On parlait plus haut sur le fil des clichés véhiculés par les personnages, pourtant alors que j'approche de la fin de la série je lui trouve indéniablement un caché "world" plutôt qu'une vision du monde par le prisme américain. Bref c'est dépaysant.
Le coté contemplatif et parfois onirique de la série est également assez unique dans la production actuelle. J'ai un peu l'impression de regarder "Heroes" mais sans l'action et le suspense
Et même si in fine il ne se passe que très peu de chose dans ces 10 premiers épisodes le fait de sauter en permanence d'un personnage à l'autre rend le tout très rythmé comme souvent dans les films choral.Après il y a de mon point de vue quelques lenteurs qui donnent un ou deux épisodes plus faiblards (le 9) et peut-être un binôme de personnages moins intéressant/attachant. Auquel s'ajoute dans les premiers épisodes un militantisme LGBT surprenant.
Je me dis que les Wachowskis (comme il fat les appeler désormais) auraient pu faire "Cloud Atlas" en série, ça aurait eu de la gueule.
En plus je suis surpris que ce soit l'actrice au physique le plus improbable qui ait été castée pour le rôle de la bombe aux mœurs légères.
