[Ex] Dimitri Payet

Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Odd » 03 Mar 2022, 16:16

C'est justement parce que le duo marchait bien l'an passé que cest incompréhensible qu'on s'en passe.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar gigi » 03 Mar 2022, 17:20

Pancho11 a écrit:Sampaoli ilbest tellement rigide que la gestion humaine il s'en preocupe pas

Parce que c’est un problème ?
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Vodevil » 03 Mar 2022, 21:27

J'ai l'impression que Vladimir va bientôt remplacer Adolf dans le cœur des OMlivers. :?
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Chris Red » 04 Mar 2022, 00:14

Odd a écrit:C'est justement parce que le duo marchait bien l'an passé que cest incompréhensible qu'on s'en passe.


C'est n'importe quoi. Payet qui essayait à tout prix de faire marquer Mitroglou ne s'entendrait pas avec Milik ? À d'autres.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Herpès Léonard » 04 Mar 2022, 10:45

Chris Red, Mitroglou ne risquait pas de faire de l'ombre à Payet, Milik j'en suis pas certain, on connait tous le melon des footeux
"Dire c'est faire rire, Faire c'est faire taire." :eyraud:

Quant à ceux qui se sentent persécutés par les Qatarix, c'est un peu comme se faire narguer parce que sa meuf est chiante par un mec qui va aux putes. Screw them. @Boodream
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Chris Red » 04 Mar 2022, 11:46

L'an dernier, Milik à marqué sur des caviars de Payet. Un buteur qui marque à l'OM, c'est signe qu'un Payet fait son taff. Garcia à aussi fait la connerie de ne quasiment pas l'aligner avec Balotelli.

Je vois plutôt des mauvais choix de la part du coach. Quand Payet se satisfait de jouer faux 9, c'est parce qu'il veut être sûr le terrain je pense et comme il dezone.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Dragan » 04 Mar 2022, 14:10

Information
Dimitri Payet (OM) : « À mon âge, je ne suis pas naïf, je ne me ferai plus d'ami »

À bientôt 35 ans, Dimitri Payet a mûri. Touché par deux jets de projectiles cette saison, le milieu de terrain, leader incontestable de l'OM, se dit moins sanguin qu'à ses débuts mais il tient toujours à dire les choses comme il les pense. Et il n'évite aucun sujet.

En ce lundi matin à la Commanderie, il fait un mistral à décorner les boeufs mais pas de taille à défaire un chignon. Celui de Dimitri Payet, en tout cas, ne s'effiloche pas. La veille, le capitaine marseillais n'a pas coupé les cheveux en quatre au moment de prendre la parole dans le vestiaire, quelques minutes après la défaite à domicile face à Clermont (0-2). « Il va falloir dégonfler un peu les têtes », a ensuite lancé le milieu offensif au micro d'Amazon Prime.

À bientôt 35 ans, le numéro 10 olympien a le statut pour tenir ce genre de propos dans le vestiaire cette saison. Leader technique, leader charismatique depuis que Steve Mandanda a rejoint le banc, Payet (8 buts, 9 passes décisives) pèse pour beaucoup dans la deuxième place actuelle des Marseillais. Depuis les incidents de Nice et Lyon dont il a été victime au poteau de corner, le Réunionnais, qui dit « se bonifier comme le vin », a mis de l'eau dans son rosé. Un cru plus rond sur la forme, mais toujours aussi charpenté sur le fond.

« Il y a un an, il y avait ces quelques kilos qui traînaient, cette dispute avec Florian Thauvin dans le vestiaire, ces désaccords avec André Villas-Boas... Si on vous avait dit que, douze mois plus tard, le Vélodrome vous couronnerait roi sur un tifo, vous y auriez cru ?
Oui, parce que je suis de nature optimiste. C'était peut-être la plus grosse crise que je vivais ici mais ce n'était pas la première. Ça ne sera certainement pas la dernière non plus, donc je relativisais. Je savais qu'il fallait être bon sur le terrain pour mettre fin à cet épisode, alors j'ai travaillé. Pour retrouver mon niveau.

