MassaliaLive.com

[Pancho11]

Avec Longoria et sa soif de mercato le renouvellement se fera automatiquement

[Betsamee]

Oui avec Longoria le risque est plutot inverse

[Dragan]

+1. Il est impératif qu'il reste. Quand bien même on finirait 4ème.

Pour en revenir à la comparaison avec Garcia, Sampaoli ou AVB, il faudra faire les compte à la fin mais sauf erreur de ma part, Tudor est en train de glaner plus de points que les autres.

Si ça reste encore aussi serré, c'est tout simplement qu'il y a plus d'adversité cette saison avec Monaco et Lens qui suivent le rythme. Cette seconde place n'est donc vraiment pas par défaut.

là par contre je ne suis pas d’accord.

Si pas de qualif directe en ldc, pas de tudor

Il aurait juste tout foiré dans la saison

[randoulou]

Si on fait tour préliminaire, on le vire?

[ruby]

C’est bien les préliminaires

[Remind]

Je ne sais pas s'il faudra virer Tudor en cas d'échec. Vraiment.

Comme le disait je ne sais plus qui, ce serait bien d'avoir un peu de continuité. Mais s'il fait au-delà de la seconde place, ce sera clairement un échec et il aura une énorme part de responsabilité. S'il ne nous qualifie pas en LDC (j'y inclus le tour préliminaire), le débat se posera.
Et s'il nous qualifie, soit il démarre sur les chapeaux de roue la saison prochaine, soit il gicle à la fin de l'automne.

Mais on n'en est pas encore là.

[Dragan]

Une 3e place sans qualif directe serait une régression et une très grosse déception vu qu’on a 4 points d’avance et un meilleur GA que les 2 seuls poursuivants qui restent

Donc oui je vois pas comment on irait conforter un mec en échec si ça devait se passer comme ça

[Kenshi]

Information

Igor Tudor, une gestion brutale mais pas rancunière

À l'image de sa gestion de Leonardo Balerdi, à la rue contre Paris puis Annecy mais relancé à Rennes, l'entraîneur de l'OM Igor Tudor évite un management punitif en cours de saison.

Igor Tudor va commencer à se lasser. Interrogé sur les raisons l'ayant poussé à titulariser Leonardo Balerdi contre le Stade Rennais, dimanche (1-0), le technicien croate a été laconique : « Parce que je crois en lui. Il a été l'un des meilleurs. » L'entraîneur de l'OM l'a ainsi préféré à Éric Bailly, prêté par Manchester United et présenté comme le futur taulier de la charnière par la direction olympienne l'été dernier.

Vendredi, Tudor avait déjà évacué les questions sur la prestation bancale du défenseur argentin face à Annecy (2-2, 6-7 après t.a.b., mercredi dernier) en Coupe de France, la noyant dans une autocritique collective. Et préservé un joueur de 24 ans aimablement rebaptisé « Leo Balourdi » par nos confrères de la Provence au lendemain d'une élimination rocambolesque.

Central de métier, Tudor n'est pas dupe, il sait combien Balerdi est perfectible et il s'est déjà révélé intransigeant avec un élément parfois étourdi. Contre Lille, le 10 septembre (2-1), il l'avait sorti avant la demi-heure de jeu, l'Argentin prenait la marée face à Adam Ounas et les vagues répétées des nordistes. Quatre jours plus tard, en l'absence de Samuel Gigot (blessé) et de Chancel Mbemba (suspendu), Balerdi avait été relancé d'entrée contre Francfort en Ligue des champions (0-1).

Trois semaines plus tard, après une victoire à huis clos contre le Sporting (4-1), Tudor encensait le bonhomme : « Depuis trois ou quatre matches, Balerdi est toujours parmi les meilleurs sur le terrain. Ses qualités commencent à émerger. C'est un très bon joueur, de très, très haut niveau. »

Tavares agace mais reste titulaire

Son cas illustre le pragmatisme d'un entraîneur capable de secouer un joueur dans le vestiaire après une rencontre ou de le sortir dès la pause, tout en lui renouvelant sa confiance au match suivant. Le management de Tudor est brutal, mais il ne se fige pas dans la rancune.

