MassaliaLive.com

[IceCold]

Les suspects viendraient des Catalans.

[alexduke]

"encapuchados"

Je parle pas espagnol mais ces mots me font marrer. J'aurai pu l'inventer à partir du français en rajoutant des _os ou des _as

[tigrou]

Il devrait aller habiter au Mexique c'est plus safe.

[boodream]

IceCold,

[Odd]

Criminel Dembele de pas la donner à Lewy après son sprint de 80 mètres a la 45+1

Le Barça fait de nouveau peur non?

J'espère que la double confrontation contre le Bayern sera pas en même temps que l'OM...

[Dragan]

[ruby]

Je sais pas pourquoi mais je les vois bien appeler Sampa à Séville

[Dragan]

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Les coulisses du fol été du Barça

Amputé de Lionel Messi l'an dernier et fortement endetté, le club blaugrana a contre-attaqué en bouclant un mercato onéreux et sous tension grâce à des tours de passe-passe financiers. L'occasion de plonger dans les coulisses du géant catalan qui aimante actuellement la lumière et les critiques.

5 août 2021, 19 h 45, un tremblement de terre sans précédent secoue la planète football. Dans un communiqué laconique, le FC Barcelone fait ses adieux à Leo Messi et le remercie pour ses dix-sept ans de bons et loyaux services. Quelques heures plus tôt, le père du prodige a pourtant pris un jet depuis Miami pour rallier la cité catalane et parapher le nouveau contrat de son rejeton avec le président Joan Laporta.

L'annonce officielle du Barça est dans les bacs et les équipes du club s'activent en coulisses pour finaliser cette nouvelle prolongation. Javier Tebas, le président de la Liga, vient à peine de sceller un accord avec un fonds d'investissement qui permet aux Blaugranas de récupérer des liquidités et ainsi de garder leur star. « Mais Jose Angel Sanchez, le directeur exécutif du Real Madrid, alerte alors Ferran Reverter (son homologue du Barça, qui a démissionné depuis) que l'accord proposé par CVC à la Liga (cession de 12 % des droits télés sur cinquante ans) est inacceptable d'un point de vue financier pour le Barça, détaille un fin connaisseur du club. Laporta a donc fait machine arrière et n'a pas pu trouver des fonds à temps pour conserver Messi. » Dans la foulée, le président barcelonais annonce que le club est endetté à hauteur de 1,35 milliard d'euros, dont 160 millions d'euros correspondent à des arriérés de salaire destinés à l'Argentin.

Une fièvre acheteuse qui agace

Cela n'empêche pas le Barça d'acheter à tout-va depuis son départ. Produit de la Masia, Ferran Torres a été rapatrié pour 55 millions d'euros l'hiver dernier, une opération incompréhensible pour certains. « Comment peut-on racheter un canterano (joueur formé au club) à ce prix-là ? Ils se croient plus malins que Guardiola, qui ne le faisait pas jouer à City ? », brocarde une personnalité catalane passée par le club.

Cet été, le Barça a dépensé 153 millions d'euros pour attirer Robert Lewandowski (ex-Bayern), Raphinha (Leeds) et Jules Koundé (Séville FC), tandis que Franck Kessié (AC Milan), Andreas Christensen et Marcos Alonso (Chelsea) et Hector Bellerin (Arsenal) sont arrivés libres. En parallèle, les transferts de Pierre-Emerick Aubameyang (Chelsea), Philippe Coutinho (Aston Villa), Ferran Jutgla (Club Bruges) et Francisco Trincao (Sporting Portugal, prêt avec option d'achat obligatoire) ont rapporté à peine 47 millions d'euros.Les départs ou prêts de Neto (Bournemouth), Moussa Wagué (Gorica, Croatie), Daniel Alves (Pumas, Mexique), Adama Traoré (Wolverhampton), Luuk de Jong (PSV), Clément Lenglet (Tottenham), Riqui Puig (Los Angeles Galaxy), Samuel Umtiti (Lecce), Alex Collado (Elche), Rey Manaj (Watford), Nico Gonzalez (Valence CF) et Oscar Mingueza (Celta Vigo) n'ont quant à eux pas laissé un centime dans les caisses.

