Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
08 Nov 2023, 21:33
Aaaah Guillaume Warmusse ! Jean-Guy Wejdene, Eric Sirosa etc toute mon adolescence 
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
08 Nov 2023, 21:37
C'est même sur il est officiellement vice capitaine
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
08 Nov 2023, 22:49
Pancho11, en termes d'état d'esprit c'est le seul à dégager quelque chose.
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
04 Fév 2024, 13:45
Information
Gattuso : "Rongier a le tendon rotulien qui lui fait encore mal "
En ce qui concerne Rongier, on pensait que c'était l'histoire de quelques semaines mais malheureusement on a baissé le rythme car il a le tendon rotulien qui lui fait encore mal. le vrai problème c'est que c'est notre capitaine et qu'il faudrait l'enchaîner car lui veut reprendre tout de suite. Il faut faire attention parce que si le tendon s'enflamme ça peut être dangereux. Même s'il a envie de reprendre, on doit encore attendre un petit peu pour ne pas prendre de risque.
En ce qui concerne Rongier, on pensait que c'était l'histoire de quelques semaines mais malheureusement on a baissé le rythme car il a le tendon rotulien qui lui fait encore mal. le vrai problème c'est que c'est notre capitaine et qu'il faudrait l'enchaîner car lui veut reprendre tout de suite. Il faut faire attention parce que si le tendon s'enflamme ça peut être dangereux. Même s'il a envie de reprendre, on doit encore attendre un petit peu pour ne pas prendre de risque.
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
12 Fév 2024, 15:41
Information
INFIRMERIE; Rongier, un absent très présent; Éloigné des terrains depuis début novembre, le capitaine de l'OM reste au coeur de l'actualité marseillaise en attendant son retour : en première ligne pour défendre Clauss, il a aussi été titillé par les supporters lors de la réunion.
Valentin Rongier a assisté à la piètre prestation de ses coéquipiers face au FC Metz (1-1), vendredi soir, depuis la tribune présidentielle du stade Vélodrome. Comme à chaque match à domicile de l'OM. Éloigné des terrains depuis début novembre, le capitaine olympien ne manque jamais l'occasion de soutenir les siens. En toute logique, l'ex-Canari trépigne d'impatience à l'idée de reprendre la compétition alors qu'il doit ronger son frein et patienter un peu plus que prévu.
Touché contre Lille le 4 novembre dernier, le milieu de terrain marseillais a été opéré moins de dix jours plus tard à Lyon d'une fracture de la rotule du genou gauche. À l'époque, la durée de son indisponibilité était estimée à trois mois par la cellule médicale. Il aurait donc dû reprendre ces jours-ci si le protocole s'était déroulé sans accroc. Mais Gennaro Gattuso a indiqué il y a dix jours que ce ne serait finalement pas pour tout de suite.
"Je pensais que c'était une histoire de quelques semaines encore et que ça allait arriver rapidement. Malheureusement, on a baissé un petit peu le rythme (de sa reprise, ndlr) parce qu'il a mal au tendon rotulien, dévoilait le technicien italien avant le déplacement à Lyon. Le vrai problème avec Valentin, c'est que c'est notre capitaine et qu'il faudrait l'enchaîner, le mettre sous ciment et après attendre trois semaines pour pouvoir le libérer parce que, lui, il voudrait reprendre tout de suite. Mais même s'il a cette envie, il faut vraiment faire attention avec ce genre de blessure parce que si le tendon s'enflamme, ça peut être dangereux. Cette gêne est aussi due au fait qu'on ait réaccéléré dans le processus, mais c'est sûr qu'il va falloir encore attendre un petit peu", diagnostiquait le Calabrais. Un contretemps dans le protocole de reprise qui l'a même obligé à repasser sur le billard pour se faire retirer une vis. D'après plusieurs sources, le retour de Rongier pourrait intervenir fin février, voire début mars, alors que Gattuso et son staff jouent la prudence. Certains sont moins optimistes et misent sur la fin mars. Pour l'instant, Rongier a manqué 16 rencontres de l'OM à cause de cette blessure.
