[L'ÉQUIPE, SO FOOT...] Topic de la presse écrite

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Re: [L'ÉQUIPE, SO FOOT...] Topic de la presse écrite

Messagepar Vodevil » 24 Avr 2023, 19:22

Comparer l'OM à la Grèce de 2004, il faut oser. C'est moins sexy depuis quelques matchs mais on a pris beaucoup de plaisir cette saison. D'ailleurs, on a longtemps été qualifié d'équipe la plus intéressante à regarder.
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Messagepar prtdr » 24 Avr 2023, 20:40

Il a pas dû regarder les matchs. C'est normal, c'est un journaliste spécialiste.
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Messagepar randoulou » 24 Avr 2023, 22:34

C'est quoi cette explication ? :ptdr:
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Messagepar boodream » 24 Avr 2023, 22:43

'il a objectivement une culture formidable sur le foot mais c'est tellement un connard :lol:
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Messagepar koesh » 25 Avr 2023, 01:18

J’ai bcp aimé Damien Degorre dans l’équipe du soir nous explique calmement que Monaco est largement capable de faire un sans faute jusque la fin de saison pendant que l’OM est trop imprévisible notamment à domicile.
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Messagepar gigi » 25 Avr 2023, 01:30

koesh, ptain est l’ASM est prévisible ? :lol:
Récemment Reims les a tapé à Louis 2, Nice les a éclaté, Rodez les a éliminé et on est allé gagner là-bas…
On dirait nous et d’ailleurs comme nous ils ont perdu une vingtaine de pts chez eux. Sauf qu’ils sont moins réguliers que nous à l’extérieur.

Ces journaleux sont payés mais bossent pas et n’ont même pas une vague idée des forces en présence ? C’est fou.
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Messagepar dxd92 » 25 Avr 2023, 07:25

C'est la pression du public à domicile 8)
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Messagepar gigi » 25 Avr 2023, 18:11

dxd92, bah c’est vrai, Albert et Stéphanie sont très exigeants.
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Messagepar gigi » 30 Avr 2023, 15:23

L*ASM est bel et bien le club le plus régulier du championnat :gregs:
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Messagepar Betsamee » 30 Avr 2023, 16:41

Non mais tu lisais le forum y a une semaine ils allaient faire un sans faute :lol:
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Messagepar peezee » 30 Avr 2023, 16:48

On devrait voir le seum dégouliner des lèvres de certains chroniqueurs de l'E21 ce soir, surtout si on a la bonne idée d'écraser l'AJA 1-0. :lol:


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Messagepar D-Dro » 28 Mai 2023, 08:21

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Messagepar fourcroy » 28 Mai 2023, 08:39

Betsamee a écrit:Non mais tu lisais le forum y a une semaine ils allaient faire un sans faute :lol:

Les forumeurs avisés avaient bien vu que, pour eux comme pour Lens, ce ne serait pas le cas.
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Messagepar Betsamee » 28 Mai 2023, 10:53

:doubeul: (t'etais un des rares a etre un peu dans mon camp, les gigiesques ont pris le pouvoir :? )
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Messagepar fourcroy » 28 Mai 2023, 11:21

Betsamee, quand tu penses qu'on a connu le gigi de la PG... :?
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Messagepar Betsamee » 28 Mai 2023, 11:34

Ce gigi est plus des notres :?
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Messagepar Castor_Troy » 30 Mai 2023, 11:34

Betsamee a écrit:Ce gigi est plus des notres :?

RIP

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Messagepar alexduke » 31 Mai 2023, 11:57

Castor_Troy a écrit:
Betsamee a écrit:Ce gigi est plus des notres :?

RIP


C'est depuis qu'il a attrapé son Herpès :(
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Messagepar Kenshi » 03 Juin 2023, 09:48

L'Equipe a fait un top 30 depuis 93, pas sur qu'il fasse l'unanimité :mrgreen:

Information
Il y a 30 ans, le 26 mai 1993, l'Olympique de Marseille remportait la Ligue des champions en battant l'AC Milan (1-0) en finale à Munich. Depuis ce sacre, le seul d'un représentant français en C1 à ce jour, quels sont les joueurs qui ont le plus marqué l'histoire du club phocéen ? La rédaction de L'Équipe a voté et établi un top 30 que nous vous présentons en six épisodes.

30. Nicolas Nkoulou, promesses tenues
Arrivé à l'OM en 2011 à 21 ans seulement, après trois saisons à Monaco, le très prometteur défenseur camerounais a vite démontré qu'il était à la hauteur des attentes. Malgré une saison compliquée pour l'équipe phocéenne, Nkoulou parvient à tirer son épingle du jeu enchaînant les performances de haut niveau.

En finale de la Coupe de la Ligue, remportée face à Lyon (1-0, a.p.), il est désigné meilleur joueur du match et remporte aussi le titre honorifique de meilleur joueur de la saison attribué par les supporters, séduits par les qualités du défenseur central. Après cinq saisons à Marseille, il rejoindra l'Olympique Lyonnais en 2016 après avoir perdu une finale de Coupe de France face au PSG (2-4). Sy. D.

Son bilan
207 matches, 5 buts (2011-2016).
Palmarès : Coupe de la Ligue 2012.

29. Stéphane Mbia, le roc
Il existe un décalage certain entre ses performances et la trace qu'il a laissée. Pour ne pas avoir récupéré Edouard Cissé, dès son arrivée, Deschamps se tourne vers Stéphane Mbia dont le profil lui semble assez similaire. Mbia possède en fait un arsenal déconcertant, du physique, de la vitesse et de la technique et peut se fondre au milieu ou en défense centrale.