En privé, il a ainsi eu des mots durs pour l'insaisissable Nuno Tavares, notamment à Strasbourg le 29 octobre (2-2), quand le Portugais avait fait preuve d'une atroce nonchalance lors de son entrée en seconde période. Trois jours après, Tavares débutait contre Tottenham (1-2), « le match de l'année » selon l'expression de Tudor.

Dieng et Ünder, des exemples de réintégration

Autant le préciser ici : la direction de l'OM monte de moins en moins dans le wagon Tavares et sa saison façon montagnes russes. Il n'est pas sûr qu'il soit leur premier choix si Arsenal décide de le mettre sur le marché cet été.

Mais Tudor, qui avait avoué sa perplexité sur le sujet Tavares après une expulsion stupide à Montpellier (2-1) début janvier, fait fi des préjugés, privilégiant ses besoins tactiques, et on vient ainsi de le voir aligner le bolide à droite contre Paris (0-3) puis Rennes.

Si l'entraîneur se manque parfois dans ses choix, il n'abandonne personne en route, tentant de concilier sa gestion du groupe avec les désirs profonds de sa direction. Lors de sa première partie de saison, une fois la période du mercato passée, il a réintégré Bamba Dieng dans sa rotation, alors que le joueur sénégalais avait été poussé vers la sortie par le président Longoria.

Ce retour de Dieng avait coïncidé avec la disparition de Luis Suarez, un transfert cher à Javier Ribalta. Un Suarez qui avait eu plusieurs fois sa chance en début de saison, comme Gerson ou Dimitri Payet... Le sanguin Tudor peut s'écharper avec Cengiz Ünder à l'été pour en faire un de ses joueurs phares au coeur de l'hiver, le Turc n'ayant pas démissionné, au contraire d'un Gerson.

La loyauté et les efforts des joueurs sont relevés par le staff, et une fidélité s'installe des deux côtés. Elle résiste même aux sirènes du mercato hivernal. Vitinha et Azzedine Ounahi, les récents coups de coeur de la direction olympienne, passent ainsi après les soldats de la première heure.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... re/1384418

[Jester]

Une 3e place sans qualif directe serait une régression et une très grosse déception vu qu’on a 4 points d’avance et un meilleur GA que les 2 seuls poursuivants qui restent

Donc oui je vois pas comment on irait conforter un mec en échec si ça devait se passer comme ça

Le football n'est pas une science exacte. Ce n'est pas parce qu'on a terminé second la saison dernière que si tu fais 3e ça en fait un échec.

[320cds]

+1

[randoulou]

Il faut qui comme vainqueur en C3 pour nous aider ?

[Odd]

Arsenal MU et la Roma sont les plus susceptibles de la gagner et de pouvoir être qualifiés aussi par leur championnat.

[320cds]

Pour revenir au débat précédent, je trouve que l'avance qu'on a est vraiment très petite (4 pts) au regard des 46 pts encore en jeu. Terminer 4ième, en gardant une moyenne de points à 2,1 pts / match serait rageant mais ce ne serait pas une contre performance à mes yeux, mais d'avantage sur sur-performance de Lens et Monaco.

Ils sont pour le moment à 1,96pts/match, nous à 2.11. L'écart est vraiment minime. De plus, on a un Lens OM décisif en fin de saison, qui sera sans doute capital.

Mais cette saison qui pourrait être excellente, est quand même frustrante. Ne pas être en C3 car les joueurs ne savaient pas qu'on était 3ième et qui sont partis à l'abordage en despérados et se faire sortir par Annecy en ayant mené 1-0 à domicile, en frappant 2 fois la barre + un péno raté, c'est casse couille.


