"Infos" insolites

Les platistes sont magiques.

Ils vont en Antarctique pour débunker que la Terre est ronde.
Ils ne trouvent pas les preuves qu'ils sont venus chercher.
Maintenant, les autres platistes les accusent d'avoir falsifié leur voyage !

Si vous voulez lire l'article qui est d'origine en anglais traduit automatiquement en français.

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Les terriens vont en Antarctique

Un pasteur du Colorado, Will Duffy, a emmené un petit groupe de terriens en Antarctique . Surmontant les difficultés logistiques et les menaces d'annulation, le groupe comprenait trois ardents défenseurs contre une Terre globale qui épousaient la conviction qu'il n'y avait pas de soleil 24 heures sur 24 sur ce continent, ce qui est une norme dans l'idée d'une Terre planaire.

C'est l'été dans l'hémisphère sud. Au pôle sud, sur le continent Antarctique, le soleil se déplace dans le ciel mais ne se couche pas à cette période de l'année. Les visiteurs voyageant avec ce qu'on appelle « L'Expérience Finale » ont remarqué que le temps avait été parfait. Il ne fait pas un froid insupportable, mais il fait presque un soleil insupportable. Plusieurs sous-expériences sont également réalisées par les participants. Ils y resteront trois jours avec une équipe de tournage.

Le projet Final Experiment est en ligne et sur YouTube où ils ont diffusé en direct leur première journée en Antarctique le 14 décembre à minuit. La diffusion en direct, via Internet à partir des satellites StarLink, consistait notamment à répondre aux questions du chat pour confirmer qu'elle n'était pas préenregistrée, ainsi qu'à montrer tous les participants parlant. Cette vidéo est ci-dessous. Enregistrez-vous à 30h32 pour voir ces trois-là devant la caméra.

Deux des habitants de la Terre plate, Jeran Campanella et Austin Whitsitt, ont admis que leurs affirmations selon lesquelles il n'y avait pas de soleil constant ici étaient fausses. La troisième, Lisbeth Acosta, n'a rien admis, mais a plutôt loué la création de Dieu. Le caméraman, Jonathan Mariande, est également un partisan de la Terre plate qui a fait remarquer qu'il SOUHAITAIT que le soleil se couche pour pouvoir mieux dormir, signalant qu'il est confronté à de nombreuses dissonances cognitives alors que la nature les frappe avec la réalité.

Certains de leurs autres commentaires faisaient état de leur surprise face au grand nombre de personnes présentes sur ce continent inhabité et à la gracieuse hospitalité qu'ils ont reçue. Il existe environ 66 bases scientifiques en Antarctique , dont environ 37 sont occupées toute l'année. Environ 4 000 personnes y séjournent pendant les mois d'été et environ 1 000 hivernent chaque année. Ainsi, la conspiration de la Terre plate (FEC) prétend que ce n'est pas un endroit réel où vous pouvez aller, ou qu'il s'agit d'un mur de glace au bord de la terre plate, n'a aucun mérite, et pourtant elles se répètent continuellement. Il semble qu'au moins ce groupe de membres de la FEC ne puisse plus faire ces affirmations. Des expériences supplémentaires prenant des photos de taches solaires à travers le monde visent à démystifier l’idée selon laquelle le soleil est un reflet du « dôme » autour de la terre plate.

Dans des vidéos ultérieures, Will Duffy a fait remarquer que quelque 2 000 personnes surveillaient leur vol vers le continent. Ensuite, il a dû démystifier l’idée selon laquelle la diffusion en direct se faisait via un écran vert. Il a réfuté cette affirmation de trois manières. La profondeur de la méfiance est considérable. Je suis convaincu que ce projet ne l’écrasera pas.

