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Écrivain français (néà Nogent-sur-Marne en 1923).
Fils d'un maçon italien, Cavanna a fait le récit, à la fois cocasse et ému, de son enfance banlieusarde dans Les Ritals (1978), superbe peinture des milieux populaires. Après Les Russkoffs (prix Interallié 1979), qui raconte ses souvenirs de l'Allemagne en guerre (où il avait été emmené de force), Bête et Méchant (1980) aborde l'après-guerre et la fondation d'Hara-Kiri en 1960, alors que Les Yeux plus gros que le ventre (1983) est le récit d'une passion douloureusement vécue. Cavanna est aussi l'auteur d'ouvrages polémiques féroces (Le Con se surpasse, 1986 ; Coup de sang, 1991) et d'un cycle historique burlesque (Les Fosses carolines, 1986 ; La Consonne d'Irène, 1988). Une personnalité très forte, prodigue en coups de gueule et parfois sensible (Cœur d'artichaud, 1995), un style très riche, volontiers argotique mais très maîtrisé, ont valu à Cavanna une grande popularité.
François Cavanna est un écrivain et dessinateur humoristique français né en 1923 à Nogent-sur-Marne d'un père italien et de mère nivernaise. Après avoir fait ses premières armes dans le magazine Zéro, il devint cofondateur du magazine Hara-Kiri (mensuel), puis en 1969 de Hara-Kiri Hebdo qui deviendra ensuite Charlie-Hebdo. Créateur d'un style de narration très particulier et vivant, toujours complice du lecteur, il s'est caractérisé comme un grand défenseur des valeurs républicaines et de la langue française. Sa prise de position virulente (en compagnie de Delfeil de Ton et d'autres écrivains) et argumentée contre une réforme de l'orthographe par l'Académie Française fut très remarquée.
Au nom de ces valeurs, Cavanna a sa vie durant mené un combat contre tout ce qu'il considérait irrationnel ou injuste, entre autres l'usage de la souffrance des animaux comme agent de distraction des humains.
Georges Brassens, qui les partage avec lui, demandera sa participation, avec celle de l'équipe de Charlie Hebdo, pour un clip qui est tourné de sa chanson "Le roi".
Il fut considéré par Pierre Desproges comme l'un des derniers grands écrivains vivants.
C'est mépriser le français que de préférer à ses mots des mots étrangers, c'est avoir honte de sa propre langue, et donc honte de ce qu'on est soi-même, que de se gargariser de vocables américains là où on n'en a que faire. C'est être, proprement, foncièrement, un colonisé.
Encore une fois, ce qui me hérisse dans cette américanomanie, c'est, à travers la niaise prolifération de mots yankees de pacotille, l'attitude de soumission masochiste qu'elle trahit, l'acceptation béate et servile de je ne sais quelle infériorité, la position de colonisé éperdu d'humilité devant le Grand Sorcier Blanc.
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