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Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 18:55

320cds, c'est trop facile de dire qu'il est médiocre. Il est le VRP d'une idéologie de connards. Dire qu'il est idiot, ce que je ne crois vraiment pas, c'est le dédouaner.

Les coupables, aussi, ce sont ces responsables de gauche, souvent peu "divers" et peu "populaires" en termes de CSP, qui ont la lubie cynique de faire monter des Taha Bouhafs comme s'il n'y avait pas d'autres femmes et hommes issus de l'immigration avec des convictions de gauche.

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 20:11

Vous avez quand même réussi à passer la journée à parler de ce gros blaireau #-o

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 20:15

boodream a écrit:320cds, c'est trop facile de dire qu'il est médiocre. Il est le VRP d'une idéologie de connards. Dire qu'il est idiot, ce que je ne crois vraiment pas, c'est le dédouaner.

Les coupables, aussi, ce sont ces responsables de gauche, souvent peu "divers" et peu "populaires" en termes de CSP, qui ont la lubie cynique de faire monter des Taha Bouhafs comme s'il n'y avait pas d'autres femmes et hommes issus de l'immigration avec des convictions de gauche.


J'ai aussi écrit que c'est un petit con le post au dessus

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 20:22

superolive a écrit:Vous avez quand même réussi à passer la journée à parler de ce gros blaireau #-o

Vous avez bien parlé de Raoult pendant 6 mois ;)

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 20:24

Dur ce qu'il lui arrive. :cry:

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 20:37

320cds, ah mais je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis, ce n'était pas pour te contredire.

Oui, il y a des discriminations. Malheureusement, les dérapages sexistes, racistes, homophobes de Bouhafs sont de la discrimination. La gauche ne peut pas dénoncer si elle pratique elle-même. Et c'est du pain béni pour discréditer une alternative aux gens qui trouvent qu'il était essentiel de supprimer l'ISF et que cinq euros de moins d'APL c'est toujours ça de pris. Je suis si triste.

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 21:10

Je crois que vous occultez le fond du probleme, qui est de savoir : ou sont ceux qui exigent avec ardeur son retrait arguant ses condamnations, lorsqu’il s’agit de faire de meme pour Zemmour ou autre?

Pourquoi pour l’un et pas pour l’autre?

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 21:13

Pour info, la réaction de Clémentine Autain :
https://www.youtube.com/watch?v=3Zy9LUr56uk

Re: Actu politico-politique

11 Mai 2022, 21:30

Delio a écrit:Je crois que vous occultez le fond du probleme, qui est de savoir : ou sont ceux qui exigent avec ardeur son retrait arguant ses condamnations, lorsqu’il s’agit de faire de meme pour Zemmour ou autre?

Pourquoi pour l’un et pas pour l’autre?


On retombe encore dans le whataboutisme...

Re: Actu politico-politique

12 Mai 2022, 09:27

Delio a écrit:Je crois que vous occultez le fond du probleme, qui est de savoir : ou sont ceux qui exigent avec ardeur son retrait arguant ses condamnations, lorsqu’il s’agit de faire de meme pour Zemmour ou autre?

Pourquoi pour l’un et pas pour l’autre?

Tu as complètement raison.
Après au jour J, pour Zemmour c’est fini, il va faire zéro député et basta.

Pas le cas de Melenchon qui va envoyer une centaine de députés à l’Assemblee.

Et pourquoi ne se concentrer que sur Zemmour. Parle aussi des députés LREM qui ont envoyé leur femme à l’hosto ans co

Re: Actu politico-politique

12 Mai 2022, 13:55

Je vois, surtout à lrem, aux anciens éléphants (bien patauds) et dans les médias très orientés captilisme (coucou la point et Pinault) que l'on fait de tous feux contre Mélenchon.
Le gars fait peur à priori.
Ce n'est pas une personne suepr recommandable, mais le faire passer pour polpot ou Mao en l'espace de quelques semaines car ça gênerait la petite tambouille politicienne, ça fait sourire.

