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Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

18 Mai 2021, 12:36

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Amis du jour, bonjour ! En une semaine, l'OM a obtenu les 2 choses les plus importantes de cette fin de saison : le fait d'occuper seul désormais la 5ème place en Ligue 1 et que cette 5ème place justement, soit finalement qualificative pour l'Europa Ligue. Et n'en déplaise à certains débiles (Djellit), on a tous le droit de sauter de joie pour ça, comme Pablo Longoria. Retour sur cette semaine dont la fin a été riche en émotion...



http://www.massalialive.com/a-la-une/le ... semaine-13

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

18 Mai 2021, 12:45

Toujours excellent !
Un moment donné, c'est marqué MassiliaLive par contre :P et la compo en 452 ? À moins que j'ai loupé la blague

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

19 Mai 2021, 20:22

un petit article sympa de la BBC sur Schalke qui a presque été champion il y a 20 ans tout pile.
C'est en anglais mais ça se lit bien meme si vous maitrisez moyen je pense

https://www.bbc.com/sport/football/57087325

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

20 Mai 2021, 21:07

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Veljko Belivuk, vie et chute d'un gangster des tribunes

Arrêté et incarcéré début février, Veljko Belivuk, chef redouté d'un groupe de supporters du Partizan Belgrade et soupçonné de nombreux crimes, est au coeur d'une invraisemblable saga politique et médiatique en Serbie.

Il est en détention préventive dans la section pénitentiaire du Tribunal spécial pour le crime organisé, au sud de Belgrade, sous haute surveillance. Depuis son arrestation, le 4 février, lors d'une fracassante opération policière, Veljko Belivuk, 35 ans, marié et père de deux enfants, a endossé le costume clinquant d'« ennemi public numéro 1 » en Serbie.

Il sera fixé sur son sort début août, au terme des six mois d'investigations légales menées par le parquet serbe. En attendant, sa chute et les crimes dont il est soupçonné, dont certains relèvent de l'atrocité, font l'objet d'une invraisemblable saga politique et médiatique. « J'ai débuté ma carrière d'avocat en 1991 et je n'ai jamais connu une telle folie », affirme l'avocat de Belivuk, Dejan Lazarevic. Depuis trois mois et demi, l'affaire est d'ailleurs régulièrement commentée, avec de nombreux détails sordides, par le chef de l'État lui-même, Aleksandar Vucic, et son ministre de l'Intérieur.

«C'était comme dans les films. Il n'a eu droit qu'à un seul coup de fil: il m'a appelé »

Maître Dejan Lazarevic, avocat de Veljko Belivuk
Dans ce dossier explosif, dans lequel une vingtaine de personnes ont été interpellées, Lazarevic défend aussi l'associé principal de Belivuk, Marko Miljkovic (29 ans), également arrêté. Leur conseil est rompu aux causes difficiles : par le passé, il a défendu d'anciens responsables de la Garde des volontaires serbes - les « Tigres » -, la milice paramilitaire ultranationaliste dirigée par Zeljko Raznatovic, dit Arkan (assassiné en janvier 2000 dans un hôtel de Belgrade), « nettoyeur ethnique » durant la guerre en ex-Yougoslavie.

Veljko Belivuk, surnommé « Velja Nevolja » (« Velja le trublion, Nevolja à problèmes »), a été interpellé dans une résidence secondaire, dans les montagnes de Rudnik, au centre du pays, après cinq années d'ascension dans la hiérarchie du gangstérisme. « C'était comme dans les films, raconte son avocat, il n'a eu droit qu'à un seul coup de fil : il m'a appelé. » Puis le balèze tatoué a été conduit dans un autre de ses repères, lors de perquisitions à grand spectacle. On l'a vu sortir, menottes aux poignets, du stade décrépit et tapissé de graffitis du Partizan Belgrade, entouré de policiers cagoulés du SAJ, l'unité spéciale antiterroriste serbe.