Une fièvre acheteuse qui a le don d'agacer, ailleurs en Europe. « Il n'y a pas que "Lewy" (Lewandowski), ils (le Barça) achètent beaucoup de joueurs. Je ne sais pas comment, s'est questionné Julian Nagelsmann, entraîneur du Bayern Munich. C'est le seul club au monde qui n'a pas d'argent mais qui peut acheter tous les joueurs. C'est un peu bizarre et un peu fou selon moi. » Son compatriote Jürgen Klopp lui a emboîté le pas dans le bi-hebdomadaire allemand Kicker : « Si vous me dites que je n'ai pas d'argent, alors je ne dépense rien, a ainsi imagé le manager de Liverpool. Ma carte de crédit a déjà été bloquée deux fois, heureusement c'était il y a plusieurs années. »

Plus de 500 millions d'euros de pertes

Bénéficiaire tout au long de la décennie 2010 (193 millions d'euros cumulés sous la présidence de Sandro Rosell, puis celle de Josep Maria Bartomeu), le Barça a été l'un des clubs les plus touchés par la pandémie de Covid, avec plus de 500 millions d'euros de pertes (merchandising, sponsoring, billetterie, etc.). « Dans un cas exceptionnel comme celui-ci, on ne peut pas dire que les choses aient été bien ou mal faites, estime Javier Tebas, le président de la Liga. Chaque club avait sa stratégie, qui s'est retrouvée mise à mal. Le FC Barcelone génère énormément de revenus de billetterie les jours de match grâce au tourisme et possède par ailleurs le musée le plus visité de Catalogne (et le troisième d'Espagne). La pandémie l'a donc plus affecté que les autres. »

« En juin 2020, on a approuvé des recettes à hauteur de 1,047 milliard - un record - mais, avec la pandémie, celles-ci ont finalement été de 782 millions d'euros, soit 265 de moins que ce qui était prévu », précise Josep Maria Bartomeu, qui a dirigé le club de janvier 2014 à octobre 2020. Avec la plus haute masse salariale d'Europe (759 millions d'euros en 2020), l'équilibre était fragile et risqué. « À la suite du départ de Neymar (au PSG, en 2017, contre 222 millions d'euros, le montant de sa clause libératoire), la direction a prolongé les poids lourds de l'effectif en augmentant ostensiblement leurs salaires et a recruté des joueurs à prix d'or, car elle craignait de voir partir d'autres éléments majeurs ou que l'équipe soit moins compétitive », analyse un ancien membre de l'équipe de Laporta.

« Nous avions les moyens de prolonger les contrats des joueurs que nous avons prolongés lors de mon mandat, mais la situation a changé sous le coup terrible et inattendu de la pandémie, rétorque Bartomeu, qui a accepté de sortir de son silence pour France Football. Nous avons imposé en mars 2020 une baisse de salaire de 12 % à tous les sportifs professionnels (foot, hand, basket, hockey et futsal), afin de réduire les coûts. Puis, au cours de la saison 2020-21, nous avons proposé une seconde baisse de salaire, en échange d'une prolongation de contrat qui leur permettrait de retrouver leurs conditions antérieures une fois la pandémie passée. Certains footballeurs ont accepté de le faire. » Le 20 octobre 2020, une semaine avant la démission de Bartomeu, le club a en effet prolongé Gerard Piqué, Marc-André ter Stegen, Clément Lenglet et Frenkie De Jong, en échange d'un échelonnement de leurs émoluments.

L'Espai Barça, ce si coûteux projet

Validé en 2014, maintes fois repoussé à cause des autorisations d'urbanisme, de la pandémie et des difficultés financières du club, puis à nouveau approuvé par une majorité écrasante de socios (88 % des votants) en décembre, le projet Espai Barça - qui comprend la rénovation du Camp Nou (qui pourra accueillir 105 000 spectateurs, soit 6 000 de plus) et des installations qui l'entourent (boutique, musée et le Palau Blaugrana, la salle réservée aux sections hand et basket) - représente le futur du géant catalan. Mais, avant d'en récolter les fruits financiers, le Barça doit s'armer de patience, puisqu'il n'est pas maître des opérations. « C'est Goldman Sachs qui marque le rythme de l'avancée des travaux et qui maintient le club dans une certaine dépendance, estime un bon connaisseur du club, car ce sont eux qui tirent les ficelles financières dans cette opération. » Selon lui, il faut s'attendre à du retard, alors que la livraison est attendue pour fin 2025 : « Le Barça risque de jouer au moins une saison de plus au stade de Montjuic. »