Vendredi, à la veille du nul contre la formation messine, "Rino" est encore revenu sur la situation de son joueur, sous contrat jusqu'en juin 2026. "Son absence est très importante car c'est notre capitaine. J'ai parlé avec lui jeudi. Je l'ai convoqué dans mon bureau parce que les supporters ont été très durs envers lui pendant la réunion. Même s'il est blessé, c'est quelqu'un qui répond toujours présent, qui est toujours à l'écoute et qui aide ses partenaires. C'était le premier par exemple à défendre Jonathan Clauss après les histoires. Il me semblait un petit peu triste par rapport à la réunion. Je trouvais ça sévère. Je lui ai dit de ne pas baisser la tête car c'est un capitaine très important pour nous", déroulait l'ancien Milanais.
"C'est celui qui a le plus pris la parole devant tout le monde, le seul d'ailleurs avec (Samuel) Gigot et (Amine) Harit, reconnaît un supporter présent à la fameuse réunion, en début de semaine. On ne lui a rien dit de méchant, juste qu'il était trop gentil, trop lisse, à l'image de cette équipe en réalité. C'est un bon gars, mais on lui a fait comprendre qu'il ne véhiculait pas l'image du club", poursuit-il, comprenant que le joueur ait pu être heurté par la teneur de ces propos, mais réfutant tout coup de pression. Il n'en reste pas moins que son absence se fait considérablement sentir dans l'entrejeu marseillais et le forfait cumulé de Jordan Vérétout, le véritable taulier du milieu cette saison (qui doit reprendre l'entraînement aujourd'hui), l'accentue encore plus.
Présent sur la pelouse et en dehors, Valentin Rongier est un homme impliqué, qui vit mal la situation sportive du club et qui n'hésite pas non plus à intervenir en fonction des situations, un tropisme peut-être hérité de son attrait pour le GIGN. Comme l'a laissé entendre Gattuso, il est effectivement monté au créneau quand Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont décidé d'exfiltrer Jonathan Clauss, après le nul contre Monaco (2-2), évoquant des arguments fallacieux pour s'en séparer. Très proche du latéral droit international, Rongier a donc initié un échange avec les dirigeants pour défendre son pote, mettre les choses à plat et trouver une issue positive à cette situation ubuesque. Tout le monde ne l'aurait pas fait. Sauf Valentin Rongier, un absent très présent.
La Provence
Valentin Rongier a assisté à la piètre prestation de ses coéquipiers face au FC Metz (1-1), vendredi soir, depuis la tribune présidentielle du stade Vélodrome. Comme à chaque match à domicile de l'OM. Éloigné des terrains depuis début novembre, le capitaine olympien ne manque jamais l'occasion de soutenir les siens. En toute logique, l'ex-Canari trépigne d'impatience à l'idée de reprendre la compétition alors qu'il doit ronger son frein et patienter un peu plus que prévu.
Touché contre Lille le 4 novembre dernier, le milieu de terrain marseillais a été opéré moins de dix jours plus tard à Lyon d'une fracture de la rotule du genou gauche. À l'époque, la durée de son indisponibilité était estimée à trois mois par la cellule médicale. Il aurait donc dû reprendre ces jours-ci si le protocole s'était déroulé sans accroc. Mais Gennaro Gattuso a indiqué il y a dix jours que ce ne serait finalement pas pour tout de suite.
