par Dragan » 24 Oct 2023, 10:28
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Bernard Casoni sera reçu, mercredi, pour un entretien préalable à un licenciement
En marge de l'entretien qu'il nous a accordé pour évoquer la série Netflix consacrée à Bernard Tapie, qu'il a côtoyé au début des années 1990 à l'OM lorsqu'il était joueur, l'Orléanais Bruno Germain est revenu sur la situation à l'US Orléans et le licenciement programmé de son ami et ancien coéquipier à l'OM, Bernard Casoni. Le coach orléanais, à qui il est reproché d'avoir tenu des propos racistes, a été suspendu de ses fonctions et, mercredi, il aura un entretien préalable à un licenciement.
Une situation qui met Bruno Germain en colère : « C'est vraiment dommage. Je pense que c'était l'homme de la situation pour faire remonter le club. Les derniers résultats (trois victoires consécutives en championnat dont la dernière, vendredi, face à Niort) sont là pour prouver qu'il avait raison. Depuis son éviction, la tactique est la même. »
Selon l'Orléanais, Bernard Casoni, arrivé au mois d'août, a mis un système en place : « Au début, les résultats n'étant pas là, il y a eu des petits soucis. Tout simplement parce qu'il a fait des choix. Il n'était pas content de certains joueurs. Il les a mis en difficulté. Ce qui est normal quand on a un groupe de 20 joueurs. Il faut les mettre en concurrence pour le bien de l'équipe, du club. Il y a quelques joueurs qui n'ont pas accepté et ont fait en sorte de le virer, carrément, de le remettre en question, via leur agent. Et là, Philippe (Boutron, le président de l'USO) l'a soutenu. »
Si Bruno Germain reconnaît des maladresses dans les propos de Bernard Casoni, il regrette qu'on ne puisse plus rien dire : « Je trouve ça vraiment triste. Bernard est malheureux comme la pierre. Il n'est pas raciste. Il a des défauts mais pas celui-là. Il n'y a qu'à regarder son recrutement. On tue quelqu'un pour des paroles déplacées qu'il a reconnues. Nous, à notre époque, on n'arrêtait pas. On parlait tous comme ça. Je peux dire des conneries sans être homophobe ou raciste. On va bousiller un mec, un entraîneur. On a essayé de le briser. »
En ciblant les deux, trois joueurs qui ont essayé de « casser un peu les pattes » de Bernard Casoni, de « faire en sorte que ça se passe mal », Bruno Germain pointe aussi du doigt les quelques personnes qui font en sorte que le club n'avance pas.
« Ils ont peut-être une dent contre le président actuel. On n'a pas envie que le club avance du bon côté, à l'image de ce qui s'est passé dans le vestiaire et qui est sorti (dans les medias) . Philippe (Boutron) n'a qu'un souhait : faire remonter le club. Il n'a pas l'intention de le vendre. Quand Bernard est arrivé, il a senti qu'il y avait un problème à ce niveau-là ».
La République du Centre
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