[ -> 2013] Politique : Mutations et Enjeux

Grace a la Techno, j'ai appris ce que DEL voulait dire, j'ai également pu créer de mes mains une petite mallette avec un circuit électrique et aussi un porte courrier. J'ai regardé beaucoup de fims et causé de beaucoup de sujets avec mes enseignants. Enfin j'y ai appris la definition de "fonctionnaire" grace a une observation attentive du metier de prof de techno.

[alexduke]

J'ai vraiment du mal a plaindre le boulot de prof.
Ce n'est certes pas evident vu l'education des gamin de nos jours, mais il me semble que cette penibilite est plus que correctement compensee par les avantages en heures hebdomadaires et en conges.

[Coyote]

J'ai vraiment du mal a plaindre le boulot de prof.
Ce n'est certes pas evident vu l'education des gamin de nos jours, mais il me semble que cette penibilite est plus que correctement compensee par les avantages en heures hebdomadaires et en conges.

C'est bien connu, les cours se préparent seuls et les copies se corrigent automatiquement pendant que le prof a les doigts de pieds en éventail dans sa piscine.
Je pense que tu as une totale méconnaissance du métier de prof et que tu sous-estimes largement le nombre d'heures réelles hebdo.
C'est comme si tu disais que tu as du mal à plaindre les gynécologues qui passent leur temps à palper des pacholes de mannequins toute la journée.
Les personnes qui critiquent autant les profs tiendraient 1 semaine à leur place avant de se tailler les veines.

Modifié en dernier par Coyote le 01 Mar 2012, 07:50, modifié 1 fois.

[Bibpanda]

C'est un boulot exigeant que celui de prof, mais bon c'est facile de dire que ce sont des branleur et que c'est de leurs fautes si les gamins sont mal éduqués et débiles et non celle des parents....

[Moundir33]

Enfin préparer les cours ca reste relatif. Il y une différence entre un prof de droit en BTS qui doit faire face aux changements législatifs, et un prof d'histoire ou de maths : le théorème de Pythagore n'a pas bcp bougé depuis qqes années, tout comme Marignan a peu de chance de changer de date.

En revanche, la fatigue mentale est très forte. Les profs que je connais sont tous plus fatigués que moi le vendredi soir.

[Jester]

J'ai vraiment du mal a plaindre le boulot de prof.
Ce n'est certes pas evident vu l'education des gamin de nos jours, mais il me semble que cette penibilite est plus que correctement compensee par les avantages en heures hebdomadaires et en conges.

Vu que les weekend, les vacances etc. tu les passes souvent à corriger des copies, à préparer des cours, des TP, etc. (qui changent en fonction des classes et chaque année ou presque, surtout quand t'as pas mal de classes, avec décalage et que tu ne fais pas exactement les mêmes évaluations afin de ne pas avantager certains qui auraient eu la correction avant). Sans compter qu'on nous rajoute des évaluations à faire (B2I, puis maintenant Socle commun), puis tu as maintenant tout à rentrer les notes, les cahiers de texte sur l'ENT (consultable par les parents), les appréciations, les validations de compétences, les commentaires pour le brevet, le bac,... et parait qu'on va encore nous rajouter une obligation de passer des formations et évaluation en langue et informatique pour l'ensemble des professeurs.
Je peux te dire, mais on en a déjà parlé, je vais pas à nouveau me lancer dans la bataille, mais quand tu as toutes les heures 32 gamins qui défilent devant, pendant 18h/semaine, crois moi que c'est usant. Entre la tension de conserver des conditions de travail, de parler, d'écrire, d'aller voir les élèves, surveiller leur travail, évaluer en même temps, faire face aux événements divers pendant le cours, les gamins qui te transmettent leurs microbes, et j'en passe... ben t'as du boulot.
Je t'explique rapidos comment je vais profiter de mes "15 jours" de "vacances", j'ai à faire pour la rentrée : correction de 120 copies d'élèves, puis rentrer les notes, rentrer l'ensemble des notes de participation pour mes 400 élèves, rentrer 400 appréciations individuelles (et adéquates), à la rentrée, c'est le 3ème trimestre, j'ai des évaluations à préparer et corriger pour 12 classes (400 élèves), au moins 3 évaluations écrites par trimestre (soit au moins une toutes les 3 semaines), préparer un travail de recherche pour la rentrée (ainsi que les sujets pour chacun des groupes et les modalités), préparer une sortie commune, préparer mon conseil de classe (avec appréciations et tout et tout), etc.

