Champions League 2018-2019

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Le Graët, la contre- réforme

Le président de la FFF a bâti une contre-proposition au projet de réforme de la C 1. La France aurait trois places la première année. ÉTIENNE MOATTI

Réuni en assemblée générale extraordinaire, hier après-midi, le football français a présenté un front uni contre la refonte de la Ligue des champions voulue par l’ECA, l’association européenne des clubs, pour 2024, avec le concours de l’UEFA. Enfin presque, puisque le PSG, Lyon et Marseille se sont abstenus lorsqu’il a fallu voter, laissant une écrasante majorité (la trentaine d’autres clubs présents) s’opposer fermement à ce projet aux allures de Ligue fermée.

« Ils se sont abstenus gentiment », s’est amusé Noël Le Graët, le président de la FFF, qui n’a pas voulu les accabler, préférant asseoir son statut de chef de famille. Il faut dire que le patron de la Fédération venait de présenter, aidé de Florence Hardouin, sa directrice générale, un plan alternatif à celui de l’UEFA.

Celui de la Confédération européenne, qui sert les intérêts des « grosses cylindrées » du Vieux Continent, prévoit quatre groupes de huit équipes, les cinq premières étant automatiquement qualifiées pour l’édition suivante. Les sixièmes et les septièmes de chaque groupe se disputeraient, de leur côté, quatre billets pour la prochaine Ligue des champions par le biais d’un barrage. Et seraient rejoints par les quatre demi-finalistes de la Ligue Europa. À l’arrivée, ce sont donc vingt-huit clubs sur trente-deux qui seraient assurés de disputer la C1, même s’ils n’y parvenaient pas au travers de leur Championnat. Avec huit dates supplémentaires à trouver dans un calendrier déjà surchargé.

Selon nos informations, le « plan Le Graët », plus ouvert, s’appuie sur six groupes de six équipes. On y trouve les huit quart-finalistes de l’édition précédente, les quatre demi-finalistes de la Ligue Europa, dix-huit équipes directement qualifiées par le biais de leur Championnat, et six dernières places attribuées par l’intermédiaire de barrages. Dans ce schéma, il faudrait seulement quatre dates supplémentaires.

“La réforme présentée, personne n’en veut, en tout cas en France. L’Allemagne non plus

Noël Le Graët, le président de la FFF

Pour accéder à cette nouvelle formule, les quatre « grands » pays (Angleterre, Espagne, Italie et Allemagne) auraient toujours quatre places directes en phase de groupes. Mais la France améliorerait sa situation avec trois billets permanents , contre seulement deux plus un après un tour préliminaire aujourd’hui.

La philosophie du projet est résumée ainsi : « Conserver l’attractivité des Championnats nationaux, des Coupes et des sélections nationales, assurer un maximum de places européennes pour chaque pays, augmenter le quota français, augmenter les revenus et le mécanisme de solidarité et maintenir le rêve ouvert et possible. » Reçu par Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, le 7 mai, Le Graët va bientôt retourner à Nyon, en Suisse, au siège de la Confédération européenne, pour présenter son plan. « Je veux d’abord avoir l’avis de nos clubs, assure le patron de la FFF. Ensuite, dans huit à dix jours, on va retourner à l’UEFA pour présenter un dossier. La réforme présentée, personne n’en veut, en tout cas en France. L’Allemagne non plus. Beaucoup de pays vont dire non. Mais plutôt que partir en guerre contre l’UEFA, on préfère discuter. »

Avec peut-être l’appui d’autres fédérations qui seront entendues par l’UEFA à Budapest, samedi, avant la finale de la Ligue des champions féminine entre l’OL et le FC Barcelone.

Reste aussi à avoir l’assentiment définitif des clubs français, qui vont se réunir le 23 mai au siège de la FFF. Hier, comme l’a indiqué Didier Quillot, le directeur général exécutif de la LFP, ils ont approuvé « de manière unanime » l’idée d’une proposition alternative de la Fédération et de la Ligue. Et à écouter Bernard Caïazzo, le président du directoire de Saint-Étienne et de Première Ligue, le syndicat des clubs de l’élite, cela paraît bien parti.

« Félicitations à Noël Le Graët, lance-t-il. C’est un rejet intelligent de la réforme proposée par l’UEFA. Derrière, il y a une proposition alternative de la Fédération qui a beaucoup de sens. Au moins, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir travaillé. Les Français ont inventé la Coupe d’Europe. Peut-être va-t-on inventer la nouvelle Coupe d’Europe pour 2024. »

L'Equipe

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À Monaco, ce lundi, la réforme de la Ligue des champions a donné lieu à un échange divergent entre la direction de la Ligue de football professionnel (LFP) et le patron de l'OL, lors de la Convention des clubs professionnels français.