Et les dangers économiques guettent. Le premier est présenté par Roger Vinton : « Au départ, le coût total devait être d'environ 1,5 milliard d'euros (dont 800 millions d'euros pour le stade). Un chiffre qui dépasse de loin le chiffre d'affaires annuel du club et qui, lorsqu'il sera entièrement financé, fera doubler le passif de 1,5 à 3 milliards d'euros... » Le second est pointé par un ex-membre haut placé du Barça : « La baisse des revenus qui attend le club pendant la durée des travaux m'inquiète : la boutique et le musée qui génèrent chacun 40 millions d'euros par an, la vente de repas et de boisson les jours de matches, la billetterie, la perte de visibilité des sponsors... »

Là aussi, la grandeur retrouvée a le prix du risque.« Ces prolongations étaient très supérieures au marché en termes de prix et d'années, avec pour seule compensation une baisse des montants à verser cette année-là, observe Ivan Cabeza, expert en économie du sport. Cela a abouti à une augmentation nette de 200 millions d'euros des dépenses, que la direction actuelle considère comme nulles, bien qu'aucun joueur n'ait forcé l'ancien président à signer quoi que ce soit. » Si ces opérations auraient permis d'économiser entre 16 et 18 millions d'euros de salaire sur la saison 2020-21, Laporta et son équipe estiment leur impact à 311 millions d'euros. « Ils (la direction antérieure) n'ont fait que reporter et accroître le problème », estime-t-on aujourd'hui au Barça.

Gerard Piqué accusé de la jouer un peu trop perso

Pour compenser, le club cherche depuis plusieurs mois à renégocier les salaires de ses capitaines Sergio Busquets (34 ans), Jordi Alba (33 ans) et Gerard Piqué (35 ans). Selon plusieurs proches du groupe pro, ce dernier aurait découvert le message « Piqué traître » sur le tableau du vestiaire après avoir renégocié en solo son contrat à l'automne 2020, sans se concerter avec les autres cadres.À l'instar de « Dani » Alves la saison dernière, le défenseur catalan a récemment proposé de jouer pour le montant minimum autorisé par la Liga mais, n'ayant pu obtenir la garantie de toucher ses arriérés de salaire et ses futurs émoluments, il a demandé à ses agents de geler les négociations. Longtemps membre influent du vestiaire, Piqué a perdu de sa superbe et a débuté la saison dans la peau d'un remplaçant.

Javier Tebas, patron de la Liga« Le FC Barcelone a généré de nouvelles ressources. Il n'est pas "dopé" par une tierce partie »Plusieurs fuites médiatiques l'ont affaibli. Sa séparation d'avec Shakira, ses échanges embarrassants publiés par El Confidencial, en avril, avec Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole (dans lesquels est notamment évoquée une commission occulte de 24 millions d'euros à destination du joueur pour le contrat de la Supercoupe d'Espagne accueillie par l'Arabie saoudite) ou sa tentative d'acquérir des parts de Barça Corporate via sa société Kosmos, ce que Bartomeu considérait comme un possible conflit d'intérêts. Le discret Busquets songeant à tenter l'aventure en MLS en 2023, le club ne peut échelonner sa dette dans son cas et cherche une autre solution. Orphelin de son ami Messi, Jordi Alba se retrouve, lui, concurrencé par le jeune Alejandro Balde (18 ans) et Marcos Alonso. Une preuve supplémentaire qu'une ère se referme.

Toujours confronté à des difficultés financières, un an après avoir décroché un emprunt de 595 millions d'euros auprès de Goldman Sachs, le Barça est allé chercher des fonds ailleurs, en activant les fameux « leviers » dont s'enorgueillit Laporta. Sous la direction de Bartomeu, plusieurs sociétés annexes avaient été créées afin de capitaliser sur les diverses richesses du club et de développer l'exploitation commerciale hors compétition. C'est le cas du réseau de boutiques géré par Barça Licensing & Merchandising (BLM) et de la boîte de production audiovisuelle Barça Studios, réunis sous le nom de Barça Corporate.