Il avait « privatisé » le restaurant du stade du Partizan Belgrade
Patron d'un groupe d'ultras qui régnait dans le virage sud, Belivuk avait notamment « privatisé » l'ancien restaurant de l'enceinte, transformé en rade clandestin. Il lui servait de camp de base pour ses activités illégales, sous le nez des dirigeants du club, apparemment impuissants. Il y a deux ans, Belivuk avait fait combler les grilles des deux accès extérieurs au restaurant par des plaques métalliques, rendant l'endroit invisible pour les curieux. Étonnant contraste avec le gardien officiel du stade, un vieux monsieur qui tue l'ennui dans une casemate ouverte à tous les vents...

Le jour du coup de filet, le ministre de l'Intérieur, Aleksandar Vulin, s'est empressé de commenter l'opération, proclamant que la Serbie est un « pays sérieux qui ne permettra pas la création d'un nouveau clan de Zemun ». La liste des soupçons qui pèse sur Belivuk et sa bande est chargée : meurtres, enlèvements, extorsion et trafic de drogue. Une partie des recherches s'est déroulée dans deux locaux du stade du Partizan, qui auraient servi à cacher des armes et de la drogue. L'autre scène de crime se situe dans un décor bucolique, en surplomb du Danube, dans le petit village de Ritopek, au sud-est de Belgrade.

Une maison de l'horreur où l'on pratiquait tortures, mutilations et exécutions
Surveillée par la police jour et nuit, voici la « maison de l'horreur », dont l'avocat de Belivuk nie qu'il en soit le propriétaire. Située au bord d'une route secondaire, qui mène vers des champs de cerisiers, elle fut, selon les autorités, un lieu stratégique de tortures, de mutilations et d'exécutions. Au rythme des révélations, les puissants tabloïds serbes, en connexion directe avec les structures étatiques, s'en donnent à coeur joie : dans la maison de Ritopek, les policiers ont notamment découvert un broyeur de viande industriel et procèdent, depuis, à de nombreuses analyses de traces d'ADN humain, retrouvées dans la machine et sur les murs.

La « maison de l'horreur » à Ritopek. Dans l'affaire Belivuk, c'est ici que des corps auraient été dissous dans de l'acide ou détruits avec un broyeur à viande industriel. (E. Garnier/L'Équipe)
La « maison de l'horreur » à Ritopek. Dans l'affaire Belivuk, c'est ici que des corps auraient été dissous dans de l'acide ou détruits avec un broyeur à viande industriel. (E. Garnier/L'Équipe)
Parmi les victimes présumées : Milan Ljepoja, qui fut l'un des « cerveaux » du gang des Pink Panthers, rendu célèbre pour ses braquages de bijouterie spectaculaires, au tournant des années 2000, aux quatre coins du monde. Arrêté dans l'Ain, fin mai 2008, Ljepoja, qui parlait sept langues, fut un temps incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, où il s'était également mis au français. « Son idéal était de vivre intensément, quelles qu'en soient les conséquences, explique Me Sandrine Pégand, qui fut son avocate. Il était conscient que les rivalités entre gangs l'exposaient au-delà de la normale. »

Lors d'un précédent reportage à Belgrade, début août 2014, nous avions « croisé » sans le savoir Veljko Belivuk, à l'occasion d'un match qualificatif pour la Ligue des champions entre le Partizan et les Bulgares de Ludogorets Razgrad. Sur une des photos prises ce jour-là par Christophe Calais, puis publiée dans le Magazine L'Équipe, on le distingue de profil, accompagnant les chants, près du capo, au pied du virage sud, entouré de la foule des Grobari (les Fossoyeurs, les supporters inconditionnels du Partizan).

Veljko Belivuk (t-shirt blanc) dans le virage sud du stade du Partizan Belgrade avec le groupe ultras « Grobari » ( « Les croque-morts »). (C. Calais/L'Équipe)
Veljko Belivuk (t-shirt blanc) dans le virage sud du stade du Partizan Belgrade avec le groupe ultras « Grobari » ( « Les croque-morts »). (C. Calais/L'Équipe)
Près de lui, gorge tout autant déployée, se tient son ami Aleksandar Stankovic, alias « Sale Mutavi » (« Sale le Taiseux »). À l'époque, Stankovic, également lié au trafic de drogue, dirigeait le groupe des Janjicari , les Janissaires, un nom tiré des soldats d'élite de l'armée ottomane, recrutés parmi les enfants de Chrétiens enlevés et soumis par les Turcs. Un titre approprié : avant d'aller soutenir le Partizan, Stankovic fut un supporter de l'ennemi intime, l'Étoile Rouge. Quant à Belivuk, il fut d'abord fan du FK Rad, un autre club de Belgrade.

