[Féminines] OM, infos et matchs 2024-2025

Émission spéciale sur BFM Marseille à propos des féminines de l'OM, avec comme invités, Frédéric Gonçalves et Ninon Blanchard.
Et on apprend qu'elles devraient jouer au vel. Je ne sais pas si c'est pour tous les matchs. Mais les gros matchs, ce serait déjà bien.

Pour regarder l'émission :
https://www.bfmtv.com/marseille/replay- ... 50776.html

C'est bien, ils sont venus sur MLive lire mes conseils.

Information

« On a passé un cap cette saison»

Aurore Paprzycki, milieu de terrain de l'OM Féminines, s'apprête à vivre sa quatrième montée en Dl Arkema. Débarquée dans la cité phocéenne l'été dernier, elle a grandement contribué au succès de la formation marseillaise cette saison.

Si l'attaque marseillaise s'est montrée plutôt efficace cette saison, à l'image du quatuor Diop-Bourgouin-Léger-Scannapieco, qui cumule 27 buts avant le dernier match de la saison, les autres secteurs de jeu se sont également révélés précieux. Comme le milieu de terrain, le cœur du jeu, où a régné Aurore Paprzycki (30 ans). La native de Nogent-sur-Marne a su apporter toute son expérience, son leader-ship et son expertise au travers des différentes expériences qu'elle a vécues, dans une carrière partagée entre les deux plus hautes divisions nationales du football féminin.

La Marseillaise : Après avoir passé six saisons à Lille, vous avez tenté le pari olympien en rejoignant l'OM l'été dernier. Comment avez-vous vécu ce premier exercice dans la ci-té phocéenne ?
Aurore Paprzycki : C'est une saison in-croyable, parce qu'on est arrivées à atteindre notre objectif initial, à savoir l'accession en Division 1. Maintenant, il nous reste encore un match dimanche face à Toulouse [à 15h à l'OM Campus, ndlr]. À nous de finir le travail en beauté avant d'envisager la suite. Mais on a fait une saison assez cohérente, même si on a fait quelques faux pas. Les derniers nous ont permis de relever la tête. On est depuis sur une série de huit victoires d'affilée, donc forcément, la cohésion de groupe, la solidarité et la combativité ont été nos forces sur la deuxième partie de saison.

Comment avez-vous fait pour trouver votre place au sein du groupe ?
A.P. : J'ai essayé d'apporter au maximum mon expérience avec les montées que j'ai vécues auparavant. Tout le monde a apporté sa petite touche personnelle, mais c'est le groupe avant tout qui a fait la différence. Les 24 joueuses ont permis de toucher au but, tout le monde a travaillé très dur tous les jours aux entraînements et aux matches pour y parvenir.

Vous avez vécu une accession en Division 1 avec Saint-Maur, Reims, Lille et maintenant Marseille. En quoi cette montée est-elle différente des autres ?
A.P. : Le football féminin a bien évolué. Et l'Olympique de Marseille, ça reste un grand club, on vit différemment les choses. Mais la finalité reste la même.
Le fait d'avoir eu un coach qui a déjà vécu une montée a également joué en notre faveur. On a toutes passé un cap cette saison, que ce soit sportivement ou mentalement. On a eu des hauts et des bas qui nous ont toutes fait progresser. Moi y compris d'ailleurs. J'avais 20 ans quand j'ai vécu ma première montée, aujourd'hui j'ai onze ans de plus. Je n'ai Plus le même statut et le même rôle qu'auparavant. J'essaie d'être plus présente pour les jeunes joueuses, je ne ressens plus le jeu de la même manière. Et l'OM m'a permis d'en prendre con-science.

Camille Kadoum pour La Marseillaise

Interview de Gonçalves, N'Gazi et Perret, par Cassandre Amouroux pour Maritima média :

Émission spéciale sur BFM Marseille à propos des féminines de l'OM, avec comme invités, Frédéric Gonçalves et Ninon Blanchard.
Et on apprend qu'elles devraient jouer au vel. Je ne sais pas si c'est pour tous les matchs. Mais les gros matchs, ce serait déjà bien.

Pour regarder l'émission :
https://www.bfmtv.com/marseille/replay- ... 50776.html

3 matchs au Vel donc : PSG, OL et ? (PFC ?)

