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[Ex] Jean-Jacques Eydelie

12 Juin 2023, 21:43

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JEAN-JACQUES EYDELIE; "J'ai pris la décision d'aller vers les autres"; Éloigné des bancs depuis 2018, le Charentais est consultant auprès de clubs amateurs et en entreprise.

Après avoir tourné la page de sa carrière de footballeur professionnel il y a une grosse vingtaine d'années, Jean-Jacques Eydelie s'est lancé comme entraîneur en 2006. Il y a cinq ans, il officiait au Burundi avec le Messager Ngozi, club qu'il a conduit pour la première fois au titre de champion national, ce qui lui avait valu au passage d'être élu meilleur coach du championnat.

"Après le Burundi, je me suis dit que c'était parfait pour enchaîner, continuer, mais depuis plus rien...", constate l'ancien milieu de terrain polyvalent de l'OM (1992-1993), 57 ans, qui explique qu'il a connu "pas mal d'années de chômage, difficiles". "J'ai eu très peu de propositions pour coacher, les postes sont difficiles à avoir. J'ai dû sortir de Pôle emploi, je suis auto-entrepreneur, je fais du consulting dans les clubs amateurs, auprès des entreprises et facultés. J'ai pris la décision, moi, d'aller vers les autres."

Eydelie, titulaire en finale à Munich, transmet donc sa passion du jeu, inculquée par l'école nantaise chère à Jean-Claude Suaudeau, qu'il a fréquentée de sa formation jusqu'à son départ pour Marseille. "Je suis dans l'immersion du terrain, je partage les valeurs du jeu, souligne celui qui vit près de Cholet. On voit la compréhension qui arrive vite pour les joueurs au niveau amateur, c'est très sympa d'aller à leur rencontre. Ils ont la même passion que nous. Je suis formateur en fait."

Des interventions trop rares

S'il profite de ses interventions, il les trouve trop rares, d'autant plus qu'il voit des points communs entre les clubs de football et les entreprises. "En entreprise, la question est comment arrive-t-on à être champion d'Europe ? Les gens sont curieux de savoir comment l'OM de 1993 a fait. Je leur explique qu'en entreprise, c'est la même chose : c'est la responsabilité individuelle pour le collectif. Chacun doit être au mieux de sa forme et au mieux de son esprit pour amener de sa valeur au collectif. On retrouve ce parfum de compétition et de résultats."

Du titre européen, Eydelie se souvient, trente ans plus tard, de la ferveur et du bonheur de supporters, "de tous ceux qui sont amoureux de ce club". "Ça restera à jamais les premiers. Que ce soit l'OM, c'est une grande fierté, poursuit-il. Le lendemain, au Vélodrome, on ne voyait plus un bout de ciment. Une image incroyable. Ce stade plein, ça restera gravé pour toujours..."

La Provence
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