Cette « conversion » se comprenait dans les remous qui agitaient alors le virage sud, où les supporters entonnaient régulièrement des chants hostiles au chef de l'État, Aleksandar Vucic (alors Premier ministre), grand supporter et promoteur de l'Étoile Rouge. « La tâche principale de "Sale Mutavi" était de faire stopper ces slogans contre Vucic dans la tribune, quitte à utiliser la force physique, nous explique Vladimir Vuletic, ancien vice-président du Partizan Belgrade, dans son bureau de la Faculté de droit de la capitale serbe, où il est professeur. Il en a eu le pouvoir lors des matches de foot et de basket (le Partizan est une institution omnisports). »

« Sale le Taiseux », comparse de Belivuk, assassiné par balles à Belgrade
« Le Trublion » et « le Taiseux » imposent leur loi en défiant le club, usant d'intimidations. Un jet d'oeufs est organisé sur la tribune présidentielle, lors d'un match de Championnat du Partizan contre Mladost, début avril 2016. Puis Belivuk apparaît au grand public quelques jours plus tard, lors d'une action beaucoup plus violente : le passage à tabac - filmé par les caméras de surveillance - d'un agent de sécurité proche du directeur général, Milos Vazura, sur le parking du stade. Une agression à laquelle Belivuk est mêlé avec son compère « Sale Mutavi ». Mais six mois plus tard, ce dernier est assassiné par balles, à Belgrade, dans un énième règlement de comptes mafieux.

« Velja le Trublion » prend alors la main dans le virage sud avec une fraction remodelée, les Principi, prolongement des Janissaires. Dès lors, tout le monde sait à qui s'adresser. Quand Zvezdan Terzic, le directeur général de l'Étoile Rouge, apprend un jour, avant un derby, que les ultras du Partizan préparent une banderole ordurière sur sa fille Masha, c'est à Belivuk qu'il fait passer le message, pour obtenir son retrait. Fin janvier 2017, un karatéka est abattu à Belgrade, sur fond de guerre dans le milieu de la sécurité privée des restaurants et boîtes de nuit. Principal suspect, « Velja le Trublion » est arrêté, incarcéré quinze mois, mais finalement relâché, officiellement pour manque de preuves.

Il échappe à un règlement de comptes
À la même période, Ljubomir Markovic, leader influent d'un autre groupe de supporters, « Alcatraz », vient, lui, de sortir de prison. Il a purgé sa peine pour son implication dans un drame retentissant : le meurtre du supporter toulousain Brice Taton, en septembre 2009, en plein coeur de Belgrade, avant un match de Ligue Europa face au Partizan. Quand Belivuk revient aux affaires, au printemps 2018, la lutte de pouvoir reprend dans les tribunes. Elle sera fatale à son concurrent Markovic, abattu à Belgrade, en novembre 2019, alors qu'il était lui-même armé.

Au-delà de ces conflits entre hooligans se joue un jeu encore plus périlleux. Car Belivuk est fortement soupçonné d'être lié au clan de Kavac, en guerre depuis plusieurs années contre le clan voisin de Skaljari. Deux villages du Monténégro séparés par une montagne, près de Tivat, sur la côte adriatique. Un conflit fratricide qui remonte à la « disparition » de 250 kg de cocaïne, fin 2014, en Espagne, et qui a déjà fait plus de quarante victimes.

Le 22 janvier, deux semaines avant son arrestation, Belivuk aurait dû être liquidé à l'aéroport de Tivat, en compagnie de son bras droit. « Les autorités locales (qui ont ensuite communiqué, le 28 janvier, sur trois assassinats déjoués) l'ont prévenu, raconte son avocat, Dejan Lazarevic. Il est resté quelques jours de plus à Kotor, chez un ami, puis il est rentré en Serbie. » Où il sera finalement arrêté le 4 février. Qui avait mis un contrat sur sa tête ? « La police monténégrine pense que ça pouvait venir du clan de Skaljari », ajoute le conseil de Belivuk.