Information

"Tout donner les unes pour les autres" : les féminines de l'OM retrouvent l'élite la saison prochaine, Pablo Longoria l'espérait

Cinq ans après leur dernière participation dans le championnat de division 1 féminine, les joueuses de l'OM renouent avec l'élite après leur victoire face à Saint-Malo, 3 buts à 1. Des buts signés Aurore Paprzycki, Roselène Khezami et Darlina Joseph.

L’Olympique de Marseille, version féminine a officiellement validé sa montée en D1 Arkema, l’élite du football féminin français, après une victoire décisive contre Saint-Malo (3-1) le 12 mai 2025. Avec 42 points à une journée de la fin, les Marseillaises ne peuvent plus être rattrapées, rejoignant ainsi le RC Lens, également promu, qui totalise 45 points.

Une saison maîtrisée

"L'objectif était clair" et "annoncé dès le début de saison", confirment Laura Bourgoin et Roselène Khezami, respectivement joueuse et capitaine de l'OM.

Sous la direction de l’entraîneur Frédéric Gonçalves, nommé en juillet 2024, l’équipe a démontré une cohésion et une détermination remarquables tout au long de la saison. Cette montée est le fruit d’un travail acharné et d’une stratégie cohérente mise en place par le staff technique et les joueuses.

"C'est l’accomplissement d’un travail d’une saison, d’un groupe de joueuses, d’un staff , d’un club et on est content, et on souhaite gagner le dernier et prochain match pour consacrer le club et finir en beauté", détaille le coach.

Il reconnaît que "de nombreux changements ont été nécessaires sur la saison pour en arriver à ce résultat-là". Des changements tactiques certes, mais aussi des changements plus subtils "dans la méthodologie, il a fallu être beaucoup plus dans le souci du détail, et c’est à ce moment-là que la cohésion a pris forme", selon lui.

En début de saison, le président de l’OM Pablo Longoria avait redit son "ambition […] de voir l’équipe première retrouver, dans les meilleurs délais, l’élite du football français". C'est chose faite, le plus dur reste à venir avec la consolidation de ces ambitions la saison prochaine.

La pression de la réussite

"On a fait un bon début de saison et ensuite on aurait pu mieux faire", souligne Laura Bourgoin, qui insiste sur l'importance du stage en Italie avant de reprendre la deuxième partie du championnat. "Ce stage a été très important, il a participé à la cohésion du groupe, on n’était pas loin en Italie, mais cela a suffi à nous faire changer d'air et à repartir de plus belle".

" Nous avons été le seul club de D2 à annoncer dès le début du championnat que notre ambition était la montée en D1, cela peut paraître arrogant, mais pour nous ce n'était qu'afficher nos ambitions. Alors cela a mis de la pression, la pression de la réussite, c'est pour cela qu'il y a eu beaucoup de larmes le week-end dernier, des larmes des joueuses, du staff, parce que cette montée on est allée la chercher", se souvient l'entraîneur.

L’anomalie a été réparée

Un stage salvateur selon la capitaine, Roselène Khezami, " le club a vraiment mis les moyens, il nous a soutenues, on a été mises dans les meilleures dispositions, ça nous a fait du bien de nous sentir reconnues et soutenues. Nous avons affronté en match amical la Juventus de Turin et l'équipe de Côme et cela aussi nous a permis de voir que sur le plan physique et mental on n'avait pas à rougir et qu'on pouvait se faire confiance pour la suite".

Et la suite, elle est plutôt positive, les chiffres parlent d'eux-mêmes, " une seule défaite en championnat, en 2025 et 8 victoires d'affilée dont la dernière qui débloque le sésame pour la montée. On est sur une très bonne dynamique et on a compris que pour y arriver, on doit tout donner, aller puiser au fond de nous physiquement et mentalement et tout donner les unes pour les autres", détaille Laura Bourgoin.

L'entraîneur le reconnaît aussi, "les moyens qui ont été déployés par le club pour les joueuses pour le stage mais aussi avec la présence d'une préparatrice mentale digne de professionnelles ont vraiment eu de l'impact sur la suite de la saison. Et le meilleur remerciement que pouvaient donner les joueuses était cette montée et le titre serait la cerise sur le gâteau."