Comment expliquer ce revirement qui vous amène au brassard de capitaine et de leader de l'OM aujourd'hui ?
Le brassard, je l'avais eu quelques années auparavant, j'avais dit que ce n'était pas quelque chose qui change ma façon d'être ou de travailler. Je ne suis pas quelqu'un de bavard, je parle quand j'en ai besoin ou que je sens que l'équipe en a besoin, je m'exprime mieux en tant que leader technique sur le terrain.

Le départ de Florian Thauvin vous a aidé aussi ?
Pas spécialement, parce que je le faisais aussi quand il était là.

En quoi Jorge Sampaoli est-il un magicien, alors ?
On a eu une discussion très brève parce qu'on s'est tout de suite compris. Il m'a fait comprendre ce qu'il attendait de moi et ce qu'il fallait faire pour être sur le terrain. Entre la confiance qu'il m'a accordée immédiatement et le style de jeu qu'il a mis en place, tout était réuni pour que je m'épanouisse.

Quels mots a-t-il prononcés lors de cette discussion ?
Une phrase m'a particulièrement marqué. Il m'a dit : ''Je veux que tu sois heureux''. Je pense qu'il m'a bien cerné parce que je suis meilleur quand je suis heureux sur le terrain. On s'est tout de suite compris sur cette phrase-là.

On dit de vous que vous fonctionnez beaucoup au boost psychologique, à l'affectif. Et parfois à la provoc.
Tout à fait. Au début de ma carrière, c'était plus à l'affectif. Aujourd'hui, il reste encore ce côté car je ne sais pas mentir ni tricher, mais lors de ces dernières années, la provocation est entrée en jeu. Devoir répondre sur le terrain à ce qui se passait en dehors, à des racontars... Au-delà du fait de répondre par médias interposés, ce que je ne fais plus, il fallait répondre sur le terrain.

Vous ne répondrez plus par médias interposés ?
Il y a des choses qu'on ne peut plus faire aujourd'hui. Il n'y a plus de second degré, ça cherche toujours le buzz. Honnêtement, j'aimais bien quand ça charriait avant les derbys ou les matches, sans animosité. Désormais, non seulement on s'en sert contre vous mais ça peut amener de la haine et de la violence dans les stades.

Alors, il faut l'aimer ou le piquer, Payet, pour en obtenir le meilleur ?
Il faut avant tout l'aimer, mais aussi savoir le piquer quand il le faut.

À Manchester United, ils ont désormais un psy à plein temps. Serait-ce quelque chose à généraliser ?
Je ne suis pas fan. Si je devais raconter ma vie à un psy, il aurait lui aussi besoin de consulter ! (Rires.) J'ai du mal à me confier à quelqu'un que je ne connais pas. Mes problèmes, je les règle en cercle très fermé, avec ma famille et les gens du club qui ont ma confiance. À mon âge, je ne suis pas naïf, je ne me ferai plus d'ami. Je suis suffisamment bien entouré pour m'épanouir.

Avec vos entraîneurs, ça commence très bien et ça finit souvent mal.
Je suis quelqu'un de droit. Peut-être qu'à un moment donné le courant ne passait plus, ou que je me suis senti trahi... Dès qu'il y a une cassure, les choses deviennent plus compliquées, car j'ai un caractère assez fort et le pardon est difficile de mon côté.

Pour certains d'entre eux, cela vient de votre forme physique. Dès qu'elle décline un peu, la machine s'emballerait, dans tous les sens du terme.
Ça peut être une explication. Mais il n'y a pas que ça, je fonctionne beaucoup au mental, à l'affectif. Je prends ma part des responsabilités mais je ne prendrai pas tout non plus.

Il y a aussi cette liberté de parole qui vous caractérise. Être un joueur de caractère, comment ça se gère ?
Je me fais un peu plus violence. Je suis quelqu'un d'explosif, qui aimait parler à chaud. J'essaie de prendre du recul désormais et de réfléchir avant de parler car ça peut vite s'envenimer et se retourner contre vous. Aujourd'hui, j'essaie de contrôler mes émotions.

Vous vous mordez souvent les lèvres ?
Ah oui, très souvent. (Rires.) Dans le vestiaire et sur le terrain.

Un épisode en particulier a déclenché cette prise de conscience ?
Plutôt une globalité, ces dernières années. Beaucoup de choses ont amené une certaine forme de haine, même si le mot paraît fort. Que ce soit mes conférences de presse où je charriais, souvent avec du second degré, ou mes célébrations un peu poussées à l'extérieur, des mots déplacés envers un arbitre. Depuis les violences que j'ai subies dans les stades, je dois être le premier à ne pas attiser cette haine et à amener le calme.