Des cessions qui prêtent à discussion

L'intention du club était de mettre en vente un maximum de 49 % des actions de ces sociétés. C'est ce qu'a initié la nouvelle direction cet été, avec la vente, à chaque fois de 24,5 % des parts de Barça Studios, pour 100 millions d'euros, à Socios.com et Orpheus Media, la société dirigée par Jaume Roures, patron de Mediapro. « Le manque de transparence fait que c'est très difficile de valoriser cette opération, juge Roger Vinton, auteur de l'ouvrage Le Barça face à la crise du siècle. Bien sûr, 200 millions d'euros, c'est beaucoup d'argent pour ce qui semble être un écran de fumée, mais le club vient de perdre le contrôle de 49 % d'un de ses actifs. »Le deuxième club le plus titré d'Espagne (26 Ligas) a par ailleurs cédé 25 % de ses droits télévisés sur les vingt-cinq prochaines années à Sixth Street (pour 500 millions d'euros). « En s'associant avec ce partenaire stratégique, on rentabilise un actif du club sur une durée moitié moins longue que ce que proposait CVC », assure le Barça, qui projette également de vendre des parts de BLM prochainement.« Vous voyez bien que le FC Barcelone n'est pas ruiné, sourit Javier Tebas, président de la Liga. Le club a bien su restructurer sa dette. La question du fair-play financier, ce n'est pas de dépenser peu ou beaucoup, c'est de dépenser ce que le club génère de manière autonome et non par des financements étrangers à son fonctionnement. La Liga s'en tient à cela. Le FC Barcelone a effectué des opérations qui lui ont permis de générer de nouvelles ressources. Il n'est pas "dopé" par une tierce partie. Ensuite, que certains soient favorables à sa stratégie et d'autres non, c'est autre chose. »

800 millions d'euros de revenus extraordinaires en une seule année

« En activant ces divers leviers, le Barça a obtenu cette année plus de 800 millions d'euros de revenus extraordinaires, soit plus que le total des vingt clubs de Liga réunis au cours des quatre années pré-Covid, relève l'économiste Ivan Cabeza. C'est monstrueux. » Mais, pour se redresser de manière aussi spectaculaire, les Blaugranas ont dû hypothéquer une partie de leurs bijoux de famille.Un dirigeant du foot français « La direction actuelle a une vision très court-termiste et elle s'y est lancée à fond, note un dirigeant important du football français qui a été, par le passé, en relation avec le club catalan. Cela peut marcher mais il y a un risque, plus important, de se casser la gueule plus tard, et peut-être plus rapidement que prévu. J'ai le sentiment que le "maintenant" à tout prix, et peut-être même à n'importe quel prix, a pris le dessus sur tout le reste. Revendre une partie de tes droits télé ainsi que de tes contenus digitaux, c'est aussi, possiblement, faire une croix sur de futurs revenus juteux et indispensables. »« Ces opérations sont un mal nécessaire même si ce n'est pas agréable, admet Carles Ordiales, socio barcelonais et président du groupe Seguiment FCB, qui agit comme un garde-fou de l'identité du club. On espère simplement que ce système de financement ne soit pas utilisé abusivement et que le club pourra récupérer ce qui a été vendu aujourd'hui. En aucun cas nous n'envisageons cela comme un premier pas vers un changement de modèle. »

