MassaliaLive.com

[marcos011]

La diff avec kabore est juste dingue

[Dragan]

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Jonathan Clauss: «Retrouver Lens? Ce sera spécial, mais festif»

Entre vos deux matchs de la semaine (Paris et Lens), celui-ci est-il le plus important, face à un concurrent direct?

«On ne choisit pas l'importance de nos matchs. On est juste focus sur celui qui vient. Lens (3e) est juste devant nous. Ils me connaissent bien, je les connais bien, mais ils ont aussi évolué. Il faudra faire au mieux.»

-Le fait de retrouver votre ancien club sera-t-il quelque chose de particulier?

«Forcément, ça fera bizarre. Déjà parce que je suis en train de me faire l'image: les visages quand je lèverai la tête, ce seront tous ceux que j'avais l'habitude de voir. Ce sera spécial, mais ce sera festif. C'est la première fois de ma carrière que je vais me retrouver à jouer contre d'anciens équipiers.»

-Depuis votre arrivée à Marseille, votre temps de jeu a augmenté, le nombre de matchs et l'intensité aussi. Comment le gérez-vous?

«J'ai enchaîné par la force des choses.Je fais donc de mon mieux pour bien me préparer hors terrain. Si on veut être performant, il faut faire ce qu'il faut. L'idée, c'est de perfectionner au mieux les routines. J'en ai déjà installé, mais plus le niveau monte, plus il faut en établir.»

-Beaucoup ont été surpris par votre intégration rapide. Comment l'avez-vous ressentie?

«Je n'ai pas eu peur, je suis un mec assez simple et je me fonds toujours dans un vestiaire. Sur le terrain, ça a été rapide. Je voulais arriver tôt dans la préparation et j'ai pu prendre rapidement mes repères aux entraînements pour connaître chacun. J'essaie de faire ce que je sais pour être au service du collectif.»

-Marseille, c'est un autre environnement de passion et de pression sur et hors du terrain. Comment y réagissez-vous?

«C'est une autre dimension. J'ai déjà vécu pas mal d'événements dans ma carrière, avec beaucoup de hauts et de bas, alors je relativise beaucoup par rapport à l'impact que le résultat et la performance peuvent avoir sur mon mental et sur moi. S'il n'y a pas de résultat, il faut vite switcher, vite être prêt dans sa tête sur le match suivant.» -

La musique de la Ligue des champions, vous l'entendez sur le terrain désormais. Ça procure quelles sensations?

«La musique de la Ligue des champions, c'est dingue. C'est comme La Marseillaise. Ce sont des musiques exceptionnelles que peu de monde a la chance d'écouter et de vivre à l'instant même. Ça nécessite un niveau d'exigence plus élevé. On se retrouve tout de suite avec des matchs couperets, il faut être prêts tout de suite, c'est super intensif. Ici, il y avait l'impatience de regagner en Ligue des champions. Maintenant, on est dans la course, on est en confiance. Les échéances vont arriver vite, c'est ce qui est excitant.»

-Votre rôle est-il le même qu'à Lens?

«Stratégiquement, il y a des choses différentes, quelques détails aussi. Mon positionnement est un peu différent, mais les bases sont les mêmes. Il y a eu des évolutions. J'ai joué aussi à gauche; le coach m'a demandé si ça ne me dérangeait pas, mais moi, je suis content si je suis sur le terrain.»

-Comment est Igor Tudor avec vous?

«Il est très franc, très humain, très exigeant aussi. Il fait en sorte qu'on ne lâche jamais rien. Le haut niveau exige ça. Je n'avais pas parlé avec lui avant de signer, juste avec le président (Pablo Longoria), mais je n'en avais pas spécialement besoin.»

-L'OM, c'était le meilleur choix possible pour vous?

«Je n'avais aucun doute. On avait bien calculé les choses, bien évalué les chances de jouer, les temps de jeu. On avait évalué toutes les possibilités. C'est pour ça que je me suis décidé vite.»