Votre côté grande gueule vous a-t-il joué des tours dans votre carrière ?
Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis. Je le dirais différemment aujourd'hui, mais je le dirais quand même. Je ne regrette pas, je n'ai jamais menti sur mon caractère. Ça m'a joué des tours, mais j'ai appris de ça et j'ai grandi.

Est-ce que c'est aussi ce qui fait finalement que cette ville de Marseille vous colle à la peau ? Vous vous ressemblez ?
En arrivant ici, j'avais pas mal de craintes, sur l'environnement, la pression qui peut vite monter. Finalement, se dire que pour éviter ça, il faut être bon, agit comme un moteur. On est sans cesse sous pression, et cela m'a apporté beaucoup. Peu importe mon âge et mon état de forme, je n'ai pas droit au relâchement. Ça me maintient dans une certaine régularité, quelle qu'a été ma prestation sur le match d'avant. On m'attend toujours au virage (il se reprend), au tournant ! C'est ce jeu avec les supporters, cette histoire d'amour qui entretient cette flamme encore aujourd'hui.

Vous disiez qu'il fallait vous piquer pour vous faire avancer. Cette ville et ses habitants savent le faire aussi.
Ah ça, ils savent bien le faire ! (Il sourit.) Mais, si les supporters sont aussi exigeants, c'est parce qu'ils savent de quoi vous êtes capable, je ne peux pas leur en vouloir quand je ne suis pas performant, c'est normal. C'est une histoire d'amour, qui ne peut pas toujours être au beau fixe, mais le temps aidant, on arrive à se comprendre davantage.

Vous avez souvent tissé un lien assez passionnel avec vos clubs, notamment avec West Ham lors de la saison 2015-2016. Les supporters, et même le capitaine Mark Noble, ne comprennent toujours pas votre départ.
Ça a été une année extraordinaire qui m'a porté jusqu'à l'Euro 2016. Certes, mon retour n'était pas prévu... Je lis moi aussi, j'entends... Il y a les fâchés, les déçus, les incrédules. J'ai quitté West Ham (en janvier 2017) pour des raisons plus familiales que sportives car j'avais prolongé mon contrat et j'en avais encore pour cinq ou six ans. Je ne manquais de rien. Mais, pour être bon sur le terrain, il faut que je sois heureux, et si ma famille n'est pas heureuse, je ne peux pas l'être. J'ai donc fait le choix de rentrer à la maison. Ça n'a ni été un caprice, ni un retournement de veste parce que depuis que je suis revenu ici, je n'ai pas bougé et ne compte pas le faire. C'était réfléchi.

Donc la vie familiale pèse lourd dans vos choix de carrière.
Elle est primordiale. J'aurais pu aller en Chine, au Qatar ou en Arabie saoudite, mais je ne l'ai jamais voulu. C'est bien de gagner de l'argent, mais si c'est pour être malheureux dans son couple ou avec ses proches, à quoi ça sert ?

Il y a dix jours, votre ancien coéquipier James Collins disait au micro de BBC Radio 5 que le Dimitri Payet qui était revenu de l'Euro 2016 n'était pas le même que celui qu'il avait connu.
Tout est parti de là. J'avais quitté Marseille alors que ce n'était pas prévu, j'avais dit que l'histoire n'était pas finie, parce que le club avait besoin de vendre. L'Euro en France, et notamment les matches au Vélodrome, a ravivé la flamme en moi comme en ma famille. Cela a accéléré le processus de retour.

L'Euro n'aurait pas eu lieu en France, vous ne seriez pas revenu en Ligue 1 ?
Peut-être !

Vous avez récemment affirmé vous bonifier avec l'âge comme le vin. Comment le leader technique est-il devenu un leader de vestiaire ?
En changeant ma façon de faire, en disant les choses différemment, en étant plus doux. J'étais peut-être un peu brut. Quand on gueule, on a plus de mal à entendre que quand on parle et qu'on explique. Après, il y a beaucoup d'ego dans un vestiaire, il faut faire attention à ce qu'on dit pour ne pas froisser la fierté de certains, ce que je peux comprendre car j'en ai aussi. Mais il faut aussi savoir être ferme, se dire les choses sans prendre de pincettes.