Il sera toutefois intéressant de voir si les négationnistes participants poursuivent leurs affirmations médiatiques rejetant la forme scientifiquement établie de la Terre. Pour l’instant, il semble qu’ils soient réprimandés, mais pas prêts d’abandonner complètement. Certains signes indiquent déjà qu’ils pourraient simplement ajuster leurs idées pour se conformer à un nouveau type de déni et déformer les faits dans des formes plus absurdes. J'espère que cela n'arrivera pas et que leur public sera influencé par cette aventure réelle. Mais j'en doute. Ils ont gagné du terrain en adoptant une vision à contre-courant et en favorisant la controverse. Il est peu probable qu’ils y renoncent. Si l’on en croit les commentaires YouTube sur les vidéos, la plupart des gens n’absorbent tout simplement pas les détails et les conséquences. Beaucoup les accusent de mentir. L'animosité est évidente au sein de cette communauté et contre les « mondialistes ». D'autres personnalités médiatiques ont exprimé leur intérêt pour se rendre en Antarctique, notamment Logan Paul . Mais le voyage est difficile et coûteux (et je suis SÛR qu'ils ne veulent pas de lui là-bas). Ceux qui sont passés par The Final Experiment ont vu leur voyage entièrement financé.

Ce résultat de l’Expérience Finale pourrait être une grande nouvelle dans la communauté Flat Earther. Ou peut-être qu'il tombera à plat. Malheureusement, certains commentateurs scientifiques à grande gueule ont rabaissé ces FECers, les ont qualifiés de « stupides », ne comprenant pas que le cœur du flatearisme n’est pas un manque d’éducation mais une méfiance à l’égard de l’autorité et une désillusion à l’égard de la société . Aucune éducation ni injure ne résoudra facilement ce problème.

Comme dans de nombreuses situations, il n’existe pas une seule expérience susceptible de satisfaire tous leurs doutes. Je ne sous-estimerai pas la capacité humaine à imaginer des scénarios alternatifs et plus bizarres pour expliquer le monde.
Catégorie : Géologie alternative Science et nature Géologie effrayante Étiquettes : Antarctique , conspiration , terre plate , terriens plats , L'expérience finale , Will Duffy

https://sharonahill.com/flat-earthers-go-to-antarctica/

Le vaccin anti-covid leur a détraqué la cornée. Ils ont cru voir le soleil alors qu'il n'y en avait pas.

Conclusion : la Terre est bien plate et le covidisme nous a tuer, cqfd.

Un article de Korii lu ce jour , qui répond à un question hautement intéressante pour les curieux :

Que faire du cadavre d'un astronaute? Ça dépend s'il meurt sur la Lune ou vers Mars

https://korii.slate.fr/tech/mort-astron ... omposition

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En revanche, dans le cadre de missions plus longues, comme lors d'un voyage vers Mars, d'autres solutions pourraient devenir nécessaires. Hors de question de jeter le corps dans l'espace, d'autant qu'en quelque sorte, cela va à l'encontre d'un accord de l'ONU sur la réduction des débris spatiaux. Une équipe de recherche mise sur pied par la NASA propose plutôt de placer le corps dans un sac et d'attacher celui-ci à un bras robotisé situé à l'extérieur du vaisseau spatial.

Le corps serait congelé de façon presque immédiate, puis le bras robotisé se mettrait à faire vibrer le sac de façon continue durant un quart d'heure, ce qui aurait pour effet de réduire ce corps en petits morceaux. L'eau serait évacuée par l'intermédiaire d'un évent, et le vaisseau n'aurait alors plus qu'à rapatrier sur Terre les restes de la dépouille de l'astronaute, dont la masse est évaluée à environ 25 kilogrammes.

C’est intéressant, mais il y a une erreur dans cet article. Le corps ne serait pas congelé immédiatement.
J'ai fait des recherches sur le sujet pour une de mes histoires.
Si ça vous intéresse, voici ce que j'ai écrit après lesdites recherches :

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— Non plus ! Qui a une idée ? Oui, dites-moi !
— Un corps ne peut pas se transformer en glace d’emblée !
— C’est exact ! Mais pourquoi ? demande Messier.
— Parce qu’il n’y a pas d’atmosphère ! Pour qu’il y ait une congélation rapide, il faut un échange thermique important. Or, sans air ou autre fluide, le phénomène ne se produit pas !
— Bonne réponse, même si j’aimerais une précision.
— Laquelle, monsieur ?
— Si, comme vous le dites, il n’y a pas d’échange thermique, le corps reste-t-il toujours à la même température ?
— Non ! Il perd sa chaleur par rayonnement infrarouge, mais ça nécessite beaucoup plus de temps.