L'axe Mbia-Diawara sera l'un des plus solides entrevus durant cette période à l'OM : leur complémentarité, leur impact laissaient des miettes aux adversaires qui n'osaient parfois pas trop s'y frotter. Mbia aura aussi avec Nicolas Nkoulou, son ami, une belle complicité même si des blessures importantes et des manques de concentration l'ont handicapé sur la longueur. H.P.

Son bilan
102 matches, 5 buts (2009-2012).
Palmarès : champion de France 2010 ; Coupe de la Ligue 2010, 2011 et 2012 ; Trophée des champions 2011.

28. Tony Cascarino, l'homme de la remontée
En Angleterre, où il quitte Chelsea à l'issue d'une seule et terne saison, on le disait fini. À Marseille, en Division 2, Tony Cascarino claque but sur but. À 32 ans, l'Irlandais à l'accent du South London fait trembler les filets et vibrer les supporters de l'OM. Une seconde jeunesse pour un prétendu « has been » qui s'est engagé avec l'OM après s'être renseigné sur l'environnement du club auprès de Chris Waddle et Trevor Steven.

Finis les pépins physiques qui avaient miné ses dernières saisons anglaises, l'avant-centre paraît lourd, emprunté, mais, en fait, par ses appuis, ses mouvements, il pèse sur les défenses. Il fait le ménage. Son coup de tête fait des ravages. Son coup de patte aussi. Sa mentalité de combattant et son pressing montrent l'exemple à l'équipe qu'il fait remonter en D1. P. G.

Son bilan
105 matches, 70 buts (1994 - déc. 1996).
Palmarès : champion de France de D2 1996 ; meilleur buteur de D2 1995 et 1996.

27. Habib Beye, le discret devenu taulier
L'équipe type des 120 ans de l'OM, révélée en 2019 sur le site du club, a enfilé le costume d'une formation des années 1990, envahie par les héros de Munich. À droite, néanmoins, une surprise : un défenseur recruté à Strasbourg en 2003, devenu cadre du vestiaire puis capitaine lors de la saison 2006-2007. Joueur intelligent, courageux et prompt dans le duel, Habib Beye a confectionné sa légende sur le Vieux Port par son amour pour le club et son intensité constante. Les attaquants de Ligue 1 ont dégusté les tacles glissés de l'international sénégalais.

Leader de vestiaire, coéquipier exemplaire, Beye a été élu meilleur joueur de la saison 2004-2005 par les supporters de l'OM, puis 2005-2006 par les Dodgers. Parti à Newcastle en 2007, il rumine un regret de son aventure phocéenne : « Ne pas avoir gagné de trophée » avec son club de coeur, hormis une Coupe Intertoto à l'été 2005. J. B.

Son bilan
174 matches, 2 buts (2003-2007).
Palmarès : vainqueur de la Coupe Intertoto 2005.

26. Luiz Gustavo, l'histoire d'amour immédiate
Un but contre le Paris-SG qui fait chavirer le stade en octobre 2017, une chanson dédiée, sur l'air de « Freed from desire » de Gala, un tifo dans le virage sud du Vélodrome lors du match contre Monaco, en janvier 2018... Rarement un joueur olympien aura connu des débuts aussi retentissants, une intégration, voire une adulation, aussi rapide.

Dans le 4-2-3-1 de Rudi Garcia, Luiz Gustavo, venu de Wolfsburg à l'été 2017, fait vite la paire dans l'entrejeu avec Frank Zambo-Anguissa, Maxime Lopez ou Morgan Sanson. Lors de l'intense saison marseillaise, il est indispensable, indiscutable et indiscuté, ratisseur hors-pair, au placement millimétré, capable de se projeter dans la surface adverse. C'est un grognard qui préfère mourir sur le terrain plutôt que de se rendre.

Sa seconde année sera plus délicate, il est souvent décalé à un poste qu'il aime et maîtrise moins, dans une défense centrale à trois éléments, et il doit refuser un pont d'or en Chine sur l'insistance du club, en janvier 2019. Il aura finalement un bon de sortie, en août 2019, pour Fenerbahçe, laissant les fans phocéens orphelins de son énergie inépuisable. M. Gr.

Son bilan
98 matches, 10 buts (2017-2019).
Palmarès : néant.

25. Boubacar Kamara, le minot tranquille
Il est entré à l'OM avant ses six ans, tout heureux à l'école de foot, et a fait le bonheur de tous ses éducateurs, ravis d'accompagner cette « force tranquille ». Gamin de la Soude, quartier du IXe arrondissement de Marseille, Bouba Kamara a été formé comme un défenseur central cérébral et discipliné, avant que Rudi Garcia, quelques mois après la signature de son premier contrat pro en mai 2017, ne décide de l'essayer au milieu de terrain. Entre 2017 et 2019, Garcia installera progressivement un garçon à peine majeur dans son équipe, mais il n'ira pas au bout de son idée tactique.

Pour ça, il faudra attendre André Villas-Boas, qui place Kamara en relayeur et la transition est spectaculaire. Sous AVB puis Jorge Sampaoli, il devient l'une des sentinelles les plus fiables et régulières de L1, découvre les Bleus en juin 2022. Juste avant cette séquence internationale, Kamara a décidé de partir libre, à Aston Villa, désorientant nombre de supporters de l'OM, qui auraient aimé plus d'explications sur ce choix. Le mutique Kamara les livrera peut-être un jour. M.Gr.

