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[Dragan]

De sacrées réussites pour’Longoria cet été notamment les joueurs gratuits en transfert

Par contre ses investissements ont été bien loupés pour l’instant

[Dragan]

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OM; Veretout sur la réserve; Apprécié par l'entraîneur olympien et souvent titularisé au milieu, le joueur formé à Nantes, plutôt décevant depuis son arrivée à Marseille, évolue dans un autre style que celui qui était le sien sous les couleurs de l'AS Roma

Trop neutre. Timide balle au pied, voire maladroit. Décevant. Voilà le condensé des critiques entendues depuis le début de la saison au sujet de Jordan Veretout. De retour en France après cinq ans en Serie A, le milieu de terrain, très souvent titulaire dans l'entrejeu de l'OM, peine encore à convaincre les supporters marseillais. Ils attendaient un joueur au volume de jeu impressionnant et à la frappe puissante, ils se retrouvent avec un élément dédié au travail de l'ombre.

Le principal intéressé ne s'en émeut pas. "J'essaie de faire abstraction des critiques. Si on écoute tout le monde, c'est difficile à vivre, reconnaît l'ancien Canari (29 ans). Je me sens très bien dans le groupe. On a de bons résultats depuis le début de saison. C'est sûr, je peux apporter plus, mais on a aussi des consignes à respecter. Je suis milieu de terrain, je dois apporter plus offensivement, mieux défensivement. Je ne suis pas exempt de tous reproches, mais j'essaie de faire le maximum, de mouiller le maillot. Je suis capable de mieux."

Un constat partagé par Igor Tudor. "C'est un joueur fantastique, que j'ai voulu faire venir à l'OM. C'est sûr qu'il peut mieux faire, qu'il peut encore s'améliorer, abonde le technicien croate. Ces deux derniers matches m'ont beaucoup plu, il a été très sérieux. Mais je suis sûr que le meilleur reste à venir le concernant."

On est pourtant loin du joueur qu'il était à la Roma. "Le jeu est différent, le coach est différent. C'est une autre philosophie, rétorque Veretout. En Italie, quand je recevais le ballon, j'étais plus haut sur le terrain, j'avais moins de mètres à faire pour arriver au but. Aujourd'hui, j'apporte beaucoup plus défensivement qu'en Italie. Et en Italie, j'apportais plus offensivement. Je m'adapte au coach, à ses consignes. C'est à moi de prendre mes responsabilités et de me projeter vers l'avant."

Alors que certains aimeraient voir Gerson utilisé plus bas qu'il ne l'est (quand il joue), d'autres verraient bien l'ex-Stéphanois évoluer un cran plus haut, afin d'exprimer au mieux ses qualités. Tudor n'est pas forcément convaincu : "Dans notre système, je ne sais pas. Et avec trois milieux de terrain, je ne sais pas s'il pourrait jouer plus haut", évacue l'entraîneur olympien.

Veretout sait quant à lui qu'un but agirait comme un déclic, mais en bon soldat, le doigt sur la couture, il se range derrière les ordres et le rôle qui lui est assigné. "Marquer des buts, ça aide toujours. Mais mine de rien, on fait un gros boulot au milieu de terrain. C'est un travail de fond. On est moins en vue que les attaquants ou les défenseurs, qui font le dernier geste, mais on bosse, on court pour l'équipe. C'est à nous d'être plus efficaces offensivement quand on arrive vers le but. Je suis conscient que je suis capable de marquer et de faire des passes décisives. On doit faire plus sur ce plan-là", dit-il sans se cacher.

Souvent associé à Valentin Rongier au milieu, parfois à Matteo Guendouzi, le natif d'Ancenis explique les subtilités de ce poste de régulateur, sans cesse à la recherche de l'équilibre dans un collectif qui penche pour le pressing et la verticalité. "On doit faire le lien entre la défense et l'attaque. On a un jeu offensif, on va chercher l'adversaire très haut. Quand l'équipe adverse sort le ballon, c'est à nous de couper les actions pour ne pas prendre de contres. Et quand on a le ballon, on doit le faire circuler de gauche à droite (et inversement, ndlr) le plus rapidement possible. Quand on peut, on doit se projeter. Je me sens très bien avec Valentin et Matteo, on est tous complémentaires", précise-t-il.