"Je pensais que c'était une histoire de quelques semaines encore et que ça allait arriver rapidement. Malheureusement, on a baissé un petit peu le rythme (de sa reprise, ndlr) parce qu'il a mal au tendon rotulien, dévoilait le technicien italien avant le déplacement à Lyon. Le vrai problème avec Valentin, c'est que c'est notre capitaine et qu'il faudrait l'enchaîner, le mettre sous ciment et après attendre trois semaines pour pouvoir le libérer parce que, lui, il voudrait reprendre tout de suite. Mais même s'il a cette envie, il faut vraiment faire attention avec ce genre de blessure parce que si le tendon s'enflamme, ça peut être dangereux. Cette gêne est aussi due au fait qu'on ait réaccéléré dans le processus, mais c'est sûr qu'il va falloir encore attendre un petit peu", diagnostiquait le Calabrais. Un contretemps dans le protocole de reprise qui l'a même obligé à repasser sur le billard pour se faire retirer une vis. D'après plusieurs sources, le retour de Rongier pourrait intervenir fin février, voire début mars, alors que Gattuso et son staff jouent la prudence. Certains sont moins optimistes et misent sur la fin mars. Pour l'instant, Rongier a manqué 16 rencontres de l'OM à cause de cette blessure.
Vendredi, à la veille du nul contre la formation messine, "Rino" est encore revenu sur la situation de son joueur, sous contrat jusqu'en juin 2026. "Son absence est très importante car c'est notre capitaine. J'ai parlé avec lui jeudi. Je l'ai convoqué dans mon bureau parce que les supporters ont été très durs envers lui pendant la réunion. Même s'il est blessé, c'est quelqu'un qui répond toujours présent, qui est toujours à l'écoute et qui aide ses partenaires. C'était le premier par exemple à défendre Jonathan Clauss après les histoires. Il me semblait un petit peu triste par rapport à la réunion. Je trouvais ça sévère. Je lui ai dit de ne pas baisser la tête car c'est un capitaine très important pour nous", déroulait l'ancien Milanais.
"C'est celui qui a le plus pris la parole devant tout le monde, le seul d'ailleurs avec (Samuel) Gigot et (Amine) Harit, reconnaît un supporter présent à la fameuse réunion, en début de semaine. On ne lui a rien dit de méchant, juste qu'il était trop gentil, trop lisse, à l'image de cette équipe en réalité. C'est un bon gars, mais on lui a fait comprendre qu'il ne véhiculait pas l'image du club", poursuit-il, comprenant que le joueur ait pu être heurté par la teneur de ces propos, mais réfutant tout coup de pression. Il n'en reste pas moins que son absence se fait considérablement sentir dans l'entrejeu marseillais et le forfait cumulé de Jordan Vérétout, le véritable taulier du milieu cette saison (qui doit reprendre l'entraînement aujourd'hui), l'accentue encore plus.
Présent sur la pelouse et en dehors, Valentin Rongier est un homme impliqué, qui vit mal la situation sportive du club et qui n'hésite pas non plus à intervenir en fonction des situations, un tropisme peut-être hérité de son attrait pour le GIGN. Comme l'a laissé entendre Gattuso, il est effectivement monté au créneau quand Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont décidé d'exfiltrer Jonathan Clauss, après le nul contre Monaco (2-2), évoquant des arguments fallacieux pour s'en séparer. Très proche du latéral droit international, Rongier a donc initié un échange avec les dirigeants pour défendre son pote, mettre les choses à plat et trouver une issue positive à cette situation ubuesque. Tout le monde ne l'aurait pas fait. Sauf Valentin Rongier, un absent très présent.
La Provence
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
13 Fév 2024, 18:01
Information
Rongier ronge son frein
Écarté des terrains depuis début novembre à cause d’une blessure au genou gauche, le capitaine de l’OM devra encore patienter avant de revenir. MéLISANDE GOMEZ (avec M. Gr.)
C’était le premier coup dur de l’ère Gennaro Gattuso, une « douche froide » selon les mots de l’entraîneur italien lui-même quand, même pas cinq semaines après son arrivée, il avait vu son milieu de terrain le plus assidu se blesser au genou gauche. Valentin Rongier (29 ans) avait joué tous les matches en intégralité depuis la nomination de Gattuso et il n’imaginait pas que son absence serait aussi longue, quand il est rentré chez lui après le nul contre Lille (0-0, le 4 novembre). Il avait pris un coup sur la rotule en fin de match et il avait eu mal, mais le staff médical s’était montré rassurant. La douleur a pourtant enflé au fil des heures, les examens d’imagerie ont confirmé un arrachement osseux et, le lundi 13 novembre, Rongier était opéré à Lyon par le spécialiste du genou, le professeur Bertrand Sonnery-Cottet.
