[ -> 2013] Politique : Mutations et Enjeux

[Travis Bickle]

superolive, en quoi la proportionnelle est plus démocratique ??

La démocratie c'est la mis en oeuvre de volonté de la majorité, et pas l'éparpillement contre productif du pouvoir décisionnaire.

déja qu'on se fait chier avec le Sénat à gauche ( quelle belle avancée vraiment ), la proportionnelle c'est la pire chose à faire avec notre mode de gouvernance ( et notre tradition politique)

[Bibpanda]

Et la représentation de toute les sensibilités politiques, ce n'est pas important pour toi Travis, c'est un déni de démocratie le scrutin majoritaire vu que tout les courants politiques ne sont pas représenté.

[Travis Bickle]

Et la représentation de toute les sensibilités politiques, ce n'est pas important pour toi Travis, c'est un déni de démocratie le scrutin majoritaire vu que tout les courants politiques ne sont pas représenté.

je crois que vous vous méprenez sur le sens de la démocratie.
la démocratie ce n'est la réprésentation de toutes les sensibilités ( d'ailleurs, imagine un parti nazi dans l'hémicycle, tu serais le 1er à gueuler), c'est la désignation par le peuple de ses réprésentants, qui agiront en son nom.
et pour agir, il faut prendre des décisions, ce que l'immense bordel qu'est la proportionnelle ne permet pas.

je ne dis pas qu'il faut interdire tous contre pouvoirs et sources d'opposition, bien au contraire, mais il faut rationnaliser le mode de gouverance. le scrutin majoritaire tel que prévu en France le permet, tout en laissant de la place aux non détenteurs du pouvoir exécutif.

[Bibpanda]

Pas depuis le quinquennat où il y a eu aucun contre pouvoir vu que les législatives sont après les présidentielles ce qui a entrainé le fait de la disparition de la cohabitation qui n'était pas une mauvaise chose en soi.
Si toutes les assemblés sont de la meme couleur où est la démocratie, car c'est une seule voie qui s'exprime car la majorité parlementaire est aux ordres de sa majesté le nain.
Meme dans les partis il n'y a pas les différents courants qui s'exprime, c'est tous droit dans leurs bottes et le petit doigt sur la couture.

[JPP REVIENS]

C'est marrant, je parie sur la réélection de Sarkozy et la victoire du PS aux législatives.

[Bibpanda]

Cela pourrait arrivé, mais il faut voir si Bayrou ne va pas sortir son épingle du jeu, je penses que c'est la candidature de Villepin qui fera perdre des voix à Bayrou car lui il récupérera les voix des Gaullistes déçus du sarkozisme.
En tout cas ce serait un coup de pute des français à sarko, mais cela lui évitera d'allez en zonzon.

[IceCold]

JPP REVIENS, idem

Quoi que, si Sarko respectait la constitution "à la De Gaulle" càd avec un Président s'occupant surtout des affaires extérieures, laissant au Premier Ministre les tâches intérieures ça pourrait passer : autant imaginer un Hollande Président de la République devant s'occuper d'affaires internationales c'est difficile, autant le même bonhomme acceptant de poste de Premier Ministre, ça inspire la confiance (enfin, moi ça m'inspire confiance).

[John]

Villepin n'est pas encore candidat.... enfin n'a pas encore ses 500 signatures

[Bibpanda]

Pour Etienne.

[jod.ko]

Si toutes les assemblés sont de la meme couleur où est la démocratie, car c'est une seule voie qui s'exprime

Si elles ont élue, c'est que la majorité est à droite, et c'est d'ailleurs le cas de notre beau pays...


Jodko.

[IceCold]

Je trouve Sophia Aram trop "tendre" dans son billet... elle prend trop de gants pour décrédibiliser à une conne déjà sans crédibilité. Face à une Morano, pas de sourire ni de délicatesse, tu la mets face à son ridicule ça suffit.

Enfin, si y'avait que la Sophia Aram à se la jouer hésitant face aux hommes de pouvoir

[Bibpanda]

J'attends de voir la chronique de demain de Didier Porte sur Rtl, il en fera surement allusion, elle est obligé depuis les affaires Porte et Guillon d'y aller mollo, mais je trouve qu'en étant super correcte il a suffit de peu pour déstabilisé Nadine la truie.

