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« On souhaite retrouver un esprit de spontanéité et un peu drôle » : le casting et les programmes de la nouvelle chaîne Ligue 1+ dévoilés
INFO L'ÉQUIPE. On vous détaille la grille de programmes de la chaîne de la LFP, lancée le 15 août, et le recrutement des dernières têtes d'affiche, comme Adil Rami, Guillaume Hoarau et Souleymane Diawara.
Deux semaines chrono avant la naissance de Ligue 1+, à l'occasion de Rennes-OM, premier match de la saison programmé le vendredi 15 août à 20 h 45. Il était donc temps pour la LFP, après avoir présenté ses offres commerciales (14,99 euros par mois avec engagement d'un an ou 19,99 euros par mois sans engagement), de finaliser les grandes lignes du contenu de sa chaîne, une plateforme qui diffusera huit rencontres par journée de Championnat (beIN Sports détenant encore cette saison l'affiche du samedi à 17 heures).
Ces derniers jours, Ligue 1+ a d'abord complété le casting de ses équipes éditoriales, avec son partenaire de production Mediawan. Pour sa recrue star, le nouveau diffuseur de la L1 a choisi de miser sur Adil Rami. Le champion du monde 2018 interviendra surtout en plateau, notamment dans la grande émission en clair du dimanche soir, Le Club Ligue 1+, présentée en public par Thibault Le Rol, au côté d'un second consultant. « Adil est plus qu'un footballeur, il a des communautés très fortes sur ses réseaux sociaux et est autant dans le sport que le divertissement. Il va élargir notre capacité à toucher les fans », justifie Jérôme Cazadieu, le directeur éditorial de Ligue 1+ (également ancien directeur de la rédaction de L'Équipe). L'affiche du dimanche soir sera aussi couverte depuis le stade par la présentatrice Marina Lorenzo, avec le duo de commentateurs numéro 1 : Xavier Domergue-Benoît Cheyrou.
Kick-off, le magazine encadrant l'affiche du vendredi soir, sera également présenté par Le Rol, accompagné le premier soir de Rami et Johan Djourou, l'ancien défenseur d'Arsenal entendu la saison passée sur DAZN. Pour les deux affiches du samedi (19 heures et 21 heures), la continuité d'antenne sera assurée par Marina Lorenzo, avec Djourou et parfois un second consultant. Au coup de sifflet final de l'affiche du samedi soir, l'émission 90+1 s'installera pour une heure de débriefing avec la même équipe. Et pour chacune des trois émissions, le plateau accueillera un journaliste tactique, Swann Borsellino, et un éditorialiste qui sera Giovanni Castaldi les vendredis et samedis soir (il restera également présent sur la chaîne L'Équipe). L'identité de celui du dimanche restant à déterminer.
Hoarau et Diawara dans les pas de Paganelli
Sur les stades, chaque match bénéficiera d'un présentateur bord terrain ainsi que d'un journaliste et d'un consultant au commentaire, avec un avant et après-match d'une heure pour les affiches, et de 30 minutes pour les autres rencontres. Xavier Domergue, Smaïl Bouabdellah et Sébastien Dupuis commenteront chacun deux matches par week-end, et les deux derniers seront assurés par un membre des équipes éditoriales de Ligue 1+ ou un pigiste. Dans la rotation des consultants commentateurs, les abonnés retrouveront notamment Charlotte Lorgeré, Benjamin Nivet, Ahmed Kantari et Felipe Saad.
Et pour interviewer les acteurs du Championnat lors des affiches, LFP Media mise sur d'anciens joueurs, afin de retrouver un esprit à la Laurent Paganelli. Pour cela, elle a choisi de donner le micro à l'ancien Parisien Guillaume Hoarau et l'ex-Marseillais Souleymane Diawara, ce dernier ouvrant le bal le soir du 15 août pour Rennes-OM. « On souhaite retrouver un esprit de spontanéité et un peu drôle, explique Jérôme Cazadieu. Avec leur caractère, on sait qu'ils vont être aussi bien capables de se mélanger avec le public, d'interroger un joueur tout juste remplacé ou de monter dans une tribune pour aller parler avec un président de club. »
Le multiplex du dimanche à 17 h 15 jouera lui aussi la carte de la bonne humeur avec le duo Félix Rouah-Pierre Bouby, en lien avec les commentateurs des trois matches, tout en jouant avec des éléments des jeux de Fantasy League (comme Mon Petit Gazon) afin de séduire un public plus jeune. Dans la même optique, Ligue 1+ usera du quasi-direct sur ses réseaux sociaux, en diffusant cinq extraits par match et par mi-temps... avant de les dépublier quelques minutes après la fin de la rencontre. « Nous avons un cadre puisque nous récupérons le contrat de DAZN et nous devons le respecter », justifie Jérôme Cazadieu.
Pour jouer davantage l'immersion, un enjeu majeur, Ligue 1+ finit de travailler sur l'évolution de la charte média, certainement actée au mois de septembre et qui sera aussi au bénéfice de l'autre diffuseur, beIN Sports. Logiquement, le sujet de l'accès au vestiaire est actuellement débattu avec les clubs, ainsi que la sonorisation des échauffements, éventuellement l'accès au bus de manière exceptionnelle, etc. Mais une chaîne de la Ligue n'apporte pas que des avantages. Et la transparence de cette dernière sera forcément scrutée de près. « Nous n'avons aucun intérêt, pour avoir une relation sincère avec nos abonnés, à cacher ce qui se passe dans un stade, assure Jérôme Cazadieu. Y compris des banderoles hostiles à la Ligue ? Nous ne relaierons pas de messages diffamatoires et insultants. Mais si un coach, un joueur ou un dirigeant fait preuve d'un comportement inapproprié, nous en parlerons ! »