Identité et pouvoir des socios à l'épreuve du foot-business

Le Barça bénéficie d'un statut extraordinaire d'association sportive, à l'instar du Real Madrid, de l'Athletic Bilbao et d'Osasuna, où les socios ont notamment le pouvoir d'élire leur président. « Chaque décision importante est prise avec l'aval de nos socios et nous n'avons aucune intention de changer cela », martèle-t-on depuis les hautes sphères du club. La métamorphose barcelonaise en société anonyme n'est toutefois qu'une question de temps pour certains. « On a emprunté cette voie-là et c'est irréversible, considère notre fin connaisseur du Barça. Croire que les socios ont encore une influence, c'est une utopie. Ils peuvent encore décider si on doit mettre un drapeau jaune ou un drapeau rouge devant le stade, mais c'est tout. » Le dirigeant français enfonce le clou : « La perte d'identité du Barça ? Cela me fait sourire. Comme si le Barça avait attendu cet été pour faire du business... Il faut arrêter la fausse naïveté. Les histoires, c'est pour les enfants le soir, avant de dormir. » Pas du genre rêveur, Laporta use de tous les ressorts possibles pour relever « son » club, et notamment de ses amitiés.Lors de la présentation de Lewandowski, le président barcelonais a ainsi tenu à « remercier tout spécialement » Pini Zahavi, l'agent du Polonais, qui a pris 10 millions d'euros de commissions dans l'opération, selon le site The Athletic. Laporta n'a ensuite pas hésité à qualifier l'homme d'affaires israélien de « frère » sur la pelouse du Camp Nou, au cours d'un discours enflammé devant près de 60 000 spectateurs.« Zahavi et Laporta se connaissent depuis des années, précise un observateur privilégié. En 2003, alors que Laporta était candidat à la présidentielle du Barça, Zahavi avait obtenu une lettre de Manchester United affirmant que s'il gagnait l'élection, Beckham viendrait. Celui-ci est finalement allé au Real Madrid, mais pour remercier Zahavi de son geste, le premier joueur qu'a fait venir Laporta (alors président du Barça une première fois entre 2003 et 2010), c'était Rüstü (Reçber, gardien de but, 7 matches au total sous le maillot barcelonais entre 2003 et 2004), représenté par... Zahavi. »Darren Dein, fils de l'ancien président d'Arsenal David Dein, a quant à lui perçu une commission pour avoir intercédé entre le Barça et Spotify, qui va verser 435 millions d'euros sur dix ans pour le naming du Camp Nou et le sponsoring maillot. « Les intermédiaires sont monnaie courante dans le monde du football, a déclaré Juli Guiu, vice-président du Barça chargé du marketing, lors de l'accord. Cette commission a été payée directement (par le club) et non via une tierce partie. Elle sera inscrite dans les comptes. » Comme celle perçue par Zahavi, le Barça promet qu'elle sera dévoilée aux socios lors de la prochaine assemblée générale du club, prévue en octobre.

Coups de pression sur les indésirables

Malgré cette alliance et les divers leviers activés, le Barça a eu toutes les peines du monde à inscrire ses recrues cet été - mais aussi Sergi Roberto et Ousmane Dembélé, en fin de contrat puis prolongés à l'intersaison (le Français est considéré comme un nouveau joueur puisque son bail a été signé après le 1er juillet) -, sa masse salariale demeurant élevée. Jules Koundé, débarqué du Séville FC, a même dû patienter jusqu'au 26 août pour être enregistré, ce qui a passablement agacé Xavi.Un membre de l'entourage d'un joueur« Ils mettent 50 millions sur Raphinha et après ils cherchent à récupérer de l'argent »« Pour l'inscription des joueurs, c'est la règle connue du "1 pour 4" qui s'applique, signale Javier Gomez, le directeur général de la Liga. C'est-à-dire que si un club dépasse son plafond salarial, il est autorisé à recruter, mais il ne peut dépenser que 25 % de ce qu'il a engrangé avec la vente d'un joueur (montant du transfert et salaire économisé), les 75 % restants étant utilisés pour réduire la dette. Ce pourcentage de 25 % devient 33 % si le salaire du joueur sortant est égal ou supérieur à 5 % de la masse salariale de l'équipe. » En mai, le coach catalan a ainsi réuni les indésirables (Samuel Umtiti, Riqui Puig, Neto, Martin Braithwaite et Oscar Mingueza) pour leur demander de trouver rapidement une porte de sortie. Forcément, dans l'entourage des joueurs, ça grince des dents : « Ils mettent 50 millions sur Raphinha et, de l'autre côté, ils cherchent des moyens de récupérer de l'argent. C'est difficile à avaler. Laporta est un homme bling-bling, un peu à la Bernard Tapie. La façon de faire, humainement, je la trouve négative. »Victime d'une vive campagne visant à le faire partir, Frenkie De Jong peut en témoigner. « Le club avait plusieurs raisons de vouloir le vendre : premièrement parce qu'il vaut une soixantaine de millions d'euros, mais aussi parce qu'il a un salaire élevé (estimé à 14 millions d'euros annuels), alors que son transfert, réalisé en 2019, a été amorti par ses apparitions régulières (143 matches) », remarque notre connaisseur blaugrana.