Re: Actu politico-politique

12 Mai 2022, 15:04



Re: Actu politico-politique

12 Mai 2022, 16:03

Il fait appel et se représente ? :cretin:

Re: Actu politico-politique

12 Mai 2022, 16:27

Ça fait le beau en costard et représentant de la République, tout en se comportant comme le premier connard qui n'a pas aimé que tu te rabattes trop près de sa merco

Re: Actu politico-politique

13 Mai 2022, 00:00

On est représenté par des connards et après ça vient chialer que l'abstention est trop forte...

Re: Actu politico-politique

13 Mai 2022, 07:42

J'aime assez ce que disait l'auteur de Dune. Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt mais il attire les personnes corruptibles...

Re: Actu politico-politique

15 Mai 2022, 17:35

Information
POLITIQUE Enquête; Révélations sur les derniers jours de campagne de Marine Le Pen
CAMILLE VIGOGNE

Loin du discours public d'une campagne réussie, en interne, l'entre-deux-tours a ressemblé à un chemin de croix pour la candidate RN.

Officiellement, il n'y a « rien à regretter ». « On a fait une très belle campagne », a déclaré Marine Le Pen à ses proches, dimanche 24 avril, devant son score de 41,45 % obtenu au soir du second tour de l'élection présidentielle. Pourtant, l'entre-deux-tours qui l'a opposée à Emmanuel Macron a ressemblé à un chemin de croix. Les échanges privés entre les cadres du Rassemblement national (RN) et la candidate, dont L'Express a eu connaissance, témoignent des nombreuses difficultés qui ont émaillé cette dernière ligne droite. Des faiblesses qui éclairent les limites de la campagne en solitaire d'une femme qui avait tout misé sur l'adoucissement de son image. Et qui s'est retrouvée, aux portes du pouvoir, sans stratégie politique.

CHAPITRE 1 Le « raté » de la première semaine

La journée du 11 avril, au lendemain du premier tour de l'élection, devait rester vide de tout déplacement pour Marine Le Pen. Le matin, à 8 heures, Jordan Bardella motive ses troupes. Il envoie un message dans la boucle interne « M L'argu », un fil WhatsApp qui regroupe la députée du Pasde-Calais, ses plus proches conseillers et ses porte-parole. C'est là que, depuis des semaines, les hommes de Marine Le Pen discutent stratégie. On y trouve, pêle-mêle, l'ancien compagnon Louis Aliot, l'extrésorier Wallerand de Saint-Just, les fidèles Jean-Lin Lacapelle ou Bruno Bilde, les porte-parole comme Sébastien Chenu ou Franck Allisio... « Il faut faire circuler et marteler partout le sondage Ifop de second tour nous mettant à 49/51 avec Macron », plaide le président par intérim du parti, soucieux d'installer l'idée d'une victoire à portée de main.

Ceux qui ne se trouvent pas sur les plateaux télé sont réunis ce midi pour caler les grandes étapes de l'entre-deux-tours. Dans la pièce d'à côté, les images défilent sur l'écran d'une télévision silencieuse : Emmanuel Macron est à Denain, dans le Pas-de-Calais, sur les terres de prédilection du Rassemblement national. « Ce n'est pas le moment de faire une réunion ! » hurle Philippe Olivier, beau-frère et conseiller spécial de Marine Le Pen, suivi de sa femme, Marie-Caroline Le Pen. A la hâte, un déplacement est improvisé. Ce sera Soucy, dans l'Yonne, à la rencontre d'un cultivateur céréalier proche du parti... Les escarpins bleus en daim de Marine Le Pen se plantent dans la boue : la présidente du RN n'a même pas eu le temps d'emporter des chaussures adaptées...

Le lendemain, à Vernon (Eure), la candidate d'extrême droite organise une conférence de presse sur la démocratie dans un climat tendu. Interrogée par un journaliste, la fille de Jean-Marie Le Pen déclare qu'elle décide, « oui oui, tout à fait », de qui est journaliste ou non, et de qui peut l'interroger lors de ses événements de campagne. L'extrait est dévastateur. Autre conférence de presse, autre thème, le lendemain à Paris. Cette fois, Marine Le Pen expose sa vision des relations internationales et esquive à dessein la guerre en Ukraine. Les journalistes l'y ramènent. « Pourquoi est-elle allée faire cette conférence ? Il ne faut pas aller là où on est faible », se navre le maire de Béziers, Robert Ménard.