À l’époque, le délai d’indisponibilité est annoncé à trois mois ; nous sommes le 13 février, et l’ancien Nantais n’est toujours pas là. L’opération s’est bien passée, la reprise aussi, mais il a fallu mettre un coup de frein, ces dernières semaines, parce que le joueur a eu quelques douleurs au tendon rotulien Pressé de revenir, Rongier a fait tous les exercices à fond, discipliné et surmotivé, mais il ne faudrait pas que sa motivation lui fasse perdre du temps, et c’est ce que Gattuso expliquait avant le déplacement à Lyon, il y a dix jours : « On pensait que ce serait rapide, une affaire de quelques semaines, mais on a baissé de rythme car le tendon le gêne. Valentin est comme ça, il faudrait l’attacher et le libérer après trois semaines, il a envie de travailler, il a envie de revenir. Mais, avec ce type de blessure, il ne faut pas plaisanter. » Car une inflammation du tendon rotulien obligerait à un nouveau repos forcé qui allongerait les délais de reprise.
Même loin des terrains, il reste impliqué
Très présent auprès du groupe, en bon capitaine, Rongier assiste à tous les matches, passe beaucoup de temps à la Commanderie. Il a travaillé en salle, recommencé à courir puis a dû alléger un peu la charge de travail. Il n’a pas encore retouché le ballon et sa date précise de retour n’est pas fixée, parce qu’elle dépendra de son ressenti et de sa capacité à enchaîner : tant que le tendon le gênera, il faudra rester prudent. Mais il pèse malgré tout dans la vie de l’équipe, comme quand il est intervenu auprès de sa direction pour calmer les choses dans « l’affaire Clauss », en fin de mercato, alors que le club voulait exfiltrer le latéral droit. « Il s’est battu comme un lion pour défendre Clauss », racontait Gattuso la semaine dernière.
Rongier était en première ligne, aussi, lors de la réunion organisée avec les responsables de groupes de supporters, mardi dernier, et il n’a pas été ménagé par certains d’entre eux, qui le jugent trop lisse pour incarner l’OM. « Je l’ai fait venir dans mon bureau pour lui parler, parce qu’ils ont été un peu durs avec lui, l’a défendu Gattuso. Il est toujours présent, il écoute et aide ses coéquipiers, il nous manque beaucoup. Je lui ai dit de relever la tête, parce qu’il a montré qu’il était un capitaine valeureux ces derniers mois, et même s’il n’est pas là, il est d’une énorme importance pour nous. »
Et son absence est une difficulté de plus pour son entraîneur, Rongier pouvant régler plusieurs problèmes à la fois. Par son caractère et son implication dans le travail, d’abord, dans un groupe qui manque de leaders. Et par son adaptabilité tactique, saluée par ses entraîneurs. Jorge Sampaoli nous disait le mois dernier qu’il avait découvert un « joueur particulièrement intelligent qui peut jouer n’importe où avec énormément de naturel », et l’a testé latéral droit ; Igor Tudor louait un joueur « de niveau international », et l’a même essayé axial gauche dans sa défense à trois. Gattuso, lui, doit composer sans son capitaine, et il compte les jours.
L'Equipe
Écarté des terrains depuis début novembre à cause d’une blessure au genou gauche, le capitaine de l’OM devra encore patienter avant de revenir. MéLISANDE GOMEZ (avec M. Gr.)