Frenkie De Jong principale cible de la direction du Barça

Le Néerlandais a subi toutes sortes de pressions cet été, ce dont se défend le Barça. « Il a un contrat en vigueur, s'entraîne et joue. On compte sur lui, il n'a pas été mis de côté. » Selon The Athletic, après son refus de signer pour Manchester United en juin, le club, estimant qu'il existe « des indices d'illégalité dans sa prolongation de contrat » signée en octobre 2020 avec l'ancienne direction, lui aurait pourtant envoyé une lettre menaçant de résilier son contrat.« Étonnamment, des professionnels indépendants et réputés tels que Ernst & Young (qui a audité le club en juin 2021), ou Deloitte, qui a effectué une due diligence (vérification financière) approfondie en septembre 2021, ou l'agence Kroll, qui a mené une enquête détaillée en décembre 2021, n'ont détecté aucune irrégularité dans le contrat de De Jong ou de tout autre joueur, répond Bartomeu. Pas plus que les services juridiques du club et la Liga. »Le traitement infligé au milieu néerlandais a révolté jusqu'à Marco van Basten. « Je pense que Johan Cruyff aurait eu honte de voir comment le Barça se comporte avec lui », a lâché le triple Ballon d'Or FF lors de l'émission Rondo sur Ziggo Sport. Invité sur la même chaîne, son compatriote Rafael van der Vaart s'est montré plus virulent. « Vous ne pouvez pas traiter les gens comme ça. Frenkie gagne-t-il trop ? D'abord, tu signes un contrat et ensuite tu le remplis ou tu pars en bons termes, mais pas comme ça. C'est une mafia qui mérite d'être punie (...) Laporta se prend pour le roi. Mais je pense qu'il est un peu idiot. »

Xavi, décisif avec les recrues, quitte à froisser ses anciens coéquipiers

Dans cette cacophonie, Xavi s'évertue à reconstruire une équipe de premier plan, demandant et obtenant de sa direction des renforts adaptés à sa philosophie de jeu. Très impliqué au cours du mercato, l'ancien métronome de l'entrejeu blaugrana aime échanger avec les joueurs visés et sait trouver les mots. « Xavi est l'une des raisons principales de ma venue ici, a confessé Jules Koundé à son arrivée en Catalogne. J'ai parlé plusieurs fois avec lui et il m'a convaincu qu'il me voulait vraiment. Nous avons eu des conversations très fluides. On voit le football de la même manière. »Il a aussi fait des pieds et des mains pour que Dembélé reste, convaincu de son immense potentiel. Durant l'hiver, le coach a oeuvré au rapprochement entre son agent et la direction, alors que les négociations étaient au point mort. Fin juin, il a raccourci ses vacances afin de participer aux discussions autour de sa prolongation à la Cité sportive Joan Gamper, une intervention décisive.« On sent qu'il a été joueur, confie en privé Dembélé, selon El Pais. Il traite très bien les joueurs. Il parvient à tous nous maintenir motivés. Il communique beaucoup. » Et ne craint pas de se mettre à dos ses ex-coéquipiers des années prospères pour lancer un nouveau cycle. « Xavi a dit à Piqué qu'il ne serait pas titulaire cette saison car il estime qu'il n'est plus compétitif au plus haut niveau, qu'il n'est plus au top physiquement et qu'il n'est pas pleinement impliqu?, raconte un habitué du centre d'entraînement.Un membre démissionnaire de la direction«

Si les leviers financiers avaient été utilisés l'an passé, Leo (Messi) serait encore là