Kim Nielsen, intéressant merci !

Ça me paraît également difficile de séparer l'eau ainsi. Imaginez un gigot congelé (l'agneau, pas le joueur), vous pouvez secouer tant que vous le voulez, ça ne brisera rien du tout et l'eau restera sous sa forme cristallisée dans les tissus.
Pour être cassable faut être à des températures extrêmement basses et preuve en est, on récupère des corps de randonneurs piégés dans des glaciers plusieurs années après et ils sont en un seul morceau (à moins que le glacier ne se soit fendu à l'endroit du corps).

Jester, il fait -150 degré sur la face non exposée au soleil de l'ISS. C'est un peu plus radical que dans un congélateur ou au sommet de l'everest.
Je n'ai aucune idée de si c'est suffisant par contre.

Lo Provençau, c'est ce que j'allais dire

-272°C

Ça c'est le zéro absolu. Faut être à une certaine distance d'un point chaud type étoile. La température n'est pas uniforme partout.

-273.15, plus exactement.

Dans l’espace, la face d’un satellite sur orbite terrestre exposée au Soleil (ou celle du scaphandre d’un astronaute) peut potentiellement monter à + 150 °C, tandis que celle à l’ombre descendra à – 120 °C puisque, contrairement à la plage sur Terre, il n’y a pas d’air ambiant.

https://www.cite-espace.com/centre_ress ... 72-degres/

du coup ils peuvent peut être mettre la depouille sur une broche coté soleil, et le laisser cuir jusqu’à evaporation total des fluides, façon Kebab ??

The Flankeur,

Cela dit ta question est bonne ... ?

Du Figaro.

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«Une variété malsaine de vaisselle», pour le professeur Dan Hicks, qui dénonce l’usage détourné d’un reste humain dans un livre. Jusqu’en 2015, les universitaires de la très prestigieuse Université d’Oxford utilisaient un crâne humain transformé en coupe pour s’abreuver lors de dîners officiels au Worcester College. Le professeur d’archéologie contemporaine à Oxford et conservateur au Pitt Rivers Museum retrace dans Every Monument Will Fall (Tous les Monuments Vont Tomber), qui paraîtra aux éditions Penguin le 1er mai, «l’histoire honteuse de ce crâne».

D’abord utilisée pour boire du vin, cette coupe fabriquée à partir d’une boîte crânienne sciée et polie et ornée d’un support en argent, aurait commencé à fuir et aurait ensuite servi pour le chocolat. L’archéologue raconte que l’inquiétude croissante parmi les invités a mis un terme à ce rituel en 2015 et en 2019, l’Université l’a invité à enquêter sur les origines du crâne.

Dan Hicks n’est pas parvenu à trouver des traces de la personne dont les restes ont servi à fabriquer la coupe, mais une datation au carbone 14 a montré que le crâne avait environ 225 ans. Sa taille et des indices suggèrent qu’il provenait des Caraïbes et qu’il appartenait peut-être à une femme réduite en esclavage. Dans son ouvrage, Dan Hicks dénonce alors «la déshumanisation et la destruction des identités» des esclaves.

Si l’identité de la personne dont le crâne a été transformé n’a pu être découverte, les propriétaires britanniques de la coupe étaient quant à eux bien connus. Des poinçons en argent gravés sur son support indiquent qu’elle a été fabriquée en 1838, année du couronnement de la reine Victoria. Bernhard Smith, avocat et diplômé de l’Oriel College d’Oxford qui collectionnait principalement des armes et des armures l’aurait reçu en cadeau de son père, qui servait dans la Royal Navy dans les Caraïbes.