C’était le premier coup dur de l’ère Gennaro Gattuso, une « douche froide » selon les mots de l’entraîneur italien lui-même quand, même pas cinq semaines après son arrivée, il avait vu son milieu de terrain le plus assidu se blesser au genou gauche. Valentin Rongier (29 ans) avait joué tous les matches en intégralité depuis la nomination de Gattuso et il n’imaginait pas que son absence serait aussi longue, quand il est rentré chez lui après le nul contre Lille (0-0, le 4 novembre). Il avait pris un coup sur la rotule en fin de match et il avait eu mal, mais le staff médical s’était montré rassurant. La douleur a pourtant enflé au fil des heures, les examens d’imagerie ont confirmé un arrachement osseux et, le lundi 13 novembre, Rongier était opéré à Lyon par le spécialiste du genou, le professeur Bertrand Sonnery-Cottet.
À l’époque, le délai d’indisponibilité est annoncé à trois mois ; nous sommes le 13 février, et l’ancien Nantais n’est toujours pas là. L’opération s’est bien passée, la reprise aussi, mais il a fallu mettre un coup de frein, ces dernières semaines, parce que le joueur a eu quelques douleurs au tendon rotulien Pressé de revenir, Rongier a fait tous les exercices à fond, discipliné et surmotivé, mais il ne faudrait pas que sa motivation lui fasse perdre du temps, et c’est ce que Gattuso expliquait avant le déplacement à Lyon, il y a dix jours : « On pensait que ce serait rapide, une affaire de quelques semaines, mais on a baissé de rythme car le tendon le gêne. Valentin est comme ça, il faudrait l’attacher et le libérer après trois semaines, il a envie de travailler, il a envie de revenir. Mais, avec ce type de blessure, il ne faut pas plaisanter. » Car une inflammation du tendon rotulien obligerait à un nouveau repos forcé qui allongerait les délais de reprise.
Même loin des terrains, il reste impliqué
Très présent auprès du groupe, en bon capitaine, Rongier assiste à tous les matches, passe beaucoup de temps à la Commanderie. Il a travaillé en salle, recommencé à courir puis a dû alléger un peu la charge de travail. Il n’a pas encore retouché le ballon et sa date précise de retour n’est pas fixée, parce qu’elle dépendra de son ressenti et de sa capacité à enchaîner : tant que le tendon le gênera, il faudra rester prudent. Mais il pèse malgré tout dans la vie de l’équipe, comme quand il est intervenu auprès de sa direction pour calmer les choses dans « l’affaire Clauss », en fin de mercato, alors que le club voulait exfiltrer le latéral droit. « Il s’est battu comme un lion pour défendre Clauss », racontait Gattuso la semaine dernière.
Rongier était en première ligne, aussi, lors de la réunion organisée avec les responsables de groupes de supporters, mardi dernier, et il n’a pas été ménagé par certains d’entre eux, qui le jugent trop lisse pour incarner l’OM. « Je l’ai fait venir dans mon bureau pour lui parler, parce qu’ils ont été un peu durs avec lui, l’a défendu Gattuso. Il est toujours présent, il écoute et aide ses coéquipiers, il nous manque beaucoup. Je lui ai dit de relever la tête, parce qu’il a montré qu’il était un capitaine valeureux ces derniers mois, et même s’il n’est pas là, il est d’une énorme importance pour nous. »
Et son absence est une difficulté de plus pour son entraîneur, Rongier pouvant régler plusieurs problèmes à la fois. Par son caractère et son implication dans le travail, d’abord, dans un groupe qui manque de leaders. Et par son adaptabilité tactique, saluée par ses entraîneurs. Jorge Sampaoli nous disait le mois dernier qu’il avait découvert un « joueur particulièrement intelligent qui peut jouer n’importe où avec énormément de naturel », et l’a testé latéral droit ; Igor Tudor louait un joueur « de niveau international », et l’a même essayé axial gauche dans sa défense à trois. Gattuso, lui, doit composer sans son capitaine, et il compte les jours.