A noter que notre effectif est quand même court et que le style de jeu (et à priori l'entrainement) est épuisant, essayer de mener de front ces 3 compétitions, même si ce qu'il aura fallu faire, aurait surement une impact sur le physique des joueurs et donc les perfs et résultats.

[ville]

320cds, 12 x 3 = 36.

[Chris Red]

A noter que notre effectif est quand même court et que le style de jeu (et à priori l'entrainement) est épuisant, essayer de mener de front ces 3 compétitions, même si ce qu'il aura fallu faire, aurait surement une impact sur le physique des joueurs et donc les perfs et résultats.

le sage a parlé.

Sinon Lens a pris 7 pts sur les 7 dernières journées si je compte bien, ils sont dans le dur et ont surperformé probablement en première partie de saison. Cela dit, je ne les vois pas beaucoup jouer. Alors...

Et sinon, bon je pense que ça aurait changé le tirage au sort si l'OM avait fini 3eme mais le Sporting se tape Arsenal. Ce genre de tirage n'aurait probablement pas aidé niveau physique mais ça aurait été un peu excitant.

[randoulou]

Perso, j'étais pour le partage à l'abordage en C1 même si y'a quand même des limites

[Dragan]

Information

JÉRÉMY MOREL; "Tudor me rappelle Bielsa"; Présent dimanche au Roazhon Park pour commenter Rennes-OM (0-1), l'ancien latéral gauche olympien revient sur la victoire marseillaise, sur l'actualité du club et sur ses souvenirs

Qu'avez-vous pensé de cette victoire de l'OM contre Rennes ?

J'ai trouvé que c'était un match plaisant. Un résultat nul aurait sans doute été plus équitable, mais l'OM a eu plus d'expérience. Le but montre vraiment la maturité du groupe. Il y a une force collective qui se dégage. L'équipe était attendue au tournant, surtout après la débâcle en coupe de France. On sait comment ça se passe quand les résultats ne sont pas là. À mon avis, ça ne va pas effacer l'élimination, mais l'OM se devait d'avoir une réaction. Je n'ai pas été surpris que l'équipe réagisse. On avait vu ça après le match de Ligue des champions contre Tottenham. Il y a de la maturité et une force de caractère.

Il y avait aussi la pression de Lens, Monaco et même Rennes...

Ce match fait partie des tournants de la saison. Vu le contexte actuel, certains clubs auraient espéré que l'OM continue de dégringoler. C'est facile de se dire que les joueurs sont dans le dur, qu'ils seront moins dedans mentalement. Notamment à Rennes, face à une équipe prolifique à domicile, mais l'OM est très solide à l'extérieur. On pouvait s'attendre à un bon match, et c'est ce qu'on a vu. Alors, certes, ça manquait de justesse par moments, surtout dans les vingt derniers mètres, mais cela a été le cas dans les deux sens. Avec plus de justesse, on aurait vu plus de buts de chaque côté.

Vous voyez l'OM finir 2e de Ligue 1 ?

Ça va être palpitant jusqu'au bout. Il y a Monaco, Lens, Rennes, Lille et Nice. Mais aujourd'hui, l'OM est l'équipe la mieux armée, celle qui a un petit temps d'avance. Il ne va pas falloir perdre de points bêtes à domicile. Le calendrier au Vélodrome est plutôt abordable. Mais tu vas jouer les plus petits, qui se battront pour leur survie, et ce ne sont pas les matches les plus simples à jouer.

Vous avez vécu des éliminations en coupe de France, en 2012 contre Quevilly et en 2015 face à Grenoble...

La différence majeure, c'est que contre Annecy, c'était à domicile. Nous, on avait perdu les deux rencontres à l'extérieur. Là, le stade était plein, et je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit, tout le monde se voyait dans le dernier carré. Moi le premier. Quand tu bats le Stade rennais et le PSG chez toi juste avant, c'est dur de se planter sur un match qui était favorable. Le pire, c'est que tu commences bien le match. Tous les voyants étaient au vert, mais la machine s'est enrayée.