Il aurait ensuite décidé de s’en séparer lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s en 1884. C’est le soldat et archéologue britannique victorien Augustus Henry Lane Fox Pitt Rivers, qui a fondé le Pitt Rivers Museum cette même année, qui a remporté l’enchère et l’a intégré à une de ses collections privées. Son petit-fils George Pitt-Rivers, dont le nom est gravé sur le bord argenté de la coupe, l’a offerte au Worcester College en 1946. Eugéniste, cet ancien étudiant d’Oxford avait été interné par le gouvernement britannique pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de son soutien au politicien britannique fasciste Oswald Mosley.

La députée travailliste Bell Ribeiro-Addy, présidente du groupe parlementaire multipartite sur les réparations africaines citée par le Guardian, estime qu’il est «écœurant de penser aux professeurs d’Oxford, assis dans ce bastion de privilèges, lui-même enrichi par les fruits de siècles de violence et d’extraction coloniales, buvant à grandes gorgées d’alcool dans un crâne humain qui a peut-être appartenu à une personne réduite en esclavage, et qui a été si peu valorisé qu’il a été transformé en objet».

Un porte-parole du Worcester College d’Oxford a reconnu qu’au «XXe siècle, la coupe était parfois exposée avec la collection d’argenterie de l’Université et utilisé comme vaisselle». Il indique toutefois ne pas disposer de données sur la fréquence de ce phénomène, ajoutant que la pratique a été «sévèrement restreinte après 2011» et que la coupe a été entièrement retirée il y a dix ans.

Après avoir consulté des scientifiques et des juristes, l’instance dirigeante d’Oxford a conclu que la coupe crânienne devait être conservée dans ses archives «de manière respectueuse», et que son accès devait être définitivement interdit, a ajouté le porte-parole. «Comme le Dr Hicks le reconnaît dans son livre, l’Université a traité la question avec éthique et rigueur».

Idée reçue qui est fausse cependant :
https://barbebarian.com/blogs/blog-viki ... es-vikings

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Les Vikings ne buvaient pas dans des crânes !

Contrairement à la croyance populaire, les Vikings n’étaient pas sanguinaires ou sauvages.
Le mythe du Viking buvant du sang dans le crâne de son ennemi provient d’un ancien poème nommé « Kràkumàl ».
Une strophe de ce poème envisage l’arrivée de Ragnar au Valhalla accueilli par Odin où il est dit qu’ils « boiront bientôt la bière dans la branche courbe du crâne ».
Étant donné que les Vikings buvaient par moment dans des cornes de bovins, la corne du boeuf en poésie est appelée « l’arbre du crâne » et non un véritable crâne humain.
C’est une image parlante qui sera à la base d’un mythe.

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Un coiffeur libanais faux agent secret : il a escroqué 850000€ à un couple marseillais et ruiné un restaurateur



Mystificateur de haut vol, Dany Hadad a escroqué des centaines de milliers d’euros à un couple d’entrepreneurs marseillais et à un restaurateur en se faisant passer pour un agent de la DGSI. L’homme n’a reculé devant aucun subterfuge pour rendre son histoire crédible.

Dans le monde de la magistrature, Pascal Gand est reconnu pour sa souplesse. Un sens aiguisé de la diplomatie qui lui a valu de présider, en novembre 2024, l’un des procès les plus inflammables de ces dernières années : les effondrements mortels de la rue d’Aubagne à Marseille. Malgré une assistance chauffée à blanc et des prévenus batailleurs, il ne s’est jamais départi de son calme.

Mais ce jour de septembre 2023, Pascal Gand peine à contenir son exaspération. Il fait face, sourcils froncés, à un accusé qui ne paye pas de mine. Petit de taille. Un monsieur tout-le-monde au visage terne. Mais Dany Hadad est un personnage comme on n’en voit pas deux dans une carrière. À la barre, il n’hésite pas à inverser les rôles.