L'Equipe
Re: Valentin Rongier [-> Juin 2026]
09 Mai 2024, 13:51
Information
La si longue convalescence de Valentin Rongier
Après sa fracture de la rotule, le 5 novembre, le délai de retour avancé était erroné. Entre douleurs au genou et moral chancelant, le capitaine de l'OM Valentin Rongier a dû s'accrocher ferme.
Au début de l'ère Covid, pendant le premier confinement, Bouna Sarr et Valentin Rongier, deux fidèles de la salle de musculation de la Commanderie, se fixaient des défis d'une intensité rare pour continuer à sécher à la maison. Quatre ans plus tard, ils ont toujours le goût de l'effort et les pectoraux dessinés, mais ils ont vécu une saison pourrie par les blessures.
Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, fin novembre 2023, le latéral droit du Bayern Munich a suivi à l'infirmerie le capitaine de l'OM, accablé par une fracture de la rotule du genou gauche lors d'OM-Lille, le 5 novembre. « "Val" m'avait expliqué son histoire, confie Sarr. Et on avait plaisanté de ça ensuite, Val ironisait : "Je me suis blessé avant toi, et tu vas reprendre avant moi..." »
Alors que l'ancien chouchou de Villas-Boas a repris l'entraînement collectif en Bavière et espère quelques minutes de jeu en fin de saison en Bundesliga, Rongier a lui tiré un trait sur l'exercice et regarde l'épopée européenne de son équipe s'écrire sans lui. On ne le croise plus que sur le banc du Vélodrome lors de l'échauffement de son équipe, et en salle de presse au coup de sifflet final, quand il s'apprête à rejoindre ses collègues dans l'intimité du vestiaire, le visage fermé.
Mercredi soir, à Bergame, il fallait demander à Jean-Louis Gasset ce qu'il pensait de cette histoire tristounette. « Je suis très content que vous me parliez de Valentin, cela va être le seul joueur de l'effectif avec qui je n'ai pas travaillé, a répondu le coach à la casquette bleu ciel. Sachez que tous les matins, à 8 heures, je bois le café avec lui, il m'aide du mieux possible, il me donne des petits détails sur la vie de groupe, le ressenti. Il est dans les vestiaires avant le match, il est dans les vestiaires après le match. Il a un discours de capitaine, il est respecté. Sa blessure a été retardée par rapport à un diagnostic trop précoce. Il a un mental de fer, il s'est fait une raison aujourd'hui, il sait qu'il va devoir attendre un ou deux mois de plus, et il redeviendra le grand capitaine qu'il a toujours été. »
Il a récemment retouché au ballon
Le cas Rongier est celui d'un malentendu. Le staff médical a d'abord sous-estimé sa blessure, et il a passé des examens tout seul, comme un grand, pour comprendre les douleurs qui l'escortaient les jours d'après OM-Lille. Puis, après l'opération à Lyon par le chirurgien Bertrand Sonnery-Cottet, un délai de retour lui a été fixé, de trois à quatre mois. L'idée était de reprendre avec le groupe courant février. « Et quand on dit à Valentin trois mois, c'est trois mois, confie une source olympienne. Ce cartésien s'est attaché à ce délai. Et il a conçu de la frustration en voyant cette convalescence s'étirer. »
Après son arrivée, Gasset a tenté de canaliser ce dépit, et l'a incité à se rapprocher du docteur Sonnery-Cottet, aucun suivi régulier n'ayant été mis en place après l'opération. Début 2024, Rongier a tenté de reprendre la course, mais il a souvent éprouvé des douleurs, le moral a vacillé. « Cette blessure est assez rare pour un sportif, il y a peu de cas similaires pour se projeter et étalonner la durée de la convalescence, et le délai donné était erroné », confie un proche du joueur.
Au printemps, sous Gasset, Rongier a pu re-courir, enfin, et il est dans la dernière phase de sa réathlétisation. Il a récemment retouché le ballon, lors d'une séance, pour le plaisir. Jeudi, il portera la flamme olympique au Vélodrome et se tournera vers un avenir plus lumineux.