De la séquence, on ne retiendra qu'une image : celle d'une manifestante traînée au sol, après avoir accusé la candidate de complaisance avec Vladimir Poutine. Dans « M L'argu », le député Sébastien Chenu se désole. « Image épouvantable. On va avoir droit à ça partout. » Branle-bas de combat au RN. Le communicant Arnaud Stephan rédige une note de deux pages pour plaider en faveur d'un changement de stratégie. Le fidèle Bruno Bilde s'inquiète lui aussi de la direction empruntée. Au coeur des critiques, le trio de « technos » autour de Marine Le Pen : son directeur de campagne Christophe Bay, son chef de cabinet Renaud Labaye et son directeur adjoint Jean-Philippe Tanguy, venu de Debout la France.

Marine Le Pen sent-elle le vent tourner ? L'animal politique sait reconnaître une campagne qui s'enlise. « Une semaine ratée sur une campagne de deux semaines, c'est beaucoup », se désole un interlocuteur.

CHAPITRE 2 BFM TV : « Je vais les pourrir »

Les soldats marinistes ont un thermomètre : c'est, plus que les sondages, la chaîne d'information en continu BFM TV. « Ne laissez pas passer les procès en extrême droite sur les plateaux », encourage dès le 11 avril Jordan Bardella sur la messagerie sécurisée. Après une campagne sous les radars médiatiques, les soldats de Marine Le Pen découvrent que les chats et les sourires n'ont pas suffià effacer cette étiquette déshonorante. Sur le plateau des chaînes et des radios, invités et journalistes se succèdent pour disséquer chaque ligne du projet mariniste, et rappeler qu'il comporte son lot de mesures attentatoires aux droits fondamentaux. « Bah dis donc, le ton a changé entre le premier tour et le deuxième par rapport au RN », lance Marine Le Pen au directeur général de la chaîne, Marc-Olivier Fogiel, quelques minutes avant d'être interrogée par Bruce Toussaint, le mercredi 13 avril.

Alors que la campagne s'enlise, dans la boucle de messages de Marine Le Pen et ses proches il n'y en a que pour l'antenne au bandeau bleu. « BFM, en ce moment, c'est une honte », commence le maire de Perpignan Louis Aliot. « Oui, ils ont ressorti les vestiges du musée Grévin. Duhamel et Ockrent qui donnent des leçons de politique internationale. Insupportable », ajoute le député européen Jean-Lin Lacapelle, en référence aux deux éditorialistes vedettes, Alain Duhamel (« la momie » selon Louis Aliot) et Christine Ockrent.

La pression s'exerce directement sur le directeur de la rédaction. « Bonsoir Marc-Olivier, sincèrement c'est quoi ces débrie-fings d'après interview ? [...] C'est une plaisanterie ? » lui envoie par SMS, le 13 avril au soir, le député Sébastien Chenu. « On essaie de faire neutre », répond Fogiel, qui défend l'équilibre de son plateau, où deux éditorialistes de droite affrontent deux journalistes de gauche. « Totalement caricatural. Tu penses que les gens ne s'en rendent pas compte ? Enorme ! » lui répond le soldat mariniste, visiblement énervé.Le lendemain matin, c'est Caroline Parmentier, l'attachée de presse de Marine Le Pen, qui fait planer la menace d'annuler la matinale du 15 avril. Le patron de chaîne tente une nouvelle fois d'éteindre l'incendie, en mettant en avant le dispositif mis en place pour couvrir le meeting d'Avignon, organisé le soir même : « Caroline, je pense qu'il faut raison garder. [...] Nous avons toujours bien travaillé ensemble. Vous me connaissez, je m'emploie à être réglo. Cet après-midi nous avons un énorme dispo sur votre meeting, comme pour celui de la semaine prochaine. Alors ne surréagissons pas, continuons à ajuster ensemble et résistons ensemble aux pressions. »

