Actu politico-politique

dxd92, je partage ton analyse concernant la SNCF, avec un petit bemol sur le fait que les régions ouvrent aussi des lignes à la concurrence. Reste à voir pour ces compagnies si le business est rentable.

La SNCF reste une entreprise à part, il faut des moyens colossaux pour faire circuler les trains (entretenir et moderniser les voies) que seule la SNCF ne peux pas prendre en charge. C'est normal.

Pour avoir gouté au ferroviaire privatisé ailleurs, la privatisation (rampante si on veut mais c'est exactement ce qui est mis en œuvre en finalité, comme avec la transformation de la forme juridique de La Poste) de la SNCF ça annonce sur surtout moins de dessertes, moins d'entretien, des billets plus chers. Miam.

Ça dépend. Si il y a moins de desserte ce sera de la faute de la région. Elle est commanditaire et decideuse de tout. Que ce soit privé ou SNCF ou privé SNCF (transdev) , les passagers ne feront pas la différence vu que c'est vendu avec tout le package. Elle donne les missions à accomplir, les rames, les sites d'entretien et même le personnel qui est transféré. Certains personnes pensaient que ça allait être on peut comparer pour un même voyage plusieurs compagnies, mais hormis peut-être grandes lignes, ça ne sera pas la cas. C'est juste de moins disant pour marger

Y a nombres de lignes qui ont été fermées depuis des années. Y a des zones de France où on peut pas aller en train. Et ça ne date pas de Macron.
Et après on vut réduire les voitures thermiques, voire les ibtetdire, mais on ne compense pas de l'air côté niveau accès et transports.

dxd92, les délégations de service public se font sur appel d'offres. Le gagnant est le moins cher. Le moins cher est celui qui mettra le moins d'argent dans le service en question. Cette externalisation est une manière de privatiser un service public sans le dire. On le voit dans d'autres secteurs comme l'eau.

L'étape suivante c'est la privatisation effective, mais on met déjà un pied dedans avec le combo ouverture à la concurrence plus changement de statut. Il ne sera pas possible de faire machine arrière. On a vu exactement ça dans l'energie, avec des coûts d'infrastructures restés publics et des profits devenus privés.

Mais c'est soit disant pour le bien du consommateur, comme la loi nome où finalement au lieu de développer leur propre centrale,. Ils ont juste acheté prix plancher et se sont fait une marge en revendant au client et maintenance que c'est plus possible, les rats quittent le navire.
Sinon pour la SNCF, il ne pouvait que difficilement la réformer de l'intérieur alors il utilise sa filiale transdev pour casser tout ça. Et les gens commencent à plueure que leur guichet de gare de campagne n'existe plus ou que la liaison n'est plus assuré qu'en car et non train (merci l'écologie)

Ha ben voilà, ma candidature pas retenue pour un poste de ministre au nouveau gouvernement
Finalement, on repart avec les mêmes

jarlandine, pas tout à fait, Jester a eu gain de cause, Blanquer n'est plus (il faut dire qu'il en tenait une sacrée couche...)

Remind, l'ennui, mais on jugera sur pièce, c'est encore un mec qui n'a jamais été prof.

Si tous les ministres étaient compétents sur les sujets qu' ils traitent ça se saurait depuis le temps

Remind, l'ennui, mais on jugera sur pièce, c'est encore un mec qui n'a jamais été prof.

on peut etre syndicaliste et aux 35 heures en étant ministre ?

Ils ont pas non plus mis d'agriculteur à l'agriculture

Remind, l'ennui, mais on jugera sur pièce, c'est encore un mec qui n'a jamais été prof.

En même temps, on lui demande pas d'enseigner.
Blanquer était issu du sérail (maître de conf, recteur,...) et a dû être un des pires ministre de l'enseignement...

Remind, l'ennui, mais on jugera sur pièce, c'est encore un mec qui n'a jamais été prof.

Il a été maître de conférences à l'EHESS et prof à Sciences Po. Il n'est certes pas en charge de l'enseignement supérieur, mais on ne peut pas dire qu'il n'a jamais été prof.