«Ce groupe criminel n'a plus de complices mafieux, ni au bureau du procureur ni dans la police, comme il en avait auparavant »

Aleksandar Vucic, président de la Serbie
Un sentiment d'impunité, un attentat évité de justesse, un retour surveillé en Serbie et enfin une arrestation, quelques jours plus tard, à grands frais de publicité du pouvoir. La sombre partie qui se joue autour du cas Belivuk interpelle ; comme si le vent avait étrangement tourné, dans un triangle malsain qui mêle les tribunes, le crime organisé et les autorités publiques. Autant de personnes amenées à se croiser dans les assemblées de certains clubs.

« Ce groupe criminel n'a plus de complices mafieux, ni au bureau du procureur ni dans la police, comme il en avait auparavant », a fini par lâcher le président Vucic, le 14 mai, lors d'une interview télévisée : un aveu officiel des liens entre la bande de Belivuk et des complices au sein de l'appareil d'État. Une autre et même histoire.

Ivan Curkovic: « Le Partizan Belgrade ne pouvait pas lutter »
D'un côté, une institution patrimoniale et populaire, fondée en 1945, le club historique de l'armée yougoslave, fort de ses vingt-deux sections omnisports et de deux grands piliers, le basket et le football. De l'autre, une frange de supporters-hooligans, mêlés à des activités criminelles, qui gangrènent un club soumis à des jeux politiques. Le Partizan Belgrade n'est pas le premier, loin s'en faut, à affronter un tel contexte. Mais le cas Belivuk jette à nouveau une lumière crue sur la face noire du foot serbe, par ailleurs soumis à une affaire de matches truqués (deux clubs de D2 ont été sanctionnés le mois dernier par la Fédération).
Président d'honneur du Partizan, la « légende » Ivan Curkovic (77 ans), ex-gardien des Verts (1972-1981), observe avec stupeur l'affaire Belivuk et ses développements. « Le club ne pouvait pas lutter seul contre cette criminalité, se défend « Curko ». Ce n'est pas notre rôle mais celui de la police. Je ne me vois pas aller leur demander : "Alors, vous êtes trafiquants de drogue ?". Ils m'auraient répondu : "Mais on est purs comme la Vierge !". Certains ont toléré cette situation et seul l'État pouvait décider d'arrêter ça, comme pour le clan de Zemun. Belivuk, moi, je ne l'ai jamais rencontré. Après, les criminels savaient à qui s'adresser ou pas... »A. Tr.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

21 Mai 2021, 16:15

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« NOUS SOMMES EN TRAIN D’ASSISTER À L’UNE DES PLUS GRANDES CRISES DE L’HISTOIRE DU FOOTBALL »
Jérémie Bastien est maître de conférences en sciences économiques à l’université de Reims. Spécialiste de l’économie du sport, il porte un regard à la fois pessimiste et réaliste sur l’avenir du football professionnel européen. Selon lui, alors que la crise aurait pu permettre d’insuffler le vent du changement, pas grand-chose n’a été fait. Et ce maintien de l’ordre établi risque de conduire à de nouvelles crises dans le futur...

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE RONDEAU VENDREDI 21 MAI
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C'était le feu ces petits personnages
« Les clubs ont vu leurs recettes diminuer sans que leurs dépenses ne changent. Ils n’ont pas cherché à assurer la pérennité de leurs finances à long terme, mais seulement leur survie à court terme. »
Dans un récent article universitaire, Effets mésoéconomiques de la crise de la Covid-19 sur le football européen, vous mettez en avant l'incapacité qu'a eue le foot à se réinventer lors de cette crise de la Covid-19.
La crise sanitaire a eu comme conséquence directe l’augmentation de la dette des clubs sans que ceux-ci n’aient modifié leur logique de fonctionnement. On a maintenu en l’état l’ordre établi sans se poser les bonnes questions. Cela a provoqué un renforcement de la dépendance vis-à-vis des créanciers, des fonds d’investissement, des banques ou des actionnaires, et une continuité de cette financiarisation du football, déjà observée depuis les années 1980. En quelque sorte, la crise conjoncturelle n’a pas abouti à des réformes structurelles et n’a pas bouleversé la structure et les modèles économiques du ballon rond, les clubs sont restés dépendants aux actifs joueurs, au trading et à la recherche de droits TV. Ils ont vu leurs recettes diminuer sans que leurs dépenses ne changent. Ils n’ont pas cherché à assurer la pérennité de leurs finances à long terme, mais seulement leur survie à court terme. Pour combler les déficits, les dirigeants seront obligés de vendre leurs dettes, d’aller vers une logique de financiarisation du ballon rond. Nous sommes en train d’assister à l’une des plus grandes crises de l’histoire du football et elle n’accouchera d’aucun changement structurel, elle n’a pas remis en cause les logiques de fonctionnement du foot, qui néglige la durabilité de ses actifs et la pérennité de ses investissements.