Après sa fracture de la rotule, le 5 novembre, le délai de retour avancé était erroné. Entre douleurs au genou et moral chancelant, le capitaine de l'OM Valentin Rongier a dû s'accrocher ferme.
Au début de l'ère Covid, pendant le premier confinement, Bouna Sarr et Valentin Rongier, deux fidèles de la salle de musculation de la Commanderie, se fixaient des défis d'une intensité rare pour continuer à sécher à la maison. Quatre ans plus tard, ils ont toujours le goût de l'effort et les pectoraux dessinés, mais ils ont vécu une saison pourrie par les blessures.
Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, fin novembre 2023, le latéral droit du Bayern Munich a suivi à l'infirmerie le capitaine de l'OM, accablé par une fracture de la rotule du genou gauche lors d'OM-Lille, le 5 novembre. « "Val" m'avait expliqué son histoire, confie Sarr. Et on avait plaisanté de ça ensuite, Val ironisait : "Je me suis blessé avant toi, et tu vas reprendre avant moi..." »
Alors que l'ancien chouchou de Villas-Boas a repris l'entraînement collectif en Bavière et espère quelques minutes de jeu en fin de saison en Bundesliga, Rongier a lui tiré un trait sur l'exercice et regarde l'épopée européenne de son équipe s'écrire sans lui. On ne le croise plus que sur le banc du Vélodrome lors de l'échauffement de son équipe, et en salle de presse au coup de sifflet final, quand il s'apprête à rejoindre ses collègues dans l'intimité du vestiaire, le visage fermé.
Mercredi soir, à Bergame, il fallait demander à Jean-Louis Gasset ce qu'il pensait de cette histoire tristounette. « Je suis très content que vous me parliez de Valentin, cela va être le seul joueur de l'effectif avec qui je n'ai pas travaillé, a répondu le coach à la casquette bleu ciel. Sachez que tous les matins, à 8 heures, je bois le café avec lui, il m'aide du mieux possible, il me donne des petits détails sur la vie de groupe, le ressenti. Il est dans les vestiaires avant le match, il est dans les vestiaires après le match. Il a un discours de capitaine, il est respecté. Sa blessure a été retardée par rapport à un diagnostic trop précoce. Il a un mental de fer, il s'est fait une raison aujourd'hui, il sait qu'il va devoir attendre un ou deux mois de plus, et il redeviendra le grand capitaine qu'il a toujours été. »
Il a récemment retouché au ballon
Le cas Rongier est celui d'un malentendu. Le staff médical a d'abord sous-estimé sa blessure, et il a passé des examens tout seul, comme un grand, pour comprendre les douleurs qui l'escortaient les jours d'après OM-Lille. Puis, après l'opération à Lyon par le chirurgien Bertrand Sonnery-Cottet, un délai de retour lui a été fixé, de trois à quatre mois. L'idée était de reprendre avec le groupe courant février. « Et quand on dit à Valentin trois mois, c'est trois mois, confie une source olympienne. Ce cartésien s'est attaché à ce délai. Et il a conçu de la frustration en voyant cette convalescence s'étirer. »
Après son arrivée, Gasset a tenté de canaliser ce dépit, et l'a incité à se rapprocher du docteur Sonnery-Cottet, aucun suivi régulier n'ayant été mis en place après l'opération. Début 2024, Rongier a tenté de reprendre la course, mais il a souvent éprouvé des douleurs, le moral a vacillé. « Cette blessure est assez rare pour un sportif, il y a peu de cas similaires pour se projeter et étalonner la durée de la convalescence, et le délai donné était erroné », confie un proche du joueur.
Au printemps, sous Gasset, Rongier a pu re-courir, enfin, et il est dans la dernière phase de sa réathlétisation. Il a récemment retouché le ballon, lors d'une séance, pour le plaisir. Jeudi, il portera la flamme olympique au Vélodrome et se tournera vers un avenir plus lumineux.
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... er/1466295