Sachant la déception des supporters, à quel accueil vous attendez-vous dimanche contre Strasbourg ?

Il va falloir ramer un petit peu à mon avis. Ce n'est pas un match qui efface tout. C'était important de le gagner, mais ce n'est pas ce match qui te permettra de finir deuxième en fin de saison. La victoire va au moins apaiser le public. Et dimanche, il y a plutôt intérêt à gagner contre Strasbourg.

Qu'avez-vous pensé du choix de Tudor d'inverser les pistons ?

Je n'ai pas réussi à voir l'apport de ce choix sur l'équipe, notamment Tavares. Je l'ai trouvé plus emprunté que Clauss sur la gauche. Les mettre chacun à leur poste aurait été plus judicieux à mon sens. Mais ce sont des choix et le coach est le plus à même de prendre cette décision car il voit les joueurs au quotidien. C'est facile pour nous de juger une prestation à l'instant T. Mais cela a dû être travaillé. Parfois, on travaille un plan de jeu et, sans savoir pourquoi, on n'arrive pas à le mettre en place sur le match.

Un mot sur Leonardo Balerdi, qu'on n'attendait pas titulaire après ses récentes mauvaises prestations...

Oui, je l'ai vu contre le PSG et Annecy. Je n'ai pas été étonné de le voir titulaire à Rennes. Il a besoin de jouer. C'est important de sentir la confiance du coach. Si Tudor l'a mis, c'est qu'il savait que Balerdi répondrait présent. Et il l'a fait, on l'a senti très concentré, rigoureux, quitte à en faire un peu trop en attrapant les mecs (rires). Mais il le fait au bon moment. Au final, le coach a eu raison de le mettre.

Il a déjà été sifflé cette saison (contre Lille en septembre) et on s'interroge sur la façon dont le public va le recevoir. Vous avez connu, notamment en 2013-14, une période très compliquée. Comment l'avez-vous surmontée ?

Quand c'est comme ça, j'évite la presse, les réseaux sociaux, internet. Tu ne peux pas occulter ce qui peut se passer dans le stade, mais il faut réussir à se mettre dans sa bulle. Forcément, quand on se fait siffler, ce n'est pas plaisant. Mais on sait que ça fait partie du métier. Il faut redoubler d'efforts pour essayer d'inverser la tendance. Ça peut mettre un peu plus de temps que prévu. Je me suis toujours dit que ce n'était pas parce que tu gagnes que tout est exceptionnel ; inversement, ce n'est pas parce que tu perds que tout est à jeter. Il faut tirer du positif, temporiser. Personnellement, ces moments sont ceux qui m'ont le plus fait grandir. Tu te découvres et tu sors de là beaucoup plus fort. Et puis, tu sais qu'en venant à Marseille, ça peut faire partie du truc. Tu ne le souhaites pas, mais si ça t'arrive, il faut être prêt à relever le défi. C'est comme ça que je l'ai pris. J'avais envie de leur montrer (aux supporters) qu'ils avaient tort. Ce sont des amoureux du club, ils viennent te voir le week-end, ils se disent parfois qu'on n'a pas envie ou qu'on fait n'importe quoi. Mais on se prépare toute la semaine pour se mettre dans les meilleures conditions. Ça ne veut pas dire pour autant qu'on sera forcément bon. En tout cas, Balerdi est dans le même registre. Ce n'est pas quelqu'un qui va lâcher, il ne triche pas, ne se cache pas. S'il garde ça, ça va tourner.

Il faut être bien entouré dans le vestiaire. Qui vous a soutenu à l'époque ?

C'est important. Déjà, ça veut dire que si aujourd'hui ça te tombe dessus, ça pourra être un autre demain. Être soutenu par le vestiaire peut te permettre de relever la tête plus rapidement et de retrouver des sensations. Ça fait partie de la réussite. À mon époque, j'étais très proche de "Dédé" Gignac, "Ben" Cheyrou et Morgan Amalfitano. On se disait les choses quand il le fallait, mais sans se prendre la tête.