Mais qui est responsable ?
Mon constat est peut-être trompeur, et très pessimiste, mais je constate malheureusement que les objectifs des clubs n’ont pas changé depuis 2020. Les ligues cherchent toujours à assurer la maximisation des droits de diffusion, et les clubs continuent à espérer produire et vendre des joueurs comme des actifs financiers. Alors même que les valeurs risquent de baisser dans les prochaines années. Nous aurions dû profiter de la crise et imposer une régulation plus vertueuse, avec des capitaux durables et des actionnaires directement liés aux équipes. Mais je ne suis malheureusement pas certain que les acteurs du football, les présidents et les instances dirigeantes, aient pris conscience du problème et se soient saisis du sujet, aient eu envie de changer la donne. Je pense aussi que le politique n’a pas joué totalement son rôle et a maintenu la situation, a couvert les risques et les frictions.


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« Regardez la Superligue européenne, regardez à quelle vitesse les hommes et les femmes politiques se sont saisis du dossier pour faire pression et casser le projet. Ils avaient même menacé de changer les lois rapidement. Ils ont donc encore beaucoup de pouvoir. »
Vous pensez que les États européens auraient pu changer les choses ? Ils ont pourtant été très présents durant la crise, avec de nombreuses redistributions, comme des prêts, du chômage partiel ou des exonérations de charges.
Le pouvoir politique aurait dû être le grand, voire le seul, élément du changement, il aurait pu faire bouger les choses et imposer plus de régulations et d’harmonisations européennes. Regardez la Superligue européenne, regardez à quelle vitesse les hommes et les femmes politiques se sont saisis du dossier pour faire pression et casser le projet. Ils avaient même menacé de changer les lois rapidement. Ils ont donc encore beaucoup de pouvoir et doivent contribuer à la pérennité du modèle. Or, lors de cette crise conjoncturelle, ils n’ont pas agi structurellement, ils n’ont pas conditionné les aides et n’ont pas imposé aux clubs de changer de modèle économique. En France, le gouvernement, comme avec tous les secteurs d’activité, n’a pas fait de distinction et a donné, a aidé, sans imposer de garde-fous ou d’obligation. Il aurait pu conditionner l’octroi d’un prêt ou le financement du chômage partiel à la constitution de fonds propres, à la réduction de la masse salariale, à la diversification de ses revenus, à la sortie de la télédépendance, etc.

LFP La Chaine : les dirigeants n'apprennent donc jamais de leurs erreurs ?
Et à l'échelle européenne ?
Idem. La juridiction communautaire aurait pu agir positivement et être à la tête du changement. Mais peu, voire rien n’a été fait. Selon moi, l’action politique est véritablement la seule façon de faire bouger structurellement les choses. On ne peut pas attendre des clubs directement de bouger et d’impulser un changement. Sauf que les États ont tout simplement préféré sauver le football tel quel, vu comme un bien public global, général, et non comme un secteur spécifique.

