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Kim Nielsen a écrit:Jusqu'où s'arrêteront-ils ? @ Coluche
Ils veulent vraiment se faire censurer.
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[Topic Politique] Aux armes, citoyens !
Gastibelza a écrit:Dimeco63 a écrit:superolive a écrit:Dimeco63, un peu caricatural ton propos si je puis me permettre (ou me faire mettre).
Pourquoi caricatural ? J'ai repris les chiffres d'articles (Fig et Monde) sur les % du déficit, la dette publique, etc. Sur le chiffrage des annonces d'hier j'ai repris de tête aussi donc je viens de regarder ça me semble globalement bon sauf sur le chiffrage de la suppression des 2 jours fériés ou j'ai dit 2M€ gain estimé, en fait Bayrou dans son plan (et le Sénat) estime le gain à plus de 4M€ par an (perso je suis assez sceptique sur ce genre de chiffrage, car le gain c'est que l'état récupère un surplus de taxes sur les 2 jours via les cotisations et surplus d'activité, moi j'ai dans l'idée que les gens qui travaille et qui sont les seuls à se sentir matraquer comme d'habitude finissent par mettre la pédale douce) on verra bien.
Le mouvement des Nicolas, on peut en penser ce qu'on en veut par ailleurs, un peu extrême par certains aspects, c'est quand même un signal d'alerte inquiétant. Quand les citoyens de plus en plus nombreux en arrive à perdre leur consentement à l'impôt c'est qu'on est plus très loin de toucher le fond de la piscine.
La question du consentement à l'impôt est cruciale. Mais ça fait des années que droite, extrême-droite et gauche libérale parle de "charge" pour évoquer les cotisations. Ce glissement sémantique n'a rien d'anodin et renforce systématiquement l'idée qu'on peut d'un côté prélever toujours moins sans que cela n'ait d'incidence sur la qualité des services publics essentiels (hôpitaux, école), le remboursement des frais de santé (Sécu) ou sur les revenus dits de transfert (RSA, chômage, retraite). En somme, comme on ne compense par aucune recette les baisses d'impôts/ cotisations, il ne reste qu'un seul levier : les dépenses avec cet argument fallacieux : l'état est trop généreux. Pourtant les faits sont têtus : que ce soient les retraites, la Sécu, les allocations chômage et la dette en général, le déficit est principalement le fait d'un manque de recettes.
Je n'ai ainsi jamais compris pourquoi à chaque fois qu'un politique est invité et qu'il prend l'exemple faux du budget d'un ménage (quand on a des dettes, on dépense moins), le journaliste ne lui demande pas si du coup c'est bien raisonnable de se priver de recettes. C'est comme si les journalistes eux-mêmes défendaient par leur silence l'idée que l'impôt est une confiscation.
Les retraités ont perdu leur abattement de 10% (en vigeur depuis Pompidou), les journalistes ont conservé le leur dans le silence général !
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