Il paraît que vous allez passer votre diplôme d'entraîneur ?

Oui, la saison prochaine. J'ai passé du temps en octobre au Losc, là j'ai passé trois semaines dans le staff du Stade rennais. C'est à mon initiative personnelle. Plutôt que d'attendre à ne rien faire, même si je regarde beaucoup de matches à la maison et différemment, je voulais voir comment ça se passe. J'ai une idée par rapport à ma carrière, mais l'idée que l'on se fait quand on est joueur est bien différente. Ça m'a permis de savoir que je voulais me lancer dans le coaching, ça n'a fait que confirmer mes attentes. Dans ma carrière, j'ai appris de tous mes coaches. Ils m'ont tous apporté quelque chose, que ce soit dans l'aspect tactique, le côté humain et le management, la façon de fédérer des groupes. C'est compliqué de retrouver toutes ces qualités dans un entraîneur, mais c'est ce qui fait grandir un joueur.

Y songiez-vous quand vous étiez joueur professionnel ?

L'envie est arrivée sur le tard, vers 33 ans. Je me posais des questions sur l'après-carrière. Je me suis rendu compte aussi que je transmettais naturellement, presque inconsciemment, mon expérience dans les différents groupes que j'ai connus, au moins pour ceux qui avaient envie d'écouter. Je disais toujours que je n'avais rien inventé, que c'était simplement mon expérience. Je n'ai jamais écouté une seule personne, mais j'ai toujours pris un peu de tout le monde.

Ça nous rappelle Bielsa expliquant à Benjamin Mendy que pour devenir le meilleur latéral gauche du monde, il devait écouter Jérémy Morel...

(Il rit) Ouais, on était sur le terrain. Ça nous a fait rire sur le moment, mais ça reflète quelque chose. Marcelo l'a dit à Ben' en parlant de moi, et j'étais très flatté qu'il me cite, mais il aurait pu citer d'autres joueurs aussi. Je faisais partie des exemples. Il voulait faire comprendre à Benjamin, qui était un gros potentiel, qu'il avait de grandes qualités mais que cela ne suffisait pas, qu'il devait s'ouvrir davantage.

Que pensez-vous d'Igor Tudor et de ses qualités d'entraîneur ?

Je retrouve beaucoup de similitudes avec Bielsa justement. Il me rappelle Marcelo. Pour être honnête, je ne le connaissais pas du tout et, forcément, il y avait un peu de réticence au départ. Mais il faut laisser aux gens le temps de faire leurs preuves. Il n'y a que les résultats qui parlent. Tudor n'a pas eu peur de défier pas mal d'éléments, comme les supporters ou les cadres du groupe. Il faut oser le faire. Je pense que c'est une force de ne pas déroger à ses principes, et c'est sa principale qualité. Quand on voit l'OM jouer, aller de l'avant, avoir toujours envie, ça me rappelle la saison Bielsa. Quand on rentrait sur le terrain, on n'avait qu'une envie : avoir le ballon et bouffer l'adversaire. C'est une sensation qu'il a réussi à nourrir au quotidien dans la tête des joueurs. Et quand tu arrives le week-end, tu as la dalle.

Auriez-vous aimé jouer pour lui ?

Oui. Je m'y serais bien vu, et je pense que je m'y serais bien fait, de ce que je vois de l'extérieur. Il ne laisse rien au hasard et j'aime bien quand tout est carré. J'aurais apprécié ses méthodes.

Quel regard portez-vous sur l'OM d'aujourd'hui ?

Le club a essayé de franchir un cap, en termes d'effectif et de stabilité, en essayant de progresser chaque année. Tout le monde veut des résultats rapidement, mais c'est compliqué. On l'a vu ces derniers temps, avec des saisons exceptionnelles suivies de saisons plus difficiles. Il faut réussir à coupler le sportif, les supporters, le club. Aujourd'hui, tout a l'air de se mettre en place, on dirait que le puzzle s'imbrique bien, ce qui n'était pas le cas dans le passé, avec tout le temps des couacs à droite ou à gauche. Quand tout le monde tire dans le même sens, c'est plus facile.