Ses victimes ? "Des gens pas clairs", rouspète-t-il, gonflé. "Malgré les évidences, il est resté ambigu sur son statut. Il a expliqué au tribunal qu’il y a des choses qu’il ne pouvait pas dire en plus", se souvient le bâtonnier Fabrice Giletta, avocat d’un couple "essoré" par l’escroc. "Mais vous n’arrêtez jamais !", fini par lui lancer Pascal Gand. Non, comme dans le film de Spielberg, "arrête-moi si tu peux" Dany Hadad, 49 ans, saute d’une histoire à dormir debout à une autre…

Coiffeur de formation

Avril 2022. Un couple d’entrepreneurs dans le bâtiment se fait un sang d’encre. Ces Marseillais d’origine roumaine, qui se sont élevés à la force du poignet, viennent d’essuyer un contrôle fiscal. Ils redoutent un redressement. C’est alors qu’un commerçant Arménien du quartier leur présente un ami qui peut mettre de l’huile dans les rouages : Dany Hadad, un homme affable, coiffeur de formation, qui, rapidement, les met dans la confidence.

Derrière sa couverture, il œuvre pour la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). La fine fleur des services secrets. Dany Hadad ouvre son portefeuille. Il exhibe fièrement sa carte. L’espion a un pacte gagnant-gagnant à proposer : ils acceptent de financer, par son intermédiaire, des opérations clandestines du renseignement au Liban. En échange, l’État intervient pour que le fisc se montre indulgent. "Mes clients très reconnaissants envers la France de les avoir accueillis. Pour eux, c’était un honneur", se remémore Me Giletta.

La mécanique infernale se met en marche : le couple va verser une fortune à Dany Hadad sous forme de chèques et de virements à des proches de ce dernier, installés au Liban. Mais aussi, de nombreux cadeaux, récupérés par son épouse syrienne. "Un jour il fallait acheter une moto pour la mission d’un espion à l’étranger ; un autre des bijoux pour la femme d’un contact… Ça ne s’arrêtait jamais. En tout ils ont versé plus de 850 000 euros, l’intégralité des sommes sur leurs comptes et ceux de leurs sociétés, la totalité de leurs assurances-vie et celles de leurs enfants. L’argent n’a jamais été retrouvé"; se désole l’avocat. D’autant plus incompréhensible qu’au départ, grince l’avocat, "le contentieux fiscal n’était que de quelques milliers d’euros"…

"La fibre sait tout ce qui se passe chez vous"

Il faut dire que le prétendu espion n’a pas lésiné sur les effets de manches et les rebondissements pour rendre sa mystification crédible. Quand il venait récupérer de l’argent, Dany Hadad était parfois accompagné d’un homme en costume militaire se présentant comme un commandant des douanes. Somme encaissée, il remettait un coupon de remboursement signé du ministre de l'Intérieur. Un jour, les époux sont incités à envoyer un cadeau d’anniversaire à Bernard Emié, le puissant patron de la DGSE.

Le lendemain, ils reçoivent un SMS de remerciement signé "B.E." Une autre, l’usurpateur pousse le scénario jusqu’à envoyer des faux agents au domicile du couple. Leur mission ? Fouiller chaque pièce à la recherche de mouchards. Des puissances étrangères auraient pu les placer sur écoute. Entre eux, les époux n’étaient autorisés à parler de la DCRI que sous l’appellation "la fibre". "Dany nous disait que la fibre sait tout ce qui se passe. Il nous a dit, 'je peux même savoir la couleur du papier toilette', a raconté le mari une fois la supercherie dévoilée. "Nous étions dans une bulle", ont-ils bredouillé ; sous "une emprise totale", insiste leur avocat. "On pourrait croire que mes clients sont des gens crédules. Mais non. Il a totalement réussi à les isoler, l’un avec l’autre et les deux avec l’extérieur. Il y a un côté sectaire. Ça me rappelle l’histoire des reclus de Monflanquin". En juin 2022, les entrepreneurs ont fini par se rendre au siège des services de renseignements pour voir "Dany" sur son lieu de travail. Chute d’ascenseur : "Personne de ce nom ne travaille chez nous".

"Une grâce signée du garde des Sceaux"

Le début de la fin pour "l’espion" qui n’en était pas. Mis sur ses traces, les policiers ont levé une deuxième victime. Le fameux restaurateur arménien, qui avait présenté Dany Hadad aux entrepreneurs. Son histoire est celle d’un père aux abois qui angoisse pour la sécurité de son fils. Condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour l’exécution d’un rival âgé de 27 ans, celui-ci est exposé à des représailles. Dany Hadad a une proposition : contre 90 000 euros, il peut activer ses puissants réseaux et protéger le détenu. Il va jusqu’à produire un document signé du garde des Sceaux faisant état d’une remise de peine. "C’était pour lui remonter le moral", osera le prévenu.

