Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille
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[Ex] José Anigo

22 Sep 2022, 10:30

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JOSÉ ANIGO A ÉTÉ OFFICIELLEMENT INTRONISÉ HIER DIRECTEUR DU FOOTBALL DU CLUB DU PIRÉE; "Ça ressemble beaucoup à l'OM"

Hier au coeur de l'après-midi, du Pirée où il a officiellement été intronisé comme directeur du football de l'Olympiakos, José Anigo (61 ans) a pris un petit moment, au téléphone, pour répondre à nos questions. "Ça ressemble beaucoup à l'OM", a souligné, avec le sourire dans la voix, le Marseillais pur jus, qui a tout connu dans le club de sa ville. Le voilà au démarrage d'un nouveau challenge, avec "un peu de stress" mais "heureux".

José, comment s'est nouée votre arrivée à l'Olympiakos ?

J'ai déjà travaillé, à distance, pour eux. J'avais bossé avec Nottingham Forest, c'est le même président (l'homme d'affaires grec Evangelos Marinakis, ndlr). On a appris à se connaître et on a des rapports de confiance. Cela fait quelque temps qu'il me demandait de regarder, d'observer.

Après certains mauvais résultats (l'équipe reste sur quatre matches sans victoire toutes compétitions confondues), il y a quatre ou cinq jours, le président est venu me voir. Il voulait changer le fonctionnement et certains postes dans l'équipe (de management). Il a nommé Michel entraîneur et moi, donc. On commence l'aventure aujourd'hui (lire hier). C'est vraiment le début.

Quel est votre poste précisément ?

C'est un peu ce que j'avais à l'OM. Je suis directeur du football, ça inclut la formation, ce que je connais bien. Ici, la réserve joue en D2, comme c'est le cas pour certains clubs en Espagne. Il y a une vraie volonté du président de connecter les pros, la réserve et la formation.

Pouvez-vous nous parler un peu plus de l'Olympiakos ?

Ça ressemble beaucoup à l'OM. Avec le président, on a toujours été en contact ces dernières années. Il aime bien avoir des avis. Il connaît mon parcours, ma carrière. On s'aime bien depuis 2018.

C'est un nouveau chapitre pour vous...

Ça fait quelques années que je navigue. Je vis entre la France, le Maroc et Athènes. C'est devenu chez moi. Je ne sais plus trop bien où c'est chez moi, mais je me sens bien de partout. D'autant que je parle anglais.

Vous parlez grec également ?

Je le parle un peu. Quand je suis arrivé en Grèce (il a entraîné Levadiakos en 2017-2018 puis Panionios en 2018, ndlr), il fallait bien que je me débrouille, que je me fasse comprendre.

Il y a beaucoup d'anciens Olympiens à l'Olympiakos actuellement avec également Mathieu Valbuena, Michel, donc, Konrad de la Fuente et Cédric Bakambu...

Konrad et Cédric, je vais apprendre à les connaître. Avec Mathieu, on se parle souvent au téléphone et on va parfois boire un café. Les autres, je vais les découvrir.

Vous vous projetez sur du long terme ?

Vous savez, dans le football, il n'y a pas d'aventure au long cours. À Marseille, je n'ai pas compris que c'était beaucoup de ma faute. Ce sont des missions courte durée, on fait du mieux que l'on peut. L'Olympiakos, c'est une belle structure, comme je vous disais ça ressemble beaucoup à l'OM. Il y a un peu de stress, mais je suis heureux de débuter. Quand c'est nouveau, on est toujours un peu stressé, mais c'est avant tout un grand plaisir.

Christian Karembeu est-il toujours en fonction ?

Il est toujours en place, il m'a accueilli pour mon arrivée. Il y a aussi un autre ancien Avraam Papadopoulos. Ils font profiter de leur expérience.

Vous avez déjà pu discuter avec Michel ? Vous avez parlé de Marseille ?

Oui, on s'est parlé tout à l'heure. Il parle bien français, ça date de son passage. Il garde un bon souvenir de Marseille. On a parlé de notre ami commun Vincent Labrune (sourire).

La Provence


Re: [Ex] José Anigo

14 Oct 2022, 21:46

Re: [Ex] José Anigo

02 Nov 2022, 21:05

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« C’est tellement injuste ce qu’on a dit sur moi »

Ligue Europa. Olympiakos - FC Nantes, jeudi soir (18 h 45). José Anigo est le nouveau directeur du football au sein du club grec. Il évoque son nouveau poste et ce qui l’a poussé à quitter la France.

Vous avez été intronisé il y a un peu plus d’un mois. Quel est votre rôle exact ?

Je gère la mise en place de toute la stratégie football au niveau de l’académie et des pros. Je suis en contact permanent avec les coaches. Un exemple, si l’équipe première joue avec un certain système de jeu, on essaie de calquer ça sur toutes les équipes de jeunes. Je passe plus de temps en réunion que sur les terrains. Je suis là pour que tous les services du club se connectent de manière correcte et agréable.

L’Olympiakos, c’est un mastodonte en Grèce ?

Complètement. Olympiakos est un grand club avec des structures de très haut niveau. Les gens pensent – et c’est ce que j’entends souvent – que le championnat grec est plus faible que le championnat français, ce n’est pas le cas ! Il y a quatre ou cinq équipes qui dominent le championnat et le reste qui souffre comme en France et en Angleterre. Ici, il y a un président (Evángelos Marinákis) qui connaît le foot et qui est passionné. C’est son club. C’est son bébé.