Tout le temps aligné en Ligue des champions, titularisé six fois en L1 (sur 11 matches), l'ex-Romanista devrait encore démarrer au coup d'envoi demain contre le RC Lens.

[Dragan]

Article d'hier matin avant le match...

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Veretout s'est fait à son nouveau costume

Priorité absolue de Longoria et Tudor cet été, Jordan Veretout, milieu défensif de l'OM, s'impose sans faire de bruit, dans un rôle différent de celui qui était le sien à l'AS Rome.

Alors que les états d'âme de Gerson ont été mis sur la place publique par son père, lundi dans nos colonnes, un autre milieu est en train d'émerger à l'OM, doucement, sans faire de bruit. Il faut dire que Jordan Veretout, qui va enchaîner sa cinquième titularisation en Ligue des champions, mercredi à Francfort (21h00), n'a aucune raison de se plaindre de sa situation.

Arrivé cet été pour une somme comprise entre 10 et 12 M€, ce qui en fait le transfert marseillais le plus cher du dernier mercato (hors options d'achat automatiques de l'année précédente), l'ancien joueur de l'AS Rome bénéficie de la confiance absolue de son entraîneur et de ses dirigeants. Quand Igor Tudor a signé à l'OM début juillet, Pablo Longoria, observateur assidu du Championnat italien, s'est jeté sur ce dossier, persuadé que le Romain, qui a signé trois ans, avait le profil idéal pour le style de jeu physique et direct prôné par le Croate.

Le président du club marseillais a mis le paquet, en indemnité de mutation et en salaire (environ 2,9 M€ net annuels), pour rapatrier l'international français (29 ans, 5 sélections) d'Italie, où son temps de jeu avait décliné en deuxième partie de saison dernière. De retour en France, cinq ans après son prêt à Saint-Étienne, Veretout est revenu avec un autre statut, celui de milieu aguerri de Serie A et d'international qui vise la Coupe du monde au Qatar. Ceux qui s'attendaient à voir d'emblée le joueur décisif et très porté sur l'attaque qui s'était épanoui à Rome (directement impliqué sur 30 buts sur ses deux dernières saisons) ont pu être un peu déçus par son début de saison. Mais dans un rôle très différent, moins visible, beaucoup plus défensif, il apporte un équilibre non négligeable à l'équipe de Tudor. En Italie, il avait beaucoup plus de liberté et il savait en profiter pour soigner ses stats, car le joueur formé à Nantes n'est pas maladroit avec le ballon. À Marseille, où il évolue beaucoup plus loin du but adverse, son coach, avec lequel la communication en italien est très fluide, lui demande des choses bien différentes : couvrir les montées des pistons, marquer individuellement son adversaire direct, ressortir vite les ballons vers l'avant et sur les côtés, tirer les coups de pied arrêtés.

Tudor assure « que le meilleur est à venir »

Veretout s'exécute en bon soldat, même s'il aimerait parfois retrouver un peu la lumière et le chemin du but, comme il l'a concédé la semaine dernière en conférence de presse : « C'est un jeu différent de ce que j'ai connu en Italie. Je dois prendre mes responsabilités, c'est sûr, mais on a des consignes du coach aussi. Je suis capable de mieux, mais pour un début de saison, c'est plutôt bien. Ce n'est pas le même style de jeu, mais je m'adapte. Après cinq ans sans jouer en France, c'est pas mal, je pense. Je ne suis pas un milieu qui va marquer tous les week-ends, mais je sais que je peux apporter plus devant. » Contre Lens samedi, malgré la défaite (0-1), il a été un des meilleurs Marseillais, par son impact physique et sa justesse dans les transmissions. Et surtout, on l'a enfin vu dans la surface adverse, comme sur cette reprise acrobatique après un centre de Jonathan Clauss. Sur le coup, Veretout s'en est voulu de ne pas l'avoir cadrée, mais le geste n'était pas si évident à réaliser. S'il a moins hésité à se projeter vers l'avant contre les Lensois, c'est aussi car il savait qu'il avait le coffre pour revenir défendre, comme le lui demande Tudor. Après une préparation estivale pas idéale avec l'AS Rome et perturbée par des petits soucis à un genou, le milieu se sent de mieux en mieux physiquement. Une montée en puissance qui fait dire à Tudor, déjà satisfait des performances de son joueur, « que le meilleur est à venir et qu'il va encore mieux performer ». En Allemagne, avec une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions à aller chercher, c'est un soir idéal pour lui donner raison.