Groupe La Voix du Nord

[Dragan]

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Clauss à Marseille, un transfert à rebondissements

Troisième joueur le plus utilisé de l'OM en Ligue 1, Jonathan Clauss est l'une des clés du système d'Igor Tudor cette saison, qui opère, comme Franck Haise, avec une défense à trois et des pistons. Un but et quatre passes décisives en Ligue1, quatre fois titulaire en Ligue des champions, il a vécu une adaptation express. «J'ai rarement vu un joueur s'adapter aussi rapidement et facilement à l'OM», remarquait Rolland Courbis dans les colonnes de L'Équipe dimanche. Une surprise pour lui et beaucoup, mais pas vraiment une quand on connaît le joueur, pas du genre à se prendre la tête ou pour un autre, travailleur, à l'écoute, et respectueux de tout son environnement. Contrairement à son arrivée à Lens, il ne débarquait pas dans l'inconnu à l'OM. Il avait déjà connu Mattéo Guendouzi en équipe de France qui l'a accueilli à bras ouverts. L'OM n'était pourtant pas la piste la plus chaude.

Chelsea en avait fait son choix numéro1 en cas de départ de César Azpilicueta (qui n'est finalement pas parti) mais c'est surtout l'Atlético de Madrid qui le désirait, avec une contrainte de taille: d'abord libérer des joueurs et de la masse salariale pour pouvoir l'engager à près de 400000€ par mois. Juste avant de partir en stage à Rodez avec Lens, l'OM l'approche. Avec la méthode Pablo Longoria. Le président est un rentre-dedans, joue du bluff en permanence, sollicite souvent, harcèle presque. Un cocktail détonnant qui ne lui a pas trop mal réussi, vu le renouveau du club, mais qui ne colle pas avec Lens. Il laisse entendre que la priorité de l'OM est Hans Hateboer pour mettre la pression sur le Racing. Problème, Arnaud Pouille et Florent Ghisolfi savent que le latéral de l'Atalanta Bergame ne viendra pas à Marseille. Longoria est pressé, il veut le signer rapidement pour l'intégrer le plus vite possible. Lens n'est pas pressé, Clauss est toujours détendu. Les relations se normalisent lors de la deuxième semaine de négociations. Lens veut 15M, Marseille propose 5 et tout le monde s'entend autour de 11 M. Du classique.

Des adieux manqués

Rapidement, le joueur aux quatre sélections en Bleu (à l'époque), est annoncé comme le perdant de la transaction, en ayant dû baisser ses prétentions. Oui, il aurait gagné plus à Madrid... s'il avait pu y signer. Mais rien n'indiquait que ça pouvait se faire rapidement. Il savait aussi pertinemment que l'OM ne pouvait pas s'aligner sur les mêmes prétentions salariales. Il ne fait pas le forcing, indique juste qu'il est intéressé. Là encore, même négociation: une demande élevée, une proposition en dessous et un accord au milieu à hauteur de 3,3M€ par an (275000 € par mois), sans compter des primes élevées pour compenser le fait que l'OM ne pouvait pas monter son salaire, contraint par sa masse salariale encadrée. L'OM, c'était le choix idéal dans un championnat qu'il connaît parfaitement, et la possibilité de jouer la Ligue des champions pour laquelle il a bien contribué (match nul contre Monaco à la dernière journée). Le début de saison lui a donné raison avec un coach qui lui a dit d'emblée: «Je t'adore, t'es un monstre, je vais te faire souffrir sur l'aspect défensif.» S'il n'est pas une armoire physiquement, il joue beaucoup sur son sens du placement et sa lecture du jeu. «Défensivement, il a appris à travailler autrement. Il sait qu'il n'est pas défenseur de métier. Il travaille l'anticipation. Il ne cherche pas les un contre un, il analyse les lignes de passes préférentielles, les zones. Il n'est pas impressionnant visuellement. C'est là le danger des statistiques. Il travaillait déjà comme ça avec Franck Haise», rapporte son entourage. Le seul point noir de son transfert reste ses adieux aux supporters. Un couac qu'il n'a pas vu venir. Il avait pourtant tout préparé, pensant envoyer son message de remerciements à tous ceux qui l'ont soutenu dès sa signature apposée, à 14h. Mais quelques problèmes administratifs ont repoussé la signature à 19h. Et là, branle-bas de combat, alignement et communication sur la position du club. Il doit reporter son joli message d'au revoir aux Lensois. Incompréhension et déchaînement de quelques supporters. «Il aurait mérité un meilleur départ. Il était attristé.»

