OM – OGC Nice : la bonne operation du week-end

Un match moyen et un peu de réussite pour une victoire qui rapproche l’OM des places suivant le haut du tableau. De l’envie par moment, de la solidité par intermittence, de belles combinaisons par éclipses. Organisation en 442, sauf Valbuena.

Les équipes :

Nice : Ospina – Clerc – Civelli – Pejcinovic – Monzon – Diakité – Coulibaly – Abriel – Mounier – Mouloungui – Joyeuses Pâques.

OM : Mandanda
Azpilicueta – N’Koulou – Diawara – Morel
Diarra – Cheyrou
Valbuena – A. Ayew – Valbuena
Valbuena – Rémy – Valbuena – Gignac – Valbuena

Echauffement

Assistance très clairsemée pour ce match disputé à la fin d’un week-end d’intempéries. Aucune des quatre tribunes n’est pleine, loin s’en faut. A l’entrée des équipes, le virage sud déploie une banderole sur laquelle on peut lire « Vos réussites pour nous rassurer. Désormais, nos chants pour vous aider à confirmer : ensemble, nous sommes plus forts ! » Le tempête s’est apaisée. Entre les clubs de supporteurs et leur équipe, en tout cas. Grâce à qui ?… Lol… Bref…

Résumé :

Le match commence sur un bon rythme avec une intéressante combinaison entre Gignac et Valbuena, lequel centre pour personne. Pour son premier ballon, N’Koulou effectue une excellente relance plein axe aux 20 mètres pour Abriel, qui ne cadre pas. Cheyrou a l’air de jouer n°6 ; Diarra se promène sur la pelouse, à la recherche de champignons sans doute. Morel effectue un bon centre pour la tête de Valbuena, dont ce n’est malheureusement pas le meilleur pied ; la reprise n’est pas cadrée. Pendant le premier quart d’heure, on assiste à un bon pressing olympien. Diarra a finalement trouvé sa place et relance proprement ; les attaquants combinent, mais sans se montrer réellement dangereux. Un bon centre de Gignac se voit mal récompensé par un tir écrasé de Valbuena ; un vif contre est mené par Rémy amenant un 3 contre 2, mais Gignac trouve Ospina. On se dit que ça va rentrer quand, de fait, Mouloungui se joue de la défense olympienne (côté droit, on ne donnera pas de nom) pour trouver Abriel en retrait devant le point de pénalty. Ca fait boum, mais c’est la barre qui tremble. Et les supporteurs, retrospectivement. D’ailleurs, le ciel n’a pas supporté et la pluie se met à tomber doucement, rendant la pelouse de plus en plus glissante.

Peu avant la demi-heure de jeu, Mandanda reste étrangement scotché sur sa ligne sur un corner. Civelli catapulte le ballon sur la barre. « Bis repetita placent », comme disent les Argentins. Les anciens Marseillais ont visiblement le soucis de ne pas faire de peine à leur ancien club. Le match baisse côté olympien ; les Niçois, tout d’abord débordés, sont les seuls à se trouver dans la moitié de terrain adverse. Pendant leur période de domination, les Marseillais ne se sont créé aucune occasion vraiment dangereuse, face à un Ospina vigilant. Mandanda prend une balle sur corner dans ses 6 mètres. C’est marrant, quand on sort, ça marche mieux, semble-t-il se dire in petto. La fin de la première mi-temps est marseillaise, les Olympiens retrouvant un peu d’allant. Bons retours d’Azpilicueta, pressing de Valbuena – c’est fou comme ce joueur se débrouille pas mal balle aux pieds, mais ne propose que peu de solutions intéressantes quand il n’a pas le ballon.

Mi-temps : 0-0

Un score bien payé. Vague domination au final de l’OM (cinq tirs cadrés contre zéro), mais les deux grosses occasions furent niçoises. Au retour sur le terrain, il pleut toujours. D’entrée, Valbuena file sur l’aile droite, lève la tête, regarde une fois, deux fois, trois fois, et centre. Pour personne. Deux minutes plus tard, c’est Gignac qui fait sa spéciale gabian. Le match est peu intense, les Niçois ne sont plus dangereux et décident de le devenir différemment. Cela commence par une charge brutale de Diakhité sur Morel.

A l’heure de jeu, Deschamps sort Gignac et Valbuena pour Jordan Ayew et Lucho. Quelques sifflets se font entendre. Nice recommence à se balader dans la défense marseillaise. On commence à penser à un assez triste 0-0, quand Rémy centre pour la tête de J. Ayew, tout aussi seul que parfaitement placé. Buuuuuuuuuuut. Sur la première véritable occasion, en fait, mais bon, but, quoi, merde ! Morel, qui est beaucoup monté, laisse sa place à Traoré. Nice réagit peu et c’est finalement l’OM qui prend le dessus aux points. Il faut dire qu’il s’est arrêté de pleuvoir. Clerc découpe J. Ayew et son frère s’en mêle. Rémy retrouve des jambes et offre des solutions à Lucho en cette fin de partie. Mandanda doit toutefois sauver la baraque devant Djédjé à 10 minutes de la fin. Ospina sauve aussi le sien devant André Ayew sur un bon coup franc de Cheyrou, par ailleurs aussi peu inspiré que Valbuena sur coups de pieds arrêtés. C’est la dernière minute du temps réglementaire quand Diakhité fauche André Ayew. Pénalty, que transforme Rémy sur la droite d’Ospina, mais que Castro fait retirer, Ayew ayant eu la facétie de rentrer dans la surface un peu trop tôt. Plein de sang froid, Rémy conclut le match par une panenka.

Bravo à l’OM pour ce match et merci à la Bonne Mère pour la victoire.

On a aimé :

– La victoire.
– Le sauvetage in extremis de Mandanda devant Djédjé.
– La panenka de Rémy.
– L’engagement d’André Ayew dans son rôle de grand frère et la rapide intervention de l’arbitre le repoussant fermement sans le sanctionner.
– Le retour des encouragements et la banderole du VS.

On n’a pas aimé :

– Les courants d’air dans la défense en première mi-temps.
– Que l’OM ne joue que quand il ne pleut pas, soit à peine la moitié du match.
– Les sifflets à la sortie de Gignac.
– Le tacle de boucher de Clerc sur J. Ayew.

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A propos de sillicate


Habite En Yourte ! Son Amour Laisse Univoquement Transi, Passant Ostensiblement Tout Obstacle. Caractère Amer Voir Acariâtre. Une Nouvelle Enquête Bientôt Intériorisera Nos Obsessions Utéro-Zygotiques Enflammées ?
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