En ce mois de septembre 2023, à Marseille, Dany Hadad est finalement condamné à 6 ans de détention et 5 000 euros d’amende. Coupable de recel de bijoux et d’espèce, son ex-épouse écope, elle, de 18 mois avec sursis. La routine. Six mois plus tôt, le coiffeur avait déjà écopé de 7 ans ferme devant la cour criminelle de Paris (il a fait appel). L’affaire est sordide : il avait laissé miroiter à une jeune femme fragile une fonction à la DGSE, avant d’abuser d’elle. "Elle lui avait confié qu’elle était vierge. Il lui a alors expliqué que ce n’était pas possible, car dans certaines missions, elle devrait donner de sa personne. Et il s’est aimablement proposé", grince un proche du dossier.

Et ce n’est pas tout : en 2017, Dany Hadad a déjà écopé de cinq ans ferme à Versailles pour avoir ruiné un restaurateur égyptien, en usant là encore, d’une fausse qualité d’agent de la DGSI, avec la complicité d’un ex-musicien de la fanfare de la gendarmerie.

Derrière les barreaux, "l’espion" n’est pas resté inactif. À la barre du tribunal de Marseille, il a fait une dernière confidence : il collabore avec l’administration pénitentiaire. Grâce à ses services, a-t-il juré, dix-huit membres de Daech qui préparaient des attentats en prison ont été interpellés.

https://www.laprovence.com/article/fait ... arseillais

Ardisson est décédé.
Petite touche d’humour qu’il n’aurait pas renié : un royaliste qui meurt un 14 juillet.

Heureusement il nous reste Jean Marc Morandini.

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Chevaux, poules, lapins ou cochons d’Inde… ce zoo appelle aux dons d’animaux domestiques pour nourrir ses félins

Le zoo d’Aalborg propose aux particuliers de donner des poules, des lapins, des chevaux ou encore des cochons d’Inde pour nourrir les prédateurs.



Seriez-vous prêt à donner vos animaux domestiques pour nourrir l’appétit vorace d’un prédateur ? C’est la question posée par le zoo d’Aalborg au Danemark.

Le parc zoologique de 8 hectares, accueillant plus de 1 500 animaux de 126 espèces, a lancé une campagne de dons, ce vendredi 1er août par l’intermédiaire de son site Internet et de sa page Facebook, pour pouvoir faire face aux pénuries de viande fraîche pour ses fauves.

Celle-ci se veut plus originale puisqu’elle s’adresse directement aux particuliers avec cette question en en-tête : « Êtes-vous prêt à donner votre cheval pour qu’il serve de nourriture ? »

Les chevaux ne sont pas les seuls animaux concernés par cet appel au don. Le zoo d’Aalborg indique également accepter les poules, les lapins et les cochons d’Inde avec pour seule contrainte la limite de quatre animaux donnés par particuliers et la garantie de la bonne santé des bêtes.

Une fois le rendez-vous fixé, le propriétaire, qui peut bénéficier d’une déduction fiscale correspondant à la valeur de son animal, devra livrer sa bête vivante au zoo. Celle-ci sera « euthanasiée en douceur par notre personnel formé, puis utilisés comme nourriture », précise le zoo.

« Un état d’esprit pervers et dégradant »

Avec cette politique, le zoo entend copier la chaîne alimentaire naturelle pour les animaux détenus en captivité. « De cette manière, rien ne se perd et nous garantissons ainsi un comportement naturel, une nutrition de qualité et le bien-être de nos prédateurs », précise la direction.

Une politique que ne comprennent pas certains internautes qui dénoncent « une invention malsaine et un état d’esprit profondément pervers et dégradant » ou encore comme un geste « irrespectueux et moralement indigeste ».

https://www.leparisien.fr/animaux/cheva ... 4423039680