Franchement, entre faire 18h par semaine, mais bosser le weekend, les vacances, et les soirs de la semaine, et avoir un boulot à 35h en sachant que tu ne bosses qu'aux heures du bureau... je vois pas trop l'avantage dans tout ça, dans le fait de n'avoir "que" 18h face aux élèves (je parle pas de présence etc.).

[Bibpanda]

Branleur.

[EL MAGNIFICO]

+1

[FabMars]

Ah, j'avais oublié les cours de techno.

[alexduke]

Jester, Ou est ce que j'ai dit que les prof etait des branleurs??

Je dis juste que la penibilite de ce boulot est contrebalancee de facon juste par les avantages sur les horaires (hebdomadaires et vacances). Period.
Vous n'etes pas non plus exploite.

[Jester]

alexduke, et moi je te dis que la tension accumulée pendant la journée, c'est pas forcément compensé comme tu le crois par les avantages horaires/vacances
Y a des fois où j'aimerai bien arriver le vendredi soir et me dire : "Ouf, c'est le weekend, je vais pouvoir me relaxer, m'allonger sur le transat et profiter du soleil tranquillou". Ben c'est rarement le cas, car j'ai toujours au moins un paquet de copies à corriger ou un truc à préparer.

[killerdemars]

alexduke, et moi je te dis que la tension accumulée pendant la journée, c'est pas forcément compensé comme tu le crois par les avantages horaires/vacances
Y a des fois où j'aimerai bien arriver le vendredi soir et me dire : "Ouf, c'est le weekend, je vais pouvoir me relaxer, m'allonger sur le transat et profiter du soleil tranquillou". Ben c'est rarement le cas, car j'ai toujours au moins un paquet de copies à corriger ou un truc à préparer.

Chose que ne font pas tous les profs, qui préfèrent rien foutre et recopier un livre.

Tu bosses très bien, tu t'investis, donc tu te fatigues, mais c'est comme ça dans quasi tous les métiers du Monde.

[John]

Chose que ne font pas tous les profs, qui préfèrent rien foutre et recopier un livre.

C'est le cas dans tous les métiers, tu as des flemmards qui font pas leur boulot dans tous les corps de métiers.

[Jester]

killerdemars, y en a peu comme tu décris, en tout cas dans tous les établissements dans lesquels je suis passé Et recopier un livre, ça fait longtemps que c'est plus ça. Je dis pas que les profs dans leurs dernières années laissent un peu fléchir, et même beaucoup la cadence, et encore, mais bon.

[John]

D'ailleurs ceux qui "recopient un bouquin" sont pas toujours les plus mauvais, car ils ont souvent une très grande expérience.

[the big boss]

alexduke, et moi je te dis que la tension accumulée pendant la journée, c'est pas forcément compensé comme tu le crois par les avantages horaires/vacances
Y a des fois où j'aimerai bien arriver le vendredi soir et me dire : "Ouf, c'est le weekend, je vais pouvoir me relaxer, m'allonger sur le transat et profiter du soleil tranquillou". Ben c'est rarement le cas, car j'ai toujours au moins un paquet de copies à corriger ou un truc à préparer.

Chose que ne font pas tous les profs, qui préfèrent rien foutre et recopier un livre.

Tu bosses très bien, tu t'investis, donc tu te fatigues, mais c'est comme ça dans quasi tous les métiers du Monde.

+1

Le métier de prof fait par des personés sérieuses est très très dur ,surtout sur un plan mental, mais pas exagérément plus que d'autres (qui vont peut être plus fatiguer physiquement)

De toutes façon c'est un faux débat que de parler des horaires, le vrai problème c'est que les profs (et instits) ont un métier compliqué surtout a cause de la baisse des moyens mis a leur disposition pour réellement faire leur travail (quand tu voit que tu peut a peine lever la voix sur un gosse sans avoir de compte a rendre aux parents...), que les parents justement leur mettent une pression de malade alors qu'eux même ne sont prêt a rien pour leur gamins , tant dans le travail a la maison que dans le respect de règles de vies simples (dingue le nombre de gosses pour qui c'est normal de te couper la parole) et considèrent que l'école doit tout apprendre a leur gosse et que le moindre problème est a mettre sur le compte de l'enseignant (je dit pas que c'est jamais le cas)

On parle aussi souvent d'améliorer le collège...mais l'école primaire joue un rôle encore plus important (différent on va dire) a mon sens, un gamin qui sort en échec de la primaire s'en relève très rarement par la suite a part par des filières différentes (professionnelles bien souvent) ce qui me fait aussi penser a l'hérésie qu'est le collège unique ou se côtoie des gamins en échecs total et d'autres favorisés et de bon niveau (les 2 vont souvent de paire même si c'est pas une vérité absolue)

De plus ils souffrent d'un réel déficit de sympathie, qu'ils ont quand même bien contribué a créer avec des grèves souvent très mal expliquées, ou inadaptées. Du coup l'élève qui entend "les profs c'est des fainéasse" comment veut tu qu'il les respecte?

