Actu éducation et formation

aristote2, pas encore lu mais pour moi ce n'est pas le cas niveau moyenne ni répartition. Peut être que cela vient de l'établissement aussi. Je suis plutôt privilégié avec un très bon niveau.
Mais encore cette année, même cours, mêmes activités, mêmes évaluations... différences de parfois 1.5 point /20 de moyenne pour une classe sur un niveau. Et alors ? C'est que dans cette classe les évaluations sont moins bien réussies.
M'était fait "engueulé" une année car une de mes classes avait 15 de moyenne en 3ème... alors que c'était une classe avec une très bonne dynamique et de très bons élèves.
Ca ne m'a pas fait changer ma manière de noter les évaluations, je pouvais aller parfois plus loin dans les questions, mais c'est tout.

sonny, même en retirant les notes, tu auras une notation avec des lettres, ou bien avec des Acquis/ECA/Non acquis, etc. un peu comme au brevet et au bac, et d'ailleurs à chaque "niveau" tu as des points attribués. Donc ça ne change rien au problème.

C'est clair. En fait au lieu d'être noté sur 20 t'es noté sur 3 .Voila un bon moyen de pouvoir nuancer un résultat entre le "moyen" et le "très bon".
C'est juste le système de notation utilisé en...maternelle. Voila la belle progression

Pour ce que dis iamaseb, c'est pas possible sans une grosse refonte. Car une évolution des cours en fonction des résultats de chaque élève c'est impossible dans l'état actuel des choses.
On a des classes de 30 élèves (voir plus) et des programmes qui ont du mal à être vu en entier dans l'année.

C'est sur la maternelle qu'il faut mettre le paquet.

Blague mise à part, Jester, quand tu dis que tu pouvais aller plus loin dans les questions, dans quelle mesure cela influençait le résultat chiffré de l'élève ?
C'est là où je préfère l'évaluation par compétence : te permettre d'aller plus loin avec ceux qui le peuvent sans pour autant discriminer.
Et, après, il ne faut pas se leurrer : un bon élève restera un bon élève.

aristote2, ba tu peux faire des évales avec un contrôle commun et pour chaque "compétence" des questions "subsidiaires"

Je parlais des questions en classe... les élèves étaient plus demandeurs. Niveau chiffré ça ne changeait rien car je mets les mêmes evals à toutes les classes. Donc ils étaient juste meilleurs qu'une autre classe.
Cette année j'ai l'inverse une classe qui se tape 1.5 de moins que les autres du même niveau. C'est ainsi. L'heterogeneité aussi entre classes.

aristote2, ba tu peux faire des évales avec un contrôle commun et pour chaque "compétence" des questions "subsidiaires"

Les élèves ne sont pas dupes. Il repère vite les discriminations, qu'elles soient positives ou négatives.

Aussi, les évaluations "à l'ancienne" ont permis de développer une compétence particulière : le métier d'élève.
Ceux qu'on appelle les "bons élèves" ou tout simplement les élèves moyens comprennent vite ce qu'on attend d'eux, à savoir atteindre une certaine moyenne.
Du coup, certains travaillent uniquement en vue d'atteindre cet objectif (pression scolaire, familiale, personnelle...).
Je suis sûr que certains sur ce forum ont déjà un énoncé de bulletin ressemblant à ça : "travail irrégulier" ou encore "vous progresserez en approfondissant votre travail"...
Perso, j'étais un peu comme ça à l'école : les évaluations, je me contentais du minimum, c'est-à-dire que je les faisais sans vraiment travailler. Au pire, si ma moyenne baissait, je travaillais.

Je viens de me faire une remarque : même en vacances, je parle boulot

Et c'est comme croiser les effluves... c'est mal.

En tout cas, vous êtes très intéressants à lire

Je viens de me faire une remarque : même en vacances, je parle boulot

T'as pas trop le choix dans l'enseignement sinon t'en parlerais presque jamais

Joli

Il ne faut pas se leurrer : un bon élève restera un bon élève.

Même pas.
C'est l'une des grandes victoires des égalitaristes et de leurs réformes. Les bons élèves ne sont pas en voie de disparition, mais de raréfaction. Je l'ai déjà mentionné antérieurement : être un très bon élève du secondaire n'est plus une garantie de réussite au-delà. Les exigences sont devenues insuffisantes pour cela. On peut aujourd'hui avoir mention très bien au bac et se vautrer plus ou moins à bac + 1.

fourcroy, c'est même la majorité. D'un côté en haut on se réjouit d'avoir 88% de réussite au bac, et dans le lot plein de mentions. Mais l'élève se rend compte ensuite quand il poursuit ses études que finalement il est pas à l'aise au point de...
On en parlait l'autre fois entre collègues, mais faut savoir ce que l'on veut, soit le bac "sanctionne" un niveau et permet une sélection, soit pas.
De mon époque dans une classe quand tu avais 2 mentions TB (et pourtant c'est un établissement qui a un très bon niveau), c'était déjà le Pérou et les gamins étaient top de top. De nos jours, t'as quasi l'inverse, çàd que tu as sur 30 élèves facile 20 mentions si ce n'est plus donc quasi 10 TB et quand tu vois le "niveau" des gamins... C'est absurde.

Faut savoir ce que l'on veut, soit le bac "sanctionne" un niveau et permet une sélection, soit pas.

Il pourrait faire les deux. Perso, je ne vois pas l'intérêt d'arriver à 80% de bacheliers si le bac ne garantit pas de pouvoir comprendre un texte et de le restituer de manière organisée dans un français correct, d'avoir assimilé les bases du calcul mathématique, de connaître à peu près le fonctionnement basique d'une cellule (celle-là, c'est juste pour te faire plaisir, je m'en branle complet ) et de communiquer dans une langue étrangère dans une situation simple.

Mais on pourrait très bien avoir un bac où la moyenne sanctionnerait des connaissances et des savoir faire très basiques, et où la mention très bien serait aussi difficile à obtenir qu'il y a 25 ans. Toutefois, cela nécessiterait un enseignement différencié en terminale, où l'on s'occuperait à la fois du milieu de classe et des bons éléments. Difficile à gérer en pratique pour le prof (et nettement plus de boulot) et non politiquement correct. Du coup, les élèves estampillés "très bons" sont ceux qui savent faire très bien des choses simples et c'est tout. Dans une formation post-bac exigeante, c'est insuffisant.

Pourquoi tu veux gérer des groupes différents ? Ceux qui ont les aptitudes à avoir les mentions les auront avec le contrôle continu et l'examen de fin d'année (même si je me pose la question du maintien de ce dernier). La différenciation en terminale elle est déjà faite (normalement).

aristote2, ba tu peux faire des évales avec un contrôle commun et pour chaque "compétence" des questions "subsidiaires"

Les élèves ne sont pas dupes. Il repère vite les discriminations, qu'elles soient positives ou négatives.

Il n'y a pas de discrimination, juste la possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de se tester plus en profondeur.


Sinon, pour les notes...





sinon, j'imagine bien certains d'entre vous ainsi:

La première vignette c'est tellement ça en plus.

Le contrôle continu, ce vieux serpent de mer...

aristote2, le contrôle continu, ce virus de l'EN...