Pas de quoi calmer les équipes, et en particulier Louis Aliot, téléspectateur aussi fidèle que critique : « Encore une fois, l'édito de BFM est scandaleux. Marine femme seule, inexpérimentée, etc. Une honte. – C'était qui ? », demande Caroline Parmentier, avant de promettre : « Je vais les pourrir avant qu'on arrive chez Apolline. »

Des pressions ordinaires, précise à L'Express Marc-Olivier Fogiel, habitué à gérer les remontrances des différentes équipes de campagne. « C'est business as usual... On gère ça comme on gère avec tous les candidats. »

CHAPITRE 3 Cachez cette solitude qu'on ne saurait voir

Dans la tourmente, l'état-major lepéniste décide de revenir aux recettes qui fonctionnent : l'hyperproximité, à travers des bains de foule et des marchés, loin des grandes villes. Pertuis (Vaucluse) et Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), Saint-Pierre-en-Auge (Calvados) et Etaples (Pas-de-Calais)... Les déplacements masquent un temps l'extrême solitude de la candidate.

Car qui entoure encore Marine Le Pen ? Les deux seules figures nationales à occuper l'espace médiatique sont Jordan Bardella et Louis Aliot. La solitude de la candidate saute aux yeux de ses proches. « Je ne comprends pas pourquoi on s'est privé d'un gouvernement fantôme, resserré, autour de 15 personnes... » souffle un ami, qui déplore « le vide sidéral » autour de la quinquagénaire. Un artisan de la campagne regrette, lui, l'absence de structure solide autour de Marine Le Pen. « Il n'y a plus de mouvement jeune, pas d'élite, pas de types qui sortent de grandes écoles, pas de médias pour faire notre campagne... Comment voulez-vous y arriver ? C'était impossible... » Là où Eric Zemmour pouvait s'appuyer sur des médias « amis » (Livre noir, Valeurs actuelles et, dans une moindre mesure, Le Figaro), Marine Le Pen ne bénéficie d'aucun appui dans la presse de droite, qui se bouche encore le nez à l'évocation de son nom. Ce n'est pas faute d'avoir organisé moult dîners mondains. Mais aucun de ceux qui ont goûté la cuisine de Marine Le Pen ne vole à son secours. Le soir de la défaite, l'intermédiaire Verlaine Djeni enverra des SMS ironiques aux journalistes André Bercoff, Alexandre Devecchio et Eric Brunet, qu'il accuse de n'avoir pas eu le courage de défendre une candidate en accord avec leurs convictions.

Dans ce contexte de disette, les rares soutiens publics sont scrutés avec attention. Ainsi la sortie de l'ex-Miss France Delphine Wespiser, qui prend la défense de Marine Le Pen sur le plateau de Cyril Hanouna, en vantant « la bienveillance » de la candidate RN, ne passe pas inaperçue. « Faut la contacter », réagit sur la boucle Sébastien Chenu, qui caresse l'idée de l'inviter au dernier meeting d'Arras. Remerciée pour sa prise de position par un cadre local, la reine de beauté se fendra d'une réponse en cinq émojis ...

Après une campagne passée sous les radars, où toutes les critiques se sont focalisées sur les outrances d'Eric Zemmour, les soldats lepénistes ont comme le souffle coupé par la violence de cette dernière séquence. Le programme, présenté en interne comme inattaquable, résiste mal à une analyse minutieuse. « Merci à tous de me faire remonter par SMS les contrearguments macronistes qui vous ont mis en difficulté », demande Jean-Philippe Tanguy en interne. Les réponses fusent, et concernent aussi bien l'imposition d'une TVA à 5,5 % sur l'énergie que la pénibilité pour les retraites, la privatisation des autoroutes...

CHAPITRE 4 Un débat sur la défensive

Marine Le Pen se repose en Normandie, dans une maison d'amis prêtée dans le Calvados, pour se concentrer sur la préparation du débat d'entre deux tours. Là-bas, un jeune énarque joue à Emmanuel Macron tandis que Jean-Philippe Tanguy campe un journaliste. Quand elle ne révise pas ses fiches, Marine Le Pen marche en forêt.