La réforme de la Ligue des champions, imaginée par l'UEFA et l'Association européenne des clubs (ECA) pour 2024 (1), n'a pas fini de susciter des remous. À Monaco, hier, à l'occasion de la quatrième édition de la Convention des clubs professionnels de football, ce projet tant critiqué a été au menu des échanges. Notamment lors du troisième débat du jour, intitulé : « Quel équilibre entre clubs, fédérations et confédérations, entre compétitions nationales et internationales ? », qui s'est déroulé en présence du secrétaire général de l'ECA, Michele Centenaro, venu présenter le fonctionnement et le travail de l'association.

Réforme de la Ligue des champions : les « grands » clubs à la manoeuvre
Cet exposé a inévitablement glissé sur le sujet sensible de la réforme de la C 1. Centenaro, grand instigateur du projet côté ECA, a invité les dirigeants français, opposés dans leur grande majorité à la réforme, «à ne pas être trop contre les changements» : «Rien n'est ancré, mais il ne faut pas être réactionnaire, il ne faut pas trop avoir peur du changement. Nous devons réfléchir, mais il faut sauter sur l'occasion», a-t-il déclaré. À ses côtés sur l'estrade, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud, respectivement présidents de Lyon et de Marseille, devaient penser la même chose. Avec le PSG, ils sont favorables à cette réforme.

Aulas critique un «vote à la hussarde» de la LFP
Interrogé sur cette question épineuse, le boss de l'OL a qualifié le vote français du 15 mai (auquel avait fait procéder Didier Quillot, le directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel à la demande des clubs), «de vote à la hussarde, dans une ambiance poujadiste, avec une analyse de quelque chose non défini. Être sanctionné sur plein de sujets pas encore définis de manière claire, par des clubs de L 2 et des clubs qui n'iront jamais dans cette compétition, ne me paraît pas être le bon niveau de débat».

La LFP rejette le projet de réforme de la Ligue des champions
La sortie de JMA a entraîné une réplique assez vive de Quillot et de la présidente de la LFP, Nathalie Boy de la Tour, qui lui ont rappelé le résultat du vote de l'assemblée générale : «33 clubs sur 36 ont voté contre la réforme en l'état», a souligné le premier. Six des neuf membres français de l'ECA figuraient parmi les opposants, alors que le PSG, l'OM et l'OL se sont abstenus. En creux, les dirigeants de la Ligue ont indiqué qu'ils représentaient l'ensemble des clubs professionnels, et pas seulement les trois principaux.

Eyraud entend exercer sa «liberté d'entrepreneur»
Pour sa part, Jacques-Henri Eyraud a lui aussi défendu sa position pro réforme et est même allé plus loin : «Je ne fais pas partie de ceux qui vont tout de suite à la conclusion mais de ceux qui continuent à se poser des questions, a confié le président olympien. J'entends exercer ma liberté d'entrepreneur et Frank McCourt (propriétaire de l'OM), avec moi. Si nous avons envie de tout faire pour qu'en 2024, l'OM, premier public de France, joue cette compétition, qui pourrait nous empêcher de le faire ?» Alors que la Fédération française travaille également sur une proposition pour cette réforme (2), les débats des prochaines semaines s'annoncent chauds.

lequipe

Enfin un président de club français qui RESPECTE le Marché !

Penalty, ça part bien

Et 1 0 pour Liverpool !

Quelle purge pour le moment !

Bon ben belle finale de merde pour l'instant

On dirait une finale d'Europa League.

Donnez moi un joueur plus surcôté que Dele Alli sur ces 3 dernières saisons

Mitroglou ?

Grosse daube Delle Alli, jamais compris non plus. Et voilà encore de la mayrde de sa part, sérieux...

Si Tottenham égalise, Mané va finir par charcler Salah, ça fait 3 fois qu'il lui demande d'arrêter de jouer perso

Si on avait que le champion de chaque pays comme avant on aurait pas ces finales insipides entre deux anglais...

Grosse daube Delle Alli, jamais compris non plus. Et voilà encore de la mayrde de sa part, sérieux...

On le voit rarement lors des grands matchs mais il a un fort potentiel technique et au-delà de ça, c'est un joueur imprévisible dans le jeu.

Si on avait que le champion de chaque pays comme avant on aurait pas ces finales insipides entre deux anglais...

Rien n'empêcherait non plus d'avoir une finale inspide pour autant.

Quand on voit le nombre de relances au pied des gardiens à ras de terre, dans l'axe, ça me conforte dans l'idée que Mandanda avait raison de tenter la passe contre l'Atletico l'année dernière et que tout était de la faute d'Anguissa.

Modifié en dernier par Cecco le 01 Juin 2019, 22:37, modifié 1 fois.

Je vois pas en quoi ça serait moins insipide. 91-92-93 c’était pas fou

Ce que propose Tottenham c'est pas digne d'une équipe qui veuille revenir au score.