Alors que des rumeurs annonçaient un retour de Messi en Catalogne dans un an, à l'issue de son contrat au PSG, le technicien blaugrana, qui a évolué à ses côtés entre 2004 et 2015 et entretient toujours d'excellents rapports avec lui, détient-il la clé ? « À l'heure actuelle, il n'y a eu aucune approche ni prise de contact de Laporta avec nous, ni l'inverse, récuse l'entourage de l'Argentin. Celui qui prétend le contraire ment. »À Barcelone, nombreux sont ceux qui croient encore à une dernière danse de la Puce, malgré tout. « Le retour de Messi est faisable, certifie Roger Vinton. Les sponsors pourraient jouer un rôle fondamental dans l'opération. Vous imaginez Messi revenir dans le club de sa vie pour y prendre sa retraite sans rien toucher du club ? Ce serait la plus grande opération marketing de l'histoire du sport... »Une question revient pourtant inlassablement dans la cité catalane depuis un an et son exil soudain. « Pourquoi ne pas avoir utilisé les leviers financiers l'an dernier ? Si cela avait été fait à ce moment-là, Leo serait encore un joueur du Barça », souffle un membre démissionnaire de la direction actuelle. Sans son Messi, la résurrection du Barça passe aujourd'hui par des miracles pécuniaires. Et par beaucoup de remous.« Laporta doit récupérer Messi »Enzo Rinaldi, président de la Penya Barça Lyon, apporte son point de vue sur les grandes manoeuvres entreprises par le club catalan : « Le virage pris cet été par Joan Laporta est le bon. On n'avait pas d'autre choix que de réinvestir autant. On en voit beaucoup sur les réseaux sociaux critiquer le club, se moquer des "leviers", mais la plupart des gens ne comprennent rien à tout ça, ils ont vraiment du mal. De toute façon, le FC Barcelone est un club qui dérange. On est tombés tellement bas l'année dernière, j'ai vraiment eu très peur. Le président a mis trop de temps à tout mettre en place et on a perdu Messi. Là, il a pris les choses en main et il ne pouvait pas mieux faire. Mais il y a encore du boulot et il faudrait aller bien plus loin. Je pense notamment aux trois capitaines, Busquets, Piqué et Jordi Alba qui ne veulent pas vraiment faire les efforts économiques et qui sont catastrophiques sportivement. Ces mecs, s'ils aiment le club, ils n'ont qu'à l'aider, vraiment. Là, ils pourrissent le club depuis 2018 et l'élimination à Rome (0-3, en quarts de finale retour de C1). Les médias ont été utilisés pour faire pression sur De Jong mais le milieu néerlandais est en fait la victime de Busquets, la victime des cadres qui restent sans faire d'efforts. Je suis emballé par les recrues, il y a de bons profils. Maintenant, tout dépendra de qui sera sur le terrain. J'espère que Xavi ne fonctionnera pas sentimentalement. On ne veut pas voir les amis de Xavi sur la pelouse, mais les meilleurs, car on a un bon groupe. Et puis il faudra se rattraper en allant récupérer Messi. Laporta nous le doit. Le Barça et Messi, ça ne peut pas se finir comme ça. »

L'Equipe

[Dragan]

[Dragan]

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Griezmann, la fin du temps partiel ?

Limité à trente minutes de jeu en raison d’une clause dans le contrat de prêt avec option d’achat négocié entre le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid, l’attaquant français espère pouvoir retrouver les terrains plus longuement. Les deux clubs seraient en passe de trouver un accord. DAMIEN DEGORRE ET LOÏC TANZI

Antoine Griezmann attend ce moment comme un soulagement. Depuis le début de la saison, le champion du monde 2018 est contraint d’entrer en jeu après la 60e minute en raison d’une consigne passée par la direction de l’Atlético à son entraîneur, Diego Simeone, pour mettre la pression sur le FC Barcelone.

Dans l’accord de prêt conclu entre l’Atlético et le Barça dans les dernières heures du mercato 2021, il est stipulé que si le Français participe à 50 % des matches du club madrilène au cours des deux saisons, cela déclenchera automatiquement une option d’achat de 40 M€. Sachant qu’une rencontre est considérée comme jouée à partir de 45 minutes sur le terrain. À l’été 2021, il était obligatoire pour les deux clubs d’instaurer une condition pour établir une cession temporaire alors que la Liga refusait d’homologuer un transfert sec. Mais après un an, la direction de l’Atlético, sujette à des difficultés financières, entendait revoir très nettement à la baisse le montant de l’option.