Pendant ce temps, sur WhatsApp, les messages continuent. Ce 19 avril, ils concernent Marion Maréchal, la nièce partie prêter main-forte au rival Eric Zemmour. Un communiqué vient d'annoncer son adhésion au mouvement Reconquête !. L'eurodéputé Jean-Lin Lacapelle peste : « C'est bien de faire cela trois jours avant la fin de la campagne. Les tentatives de sabotage continuent et ces gens-là veulent nous tuer. Toujours. Je m'abstiens de réagir pour préserver Marine. » « Les gens s'en foutent... » répond Marie-Caroline Le Pen, l'autre tante de Marion. Quelques heures plus tard, les marinistes relaient sur leur fil l'appel à « l'union nationale » lancé par Eric Zemmour en vue d'un accord pour les législatives. « Nous sommes à cinq jours de la présidentielle. C'est un peu hors sujet, non ? » grince Marine Le Pen depuis sa retraite normande.

La triple candidate à l'élection présidentielle tente de se concentrer sur le débat télévisé contre Emmanuel Macron. Humiliée par le face-à-face de 2017, dans lequel elle s'était montrée brouillonne et agressive, la fille de Jean-Marie Le Pen a promis de faire mieux. Elle stresse. Qui le sait ? Avant de s'asseoir face au président sortant, elle lui lance, hors micro : « Je suis à vous. » Est-ce une façon polie de dire « A nous deux ! », ou bien un lapsus qui préfigure de la suite ?

Marine Le Pen apparaît ce soir-là étonnamment en retrait, comme offerte au chef de l'Etat, face auquel elle ne veut rendre aucun coup. Alors qu'Emmanuel Macron porte le poids de son bilan, elle se retrouve sur la défensive, obligée de justifier son projet, acculée par un adversaire incisif. Dans les loges, une partie de l'équipe « M L'argu », coupe de champagne à la main, observe leur candidate se laisser enfermer sur la question des prêts russes, dont l'un a été souscrit via une banque proche du Kremlin.

Aussitôt leur candidate sortie du plateau, les soldats lepénistes tentent d'imprimer leur récit dans les médias. « Allez-y à fond : nous devons imposer nos éléments de langage vite et massivement », insiste Jordan Bardella sur WhatsApp, à 23 h 47. Les mots d'ordre sont les suivants : Marine Le Pen se serait montrée solide, grave, prête ; Emmanuel Macron, brouillon, dédaigneux, avachi. En réalité, chez les soldats marinistes, le débat laisse en bouche un goût mitigé. D'un côté, la satisfaction d'avoir évité un deuxième crash à la candidate. De l'autre, le sentiment d'avoir montré, une fois de plus, les limites de la fille de Jean-Marie Le Pen. Nouveau message, à 1 h 22 du matin : « Je marcherais sur l'eau, les journalistes expliqueraient que je ne sais pas nager. » Il est signé Marine Le Pen.

En ce vendredi 22 avril, dernier jour de campagne, l'honneur est (à moitié) sauf, mais les espoirs de victoire réduits à peau de chagrin. « Bravo à tous pour cette remarquable campagne, menée sans faiblir malgré les innombrables tentatives de sabotage », écrit Jordan Bardella sur le groupe de discussion interne, sur les coups de 23 heures. « Bravo en effet », répond Marine Le Pen dans un message où la candidate remercie ses équipes. A-t-elle quelque chose à ajouter, elle qui est censée rêver nuit et jour de l'Elysée ? A 23 h 46, elle envoie un dernier message : « Et merci à Eric Z de nous avoir débarrassé (sic) des serpents que nous nourrissions en notre sein. »

Groupe L'Express

Re: Actu politico-politique

16 Mai 2022, 18:24

Information
Ce sera Elisabeth Borne

Re: Actu politico-politique

16 Mai 2022, 20:30

On a pas trouvé moins charismatique et/ou effacée ?

Re: Actu politico-politique

16 Mai 2022, 20:32

On dirait Voldemor :lol:
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