Son bilan
170 matches, 4 buts (2017-2022).
Palmarès : néant.

24. Djibril Cissé, le choix du coeur
L'attaquant, né à Arles, qui clamait son amour de l'OM aura connu un passage assez rapide sur la Canebière (2006-2008). La vive concurrence avec les arrivées de Baky Koné, de Nice, et de Hatem Ben Arfa l'a poussé à retourner plus vite que prévu en Angleterre. L'international a connu des périodes fastes comme ces 7 buts en 8 matches lors du départ de Niang pour la Coupe d'Afrique des nations en 2008 mais sur la durée, il n'a pas complètement explosé vu ses qualités même si Gerets aimait sa personnalité et son style direct.

Il a quand même inscrit 16 buts avant son départ (22 toutes compétitions confondues). Cissé a même permis à l'OM de décrocher une place en tour préliminaire de la Ligue des champions en inscrivant un doublé contre Strasbourg (4-3) lors de la dernière journée en 2008. H. P.

Son bilan
80 matches, 37 buts (2006-2008).
Palmarès : néant.

23. Brandao, frustrant et décisif
Son but contre l'Inter, en 2012, en 8es de finale retour de Ligue des champions (1-0, 1-2) ne saurait mieux le résumer. Attaquant peu élégant et souvent maladroit, Brandao a tout de même une place privilégiée dans le coeur des Phocéens. Arrivé en provenance du Chakhtior Donetsk pour 6 M€ en 2009, l'attaquant contribue à conclure la disette de l'OM en 2010, au moment où il soulève la Coupe de la Ligue. Quelques semaines plus tard, il est sacré champion de France après avoir disputé 30 matches de Championnat. Avec 13 buts toutes compétitions confondues, il s'agit de son meilleur exercice avec Marseille.

Les deux saisons suivantes - entrecoupées de prêts à Cruzeiro et au Grêmio - sont faméliques en Championnat. Mais le salut vient encore de la Coupe de la Ligue, grâce à un but en finale contre l'OL, le 14 avril 2012 (1-0 a.p.). Trois mois plus tard, Brandao quitte le club libre et rejoint Saint-Étienne. Selon Eric Gerets, il était « une vraie bête, qui ne lâche rien, qui peut tirer toute son équipe vers une autre sorte de football ». L'ancien entraîneur de l'OM (2007-2009) ne parlait sûrement pas du « joga bonito », mais qu'importe. M. Bu.

Son bilan
116 matches, 31 buts (janv. 2009-2012).
Palmarès : champion de France 2010 ; Coupe de la Ligue 2010, 2011 et 2012.

22. Gabriel Heinze, l'ennemi devenu chouchou
Il n'imaginait pas rejouer en France et pourtant, cinq ans après son départ du PSG, Gabriel Heinze est revenu en L1, sous le maillot de l'OM, l'ennemi juré. Entre-temps, l'Argentin, passé par Manchester United et le Real Madrid, était devenu champion d'Angleterre et d'Espagne, et avait gagné en maturité. Il fait ainsi partie de l'équipe qui a remporté le doublé Championnat-Coupe de la Ligue en 2010 sous la houlette de Didier Deschamps.

Heinze n'a passé que deux ans à l'OM mais il a laissé sa trace notamment grâce à sa hargne légendaire sur le terrain, qui a vite fait oublier aux supporters phocéens qu'il avait évolué à Paris. Pas maladroit, l'Argentin a inscrit quelques buts de la tête mais les fans se souviennent certainement de son superbe coup franc du gauche contre Rennes, lors du match pour le titre en 2010 (3-1). Sy. D.

Son bilan
77 matches, 10 buts (2009-2011).
Palmarès : champion de France 2010 ; Coupe de la Ligue 2010 et 2011.

21. Daniel Van Buyten, le défenseur-buteur
Lorsqu'on pense à la catégorie des « défenseurs-buteurs » passés sous le maillot phocéen, Laurent Blanc est le premier nom qui vient en tête, mais celui de Daniel Van Buyten n'est pas très loin. Après avoir crevé l'écran dans sa Belgique natale, il débarque à l'OM pour 12 millions d'euros en 2001. En deux saisons et demie, l'ancien joueur du Standard n'aura raflé aucun trophée. Ses multiples coups de tête ont tout de même souvent enflammé le Vélodrome.

En 2002-2003, il inscrit notamment huit réalisations en Championnat, finissant co-meilleur buteur du club avec Ibrahima Bakayoko. En confiance sous le mandat d'Alain Perrin, le Belge n'entre pas dans les plans du nouvel entraîneur José Anigo et est contraint de filer à Manchester City durant l'hiver 2004. M. Bu.

Son bilan
98 matches, 15 buts (2001-janv. 2004).
Palmarès : néant.

20. William Gallas, l'homme de Manchester United
À l'été 1997, Son arrivée à l'OM a toutes les allures d'un cauchemar. Relégué avec Caen, le jeune défenseur William Gallas, bientôt 20 ans, signe... en tant qu'amateur au sein d'un effectif trop pléthorique. C'était ça ou Marseille le prêtait. Mais le jeune défenseur, qui aime le défi physique veut s'imposer. D'abord mis de côté par Rolland Courbis, il découvrira le Vélodrome et s'imposera la saison suivante en défense centrale, apprenant beaucoup au contact de Laurent Blanc.