Et enfin, y'a quand même un % non négligeable de méga fainéasse qui exerce leur métier de façon dégueulasse en en foutant pas une, ce qui du coup accumule toute les crispation cité au dessus.


Du coup je capte pas trop qu'on parle des temps de travail...Les enseignants qui font ce job comme il faut (et ca reste une majorité je pense) mérite largement leur salaire,et la proposition sarkosyste est hyper démagogique car elle n'est une nouvelle fois pas concrète et brasse du vent sur un faux problème

Non, le problème de fond doit etre de disposer de véritable moyen pour sanctionner les branleurs qui sont invirables...Je connait un instit qui se fait systématiquement reprendre par l'inspection, sa note plafonne a 11/20 (sur leur barème d'évolution, après 15 ans de carrière c'est hyper bas) et il continue a exercer de cette façon, de toute façon il est invirable...il a même été augmenté car il était le plus anciens dans les enseignants de son barème...si c'est pas abusé.

L'autre problème c'est de revaloriser cette profession o combien vitale, expliquer aux parents que l'enseignant n'est pas la pour faire le boulot a leur place, que l'école c'est pas juste un endroit ou t'envoie tes gamins la journée pour pas avoir a payer une nounou...Permettre aussi aux enseignants d'avoir une réelle influente sur les gosses, empêcher de voir des enseignants qui se font brasser, couper,insulter impunément, voire même être les coupables en cas de réactions...


En fait il y a un vrai travail de société a faire sur l'éducation, il faut empêcher les gars qui ne font ce job que pour la sécurité de l'emploi d'y rester, et il faut remettre parents et éleves a leur vraie place : les premier sont les instructeurs principaux des 2eme,l'école est la pour tout ce qui est apprentissage pur, mais surement pas pour inculquer les bases de la vie en société (même si elle y participe dans les faits)

Et a la fin, en finir avec le collège unique. Un constat d'échec après le CM2 devrait permettre d'orienter le gamin vers autre chose qu'un lieu ou il sera totalement a la ramasse avec des programmes inadaptés (comment tu veut apprendre de la physique a un mec qui sait pas compter?) et ou il va perdre 4 ans avant de pouvoir éventuellement aller sur des formations professionnelles. La SEGPA n'est définitivement pas une solution, les gamins se sentent souvent "a part" limite débiles,et se créent eux meme des limites avec les autres, et sont souvent ralliés puisqu'ils sont dans les memes enceintes que les "normaux" alors qu'un vrai collège pour élève en difficulté avec une orientation déja un petit peut pratique, du stage pour découvrir l'entreprise et basé sur l'apprentissage essentiel de la langue et des maths serait moins valorisant, plus intéréssant, et dégorgerait les collèges classiques , et je suis meme pas sur qu'il faudrait créer des postes d'enseignants....

[Bibpanda]

Information

Que ce fut chaud ! Arrivé en milieu d'après-midi dans le centre-ville de Bayonne, le candidat Sarkozy a eu droit à un accueil - ô combien ! - houleux : sifflets, jets de papiers, slogans hostiles, cornes de brume... Près d'un millier de personnes, en majorité des jeunes, lui ont signifié qu'il n'était "pas le bienvenu." Parmi les contestataires, on dénombrait plusieurs indépendantistes basques, les plus violents, qui ont maintes fois lancé au visage de Sarkozy des tracts en faveur d'un département basque. Des militants socialistes se contentaient, eux, de scander le nom de Hollande, et des Bayonnais, parfois en famille, étaient venus par simple curiosité.
"Tempérament de feu"