[FabMars]

Je suis d'accord pour dire que la réalisation de la volonté de la majorité est devenu l'exercice pragmatique et rationalisé de la démocratie. En revanche, je le suis beaucoup moins pour avancer que ce fonctionnement est l'essence même de ce concept et système politique.

Ce n'est pas parce qu'en France on a pris cette voie qu'il s'agit nécessairement de la seule qui soit efficace.

[etienne]

Ah Nadine ....

Avant, on avait du level, un Chirac qui faisait monter une génération ...

Aujourd'hui, on a du Morano, du Lefevre et j'en passe.

Remarque, Sarko dans la merde, il a fait appel aux Chiraquiens pour les faire monter en première ligne : Baroin, Juppé

Mais laisser Morano parler encore, pourquoi ?

[killerdemars]

Morano est vraiment épouvantable, elle fait partie du Top 5 des personnalités que je peux détester.

[gaby]

killerdemars, derrière Valbuena tout de même ?

[killerdemars]

Non devant mais c'est limite.

[John]

Non devant mais c'est limite.

Du coup on le voit pas...
Morano... moi ce qui me tue c'est de savoir qu'elle est ministre

[Bibpanda]

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«Un changement de président, un changement de perspective et un changement de République.» C'est le triptyque proposé par Eva Joly. La candidate d'Europe Ecologie - Les Verts l'a dit, ce jeudi matin lors de la présentation de ses voeux à la presse, «battre Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain est donc un objectif prioritaire pour la candidate écologiste que je suis».
Ce qu'elle souhaite, c'est que «le mois d'avril ait en France un parfum de jasmin». Et pour ce faire, elle en appelle à... ses concurrents.

«J’invite donc aujourd’hui François Hollande François Bayrou, et Jean-Luc Mélenchon à préparer dès à présent une dynamique de second tour et à s’engager à un désistement réciproque pour celui ou celle d’entre nous qui sera qualifié à l’issue du premier tour», a-t-elle déclaré à La Bellevilloise à Paris. Une proposition qui devrait faire réagir les candidats.

Joly : «Construisons une alternative et pas simplement une alternance»

«Nous n'irons pas, le Front de gauche, dans quelque gouvernement que ce soit où il y aura des centristes», avait déclaré Jean-Luc Mélenchon fin novembre, alors que François Hollande venait de tendre la main à François Bayrou. Le candidat du Modem avait quant à lui, le lendemain, spécifié qu'il ne voulait être pris «dans aucun engagement d'aucune sorte» avant le second tour. Eva Joly avait déjà invité, à la suite de Daniel Cohn-Bendit, ces candidats-là à se réunir pour formuler d'autres solutions à la crise de la dette dans l'UE.

Ce jeudi matin, lors de ses voeux elle a tenu à préciser qu'«une défaite de Nicolas Sarkozy n’aura d’effets véritables sur la vie des Françaises et des Français que si nous construisons une alternative et pas simplement une alternance». Voilà pour le changement de président.

Celui de perspective est «la grande affaire de cette élection présidentielle», a-t-elle lancé avant d'aborder plusieurs sujets. Entre autres, le changement climatique, la TVA sociale, la «catastrophe sanitaire» causée par les implants PIP, l'Europe ou encore la Syrie.

Le volet «changement de République» lui a par ailleurs permis de revenir à l'une de ses thématiques fétiches : «la République exemplaire». «Nicolas Sarkozy nous avait promis une République irréprochable, nous savons ce qu’il en est advenu», a-t-elle taclé avant d'égrener ses recommandations : «la fin de l’immunité judiciaire du chef de l’Etat, la fin du cumul des mandats, la fin d’un mode de scrutin majoritaire particulièrement injuste, la fin du laxisme qui domine, à droite comme à gauche, face à toutes les formes de corruption».

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Plusieurs journalistes ont démenti que le candidat ait qualifié le chef de l'Etat de "sale mec", comme l'a écrit ce mercredi Le Parisien. Mais la majorité tire déjà en rafale sur cette "insulte à la fonction de président". Une agitation qui pourrait coûter électoralement très cher au favori des sondages.