En quoi ce club ressemble-t-il à celui de Marseille ?

Au niveau de l’ambiance, ça y ressemble. Les fans ont la même exigence. La passion est primordiale ici comme à Marseille.

Vous n’avez plus retravaillé en France depuis 2015. Y a-t-il une raison particulière ?

En France, peut-être plus qu’ailleurs il est triste de voir qu’on rentre les gens dans des cases. On les catalogue souvent sans les connaître, sans leur avoir parlé. On les juge juste parce qu’on a entendu ou lu des choses sur eux. C’est quelque chose qui m’a beaucoup fait mal, m’a beaucoup gêné, m’a beaucoup abîmé intérieurement. Après Marseille, je suis parti loin pour fuir tout ça. J’ai rejoint le Maroc et travaillé en Tunisie (Espérance de Tunis) puis la Grèce (Levadiakos puis Panionios). Je me suis éloigné de tout ça. C’est tellement dégueulasse, injuste ce qu’on a dit sur moi. À un moment, vous n’avez même pas envie de vous défendre car c’est inutile. Le meilleur moyen, c’est de partir loin. Ce qui est sûr, c’est que je ne reviendrai plus jamais travailler en France !

Vous êtes déterminé…

Oui, c’est une évidence. Je ne travaillerai plus dans un club français. Je n’en aurais pas l’envie tellement il y a aussi de choses intéressantes à voir à l’extérieur, tellement de belles rencontres à faire à l’étranger. Cela vaut vraiment le coup de s’expatrier, de ne pas rester enfermé dans ce système français où on tourne en rond.

Lorsque vous parlez de ces histoires qui vous ont « abîmé », vous évoquez l’affaire des liens présumés entre l’Olympique de Marseille et le milieu du banditisme marseillo-corse pour lequel vous avez été totalement blanchi en mai dernier ?

Dans cette histoire-là, je ne comprenais pas au début de quoi il s’agissait. Il y a eu une multitude de personnes interrogées et de mises en examen. On parle d’hommes qui ne méritent pas d’être salis ni de près ni de loin. On parle de Jean-Claude Dassier, de Philippe Perez, Pape Diouf ou Julien Fournier. En fait, avec Marseille, les gens se nourrissent d’un fantasme au quotidien parce qu’il se passe plein de choses dans cette ville et à l’OM. C’était dégueulasse. On en a pris plein la gueule, et moi, particulièrement car on expliquait que j’étais lié à des détournements de fonds. De l’ordre de 64 millions. Je découvrais des choses qui me dépassaient tellement que je me demandais de quoi on parlait. Il y a eu mise en examen pour tout le monde puis levée de la mise en examen et là, vous respirez. Sept ans d’enquête. Ils sont allés chercher partout dans le monde pour finalement nous dire : « Excusez-nous il n’y a rien, il y a un non-lieu

Vous avez l’impression de ne pas avoir été réellement blanchi auprès de l’opinion publique ?

Oui, car en France, on ne parle que des trains qui arrivent en retard et pas de ceux qui arrivent à l’heure. Cela intéresse qui de savoir qu’il y a eu un non-lieu dans cette affaire ? Plus personne. Et ça fait mal, ça a démoli mon image, mon entourage familial. Les gens importants autour de vous, eux, ils en ramassent plein la gueule alors qu’ils n’ont rien demandé. Et ça, c’est la chose la plus impardonnable.

Ouest France

Re: [Ex] José Anigo

02 Nov 2022, 21:58

Pauvre petit Calimero... (sombre m....)

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 10:31

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GRÈCE; Olympiakos : Anigo sur le banc

Intronisé directeur du football de l'Olympiakos en septembre dernier, José Anigo, qui aura 62 ans mi-avril, a été nommé, hier, entraîneur par intérim du club grec, d'après des informations de L'Équipe. Cette nomination du Marseillais fait suite à la démission surprise de Michel, le technicien espagnol passé par le banc de l'OM (2015-16), qui restait pourtant sur sept matches sans défaite. Anigo sera aux commandes de la formation du Pirée dès demain pour la réception du PAOK. L'Olympiakos pointe actuellement à la 3e place du championnat, à trois points du leader, l'AEK Athènes.

Pour l'ancien Olympien aux multiples casquettes (joueur de 1979 à 87, puis entraîneur et dirigeant), c'est un retour au plus près du terrain, sa dernière aventure de coach remontant à 2018, lorsqu'il officiait à Panionios, quelque temps après avoir coaché Levadiakos.

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 11:03

Ahhh la technique du savonnage qu’on connaît si bien

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 11:15

Comment on dit "couilles" en grec?

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 12:57

Koleos (je le sais malheureusement par coeur de par mon métier...)

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 13:10

Remind, tu es couillologue ?

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 13:28

Oui, spécialité Grèce antique (j'ai une antenne spécialisée à Mykkonos.)

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 13:49

Remind, Fourcroy aime çà ! :mrgreen:

Re: [Ex] José Anigo

05 Avr 2023, 13:56

Renault Koleos
D'abord, c'est du grec ancien koleos qui vient aujourd'hui le mot français couille. Ensuite, le mot κολεός signifie en grec moderne vagin. Du temps de sa commercialisation, Renault Grèce avait assumé jusqu'au bout avec ce slogan : « On trouve très vite son plaisir aux commandes du vagin Koleos ».3 févr. 2016
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