L'heure de gloire de l'homme de base de l'équipe de France Espoirs : la saison suivante en Ligue des champions, au Vélodrome à Marseille, le but de la victoire (1-0, le 19 octobre 1999) contre le grand Manchester United (Beckham, Giggs, Cole, Yorke). En 2001, il part à Chelsea. P. G.

Son bilan
108 matches, 3 buts (1997-2001).
Palmarès : néant.

19. Lorik Cana, capitaine sans titre
Lorik Cana fait partie de la longue liste des joueurs ayant porté le maillot du PSG et de l'OM « son club préféré » dont il est même devenu un temps le capitaine. Comme il l'a confié à L'Équipe, c'est lui-même qui a appelé l'OM pour dire aux dirigeants phocéens qu'il se tenait à leur disposition en 2005, après deux saisons en pro avec l'équipe parisienne. « J'avais le sentiment que je pouvais prendre une nouvelle envergure à l'OM », s'est-il justifié.

Malgré son ambition, il ne sera pas champion avec le club phocéen - il terminera deuxième derrière Bordeaux en 2009 - et perdra deux finales de Coupe de France contre Paris en 2006 (1-2, en finale) et Sochaux en 2007 (2-2, 4-5 aux tirs au but, en finale). Il quitte l'OM en 2009, un an avant le nouveau titre raflé par les Marseillais. Sy. D.

Son bilan
175 matches, 8 buts (2005-2009).
Palmarès : néant.

18. Robert Pirès, en dents de scie
Deux années auront suffi à ce que le passage de Robert Pirès à Marseille ressemble à des montagnes russes. Auréolé d'un sacre mondial, l'ailier rejoint l'OM durant l'été 1998 après six saisons passées à Metz. Le tableau de la saison est noirci par la victoire de Bordeaux en Championnat et la défaite contre Parme, en finale de la Coupe de l'UEFA (3-0). Sur le plan individuel, les prestations de Pirès suscitent néanmoins l'enthousiasme avec 9 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues.

Cet élan est brutalement stoppé l'année suivante, période où le joueur bafoue son football et où Marseille termine 15e sur 18, à deux doigts de la relégation. Si Pirès parvient à être sélectionné pour l'Euro 2000, cet épisode le marque considérablement et provoque son départ vers Arsenal. M. B.

Son bilan
93 matches, 14 buts (1998-2000).
Palmarès : néant.

17. Fabrizio Ravanelli, la cible des adversaires
La venue de Fabrizio Ravanelli de Middlesbrough à l'OM en octobre 1997, pour 55 MF en fait alors le plus gros transfert de l'histoire du football français en provenance d'un club étranger. Penna Bianca vivait mal d'être relégué en D2 anglaise. L'attaquant choisit Marseille pour retrouver la sélection italienne pour la Coupe du monde 1998. Le Bison rusé est vraiment né dans le football français le 9 novembre 1997, avec l'affaire du penalty obtenu au Parc des Princes contre le PSG qui lui vaut l'étiquette de tricheur.

Quelques chutes spectaculaires inopportunes et des gestes d'énervement par rapport à ses coéquipiers en font la cible favorite des publics adverses. Le Vélodrome apprécie le battant : il bouge, travaille pour l'équipe, offre des passes décisives et marque (14 buts en D1 la première saison). P. G.

Son bilan
84 matches, 31 buts (1997 - janv. 2000).
Palmarès : néant.

16. Taye Taiwo, aimé malgré ses maladresses
Le latéral nigérian n'aura jamais été aussi bon que sous la direction d'Eric Gerets. « Et surtout quand il est de mon côté près du banc donc une mi-temps sur deux », disait souvent en se marrant l'entraîneur. Les micros pouvaient capter les coups de gueule du Belge, ce spécialiste du poste, pour des placements parfois approximatifs de son joueur. Mais il l'appréciait comme la plupart de ses équipiers qui le voyaient comme un nounours toujours d'humeur égale mais qu'il ne fallait toutefois pas chatouiller sur un terrain.

Débarqué du Nigeria à 20 ans, en 2005, il a connu quelques passages sur le banc pendant ses cinq saisons à l'OM mais il n'a jamais renoncé allant jusqu'à planter l'unique but de la finale de la Coupe de la Ligue 2011 contre Montpellier (1-0). Les supporters aimaient sa frappe monstrueuse, son style surpuissant même s'il caviardait parfois des relances. Cela faisait partie d'un personnage drôle qu'on ne voyait jamais bien loin de Modeste Mbami, son quasi-frère disparu aujourd'hui. H.P.

Son bilan
271 matches, 25 buts (2005-2011).
Palmarès : champion de France 2010, Coupe de la Ligue 2010 et 2011, Trophée des champions 2010 et 2011.

15. Souleymane Diawara, le solide ambianceur du vestiaire
Quand Didier Deschamps arrive à l'OM, Souleymane Diawara, le colosse sénégalais de Bordeaux, l'une des armes du titre de 2009, devient une priorité. Il rêve de son physique de fort des halles. DD ne l'a pas regretté. Diawara a été à la fois un roc et le bon copain du vestiaire. Difficile de ne pas apprécier ce personnage rigolard, pas vraiment obsédé par les soirées TV-pantoufles, mais toujours le premier dans la baston ou au renfort des copains.