La campagne présidentielle est entrée dans une nouvelle phase, bien plus explosive, et la polémique sur la supposée phrase de François Hollande qualifiant Nicolas Sarkozy de "sale mec" en est la preuve.

Mardi midi, le candidat socialiste s'attable avec six journalistes pour une conversation en "off", où les propos ne sont pas destinés à être publiés. Ce mercredi matin, pourtant, un article du Parisien explique qu'au cours de la conversation Hollande a qualifié le chef de l'Etat de "sale mec".

Problème, cette formulation a été démentie par plusieurs participants, du moins l'interprétation qui en a été faite par le Parisien. Selon un journaliste de l'AFP, présent à table, le candidat PS se serait glissé dans la peau de Nicolas Sarkozy pour imaginer sa façon d'entrer en campagne, notamment avec la TVA sociale: "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage...", aurait-il en réalité déclaré.

"Mais le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l'estime qu'il porte à son adversaire. Raison pour laquelle nous avons décidé, ce matin, de le publier", s'est justifié l'auteur de l'article du Parisien, Matthieu Croissandeau, sur le site Internet du quotidien.

"J'exige des excuses pour ce dérapage inacceptable"

Reste que l'UMP rebondit déjà sur cette polémique. Et les fins tirailleurs du parti présidentiel ont déjà dégainé. Mention spéciale à Nadine Morano, qui, en marge du conseil des ministres de rentrée, a commenté le propos de François Hollande. Au micro de BFM, la ministre de l'Apprentissage a fustigé des "propos indignes au moment où le pays doit relever le défi de la crise".

"Nous sommes choqués par ces propos indignes de celui qui se voyait déjà président de la République", a fustigé le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, lors de ses voeux.

Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, s'indigne également "des propos insultants". Elle "condamne ce dérapage inacceptable et exige du candidat des excuses publiques. La démocratie ne s'accommode ni de l'injure ni du dénigrement. Quand on aspire aux plus hautes fonctions de l'Etat, la moindre des qualités est le sang-froid et la sérénité", écrit-elle dans un communiqué. Sur BFM TV, elle continue en soutenant que "François Hollande n'insulte pas seulement Nicolas Sarkozy, mais la fonction de Président elle-même".

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), estime qu'après avoir écrit dans Libération que le chef de l'Etat "méprise la République", le candidat socialiste "jette une fois de plus le discrédit sur le PS et sa candidature. L'injure ne peut pas tenir lieu d'argument politique. Monsieur Hollande vient de démontrer qu'il n'est pas au niveau pour un tel poste." Pour le député-maire de Nice, s'il s'agit d'un dérapage, la majorité "attend des excuses immédiates" et s'il s'agit d'une ligne politique, François Hollande "emprunte un sale chemin".

Dans l'entourage de François Hollande, on dit vouloir s'assurer de la teneur exacte des propos du candidat socialiste avant une éventuelle réaction.

Cette agitation, qui ne fait pas la grandeur de la politique, pourrait être zappée en quelques secondes si elle ne risquait pas de coûter de précieux points au favori des sondages. Et c'est bien ce qui explique les tirs en rafales de l'UMP depuis ce matin.

En 2002, en off là aussi, Lionel Jospin avait en effet qualifié Jacques Chirac d'homme "vieux, fatigué et usé." Là aussi la majorité s'était déchainée contre l'ancien Premier ministre. Et Chirac avait immédiatement senti le bénéfice, qu'il pouvait en tirer. "Le grand fauve politique a immédiatement compris que son adversaire avait gravement dérapé et qu'il allait en tirer un avantage politique significatif, racontait en août dernier, à L'Express, son directeur de campagne de l'époque, Antoine Rufenacht. J'ai rarement vu Jacques Chirac aussi joyeux et détendu qu'au cours de la réunion matinale de travail qui a suivi la déclaration de Lionel Jospin. C'était une belle matinée de printemps. Nous étions tous heureux."

C'est beau un président qui ne supporte pas qu'on le qualifie de sale mec alors que c'est lui l'auteur du casse toi pauv' con...

[sillicate]

C'est beau surtout des ump qui n'ont pas arrêté de se foutre de la gueule de Hollande sur son régime, son pédalo, etc. en On, puis qui gueulent comme des putois dès qu'une rumeur de off circule.