Gardez-vous de bons souvenirs de votre passage à l'OM ?

Chaque fois que des gens me parlent de l'OM, ils me disent que ça n'a pas été simple. Mais avec le recul, je n'en tire que du positif. Oui, j'ai vécu un moment compliqué, mais il n'y a pas eu que ça. La saison avec Bielsa était tellement plaisante que j'ai oublié tous les points négatifs. J'ai passé quatre ans extraordinaires à Marseille. Je n'ai jamais regretté d'y avoir signé, même dans les moments compliqués. Au contraire, j'aurais regretté de ne pas être venu ! En France, il n'y a pas d'équivalent. Quand je voyais le match contre Paris en coupe de France, en ressentant l'ambiance, je me revoyais sur le terrain et j'ai eu la chair de poule. Il n'y a pas beaucoup de stades où tu ressens ça. Le Vélodrome, quand il y a les résultats et que ça marche, c'est extraordinaire.

Avez-vous croisé Dimitri Payet, le seul joueur qui reste de votre époque ?

C'est le dernier soldat ! J'ai pu lui parler un petit peu à la fin du match. Ce n'est pas simple pour lui, mais je l'ai senti bien. Je me posais justement la question. Je l'ai senti apaisé, en se disant qu'il avait un autre rôle à jouer. C'est ce que je me disais les dernières années. Tu sais que ça pousse fort derrière. À un moment donné, tu dois comprendre que même si tu passes moins de temps sur le terrain, tu es autant indispensable que lorsque tu étais sur la pelouse.

Êtes-vous revenu à Marseille depuis votre départ ?

Non, je n'ai pas eu le temps. J'en discutais avec certains du club et je vais essayer de revenir avec les enfants en avril. Notre fils aîné (Paco) est né ici, c'est le Marseillais de la famille ! Il est né l'année de Bielsa et cela avait été un peu compliqué car c'était un grand prématuré. C'est marrant aujourd'hui, ceux que j'ai connus à l'époque me demandent toujours comment va le petit. Je leur réponds qu'il a 8 ans et qu'il a bien grandi. Il joue au foot, c'est foot, foot, foot, pour lui et son petit frère.

La Provence

[gigi]

+1. Il est impératif qu'il reste. Quand bien même on finirait 4ème.

Pour en revenir à la comparaison avec Garcia, Sampaoli ou AVB, il faudra faire les compte à la fin mais sauf erreur de ma part, Tudor est en train de glaner plus de points que les autres.

Si ça reste encore aussi serré, c'est tout simplement qu'il y a plus d'adversité cette saison avec Monaco et Lens qui suivent le rythme. Cette seconde place n'est donc vraiment pas par défaut.

là par contre je ne suis pas d’accord.

Si pas de qualif directe en ldc, pas de tudor

Il aurait juste tout foiré dans la saison

+1
Si c'était un coach avec davantage de références on pourrait le garder mais là ça dépend de la place en C1.

Malgré les griefs que j'ai contre lui, si cet objectif est rempli, faut qu'il reste.
Sans continuité on se retrouvera avec un coach placardisant encore les bons joueurs de cette saison pout installer son système, avec un énième coach sans vécu olympien qui se fera encore torcher en CDF...

Cette saison doit servir de réelle base de construction d'une équipe conquérante.

[bassir]

Qu’il regarde la conférence de presse de naglesman d’après match qui explique comment ils ont contenu Mbappé

[Odd]

J'ai pas regardé sa conf mais j'imagine que c'est plus facile de contenir Mbappe avec Upamecano et Stanisic que Bailly et ses 90 minutes mensuelles et Tavares sur son mauvais côté.