Quand Vincent Labrune, président de l'OM, décide de créer son Hall of Fame, en mai 2014, il retire son numéro en premier. Coup de com' ou réel hommage ? Cela soulignait quand même en creux son poids, ces six trophées glanés, même si, changement de direction oblige, son 21 allait être repris par Patrice Evra en janvier 2017. H. P.

Son bilan
164 matches, 11 buts.
Palmarès : champion de France 2010 ; vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010 et 2011 ; vainqueur du Trophée des champions 2010 et 2011

14. Benoît Cheyrou, capitaine discret mais indispensable
Il n'était pas le plus flamboyant, pas le plus rapide, ni le plus puissant mais Benoît Cheyrou avait bien d'autres qualités en magasin, notamment une patte gauche magnifique et un QI foot haut de gamme. Ses 306 matches (un titre et trois Coupes de la Ligue entre autres) disputés sous le maillot olympien rappellent qu'il n'a pas fait que passer dans cet univers où il pouvait détoner dans son style moins bling bling que tant d'autres de ses équipiers. Ses entraîneurs aimaient sa finesse d'analyse même si tout ne fut pas toujours rose.

Dès 2009, Eric Gerets lui avait filé le rôle de vice-capitaine. Ses avis comptaient dans un vestiaire où ses mots, pesés, percutaient. Il n'est pas pour rien dans les succès des années Deschamps quand il fallait parfois gentiment recadrer certains ou jouer d'astuces pour fédérer en interne dans une ambiance générale assez tendue. Il a eu un rôle clé en dehors de ses nombreuses passes décisives. H. P.

Son bilan
306 matches, 28 buts.
Palmarès : champion de France 2010 ; vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010, 2011 et 2012 ; vainqueur du Trophée des champions 2011.

13. Fabien Barthez, une suite moins convaincante que le premier épisode
On a connu débuts moins idylliques à l'OM. En mai 1993, moins d'un an après son arrivée en provenance de Toulouse, Fabien Barthez soulève la Coupe des clubs champions sous le maillot phocéen. Titulaire face à l'AC Milan en finale (1-0), le gardien de 22 ans à l'époque a récupéré quelques semaines plus tôt la place dans le but, à la faveur d'une blessure de Pascal Olmeta.

Malgré la relégation du club marseillais en D2 à la suite de l'affaire de corruption liée au match VA-OM, Barthez reste et ne partira qu'en 1995, pour s'engager avec Monaco. Il revient sur les bords de la Canebière en 2004, avec une nouvelle finale de Coupe d'Europe, celle de l'UEFA, cette fois-ci perdue contre Valence (2-0), Barthez étant expulsé en début de rencontre. Le « Divin Chauve » quitte Marseille sur une autre finale perdue, celle de la Coupe de France face au PSG (1-2), en 2006. Sy. D.

Son bilan
269 matches (dont 188 après 1993).
Palmarès : champion de D2 1995 ; Coupe Intertoto 2005 ; finaliste de la Coupe de l'UEFA 2004 ; finaliste de la Coupe de France 2006.

12. Laurent Blanc, l'avènement du « Président »
Après une année mitigée à Barcelone, Laurent Blanc, le libero de l'équipe de France, rejoint l'OM en 1997, plutôt que Manchester United, et consent un « sacrifice » financier pour assurer sa place de patron chez les Bleus, à moins d'un an de la Coupe du monde. Non content de commander la meilleure défense de Ligue 1 lors de ses deux saisons à Marseille, celui qui gagne son surnom de « Président » est le meilleur buteur des Phocéens (11 buts) en 1998, avant d'être sacré champion du monde.

Avec la majesté de son placement, la propreté de ses récupérations de balle et la fulgurance de ses contres, l'OM retrouve l'Europe en 1998-1999. Sauveur en demi-finales retour de la Coupe de l'UEFA à Bologne (1-1), en convertissant à deux reprises le penalty de la qualification ; moins heureux en finale contre Parme (3-0). Il quitte alors brutalement l'OM pour l'Inter. P. Gl.

Son bilan
81 matches, 17 buts.
Palmarès : finaliste de la Coupe de l'UEFA 1999 ; vice-champion de France 1999.

11. Samir Nasri, le plus beau des minots
Souvent décrié pour son déficit de qualité, le centre de formation de l'OM possède un sacré contre-exemple en la personne de Samir Nasri. L'histoire du « Petit Prince » est indissociable de Marseille. Passé par toutes les équipes de jeunes, il est lancé dans le grand bain le 12 septembre 2004, à 17 ans, lors d'une défaite à Sochaux (2-0). Très vite, le meneur de jeu se fait un nom et enchaîne les matches.

Élu meilleur espoir au terme de la saison 2006-2007, la suivante est celle de la confirmation pour le numéro 22. Cette année-là, Nasri découvre la Ligue des champions et prend de l'assurance, finissant même co-meilleur passeur de Ligue 1, à égalité avec Jérôme Leroy et Nenê (10 passes décisives). Après quatre ans passés sur la Cannebière, Nasri ponctue son aventure d'un but contre Strasbourg, au Vélodrome (4-3), pour son dernier match avec les Olympiens. Le sentiment du devoir accompli, il peut ensuite s'envoler pour Arsenal, avec le succès qu'on lui connaît. M. Bu.

Son bilan
166 matches, 12 buts.
Palmarès : Coupe Intertoto 2005 ; finaliste de la Coupe de France 2006 et 2007.