Ce qui a pu être le cas dans le vestiaire après la défaite à domicile contre Clermont (0-2, dimanche 20 février) ?
Oui, j'ai pris la parole, Steve Mandanda l'a fait aussi, c'était nécessaire. J'ai senti que ce n'était pas nous, pas ce qu'on avait mis auparavant dans les matches et qui nous a permis d'être deuxièmes aujourd'hui. Je tiens à préciser que je m'inclus dans tout ce que je dis, et même, je me place en premier. Un vestiaire, ce n'est pas ''Amour, Gloire et Beauté''. Il y a des bons moments mais aussi des mauvais, il y a des tirages de chignon, il y en aura toujours, c'est comme ça.

Ce que vous avez vécu cette année en tirant les corners vous a fait mûrir ?
Si ça se trouve, je me trompe, ce n'était pas moi qui étais spécialement visé, c'est parce que je tirais les corners. Mais je me suis dit, on m'a visé deux fois, la première OK... La deuxième, ils étaient déjà au courant de la première, on est d'accord ? Je me suis dit qu'il fallait peut-être commencer par l'autocritique, en me demandant comment on avait pu en arriver là, et trouver les premiers éléments pour que cela cesse. Pour moi comme pour n'importe quel autre joueur du Championnat.

C'est aussi lié à votre profil grande gueule, selon vous ?
Bien sûr. Quand vous dites quelque chose qui est mal repris, voire transformé, pour que ça fasse le buzz, je peux comprendre que le supporter adverse le prenne au premier degré et que cela attise la haine. En tant que victime à deux reprises, il faut bien que je mette un terme à tout ça.

Quelle a été la genèse de cette tribune dans « Le Monde » que vous avez fait paraître le 15 décembre dernier pour exprimer votre exaspération devant l'inertie des instances face à la violence dans les stades ?
La deuxième fois, non seulement j'ai été touché par la bouteille, plus brutalement que la première, mais, mentalement, ça a été encore plus difficile. Parce que c'est une deuxième fois, parce que j'avais l'impression d'être coupable d'avoir arrêté le match et qu'on banalisait quelque chose qui n'était pas banal. Pendant plusieurs semaines, il y avait chaque week-end des arrêts de match à cause de violences ou de jets de projectiles. Je me suis dit : si les décideurs ne prennent pas leurs responsabilités, c'est à nous, joueurs, de les prendre. Ces images-là, je ne veux plus les voir.

Des joueurs vous en ont parlé ?
J'ai eu du soutien, malheureusement pas assez à mon goût. Les seules excuses sincères que j'ai reçues sont venues du coach Galtier avec qui j'ai des relations particulières... (Il a été son entraîneur à Saint-Étienne.) Aucun joueur de Nice n'est venu me voir, ni le président. À Lyon, pareil. Au contraire, ils incitaient à venir rejouer le match ! On a essayé de parler à nos supporters pour que cela n'arrive plus, notamment avant un Clasico, et je trouve que le dernier s'est très bien passé, hormis le mec qui est entré sur le terrain. (Il sourit.) Je préfère ça à des jets de projectile. On doit montrer l'exemple et prendre des décisions pour laisser ça derrière nous. C'est un combat qui me tient à coeur.

D'autres joueurs auraient pu s'associer à cette parole.
Ce manque de solidarité m'a rendu triste. C'est une même cause qui doit nous unir pour que cela soit banni de nos tribunes. On connaît peut-être cette année le Championnat le plus attractif depuis mes débuts. On a des joueurs extraordinaires qui sont arrivés et c'est cette saison-là qu'on gâche, au point qu'on se moque de nous en Europe ?

Quelle est votre définition d'un grand joueur ?
Déjà, quelqu'un d'à part. Différent parce qu'il pense, travaille différemment. Quelqu'un d'important dans son club et dans sa sélection. Il gagne. Il gagne des titres. Il marque de son empreinte chaque endroit où il passe. Il y a des joueurs qui arrivent à te changer l'image d'un club.