Au-delà du stage, les joueuses ont aussi apprécié que le propriétaire du club Frank McCourt et Pablo Longoria le président viennent à plusieurs reprises les voir jouer, les encourager. Des preuves que le club affiche des vraies et solides ambitions pour son équipe féminine. " On voit qu'ils mettent tout en œuvre pour que l'OM soit et reste en première division. C’est sa place, l'OM ne doit plus quitter la première division", insiste Roselène Khezami, la capitaine pour qui cette accession en D1 est synonyme de réussite " l'anomalie est réparée".

Une dernière étape à franchir : "on ne va pas s'en priver"

Déjà certaines d'accéder en D1, la saison prochaine les féminines de l'OM ont aussi en ligne de mire la victoire lors du prochain et dernier match face à Toulouse le 18 mai prochain à l'OM Campus et ainsi décrocher le titre de championnes de deuxième division. "On y va plus tranquilles, l'esprit libéré car le contrat est rempli, mais il va falloir aller les chercher cette victoire et ce titre", lance Laura Bourgoin.

Un bonus non négligeable pour Roselène Khezami, marseillaise qui voit là l'occasion de "réaliser mon rêve, décrocher un titre devant mon public, ma famille, pour mon club. J'ai fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là, alors oui ce serait un moment incroyable et unique dans une carrière de remporter le titre à la maison." Même si la Marseillaise concède que "c'est déjà une extraordinaire expérience de connaître la montée en D1 avec l'OM, un rêve qui se réalise".

Et lorsqu'on se pose la question de savoir si avec la montée en D1, les joueuses sont relâchées et comment elles appréhendent le dernier match, Frédéric Gonçalves, l'entraîneur est catégorique, "les joueuses sont des compétitrices, et elles ont à cœur de bien finir le championnat, après la défaite contre Metz en février, on s'est dit qu'on avait neuf finales à jouer et gagner et il nous en reste une à gagner, il faut aller chercher la cerise sur le gâteau même si elles ont déjà le gâteau".

" Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? On a un titre à aller chercher, et on va tout faire pour. On ne va pas se priver d’aller le chercher", souffle Laura Bourgoin dans un éclat de rire, avant de revenir plus sérieuse " Il reste encore quelques efforts à donner, mais on vise le titre". Rendez-vous ce dimanche 18 mai à 15h pour le dernier match et fêter la montée et pourquoi pas fêter aussi le titre....

Les joueuses le reconnaissent, "quand on évolue à l'OM, chaque équipe que l'on rencontre joue ses matchs comme des finales de coupe du monde, donc nous, on doit être à 3000 % sur chaque match", analyse Laura Bourgoin. "On n'a pas droit à l'erreur. Nous, on prépare tous nos matches de la même façon, mais on sait qu'en face, c’est le match de la saison qu'elles attendent. C'est celui qu'il faut à tout prix gagner", ajoute Roselène Khezami. Elles le savent bien pour elles-mêmes avoir évolué dans d'autres clubs avant d'être à l'OM.

Quant à Frédéric Gonçalves, l'avenir ne lui fait pas peur " c’est une situation que j’ai déjà connue, de monter avec un club et de me maintenir. Aujourd’hui, j’ai réussi ma mission, de monter avec l’OM et on a l’objectif de se maintenir".

Une décennie de reconstruction

Après sa dissolution en 1986, la section féminine de l’OM a été recréée en 2011, repartant du championnat du district de Provence. Les Phocéennes ont alors entamé une ascension progressive : championnes de Division d’Honneur Challenger en 2013, puis de Division d’Honneur Méditerranée en 2014, elles accèdent à la Division 2. En 2016, elles atteignent la D1, y restent deux saisons, puis alternent entre montées et descentes, avec une relégation en 2020 due à la pandémie de Covid-19. Les saisons suivantes sont marquées par des tentatives de remontée, échouant de peu en 2023 et 2024.

France 3/France Info
https://france3-regions.franceinfo.fr/p ... 53350.html

Ça fait tout drôle cette présence dans les médias, ces derniers temps.
J'apprécie particulièrement ce dernier article qui est comme un résumé de la saison, avec les joueuses mises en avant.
On a la confirmation, que, comme chez les mecs, quand c'est l'OM, les adversaires jouent toutes comme si c'était la finale de la coupe du monde.
On apprend aussi que l'idée du "ritiro" en Italie a été inventé par l'OM féminines.