Pas besoin de partir en pèlerinage, restez chez vous, on a tous compris que la saison a pris hier soir une nouvelle tournure.
On nous avait parlé de regarder le train passer, là il semblerait que Marseille l’ait pris en marche, qui plus est en sautant dans le bon wagon.
Un public chaud comme un soir d’Europe, une équipe qui pèse sur son adversaire littéralement pris à la gorge dès le coup d’envoi et puis Peggy Luyindula qui nous claque deux prunes.Damien t’es brave la balle tu la ramasse au fond des filets.
Amis septiques, si vous nous lisez ces deux buts sont pour vous

Nasri en soutien, dans l’axe, de nos deux attaquants. L’un, Marlet joue le rôle de pivot, de point de fixation et l’autre tourne autour.
Dans cette configuration, Peggy exploite pleinement son registre technique basé sur la spontanéité, la provocation.
Si le jeu court repose sur Nasri, la volonté exprimée par Troussier de développer un jeu plus direct au Vélodrome s’est traduite hier par le travail de Ben et Déhu. A la réception de leurs transversales, on a essentiellement retrouvé Marlet.
Les pièces du puzzle s’emboîtent peu à peu, reste nos deux latéraux qui hier n’ont globalement pas démérité. Mais deux renforts a ces postes donneraient plus de liant à l’ensemble de l’édifice.
La maison OM a longtemps vacillé sur ses bases sans jamais s’effondrer.
Déchargée en court de route de son maçon en chef Bouchet qui n’a su investir dans la seule pierre, la raison du sportif semblerait aujourd’hui mieux considérée.
Dire cela, ce n’est pas renier l’aspect économique. Mais jusqu’à preuve du contraire un club de foot est certes une entreprise mais avant tout à objet sportif.
Et dans ce domaine, je fais confiance à Diouf et à Troussier.
S’il faut juger des Hommes, que ce soit lorsqu’ils sont allés au bout de leurs idées. Pas avant.