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« Les inégalités explosent, entre les très gros clubs et les plus petits, l’intérêt et l’intensité sportive se réduisent petit à petit, et en viennent à remettre en cause finalement l’ordre établi. »
Comment voyez-vous le football dans cinq, dix ou quinze ans ?
Honnêtement, je ne suis pas très optimiste. Je voudrais voir éclore un modèle régulé, durable, stable et plus vertueux à échelle européenne. Pourtant, on ne se dirige clairement pas vers cela. Toute l’histoire du football européen a montré à quel point la dérégulation et la financiarisation sont allées de pair avec le développement du sport professionnel. C’est un processus en cours depuis maintenant 40 ans, depuis le début des années 1980. Et on touche aujourd’hui à son paroxysme. Les inégalités explosent, entre les très gros clubs et les plus petits, l’intérêt et l’intensité sportive se réduisent petit à petit, et en viennent à remettre en cause finalement l’ordre établi. Les budgets se constituent quasiment toujours en déséquilibre, garantis par la valorisation d’actifs joueurs ou d’apports hasardeux d’actionnaires. D’ici quelques années, malgré les critiques qui ont fusé lors de son annonce, la Superligue apparaîtra comme une évidence, comme une obligation, face au péril. La crise deviendra alors institutionnelle et cassera la logique de fonctionnement actuelle, avec les fédérations, les instances et les clubs. Ces derniers, en souffrance, récupéreront la gouvernance et, avec l’aide de leurs créanciers, imposeront des logiques économiques totales, sur le modèle des sports américains. C’est le scénario le plus probable pour moi. Je ne dis pas que ça pourrait arriver très prochainement, mais la Covid a accéléré ce processus.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 12:05

Macron avec cette nouvelle vidéos sur Youtube prouve encore qu' il est un grand fan de OM






Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 12:19

ouh putain :ptdr:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 12:42

La fin de match du PSG :lol:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 13:06

Le Qatar va être en folie.
Il détruit leur chère tentative d’enfumage .

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 13:12

il envoie de sacre scuds sous couvert d'humour ca va pas faire rire tout le monde :lol:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 16:15

Vous vous enflammez, ça fait partie de la mise en scène de la vidéo.
Tout est scripté sur YouTube de nos jours.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 18:12

Je ne suis pas sûr qu'on impose un script à Macron, il aime les petites phrases, il les a sans doute préparées.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 18:19

Information
Pierre Ménès reste dans la tourmente. Son ancien assistant, Emmanuel Trumer, entend bien ne pas le lâcher et réitère ses accusations.

Interrogé par Le Média, Emmanuel Trumer rappelle d’abord que Pierre Ménès l’avait affublé d’un surnom : « mon petit assistant pédé. » Il raconte ensuite qu’à longueur de temps, le chroniqueur de Canal+ lui adressait des textos pour le moins étranges : « T’es moche », « t’es un pédé ». Et d’ajouter : « Quand je l’ai confronté, il m’a dit ‘va pleurer dans les jupes de ta mère’. » Devant les joueurs, les présidents de clubs ou même les entraîneurs qu’ils vont interviewés ensemble, Pierre Ménès continue d’user du même vocabulaire : « Tiens, je te présente mon petit assistant pédé. Il sert à rien, mais il est là. »

Aux premières loges, l’ancien assistant ajoute : « Dès qu’il croisait une femme journaliste, c’était ‘T’as une tête de salope’, ‘Toi t’as l’air d’une bonne salope’ (…), ‘Tu t’habilles comme une salope’. » Quelques mois plus tard, Trumer ne parvient pas à retrouver du travail dans le journalisme : « Ménès m’a bloqué de partout. Je me suis rendu compte qu’il avait réussi son coup : je ne pouvais bosser nulle part. » Comme le rapporte Le Média, le jeune homme a du mal à rester optimiste : « Si la justice ne condamne pas, personne ne peut le faire et personne ne le fera. Canal+ ne le fera pas parce qu’ils ont besoin de Ménès. Et les journalistes qui travaillent pour lui continueront à ne rien dire. »

Une belle personne. :menes:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 18:42

Vodevil, le script est bien sur validé avec la com de l'Élysée.
Je pensais pas avoir besoin de le préciser.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 19:04

squall, je pense pas qu'il ait besoin du script pour ses petites piques.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 19:38

Une ordure complète ce Menes.
Lui comme la chaîne qui l’emploie et le protège

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 19:55

Nan mais quand on parle de script c'est dans les grandes lignes voyons. C'est l'image renvoyée qui compte.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 20:28

Encore une :mrgreen:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 20:50

koni a écrit:Une ordure complète ce Menes.
Lui comme la chaîne qui l’emploie et le protège


Pas besoin d avoir tout ce tapage nauséabond pour s en rendre compte, pauvre époque de délation

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 21:28

Il est bon, Macron. :laporte:
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