Comme ?
Eden Hazard, que j'ai connu à Lille. Steve Mandanda, que j'ai connu ici, ou d'autres en sélection, notamment Karim Benzema, qui est pour moi un exemple. Ils sont complètement à part. On a des grandes gueules, on en a qui ne parlent jamais.

Peut-on être un grand joueur sans gagner de trophée ?
(Il sourit.) Ça fait un peu tache. On laisse une empreinte, alors c'est mieux de marquer un passage par un trophée.

Le défi que vous aviez annoncé en début d'année était de marquer 100 buts et de délivrer 100 passes décisives en L1. Vous en êtes 96 et 99... Ce record-là peut-il remplacer un trophée dans votre coeur ?
Non. Si j'y arrive, c'est quelque chose que je vais laisser. J'ai joué des finales, à l'Euro, en Coupe d'Europe... Mais cela ne peut pas remplacer la joie de soulever un trophée et d'entrer dans l'histoire de son club.

Vous allez avoir 35 ans, le 29 mars. On vous rappelle souvent votre âge dans le vestiaire marseillais ?
Pas souvent, mais je le sens, notamment durant les semaines à trois matches où je vois bien que je n'ai plus les jambes de mes 20 ans. Si je veux durer, il va falloir que je m'adapte. Mais le plus important, c'est l'envie et ça, je n'en manque pas. Après, j'ai toujours été proche des jeunes et selon eux, je suis le chambreur de l'équipe. Je suis bien avec tout le monde. Honnêtement, la différence d'âge ne se fait pas sentir, hormis peut-être le week-end ou lors des jours de repos. Un va à Paris, l'autre à Barcelone, et ben moi je vais voir les matches de mes petits ! (Il sourit.)

À 35 ans, on peut encore croire à l'équipe de France ?
À partir du moment où je pense que je peux encore avoir un niveau de jeu international, ça restera toujours dans un coin de ma tête. Mais on a une sélection extraordinaire avec, dans mon domaine offensif, des joueurs incroyables. Le choix, le sélectionneur l'a. Je ne me mets plus de pression avec ça, ce ne serait que du bonus.

En novembre dernier, Didier Deschamps disait à votre sujet que quand on avait eu un grand rôle en bleu, on pouvait mal vivre de revenir pour avoir un rôle moindre. Vous entendez ce discours ?
Quel joueur français offensif peut prétendre vouloir être titulaire quand vous avez Benzema, Mbappé et Griezmann devant ? Il faut être fou. Je pourrais revenir pour cirer les chaussures de Karim s'il le faut ! (Il rit.) Ce serait couillu de dire « j'arrive et je joue ! » Être dans les 23, c'est déjà exceptionnel, le vivier offensif est incroyable.

Votre contrat court jusqu'en 2024. Ça vous fait deux saisons. Pour gagner quoi ?
Je n'ai rien gagné encore, alors ce serait prétentieux de choisir. Gagner, c'est tout. Connaître cette émotion-là, avoir mon nom inscrit ici. À partir de ce moment-là, je pourrai dormir un peu plus tranquille.

Vous n'avez jamais caché que votre avenir se lirait dans l'organigramme marseillais. Le dirigeant Payet ressemblera-t-il au joueur Payet ?
Il ressemblera au joueur d'aujourd'hui. Parce qu'il aura tout ce vécu derrière lui, et que je me rends compte que ce Payet-là est meilleur. »

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar jarlandine » 04 Mar 2022, 14:30

Tu peux chanter ce que tu veux, comme tu veux, Stromaé ,tant que tu nous marques des Coups francs de rêve, que tu tires des corners qui comptent, que tu fais des passes divines à tes partenaires , le reste ..
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Odd » 21 Mar 2022, 17:55

Allez mec, c'est le printemps, l'hibernation est finie, on va avoir besoin que tu retrouves ton meilleur niveau pour le sprint final.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar jarlandine » 21 Mar 2022, 19:32

Il a besoin de se refaire la cerise, la coupure tombe à pic et bravo pour son geste de laisser Milik tirer son péno =D>
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Dragan » 22 Mar 2022, 13:12

Il fait un super une deux avec Under sur le penalty

Mais juste avant en 1ère mi temps il doit cadrer sa frappe. Dans un match comme ça ça doit faire lucarne pour lui
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Dragan » 06 Avr 2022, 13:45