10. André Ayew, un précieux guerrier
Dans la famille Ayew, l'OM possède une place à part. La réciproque est tout aussi vraie. André, le fiston d'Abedi Pelé, inoubliable auteur du corner sur la tête de Basile Boli un soir de sacre en 1993, a poursuivi l'oeuvre commune. On se souvient de son retour de prêt d'Arles-Avignon, à l'été 2010, lors d'un stage du côté de Biarritz.

Didier Deschamps, sourire aux lèvres, nous glissait : « Il nous manquait sa vitesse, sa puissance. Ça va changer des choses. » Le futur sélectionneur n'avait pas tort. Le gamin, 20 ans alors, à la personnalité déjà très affirmée, sûr de lui, a tout donné, décrochant au passage une Coupe de la Ligue en 2011. Dédé, son surnom, fut l'un des guerriers ultimes de cet OM, passant au-delà d'une épaule en compote ou de toutes sortes de douleurs musculaires pour s'imposer.

Comment oublier ses buts contre Dortmund en Ligue des champions (3-2) ou face à l'Inter (1-0, 90e +3, 8e aller de C1), lors de la saison 2011-2012 ou ce jeu de tête phénoménal pour un garçon de sa taille (1, 76 m) ? Il élevait son niveau quand la montagne déroulait ses lacets. Ses larmes, le jour de son ultime sortie au Vélodrome devant un public scandant son patronyme, résume parfaitement le lien noué entre lui et son club. Entre les Ayew et l'OM. H. P.

Son bilan
209 matches, 60 buts.
Palmarès : vainqueur de la Coupe de la Ligue 2011 et 2012 ; vainqueur du Trophée des champions 2011 et 2012.

9. Franck Ribéry, l'autre Boulonnais adulé par le Vél'
La signature, contestée par son club de Galatasaray, pour quatre ans et comme joueur libre, de Franck Ribéry à l'OM défraie la chronique durant l'été 2005. Âgé de 22 ans et parti de Metz six mois plus tôt, peu après s'y être révélé, il voit dans ce retour en France la possibilité de relancer une carrière qui prenait un drôle de tournant en Turquie. Pari réussi. Rapidement, l'attaquant devient un grand motif de préoccupation chez les entraîneurs et défenseurs adverses, qu'il martyrise sur son aile, et la star du Vélodrome suit les traces d'un autre natif de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Papin, déjà un motif de débat à propos de l'équipe de France.

Il marque des buts et éclaire le jeu de l'OM dirigé par Jean Fernandez, qui avait fait venir ce dynamiteur à Metz en provenance de Brest à l'été 2004. Dribbleur émérite, Ribéry appartient aussi à la catégorie des renards des surfaces. Avec un registre de passeur, l'arsenal est complet. Révélation de la saison 2005-2006, il s'ouvre les portes des Bleus et de la finale de la Coupe du monde. Sa seconde saison est minée par les blessures et il manque de peu d'ouvrir son palmarès. Il y parviendra avec le Bayern. P. Gl.

Son bilan
89 matches, 18 buts.
Palmarès : vice-champion de France 2007, finaliste de la Coupe de France 2006 et 2007, Coupe Intertoto 2005.

8. Lucho Gonzalez, « El Comandante » a fini par les emballer
Comme pour beaucoup de joueurs, l'adaptation à l'OM de Luis Oscar Gonzalez, plus connu sous le nom de Lucho Gonzalez, n'a pas été simple. Arrivé en 2009 avec une réputation flatteuse héritée autant de sa participation au doublé Coupe-Championnat du FC Porto (9 buts en 24 matches) que du montant record de son transfert (18 millions d'euros + 6 de bonus), l'Argentin a démarré son aventure phocéenne par une fracture de la clavicule avant même le début du Championnat. Gêné ensuite par d'autres blessures, il n'a vraiment pu donner la pleine mesure de son talent qu'après la trêve hivernale terminant la saison sur un bilan épatant de 44 matches, 8 buts et 16 passes décisives, et surtout un doublé Championnat-Coupe de la Ligue.

Élégant, intelligent, à l'aise des deux pieds, « El Comandante » a laissé l'image d'un joueur doué, apprécié des supporters (il a boosté les ventes de maillots durant deux saisons) et très discret en dehors du terrain, mais qui aurait sans doute pu donner un peu plus à l'OM. En janvier 2012, alors que les dirigeants souhaitent dégraisser et qu'il possède le plus gros salaire du club (380 000 euros mensuels), il ne se fait pas prier pour retourner au FC Porto, où l'OM le cède pour 2 millions d'euros. Sy. D.

Son bilan
124 matches, 21 buts.
Palmarès : champion de France 2010, vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010 et 2011, vainqueur du Trophée des champions 2010 et 2011.

7. André-Pierre Gignac, les moqueries puis le spectacle
Le slogan « un "Big Mac" pour Gignac » scandé par des supporters adverses puants, son père Gérald obligé de le défendre physiquement en tribunes à la Mosson à l'été 2012 et surtout la défiance de Didier Deschamps pour lancer son aventure olympienne : c'est peu dire qu'APG, qui rêvait depuis tout petit de jouer à l'OM, a galéré pour ses débuts en Provence. Arrivé de Toulouse en août 2010, pour suppléer Mamadou Niang, il vit dans un contexte nutritionniste peu favorable au foot de haut niveau, du côté de l'Etang de Berre, et s'avère vite hors de forme. Impitoyable, DD lui préfère souvent Loïc Rémy.