Groupe La Voix du Nord

[boodream]

Dragan, 11 millions mon cul

[Dragan]

Putain d’occasion qu’il loupe ce soir

[Dragan]

[Chris Red]

Ah ben ça on a remarqué.

[marcos011]

Bizarre il est mauvais mais jamais critiqué lui . Je suis très déçu des ces performances perso , j attendait beaucoup plus de lui

[randoulou]

Il est très irrégulier. Des fois bon, des fois pas bon

[aristote2]

C'est surtout qu'à Lens il jouait 1 match par semaine.
Là, il joue tous les matchs et son remplaçant est mauvais.

[Pancho11]

Ce genre de joueur tu le vois que quand le collectif tourne bien

[Dragan]

[prtdr]

Match fantastique
C'est sûr dit-il...

J'aime bien Clauss mais là, il craque.

En 2nde MT tu savais qu'on allait en prendre un et encore une fois, on utilise très mal le ballon et encore plus dans les phases offensives. Il faut parfois 10 ans avant de voir une passe, un tir, etc.

Et même dans l'état d'esprit, ça manquait et pas que dans ce match de rage de vaincre.

Il y a encore de sérieux progrès à faire, faut être lucide hein.

[marcos011]

Il passe toujours a travers les gouttes Fantômas , il veut pas se blesser pour la CDM , flagrant hier soir

[Serber]

Le jeu penchait clairement à gauche car ça combine davantage entre Veretout/Harit et Nuno. Quand t'as Under qui vient prendre l'espace où Clauss est censé se déplacer, ça nous bloque le coté droit et on est bien obligé de passer de l'autre côté. Qu'il soit moins précis techniquement ok, mais trouver qu'il se cache ou se préserve c'est juste n'importe quoi.

[marcos011]

Serber, Under ou pas Under Il est mauvais depuis pas mal de temps le Clauss, hier il a était fantomatique .

Et le jeu penche pas à gauche pour rien

[Serber]

Je te trouve très dur avec lui. Si Sanchez fait une tête et non épaule/tête, Clauss se retrouve avec une passe déc. En Champions, il a montré ses limites, comme toute l'équipe, mais il fait le taf en L1. Ce sera jamais P.Lahm ou D.Alves. Et puis en le signant cet été, on savait que sa marge de progression était pas ouf.

[marcos011]

Je c pas si je suis trop dur avec lui mais en tout cas j attendais beaucoup plus de lui

[prtdr]

Je rejoints Serber sur ce point. De mon point de vue, tu es un poil trop exigeant vis-à-vis de lui, d'autant qu'il est pas ridicule du tout en moyenne. Rien à voir avec la mauvaise blague qu'on se tape en attaque par exemple.