En passant, j'entends qu'on l'oppose à Blanquer en ce qu'il est un spécialiste de l'histoire des discriminations, en particuliers des Noirs, et que Blanquer avait attaqué le wokisme. J'espère que c'est juste de l'imbécillité journalistique. On peut être spécialiste des discriminations sans être un défenseur de ses dérives communautaristes.

fourcroy, maître de conf, ce n'est pas être prof. Il serait en charge de l'ens. sup. ok, mais sinon collège, lycée, école, il n'y pane rien.

negrOM, justement c'est important, car quand tu dois prendre des décisions, des directions pour l'enseignement, il faut savoir comment cela fonctionne pour savoir ce qui peut poser souci ou fonctionner...

C'est juste dommage c'est tout. On jugera sur pièce. Moi tant qu'il ne change pas la réforme du collège et des programmes qu'on a eu en 2016 et qu'on commence tout juste à faire "tourner" après moultes adaptations pour les enseignants et élèves, ça m'ira.

Jester, les réalités de l'enseignement géré par l'EN sont très diverses. Nous relevons tous les deux de l'EN, mais je ne pense pas que nos activités respectives nous qualifient particulièrement pour comprendre la réalité de l'école maternelle, de l'enseignement professionnel ou des collèges de ZEP.

Si l'on devait nommer quelqu'un ayant une véritable connaissance du milieu, il vaudrait d'ailleurs bien mieux nommer un proviseur d'un gros établissement qu'un prof. Ils ne corrigent certes pas de copies, mais sont au contact des élèves, des parents, des profs, du rectorat et ont un contact transversal du collège aux CPGE...

Après, je conçois que tu aurais préféré que l'on nommât un ancien prof de collège du privé sous contrat et sujet à risque relativement au covid, mais c'est un peu auto-centré.

L’extrême droite dit qu’il a participé à des réunions interdites aux blancs.
C’est quoi cette histoire ?

fourcroy, je pense mieux connaitre les programmes et les fonctionnements de l'école, collège et lycée, puisque quand tu passes le concours, tu te dois de connaitre les programmes de ta matières (et en partie ceux des autres, liées aux contenus) de l'école à la Terminale. Sans compter que je suis dans un établissement qui va de la maternelle à l'école supérieure.
Donc oui, je me laisse à penser que
Ainsi quand il faut réfléchir à quoi mettre dans le tronc commun en lycée, je sais ce qu'il en est.
Niveau enseignement supérieur, il doit mieux s'y connaitre par contre.
Pour le "proviseur" oui et non, j'en connais un paxon, une majorité même, qui n'y panent rien du tout aux programmes, élèves et parents (public comme privés sous contrat).

Jester, je vais te répondre sur le fil éducation car on ne parle plus de politique générale.

gob, je ne sais pas à quoi il a participé ou pas. J'espère que ce n'est pas un militant du wokisme ; c'était le sens de ma première intervention.

Le problème avec les réunions à accès restreint, c'est qu'elles sont utiles et dangereuses à la fois. Ce que la sociologie montre de manière indiscutable, àmha, c'est que des biais subsistent, souvent inconscients. Il est évident que, pour parler des discriminations / plafonds de verre / attitudes discutables relatives à des façons de se comporter ancrées dans les habitudes (ce qui est, je pense, en France, bien plus pertinent pour les femmes que pour les Noirs), il est plus simple, dans un premier temps, d'en parler entre X (X étant le groupe concerné). Pour évoquer des attitudes masculines, naguère socialement standard, mais devenues indésirables, ce sera toujours plus simple entre femmes qu'en présence d'hommes, fussent-ils de bonne foi. C'est pourquoi il ne faut pas condamner a priori ces réunions.

Le danger, bien sûr, est qu'en restant entre soi, d'une part, on entretient la paranoïa et les facilités communautaires, ainsi que la primauté à la plus grande gueule, souvent la plus extrémiste, et qu'à un moment, d'autre part, il faut se confronter au regard des autres, fût-ce pour le faire évoluer. C'est pourquoi ces réunions doivent être limitées.