À la fin du mercato estival 2011, il essaye de le refourguer à Fulham pour recruter Amauri (Juventus). Gignac finit par rester, s'affine, persévère et l'arrivée d'Elie Baup sera pour lui un déclic. Avec l'entraîneur au crâne chauve et à l'accent chantant, déjà croisé au TFC, il marque treize buts lors de l'exercice 2012-2013, conclu par l'OM à la seconde place, dont un doublé lors du Classique d'octobre au Vélodrome pour répondre à Zlatan (2-2). Sous Baup, le jeu est restrictif et Gignac fait souvent la différence, avec quelques buts somptueux, comme à Ajaccio en novembre 2013, qui rappellent l'aîné Jean-Pierre Papin. Les travaux lors de l'acte 2014-2015, sous Marcelo Bielsa, sont colossaux, il est l'homme d'un début d'automne mémorable, avec huit victoires d'affilée en L1, il marque 21 pions, plus que Zlatan (19) ou Cavani (18).

Après une cruelle quatrième place, il décide de partir libre, pour punir un peu sa direction, pas toujours franche avec lui. Une autre aventure, aussi passionnelle, s'ouvrira au Mexique, du côté de Monterrey. M. Gr.

Son bilan
188 matches, 77 buts.
Palmarès : vainqueur de la Coupe de la Ligue 2011.

6. Florian Thauvin, brillant en deux temps
Il est arrivé au bout du bout du mercato estival 2013, jeune blanc-bec piqué à Lille par un président Vincent Labrune totalement fan. Après deux saisons correctes, sans plus, sous Elie Baup et José Anigo, puis sous Marcelo Bielsa, Labrune se résout à le vendre à Newcastle pour sauver les finances de son club. Thauvin ne se fait pas à la pluie froide du nord de l'Angleterre et revient vite déclamer son amour à l'OM, son retour sera le dernier dossier d'un Labrune partant - entre Orléanais, on se comprend. Avec quinze buts et neuf passes décisives en L1, le cru 2016-2017 sera éclatant.

Au Vélodrome, Thauvin enchaîne sa spéciale, les enroulés façon Robben, il est enfin adoré par le public marseillais et le voilà qui débarque en équipe de France, au printemps 2017. Avec vingt-deux réalisations et onze passes décisives en Championnat, ainsi que des prestations haut de gamme en Ligue Europa, il réalise une saison 2017-2018 exceptionnelle, conclue par un titre de champion du monde à l'été, en Russie.

Il est un des meilleurs joueurs de la L1, les ados fans de l'OM copient ses dernières coupes de cheveux stylées et badent ses capacités de finisseur, le président Eyraud dit qu'il ne le vendrait pas pour « 80 millions d'euros ». Thauvin finira par partir libre, à l'été 2021, à 29 ans passés, après un lent déclin : à la suite d'une dernière saison pleine d'efficacité (2018-2019), il se blesse sérieusement à la cheville, et sa belle aventure olympienne s'essouffle. M. Gr.

Son bilan
281 matches, 86 buts.
Palmarès : finaliste de la Ligue Europa 2018 ; vice-champion de France 2020 ; finaliste de la Coupe de France 2016.

5. Mathieu Valbuena, une régularité impressionnante
C'est une histoire un peu folle que seul le plus fada des clubs français est, peut-être, capable de créer. Repêché à Libourne Saint-Seurin, en National, après avoir été non conservé au centre de formation de Bordeaux, Mathieu Valbuena a débarqué à l'OM sans aucune référence. Il en est reparti huit ans plus tard, à l'été 2014, après avoir tout gagné ou presque du titre de champion de France (2010) aux trois Coupes de la Ligue d'affilée (2010, 2011 et 2012).

Avec Steve Mandanda ou Benoît Cheyrou, il a été l'un des symboles de l'ère Didier Deschamps, la dernière victorieuse à l'OM, avec quelques coups d'éclat marquants à l'image de ce but face au Borussia Dortmund qui avait envoyé l'OM en huitièmes de finale de la Ligue des champions, en 2011-2012. Mais c'est peut-être sa régularité, avec du recul, qui est la plus impressionnante dans un club où il est si difficile de durer : il est le cinquième joueur le plus capé de l'histoire de l'OM. Ba. C.

Son bilan
331 matches, 28 buts.
Palmarès : champion de France 2010 ; vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010, 2011 et 2012 ; vainqueur du Trophée des champions 2010.

4. Dimitri Payet, le chouchou du Vélodrome
Il n'a rien gagné avec l'OM, un rêve qui devrait rester inassouvi, il n'a disputé que trois campagnes de Ligue des champions en presque dix ans sous le maillot olympien, mais il a marqué le club et ses supporters dès ses premières foulées. Le Réunionnais a vécu deux vies à Marseille : une première prometteuse avant de s'exiler en Angleterre en 2015, à West Ham, et une deuxième où il est revenu en 2017 pour devenir l'un des joueurs les plus chers de l'histoire du club (29 M€), l'un des patrons de l'équipe et l'un des chouchous du Vélodrome.

Avec lui, les fans marseillais se sont rarement ennuyés entre ses gestes techniques soyeux, ses buts lors de matches épiques (Leipzig, en Ligue Europe, en 2018) ou ses relations parfois électriques avec ses entraîneurs (Rudi Garcia, André Villas-Boas). À l'aube de sa fin de carrière, celui qui a été un peu pompeusement qualifié de « Marseillais à vie » lors de sa prolongation de contrat espère vivre une dernière saison chez lui. Mais, à Marseille plus qu'ailleurs, demain, c'est loin. Ba. C.