Information
DIMITRI PAYET; "Mieux d'avoir le pied qui va avec"; Le N.10 de l'OM se confie sur un exercice qu'il affectionne et qu'il travaille particulièrement : le coup franc

Vendredi matin, une agitation inhabituelle bruissait au stade Jean-Bouissou, habituel théâtre de l'ES La Ciotat (Régional 2). Un peu plus raffiné que les joutes du 7e échelon national, le pied droit de Dimitri Payet était la star de la matinée, en compagnie du mur robotisé sur lequel il s'entraîne depuis deux ans, fruit du travail de la société locale Technikfoot. Après une démonstration d'une trentaine de frappes et une présentation de l'entreprise (lire ci-dessous), le Réunionnais a répondu aux médias présents et, vous l'aurez compris, il était beaucoup question de coup franc.

Depuis combien de temps travaillez-vous avec ce mur robotisé ?

Ça fait environ deux ans. Depuis, j'ai de meilleures sensations en termes de coup franc. C'est une machine révolutionnaire, on ne peut pas faire plus réel pour un coup franc direct. Avant, certaines de mes tentatives en match passaient très à côté, aujourd'hui si ça n'est pas cadré ce n'est pas très loin.

Qu'est-ce qui vous a séduit ?

Si on veut pousser la machine au maximum, on peut quasiment reproduire le même mur que nos adversaires, elle s'adapte bien aux conditions de match avec un mur qui bouge, qui saute, qui peut dévier les tirs, qui empêche les gardiens de voir le départ du ballon... Forcément, la première fois que j'ai vu ça, j'ai été surpris. Les robots dans le mur peuvent sauter aléatoirement ou à 2,40m au-dessus du sol. Généralement, quand vous passez au-dessus de cette hauteur, c'est dedans.

Auriez-vous aimé l'avoir plus tôt dans votre carrière ?

Oui, même si le spray qu'utilise l'arbitre pour faire respecter la distance de 9 mètres permet d'avoir des coups francs qui passent au-dessus du mur. Avant, le mur avançait de deux ou trois mètres avant la frappe... Il y a beaucoup plus de coups francs directs marqués, notamment grâce à ça.

Pour en avoir parlé avec Robert (Pirès), à l'époque, les mannequins faisaient 1,50 m à l'entraînement, c'était super facile de marquer... Ce mur reflète une réalité. Bien sûr, on ne peut pas enlever la pression, la fatigue ou tous les autres éléments quand vous tirez un coup franc en match, mais j'ai l'impression d'être en vrai. Il n'y a pas de miracle, je n'en mets pas 10 sur 10 en compétition depuis deux ans, mais je fais partie de ceux qui pensent depuis toujours que le travail paie.

Y a-t-il un but que vous avez marqué cette saison qui est dû à votre travail avec cette machine ?

Oui, la semaine avant Lens (2-3, le dernier coup franc direct marqué par Payet, le 26 septembre) j'avais mis un coup franc à l'entraînement, et le dimanche il est passé exactement au même endroit au-dessus du mur lensois.

À quelle cadence travaillez-vous les coups francs ?

Ça dépend des semaines. Quand on joue dimanche-jeudi-dimanche, on tente surtout de récupérer entre les matches, donc c'est dur de faire une séance de frappes. Quand on a des semaines à une rencontre, je les travaille plus. Une fois par semaine c'est bien. Deux fois très bien. Une séance, pour moi, c'est entre 20 et 30 ballons. C'est beaucoup de tirs donc beaucoup de charge pour les ischios. Ça suffit largement, même si on se prend au jeu. On se dit toujours "c'est le dernier", mais quand vous ne marquez pas, vous voulez en tirer un autre et ainsi de suite. Généralement, on aime rester sur un but.

Vous parlez beaucoup de travail, mais on a vu jeudi soir un magnifique coup franc de Gareth Bale, qui ne joue jamais au Real Madrid. Il y a aussi une part d'inné, de talent ?

C'est mieux d'avoir le pied qui va avec (sourire). C'est vrai que je peux travailler pendant des mois et ne pas en mettre un. Il n'y a pas de vérité, personne ne peut dire avant un coup franc : "Je vais marquer, c'est absolument certain". Mais je fais partie de ceux qui pensent que le travail paie. Pour moi, la distance idéale est entre 20 et 25 mètres. Peut-être qu'avant la fin de saison, il y en aura un qui sera très important, peut-être 3, 4 ou 5 qui vont nous faire gagner des matches. Le football moderne est une somme de détails, et les coups de pied arrêtés sont importants.