L'Equipe

[aristote2]

Ce serait bien que le meilleur arrive rapidement en fait.

[jarlandine]

Pourquoi prendre un joueur bon dans un rôle défini pour l' associer à un entraîneur qui le fera jouer ailleurs anihilant ses qualités et son apport positif à l' équipe ?

[Pancho11]

Un caprice

[Dragan]

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Tudor sur sa grande utilisation de Veretout

"Quand les résultats ne sont pas là on entend beaucoup de choses différentes... Jordan est un joueur formidable, dynamique, intelligent, qui comprend bien le jeu. Il lui manque juste les statistiques."

[D-Dro]

Ah bon

[marcos011]

Je l ai trouver bon hier perso , je trouve qu il y a du mieux chez lui

[Dragan]

Un excellent centre sur le 1er but

Pour le reste je trouve que c’est encore beaucoup trop peu

[marcos011]

Pas moi je trouve de mieux en mieux. Très juste techniquement

[marcos011]

Encore très bon hier , super tireur de corners

[Odd]

Ouais, faut qu'il lâche les chevaux offensivement. J'aime beaucoup ses passes claquées au sol qui cassent les lignes.

[peezee]

Moins saignant hier que contre T'ham où il avait fait un excellent match, ce qui par parenthèse prouve qu'il en a encore sous le capot pour le haut niveau, il a été un peu long à se fondre dans le collectif puis à se distinguer par ses qualités offensives autant que défensives d'où les critiques (justifiées) initiales.

Curieux de voir s'il va être dans la liste à DD cette semaine, surtout vu l'hécatombe parmi les joueurs sélectionnables...

[selfmade footix]

Je pense qu'il va être important en seconde partie de saison.

[marcos011]

je le trouve très bon depuis quelques semaine . il a une belle qualité de passe , très fort sur les corners

[Dragan]

[prtdr]

Il avait sans doute attendu son nouvel agent pour le sélectionner en EdF.

[Dragan]

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LA SURPRISE| Veretout, l’appel d’un « sous-coté »

Arrivé cet été à l’OM, le milieu de terrain Jordan Veretout a connu des débuts relativement timides avant de monter en puissance.

Ils pouvaient potentiellement être trois Marseillais à figurer dans la liste de Didier Deschamps pour la Coupe du monde. Le sélectionneur de l’équipe de France a finalement décidé de n’en convoquer que deux, Jordan Veretout (29 ans) et Mattéo Guendouzi (23 ans). Après cinq sélections, le natif d’Ancenis (Loire-Atlantique) va disputer son premier Mondial, une consécration pour le joueur formé à Nantes.

Début août, l’OM officialise sa venue pour un montant estimé à 10-12 millions d’euros. Après une éclosion à Nantes (2011-2015) et des passages à Aston Villa (2015-2017), Saint-Étienne (2016-2017), la Fiorentina (2017-2019) puis l’AS Rome (2019-2022), le milieu défensif pose ses valises en Provence.

Samuel Fenillat, ancien éducateur pour les catégories jeunes et directeur du centre de formation du FC Nantes depuis 2010, se souvient : « Il était très précis dans son jeu de passes. Il avait de très grosses qualités : juste techniquement avec un rayonnement important et une activité constante, un profil box-to-box capable de défendre et de se projeter vers l’avant. »

Rapidement installé dans le onze de départ aux côtés de Valentin Rongier — qu’il fréquente depuis les terrains de la Jonelière —, Veretout connaît des débuts neutres. Avant la réception de Lens (0-1) au Vélodrome le 22 octobre, il confiait : « C’est un jeu différent de ce que j’ai connu en Italie. Je dois prendre mes responsabilités, c’est sûr, mais on a des consignes du coach aussi. Je suis capable de mieux, mais pour un début de saison, c’est plutôt bien. Je ne suis pas un milieu qui va marquer tous les week-ends mais je sais que je peux apporter plus devant. »