Depuis le début de l’été, les représentants du champion du monde multiplient les négociations entre les clubs et un accord est en passe d’être trouvé pour une option d’achat abaissée à 25 M€. À Barcelone, on espère pouvoir conclure les discussions au plus tard durant la prochaine trêve internationale. Si les Colchoneros et les Blaugranas venaient à valider ce consensus, Griezmann pourrait de nouveau être aligné dès le coup d’envoi par son entraîneur.

Une excellente nouvelle pour le Français de 31 ans, à deux mois du début de la Coupe du monde (20 novembre - 18 décembre). Il faut dire que l’ancien Barcelonais commençait à trouver le temps long. Silencieux sur le sujet depuis le début de la saison, l’international commençait à montrer son agacement en interne ces derniers jours face à une situation qui ne se débloquait pas.

Son avocat en médiateur

Si Griezmann était aussi préoccupé, c’est que l’Atlético de Madrid et le FC Barcelone ont longtemps joué au chat et à la souris. Les deux clubs, qui entretiennent des relations brûlantes, ne se parlent que par l’intermédiaire de l’avocat du joueur, Me Sevan Karian, qui agit comme médiateur pour tenter de trouver une issue positive. Présent à Madrid pour le match de Ligue des champions face à Porto (2-1 pour l’Atlético) mercredi dernier avec la sœur et le père du joueur, l’entourage a rencontré la direction du club madrilène et est attendu ces jours-ci en Catalogne dans l’espoir de mettre un point final à l’affaire.

Pas une petite victoire, puisque au début des négociations, les Madrilènes assuraient ne pas pouvoir débourser un seul centime, alors que les Barcelonais ne voulaient pas baisser d’un euro le montant de l’option d’achat. Les dirigeants blaugranas ont été les premiers à faire un pas en avant en acceptant une première baisse jugée insuffisante par les Madrilènes. L’accord final pourrait arranger tout le monde.

Un moindre mal pour Antoine Griezmann, buteur à trois reprises en six bouts de match depuis le début de la saison. Durant tout le marché des transferts, le Madrilène a exclu de devoir quitter l’Atlético pour espérer avoir un temps de jeu plus conséquent. La Juventus, Manchester United et Arsenal s’étaient positionnés mais l’attaquant a refusé toutes les avances. Trop heureux d’être revenu dans un club qu’il aime, et après avoir consenti des efforts financiers importants pour retrouver Madrid, Griezmann n’avait en tête que ses performances sur le terrain pour mettre tout le monde d’accord.

Ce retour à la normale attendu dans les prochaines semaines devrait être un soulagement pour Didier Deschamps également. Le sélectionneur de l’équipe de France a continué de prendre des nouvelles de son ­attaquant dans cette période compliquée. Griezmann devrait donc arriver à Clairefontaine lundi l’esprit un peu plus léger. Mais aussi frais physiquement. La saison du Français pourra enfin ­débuter.

L'Equipe

[randoulou]

Pfff cette ouverture de Modric
2-0 pour le Real

[mamad_25]

On en parle du niveau de tchouameni?

[randoulou]

Il a déjà fait oublier Casemiro

[Dragan]

Information

Le conseil d'administration du Barca devrait présenter un bénéfice net de 98M€ sur la saison 2021-2022

[aristote2]

On n’entend pas Tebas sur les insultes racistes.

[Remind]

aristote2, aucune surprise, c’est un partisan de la Falange.

[dxd92]

Information

Le conseil d'administration du Barca devrait présenter un bénéfice net de 98M€ sur la saison 2021-2022

un bénéfice net de 100millions alors qu'ils ont acheté Torres et je sais plus qui au mercato d'hiver? Y'a du report d'écriture comptable sur cette année

[gigi]

dxd92, l’important c’est que le FPF justifie son existence en sanctionnant l’OM.

[Betsamee]

c'est tristement drole parceque vrai.

club de punching balls

[randoulou]

Benzema a loupé le péno de la victoire. 3e loupé sur 3 contre le même gardien. Il en avait loupé 2 l'année dernière je crois dans le même match