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Re: Politique : Mutations et Enjeux

30 Déc 2014, 17:08

Thør, un de leurs points est de garder l'Euro.

Re: Politique : Mutations et Enjeux

30 Déc 2014, 17:17

faut vendre des iles ils sont pas a une pres redaface2

Re: Politique : Mutations et Enjeux

30 Déc 2014, 17:21

EL MAGNIFICO a écrit:faut vendre des iles ils sont pas a une pres redaface2

Marc Dorcel se serait dit intéressé par Lesbos.

Re: Politique : Mutations et Enjeux

30 Déc 2014, 17:42

sa aidera l’amitié greco-turc en +

Re: Politique : Mutations et Enjeux

30 Déc 2014, 18:05

Rigolez pas, ils peuvent en vendre un paquet d'iles, y'a aucun cadastre la bas..... Vendre le bien un bien qui est peut être même pas à eux redaface2

Re: Politique : Mutations et Enjeux

31 Déc 2014, 00:35

L'endettement est une notion toute relative. On applique des règles idiotes aux Etats que l'on applique pas aux entreprises ou très peu, ni même aux ménages.

Mon explication va être très simpliste et c'est volontairement caricaturale mais un ménage qui investit dans de l'immobilier qui gagne 40000 euros par ans, va s'endetter pour acheter ne serait qu'un petit appartement de 120 000 euros.
C'est à dire endetté à 300% pourtant on lui prêtera de l'argent et on va même en général plutôt l'encourager à acheter.

Re: Politique : Mutations et Enjeux

31 Déc 2014, 08:36

La dette par nature n'est qu'un rapport de force.

Dingue que Closer soit plus "aidé" que le monde Diplo :
http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/A/51947


Fourcroy,

Une leçon pour les peuples

Deux pays illustrent les résultats de nos travaux concernant l’Europe empêtrée dans la crise de la dette depuis la fin des années 2000 : l’Islande (3) et la Grèce (4).

Sur la période 2007-2010 — les pires années de la crise —, le taux de mortalité a diminué régulièrement en Islande en dépit d’une légère hausse (non significative) des suicides à la suite de l’effondrement des marchés. Lors de nos recherches sur les récessions en Europe, nous avions découvert que les crises bancaires provoquent généralement une augmentation à court terme des accidents cardiaques. Mais tel n’est pas le cas en Islande.

En octobre 2008, confronté aux répercussions de la crise des subprime aux Etats-Unis et aux engagements inconsidérés de ses banques, Reykjavík a dans un premier temps fait appel au Fonds monétaire international (FMI) pour mettre en place un plan de sauvetage. Celui-ci s’accompagnait de recommandations favorables à l’instauration d’une politique d’austérité, en particulier dans le système de santé publique — qualifié par le FMI de « bien de luxe » —, qui aurait dû subir une baisse de financement de 30%.

Les Islandais ont refusé ce plan en manifestant massivement. Un événement inattendu s’est alors produit début 2010. Le président islandais a demandé au peuple ce qu’il souhaitait : fallait-il absorber la dette privée pour renflouer les banquiers en réduisant drastiquement le budget du gouvernement ou refuser de payer pour investir dans la reconstruction de l’économie ? Interrogés par référendum, 93 % des Islandais ont choisi la seconde option.

Au total, en pleine période de récession, l’Islande a choisi de continuer à accroître ses dépenses consacrées à la protection sociale, déjà passées, entre 2007 et 2009, de 280 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à 379 milliards de couronnes (environ 2,3 milliards d’euros), soit de 21 à 25 % du produit intérieur brut (PIB). Les dépenses supplémentaires, décidées après 2010, ont par exemple financé de nouveaux programmes d’« allégement de dettes » pour les propriétaires dont le bien immobilier valait désormais moins que le montant de leur emprunt. L’opération a permis d’éviter une explosion du nombre de sans-abri. En 2012, l’économie islandaise croissait de 3 %, et le chômage descendait au-dessous de 5 %. Au mois de juin de la même année, l’Islande a effectué des remboursements sur ses dettes plus tôt que prévu. Le FMI a dû reconnaître que l’approche unique de l’Islande avait entraîné une reprise « étonnamment » forte (5)…

Plus au sud, la Grèce a servi de laboratoire pour étudier les effets des politiques d’austérité. En mai 2010, le FMI lui a proposé un prêt aux conditions habituelles : privatiser les entreprises et les infrastructures publiques, amputer les programmes de protection sociale. Comme en Islande, les manifestants grecs réclamaient un référendum national sur cet accord, mais le plan d’austérité fut appliqué sans être voté : contrairement à ce qui s’est passé en Islande, la démocratie a été suspendue.


http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/BASU/50879

Tu attendais peut-être des infos plus récentes ...

Re: Politique : Mutations et Enjeux

31 Déc 2014, 10:24

richardB, ton analyse concernant les états est fausse. Contrairement aux ménages, la majorité de la dette publique vient de 40 ans d'excès de dépenses par rapport aux recettes. Ces déficits ont été financés par des emprunts -> dette. La dette des ménages quant à elle vient majoritairement d'investissements. De plus, le poids de la dette de la France par exemple c'est 95% du PIB. On est loin de ça pour les ménages.

Re: Politique : Mutations et Enjeux

01 Jan 2015, 20:06

Le PIB est un revenu c'est un flux. Ta dette c'est un capital à rembourser donc ma comparaison tient la route.

La dette vient surtout des choix fiscaux de la fin des années 90 début 2000 à 2012 ou le niveau de fiscalité à plutôt diminuer pour les tranches les plus favorisées.

Il y a aussi la loi Pompidou/Giscard et le recours aux marchés pour financer la dette de l'Etat qui a énormément joué. On a eu à la fois l'inflation tout en arrosant les spéculateurs d'intérêts.

Re: Politique : Mutations et Enjeux

01 Jan 2015, 21:01

richardB, non la dette vient du fait que chaque année on est pas capable de voter un budget équilibré et qu'on dépense sans compter!. Pour la fiscalité des plus favorisés, il suffit de voir ce que rapport l'ICS, où la taxe à 75% c'est pinubs, surtout comparer au surplus de dépenses inutiles, aux multiples organismes d'Etats qui nous coutent un bras.
Pour les autres pays c'est la même choses, on a surtout augmenter les dépenses et mal arbitrer. Je ne parlerais pas de la grèce où c'est encore pire
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