« Il se libère »

Depuis, l’intéressé connaît une belle progression et devient indispensable dans l’équilibre de son équipe, notamment grâce à ses qualités techniques (jeu court et long) et physiques. Face à l’OL (1-0) dimanche dernier, l’actuel n o 27 a réalisé une solide prestation. Son entraîneur en U 17 et U 19 poursuit : « C’est quelqu’un qui prend ses marques au départ. Aujourd’hui, on sent qu’il se libère. Il va encore élever son  niveau. Il donne confiance aux gens qui l’entourent, à son coach. Sur les derniers matchs, il a une activité folle : il  couvre un terrain énorme, que ce soit pour presser, faire les contre-efforts, fermer les  espaces et revenir défendre. C’est un vrai joueur d’équipe ! »

En interne, on salue un élément investi, bosseur et bien intégré. Sous contrat jusqu’en 2025 avec les Ciel et Blanc, il franchit un nouveau palier avec cette convocation. « Je suis très heureux pour lui. Il le mérite. Il a trop souvent été sous-coté : il fait beaucoup de choses pour l’équipe, notamment sur le travail invisible. Cela arrive un peu sur le tard mais je ne suis pas complètement surpris. Il a connu un parcours très linéaire en formation : on le voyait déjà faire une belle carrière. »

Le Parisien

[Dragan]

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Jordan Veretout : « Je vis un rêve de gosse »

FOOTBALL. Équipe de France. Le milieu de terrain de l’OM, originaire d’Ancenis et formé au FC Nantes, raconte son bonheur d’être appelé chez les Bleus pour la Coupe du monde au Qatar (20 novembre – 18 décembre).

Presse Océan : Cette convocation pour le Mondial, c’est une consécration, un aboutissement ?

Jordan Veretout : « C’est avant tout un grand bonheur, une immense fierté et beaucoup de plaisir. Cela concrétise des années de travail. J’ai bossé dur pour vivre ce rêve de gosse. C’est juste magnifique, je n’ai pas d’autres mots plus forts. »

On imagine que vous êtes submergé de messages depuis mercredi soir ?

« Oui, et je n’ai pas eu le temps de tout lire ni de répondre à tous les textos et appels. Et je suis aussi beaucoup sollicité sur le plan médiatique. »

Saviez-vous avant la révélation de la liste par Didier Deschamps, mercredi soir, que vous seriez retenu ?

« Non, le sélectionneur ne m’avait pas appelé avant pour me l’annoncer. Je l’ai découvert en regardant la Une. Bien sûr, dans la journée, j’ai consulté les réseaux sociaux, regardé la télé. J’y croyais de plus en plus au fil des minutes. Mais tant que Didier Deschamps n’avait pas prononcé mon nom, rien n’était fait. »

Vous avez déjà glané un titre mondial, avec l’équipe de France U20 il y a neuf ans…

« Oui, c’est un beau souvenir. Mais là, avec la sélection A, ça serait encore plus extraordinaire. Mais avant de songer à ça, je veux déjà juste me régaler et kiffer. »

Irez-vous au Qatar dans la peau d’un titulaire ou d’un remplaçant ?

« Je vais donner le maximum pour rendre service au groupe, avec l’idée de montrer de quoi je suis capable et de prendre du plaisir. La concurrence est saine. Après, ce sera au sélectionneur de faire ses choix. »

Les absences de N’Golo Kanté et de Paul Pogba ont-elles servi vos desseins ?

« Didier Deschamps a choisi en fonction des blessures et des absences. Il a puisé dans les joueurs à disposition. Moi, je sais juste que c’est extraordinaire d’être dans cette liste de 25 joueurs. »

Mesurez-vous le chemin parcouru depuis vos débuts à Belligné, puis vos années de formation et de jeune professionnel au FC Nantes ?

« Oui, bien sûr. Je vais bientôt avoir 30 ans (le 1er mars prochain) et je me rends compte que depuis mes débuts en pro, ça passe super vite. Cela fait déjà plus de dix ans que j’évolue au haut niveau. Mais je suis persuadé aussi que j’ai encore de belles années devant moi. Physiquement, je me sens bien. Je sens surtout que je monte en puissance depuis un mois… »

Ouest France