[Dragan]

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Clauss, un coup dur à digérer; Non retenu par Didier Deschamps pour le Mondial alors qu'il était de tous les rassemblements depuis fin mars, le piston droit de l'OM , légitimement déçu, va devoir rebondir au plus vite

Il a tout fait, et même un peu plus, pour être de l'aventure. Il la méritait cette place. Il était presque allé la chercher avec les dents, comme les talentueux qui, parfois, se perdent en chemin et en empruntent de traverse pour s'imposer. De Strasbourg à Bielefeld, en passant par l'anonymat des divisions inférieures de chaque côté du Rhin, il en était loin, d'abord, de ces Bleus. Puis, il y a eu Lens, Franck Haise en guide, le phénomène qui se révèle. Et, un beau soir au début du printemps dernier, le grand frisson, enfin : Jonathan devient véritablement Clauss, la pelouse du Vélodrome comme scène de rêve pour immortaliser cette première cape en équipe de France et se faire un nom en prime time. Ce Vel', depuis, est devenu son jardin et, à force de belles sorties avec l'OM, le piston droit très polyvalent (clin d'oeil aux Angevins, qu'il a martyrisé à gauche fin septembre) est devenu un inamovible des rassemblements.

Il les avait tous enchaînés depuis ce 25 mars 2022, collectant six sélections et un espoir réel pour ce Mondial.

Las, pour le jeune trentenaire, Didier Deschamps l'a sorti de ses plans au pire moment, celui de la liste, et son nom n'est jamais apparu à la télévision mercredi soir. Dès lors, comment Clauss va-t-il digérer ce coup dur, ce train qui l'a déposé à quai à la dernière gare avant le terminus ? Hier, à la Commanderie, personne ne cherchait à cacher la déception légitime du bonhomme, sans doute sacrifié sur l'autel d'un changement de système à venir, alors même que "DD" n'a pris que 25 joueurs (la Fifa autorise des listes de 23 à 26 noms). "Il est déçu", affirmait Amine Harit, ce qu'a également précisé Jordan Vérétout. Pour l'international marocain, officiellement retenu hier, "c'est logique que quelqu'un qui a été régulièrement en équipe de France sur les dernières sélections soit déçu de pas être appelé pour la coupe du monde. Après, il est assez professionnel et assez mûr pour comprendre les décisions."

Dans la foulée, Igor Tudor était dans la même veine. " Je pense qu'il a fait un super début de saison et qu'il méritait d'être sélectionné", soulignait le technicien croate, qui s'est dit "très heureux" pour Matteo Guendouzi et Jordan Vérétout qui verront le Qatar (lire également en page précédente). Le coach a d'ailleurs félicité les futurs mondialistes (Simon Ngapandouetnbu avec le Cameroun et Harit avec le Maroc également) sur le groupe WhatsApp du vestiaire.

Vérétout : "Des moments pas top"

"Il faisait partie du groupe depuis plusieurs sélections, commentait, encore, l'ex de la Roma (5 sélections). On est avec lui tous les jours, on est déçu pour lui. Il est assez intelligent pour se servir de cette déception et continuer à travailler et à progresser. Et passer au-dessus de ça. Quand on se dit bonjour, ce sont des moments pas top."

De retour à l'entraînement dès hier avant Monaco dimanche (20h45), Clauss va se remettre la tête dans le guidon pour ce dernier gros rendez-vous avant la coupure. Mais, forcément, le rendez-vous manqué laissera une cicatrice à laquelle seul le temps sera le vrai médicament. "J'ai parlé avec Jonathan, n'a pas caché Tudor, 55 sélections en son temps avec la Croatie et mondialiste en 1998 et 2006. Je lui ai dit qu'il fallait qu'il essaie de prendre ça comme un défi pour prouver au sélectionneur qu'il s'est trompé et qu'il est capable de faire encore mieux. On ne sait jamais dans la vie ce qui peut être positif au final." D'autant que, en cas de pépin, Deschamps peut encore faire appel à de possibles remplaçants jusqu'au 21 novembre, veille de l'entrée en lice des Bleus.

En cette semaine particulière, où les émotions des uns et des autres sont différentes, le Dalmate érige le travail en vertu cardinale pour rester focalisé sur le football : "Ce qui compte, c'est vraiment l'entraînement. Aujourd'hui (lire hier) on a fait 1h30 d'entraînement qui m'a beaucoup plu. Il y a eu beaucoup de qualité. La clé du succès c'est cette heure et demie de travail de grande qualité."

La Provence