L'air de rien, malgré l'ambiance d'émeute, le président a traversé tout sourire quelques rues de la ville, entouré d'un important cordon d'agents de sécurité. Un pétard a explosé non loin de lui. Des oeufs volaient en sa direction, jusqu'au café du Palais, où l'attendaient des militants UMP du coin. À l'extérieur, les esprits s'échauffaient. Un escadron de policiers casqués est venu en renfort pour écarter les agitateurs. "C'est inadmissible, tonne Sarkozy devant quelques journalistes. Ces manifestations sont le fait d'indépendantistes basques et de militants socialistes. Si c'est cela que nous propose Monsieur Hollande, on n'a pas envie de les voir venir. Moi, je suis venu à la rencontre de la majorité silencieuse." A-t-il eu peur ? "Peur ? Rien ne me fera reculer. J'irai où je veux sur le territoire de la République", a-t-il insisté, avant de quitter le café du Palais, sous bonne escorte.

Plus tôt, le président candidat avait déjà dû faire face au "tempérament de feu" - selon son mot - d'un couple d'agriculteurs, dans la petite commune d'Itxassou. Éleveurs d'ovins et de bovins, le couple n'était pas là pour servir la soupe au chef de l'État. Leurs questions ont souvent été insistantes et les réponses apportées par Sarkozy décevantes, à en croire leur moue. La visite donna même lieu à un drôle d'échange. L'agriculteur : - Nous ne sommes pas aux 35 heures. Le président : - Moi non plus ! - Mais on n'a pas le même salaire. - Moi, je n'ai pas 40 hectares." L'agricultrice, mordante : "Nous, on n'a pas votre compte en banque !" "OK, OK...", a soupiré le président, laissant à l'électrice en colère le dernier mot.

[aristote2]

the big boss, je suis entièrement d'accord avec toi sur le constat que tu fais sur les parents et l'éducation, dans le sens socialisation primaire.
Mais je rencontre tous les jours (ok, j'exagère un peu) des parents qui ont soi-disant une meilleure situation sociale que la mienne qui tentent de m'expliquer comment moi ou certains de mes collègues enseignants devrions faire notre boulot. Ou qui, n'ayant conscience des implications, nous remettent en cause devant leur rejeton.
Exemple : tu donnes une punition à un gamin pour un fait avéré, mais le parent conteste, juste parce que son môme lui explique que ce n'est pas juste. En gros, les punitions, c'est bien, mais quand ça concerne les enfants des autres.

[John]

L'autre problème c'est de revaloriser cette profession o combien vitale, expliquer aux parents que l'enseignant n'est pas la pour faire le boulot a leur place, que l'école c'est pas juste un endroit ou t'envoie tes gamins la journée pour pas avoir a payer une nounou...Permettre aussi aux enseignants d'avoir une réelle influente sur les gosses, empêcher de voir des enseignants qui se font brasser, couper,insulter impunément, voire même être les coupables en cas de réactions...

+1 J'ai un collègue qui trouve que le terme "éducation nationale" est très mal choisi, il se considère comme enseignant, et il n'est pas là pour éduquer (faut dire qu'il a des fous dans ses classes )
Je suis pas loin d'être d'accord avec lui.

Et a la fin, en finir avec le collège unique. Un constat d'échec après le CM2 devrait permettre d'orienter le gamin vers autre chose qu'un lieu ou il sera totalement a la ramasse avec des programmes inadaptés (comment tu veut apprendre de la physique a un mec qui sait pas compter?) et ou il va perdre 4 ans avant de pouvoir éventuellement aller sur des formations professionnelles. La SEGPA n'est définitivement pas une solution, les gamins se sentent souvent "a part" limite débiles,et se créent eux meme des limites avec les autres, et sont souvent ralliés puisqu'ils sont dans les memes enceintes que les "normaux" alors qu'un vrai collège pour élève en difficulté avec une orientation déja un petit peut pratique, du stage pour découvrir l'entreprise et basé sur l'apprentissage essentiel de la langue et des maths serait moins valorisant, plus intéréssant, et dégorgerait les collèges classiques , et je suis meme pas sur qu'il faudrait créer des postes d'enseignants....

Suis d'accord avec toi, mais là encore on ne se dirige pas (mais alors pas du tout) vers cela. Et c'est sans doute pire à gauche qu'à droite, puisqu'avec leurs idées bien pensantes basés sur l'ascenseur social par l'école et autre connerie, ils veulent emmener jusqu'en 3e des élèves qui n'ont, hélàs, rien à y faire.
La droite n'est guère mieux, le socle commun c'est théoriquement 100% d'une classe d'âge qui doit y arriver....

[Jester]

John, le socle commun c'est pas la droite, c'est européen