C’est devenu une légende. Tout le monde en parle, y compris sur LinkedIn, où une consultante cyber a relayé l’info pour dire qu’on a beau faire de la prévention, quand on est très con, on est très con…
Entendre ma fille hurler depuis les toilettes "à l'abordage!", et la retrouver en train d'utilise le rouleau de papier cul terminé comme une lunette de pirate. Elle vient de faire 4 ans, et elle est encore plus con que moi
IceCold a écrit:Entendre ma fille hurler depuis les toilettes "à l'abordage!", et la retrouver en train d'utilise le rouleau de papier cul terminé comme une lunette de pirate. Elle vient de faire 4 ans, et elle est encore plus con que moi
J'imagine que la réponse est 1 s'il est sous-entendu qu'il ne manque qu'un élément, mais 32 me paraît aussi acceptable. Au reste, 3 n'est pas si faux que ça : il manque bien 3, 5, 6, 7, etc. Pourtant, j'imagine qu'une seule réponse est considérée comme correcte.
Qui plus est, je ne connais pas la profession de contrôleur de gestion, mais je ne suis pas sûr que la connaissance de la suite des puissances de 2 fasse partie de son bagage fondamental.
fourcroy, je ne voulais pas commenter pour passer pour le méchant pinailleur, mais réflexe de prof je pense. Si la question est posée telle quelle, en effet plusieurs réponses sont possibles selon l'interprétation qu'on en fait. Si on pose la question : "Quel nombre fait suite à 2 4 8 16 ?", la réponse ne peut qu'être que 32. Toujours faire attention à l'énoncé des consignes.
Jester, bah, même pas. On considère n droites en position générale dans le plan. Combien délimitent-elles de régions du plan ? 2 si n = 1, 4, si n = 2... La suite est 2, 4, 8, 16, 31, ... (c'est un polynôme du troisième degré qui coïncide avec les puissances de 2 au début).
Ce qui compte, ce n'est pas le résultat, mais la façon dont tu le justifies. Or, à ma connaissance, seul le résultat est pris en compte.
Après, je veux bien que quelqu'un m'explique ce que le test a / révèle de pertinent.
Oh c'était en direct live avec un candidat. Il avait la possibilité de rectifier expliquer etc... on a évidemment reformulé la question. L'objectif est de repérer qui peut multiplier par deux et qui ne le peut pas. On fait aussi lire un texte en français en demandant ou sont les erreurs grossières de grammaire et un texte en anglais avec traduction (compte tenu de la nature de la boîte dans laquelle je travaille un niveau C1 est absolument minimum). Et quelques questions de maths très simples. Tu te rends compte que ça élimine la moitié des diplômés d'aujourd'hui. Notamment l'anglais.
Si c'est en live et qu'on peut discuter, c'est différent et il n'y a pas de souci.
Je n'imaginais pas que les anciens élèves des écoles de commerce étaient si faibles en anglais. Après, j'imagine que ça dépend un peu de l'école... Il y en a où, globalement, on "achète" son diplôme, comme dans certaines universités américaines.
fourcroy, le niveau d'anglais (et globalement les langues) est catastrophique au lycée public. Mon gamin galère un max cette année en anglais et espagnol, il se prend des taules en Prépa ECG, et ça a l'air d'être le quotidien de pas mal de ses collègues également.
Il y a pourtant une grille très précise pour les tests et niveau atteint en langue. On ne peut guère tricher (sauf si les enseignants successifs valident des niveaux non obtenus, mais aucun intérêt).
Dans une petite boîte il est dur d'attirer des profils qui sortent d'une école top 10 ou 20, que ce soit d'ingénieur ou d'école de commerce. Je ne sais pas comment sont validés les niveaux d'anglais en écoles aujourd'hui (il semblerait que le niveau C1 soit "souhaitable" sans être absolument requis au moins pour les écoles d'ingénieur) mais il n'y a pas si longtemps c'était au moyens de tests normalisés, où on pouvait se préparer spécifiquement au test pour avoir un résultat sûrement un peu meilleur que son niveau linguistique en situation. Et de toutes façons rien n'empêche un candidat au recrutement d'afficher un niveau C1 sur son CV sans vraiment l'avoir. Le problème c'est qu'on bosse directement avec des partenaires institutionnels de pays anglophones. C1 est vraiment un strict minimum.
J'ai quitté l'EN il y a quelque temps déjà, je constatais néanmoins les écarts qui se creusaient entre les meilleurs entrants en grandes écoles et les étudiants quelconques, disons depuis le covid. Je suis sûr que ces écarts, sans nécessairement se creuser ne se compensent pas pour autant.