagonale de l'extérieur du droit, lui a ouvert le chemin du contre (57) et l'a encore envoyé en profondeur (59), mais rien n'y a fait. Le Brésilien n'est pas le seul fautif puisque Pol Lirola et Cengiz Ünder ont eu, chacun leur tour, une balle de break pour mettre le club marseillais à l'abri.

Mais il a de quoi râler au vu de la physionomie de la rencontre et des changements tardifs du coach de l'OM. Car comme ses coéquipiers, le Réunionnais a disparu de la circulation après l'heure de jeu. Il a poursuivi ses efforts, notamment pour revenir défendre sur Léo Dubois, mais il n'a pas plus existé sur le plan offensif alors que l'OL confisquait la balle (55 %-45 % sur l'ensemble du match). Un scénario rarement vu cette saison et qui explique, aussi, la disparition du capitaine de l'OM.

C'était pourtant bien parti...

La Provence

[marcos011]

le mec joue 90 mn tous les matchs à 35 ans , faut faire attention

[Fennec]

Match symbolique de tout ce qui lui aura manqué dans sa carrière pour gagner des trophées et être un vrai grand joueur : des couilles et un comportement de leader technique.

[Pancho11]

Ailier gauche à 35 ans ça marche pas

[prtdr]

Tiens, c'est étonnant

[gigi]

Ailier gauche à 35 ans ça marche pas

Sans compter qu'il l'achève physiquement en lui faisant jouer tous matches 85 ou 90 min...

[peezee]

Il y est plus depuis 1 mois, c'est pas l'insulter que dire ça au contraire ce serait lui rendre service de le faire jouer moins souvent ou longtemps, et encore moins sur une aile en effet. Il a été étincelant sur la première moitié de championnat, il a besoin de se reprendre, à Sampaoli de trouver le moyen de se passer de lui (toute façon il réussit plus grand chose) en attendant qu'il retrouve la forme, la technique et la gniaque.

[boodream]

peezee, je l'ai trouvé carbo aussi, il enchaine trop.

[marcos011]

35ans et le mec joue tous mes matchs 90mn .

[Dragan]

Il n'a plus rien à faire collé à la ligne de touche. Il y arrivait plus à 31-32 ans, il va pas y arriver à 35 ans en jouant 90 minutes à chaque match tous les 3 jours...

Encore + avec la caravane unijambiste de Luan Peres derrière lui...

Après ça n'empêche pas qu'il doit mettre au moins 1 de ses 2 grosses occaz