Son bilan
326 matches, 78 buts.
Palmarès : finaliste de la Ligue Europa 2018.

3. Didier Drogba, le roi éphémère
Combien de joueurs ont plus marqué l'histoire de l'OM en une saison (2003-2004) que Didier Drogba sans jamais avoir remporté un titre ? La question mérite d'être posée tant le passage de l'Ivoirien s'apparente au règne d'un roi éphémère. DD, sorti tout droit de Guingamp, courtisé par le grand OL d'alors, a tout donné et a tout reçu en retour. Une alchimie rare s'est produite, sorte d'embrasement quasi inexplicable entre une ville et un homme. Sa personnalité, sa manière d'être, de se défoncer ont déclenché une hystérie collective. Il ne s'appartenait plus. Sa puissance, son talent ont propulsé l'OM en finale de la Coupe de l'UEFA grâce à des gestes parfois inoubliables comme cette talonnade dans la course, sa spéciale, avant l'ouverture du score contre Newcastle en demi-finales retour (2-0).

L'un de ses 6 buts en C3 auxquels on peut ajouter 5 en C1, 19 en Championnat, deux dans les Coupes nationales, soit 32 au total. Drogba, poussé vers Chelsea par ses dirigeants, n'a jamais menti sur sa passion marseillaise. Le dernier jour de sa vie olympienne, à la suite d'une conférence de presse d'adieu, il est parti seul renifler l'herbe du Vélodrome, le regard balayant les tribunes vides avant d'éclater en sanglots. Comme la fin d'une sublime histoire, lui qui se rêvait en Paolo Maldini, coeur accroché à vie à l'OM. H. P.

Son bilan
55 matches, 32 buts.
Palmarès : finaliste de la Coupe de l'UEFA 2004.

2. Mamadou Niang, symbole de la renaissance
Mamadou Niang a réussi l'exploit de succéder à la météorite Didier Drogba dans les coeurs à une époque où l'ombre envahissante de l'Ivoirien étouffait les destins des plus ambitieux. Niang à l'OM (2005-2010), c'est 71 buts en L1, cent pions claqués en 227 rencontres officielles, top canonnier de Marseille chaque saison, une place de huitième scoreur du club, une présence qui a permis aux Olympiens de renaître. Utilisé à tous les postes de l'attaque, Niang s'est trouvé à l'épicentre du doublé en 2010 (Coupe de la Ligue, Championnat), fin de tant d'années de disette, après une entame compliquée.

Qui se souvient de ces sifflets avant même d'entrer en jeu contre Saint-Étienne au retour de la CAN 2006 ? Dans les moments incertains, et il en a connu entre ses changements de poste, un poil de maladresse et l'arrivée de Djibril Cissé, il a haussé son niveau. Eric Gerets l'adorait, l'a aidé à calmer un tempérament parfois tempétueux, Didier Deschamps lui a offert le capitanat après le départ de Lorik Cana en 2009. Niang s'en est allé ensuite dès le doublé en poche. Boulot accompli. H. P.

Son bilan
227 matches, 100 buts.
Palmarès : champion de France 2010 ; vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010 ; vainqueur du Trophée des champions 2010.

1. Steve Mandanda, l'incarnation marseillaise
Qui d'autre que lui pourrait mieux incarner l'OM de cette première partie du XXIe siècle, du haut de ses 613 matches disputés avec le club ? Ce record n'était pas écrit d'avance, pourtant, pour le jeune gardien de 22 ans débarqué de la Ligue 2 et du Havre, à l'été 2007, comme doublure de Cédric Carrasso. Mais s'il n'avait pas encore l'expérience, il avait déjà le mental solide et des qualités très au-dessus de la moyenne, qui lui ont permis de résister à la pression quand Carrasso s'est gravement blessé au tendon d'Achille dès le mois d'août, le propulsant comme numéro un.

Il n'a plus quitté le poste, ensuite, à force de performances décisives, et il a tout connu avec l'OM, les grands matches de Ligue des champions, la responsabilité du brassard de capitaine à 25 ans, l'arrivée en équipe de France, l'euphorie du titre de 2010, la joie des trophées, la douleur des blessures, les saisons plus mornes et les moments de fortes turbulences aussi.

Toujours solide dans la tempête, le « Fenomeno » chanté par les virages est devenu, au fil de ses 14 saisons au club (seulement entrecoupées d'un an à Crystal Palace en 2016-2017), un personnage incontournable du vestiaire, voix reconnue et respectée de tous. Il avait rêvé d'une autre fin à son aventure marseillaise que cette saison comme doublure de Pau Lopez, mais il l'aura tout de même terminée à sa place, titulaire dans le but et célébré par le public, qui ne l'oubliera jamais. M. Go.

Son bilan
613 matches.
Palmarès : champion de France 2010, vainqueur de la Coupe de la Ligue 2010, 2011 et 2012 ; vainqueur du Trophée des champions 2010 et 2011 ; finaliste de la Ligue Europa 2018.
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Re: [L'ÉQUIPE, SO FOOT...] Topic de la presse écrite

Messagepar Castor_Troy » 03 Juin 2023, 10:13

Kenshi a écrit:L'Equipe a fait un top 30 depuis 93, pas sur qu'il fasse l'unanimité :mrgreen:

Contre l'évidence de ce classement, L'Equipe NE POUVAIT RIEN FAIRE ! :ptdr:

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