D'autres paramètres que la technique entrent-ils en compte ? La confiance par exemple ?

Ah oui ça joue ! Comme je l'ai dit, on peut travailler pendant des mois sans en mettre un. Il y a une pression supplémentaire sur moi parce que les gens savent que je travaille sur cette machine donc on peut se dire : "Il bosse mais ça ne marche pas".

Éprouvez-vous plus d'émotions quand vous marquez sur coup franc que dans le jeu ?

Oui, c'est satisfaisant de marquer sur coup franc parce que c'est un geste différent. Gardien, défenseur, milieu, attaquant, on va tous marquer (peut-être un peu moins les gardiens), mais peu de joueurs dans un effectif peuvent scorer sur coup franc. C'est un pouvoir en plus, une arme importante. Hors Marseille, si vous jouez contre une équipe comme Montpellier, vous avez toujours peur de faire une faute dans les trente derniers mètres parce que vous avez en face un mec qui s'appelle Savanier, avec qui il y a danger tout de suite.

D'autres joueurs utilisent-ils cette machine à l'OM ?

Le bon côté, c'est que même ceux qui ne tirent pas de coups francs se prennent au jeu. Il n'y a pas eu de révélation dans le groupe, Mattéo (Guendouzi) a essayé, c'est mort, ce n'est pas son domaine (rires), mais Amine (Harit) est un bon tireur.

On sent que c'est votre domaine : vous laissez plus volontiers un penalty à Milik qu'un coup franc...

(Sourire) En fait (il réfléchit), même quand j'arrive devant le but, si je vois l'attaquant mieux placé je lui donne parce qu'il est là pour ça, qu'il marche à la confiance et que plus il marque, plus il marquera.

Mais je travaille tellement le coup franc, je fais tant d'efforts pour en mettre un en match, que c'est frustrant de se dire que je ne le tire pas le week-end venu. Mais ça m'est déjà arrivé de lui en laisser un !

Quel est le meilleur tireur du monde selon vous ?

C'est difficile à dire, mais si je me réfère à notre championnat, Téji Savanier est le successeur de Juninho.

Il a une qualité de frappe et de pied qui n'existe pas ailleurs en Ligue 1, il est très loin devant les autres. Il a une façon différente de frapper, c'est un tireur de coup franc hors pair.

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar randoulou » 06 Avr 2022, 14:42

En gros, depuis qu'il utilise ça, il en met quasiment plus :mrgreen:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar dxd92 » 06 Avr 2022, 18:32

Les CPA il faut qu'il les laisse à quelqu'un d'autre, surtout les corners
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar peezee » 07 Avr 2022, 00:33

randoulou a écrit:En gros, depuis qu'il utilise ça, il en met quasiment plus :mrgreen:

put*** c'est exactement ça en plus... :lol:


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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar selfmade footix » 07 Avr 2022, 08:15

Ben, ouais, ça fait bien 2 ans qu'il en a plus tiré un décisif :-k

Bon, le printemps arrive, il va perdre 5 kg et sortir d'hibernation pour finir la saison en trombe, comme d'hab', hein 8-[ [-o<
I believe plus du tout, là ! :deg:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar boodream » 07 Avr 2022, 09:06

Il est mine de rien à une passe décisive d'une double 10 en L1 cette saison, ce qu'il n'a jamais fait à l'OM (l'an dernière il fait 7/10) et ce qui serait sa mailleure saison depuis 2014/2015.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar boodream » 08 Avr 2022, 00:38

Qul but et quelle pass déce extraordinaires. Il y a beaucoup d'autres choses à dire, mais je pense vraiment que ça, ça va rester.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar Dragan » 08 Avr 2022, 08:37

Je suis resté bouche bée devant le coup de fusil pleine lucarne

Quel pétard
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2024]

Messagepar randoulou » 08 Avr 2022, 12:18

Ce qui est difficile pour un coach, c'est qu'il est cap de sortir des gestes comme ça même en étant moins bon
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