[Ex] Dragan Stojkovic

Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille

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[Ex] Dragan Stojkovic

Messagepar Dragan » 03 Juin 2025, 21:32

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« Sans ma blessure, je suis sûr à 100 % que je gagne un Ballon d'Or » : Dragan Stojkovic rouvre souvenirs et cicatrices

Avant de devenir l'actuel sélectionneur de la Serbie, qui affrontera l'Albanie le 7 juin en éliminatoires pour la Coupe du monde, Dragan Stojkovic a été le plus grand numéro 10 de l'ex-Yougoslavie. De Belgrade, où il a percé, au Japon qui l'adule, en passant par l'OM où son genou gauche s'est brisé, balade dans la mémoire du sixième du Ballon d'Or 1989.



Le meilleur client de la ligne aérienne Belgrade-Paris sort de la foule, costume bleu foncé et regard noir. Superstar en Serbie et idole à Marseille, l'ancienne gloire yougoslave Dragan Stojkovic a préféré élire domicile au nord du XVIe arrondissement de Paris, « une des plus belles villes du monde ». Accompagné de son fils Marko et dans un français presque parfait saupoudré d'un accent balkanique, « Pixie » a accordé une heure à France Football à l'automne dernier, à la terrasse d'un café.

Un honneur - partagé - pour celui qui était promis au Ballon d'Or, lui le plus grand numéro 10 de l'ex-Yougoslavie. « Sans blessure, je suis sûr à 100 % que j'en aurais gagné un. Avec ma puissance, ma technique, mon aura... Personne ne pouvait m'arrêter, assure celui qui, outre le talent, a l'orgueil des plus grands. Messi à Barcelone ou Ronaldinho au PSG, c'était impossible de défendre contre eux. Moi, j'étais de cette trempe-là. »

Un anonymat relatif bienvenu en France

Mais les souvenirs de ses exploits passés s'étiolant, l'actuel sélectionneur de la Serbie est chahuté au pays. Car s'il y est devenu le premier coach à qualifier les Aigles pour deux compétitions internationales d'affilée, Stojkovic a déçu avec deux dernières places et aucune victoire en phase de groupes (contre le Brésil, le Cameroun et la Suisse à la Coupe du monde 2022 ; face à l'Angleterre, le Danemark et la Slovénie à l'Euro 2024).

La seconde déconvenue a marqué une rupture avec les supporters, dont beaucoup réclament son départ. « Sur les réseaux sociaux, on te coupe la tête tout de suite. Hier, j'étais roi et aujourd'hui, je ne connaîtrais rien au foot ! N'importe qui peut dire n'importe quoi, on parle de ta famille, de la montre que tu portes », soupire-t-il. Fier, mais pas buté, le technicien de 60 ans admet avoir douté. « Après l'Euro, j'ai proposé à la Fédération de partir. On m'a répondu : ''Non, on continue avec toi.'' »

Loin du tumulte de son pays natal, le sixième du Ballon d'Or 1989 se délecte de l'anonymat que lui offre la Ville Lumière. Relatif, du moins, en témoignent le klaxon et les cris d'un chauffeur poids lourd croate, après ses quelques pas sur le pont de Bir-Hakeim. Il faut dire que la confiance qu'il affiche, son visage froid et sa dégaine avec lunettes de soleil attirent l'oeil. Hors des trêves internationales, il se réjouit de voir ses cinq petits-enfants « s'amuser chaque jour ». Comme lui au coeur des années 1970, à Nis, sa ville natale.

Tom et Jerry, Yamal et Messi

Grand fan du dessin animé Pixie and Dixie (version yougoslave de Tom et Jerry), à qui il doit son surnom, le petit Dragan s'éprend encore plus du ballon. « C'était une obsession, une passion, un amour », se remémore-t-il, en imitant le bruit des filets qui l'a toujours subjugué. Également bon au hand et au basket, l'enfant prodige opte pour le foot, à 14 ans. « Mon premier entraînement, c'était à l'été 1979. Je jouais tout seul, je faisais ce que je voulais, j'avais ce truc. Les gens disaient : ''Waouh, c'est quoi ça ?'' » La même année, il inscrit quinze buts en un seul match. « Dès le début, j'étais le meilleur. J'ai toujours été surclassé. »

Il fait ses premiers pas dans le monde pro à 16 ans sous le maillot du Radnicki Nis, en D1. « C'était le rêve. Tu fais un match extraordinaire le week-end et le lundi matin, à l'école, tout le monde te regarde avec admiration. Je suis devenu une star très tôt », se marre-t-il, en se comparant à Lamine Yamal. Le talent du bonhomme d'1,75 m l'emmène rapidement en sélection. Il la découvre à 18 ans, en amical face à la France (0-0). Un souvenir vite dissipé car les Bleus battront la Yougoslavie l'été suivant en poules de l'Euro 1984 (3-2) puis en demi-finales des JO de Los Angeles (4-2 a.p.).

La spectaculaire ascension de Pixie vit son premier entracte, le temps d'un an de service militaire. En son absence, son club descend en D2. Après une saison et une remontée, Stojkovic, devenu trop grand pour Nis, part écrire sa légende 200 kilomètres plus au nord : à l'Étoile Rouge de Belgrade. Le brassard s'accroche rapidement à lui et le numéro 10 flotte sur son dos. Lui en était un vrai. « Le numéro 10, c'était le symbole d'une équipe, son cerveau », assure-t-il, en nommant Platini, Zico, Maradona puis Zidane, Messi et Neymar. Des profils devenus rares. « Aujourd'hui, les entraîneurs les poussent à défendre et à jouer simple, en deux touches. Contrôle, passe, contrôle, passe... Comment on peut juger la qualité d'un joueur ? »

En son temps, c'est justement par ses dribbles, sa technique et sa vision du jeu que l'esthète a conquis ses nouveaux supporters. Meilleur joueur et buteur de l'Étoile Rouge lors de ses trois premières saisons, le meneur de jeu sait se sublimer dans les grands matches : un corner rentrant lors du derby éternel face au Partizan, des récitals en C1 contre le Real Madrid en 1987 (4-2, quart aller) puis l'AC Milan en 1989 (1-1 en huitièmes)...

« J'étais le meilleur joueur de Yougoslavie », affirme-t-il, au moment d'évoquer le doublé Coupe-Championnat lors de sa quatrième et ultime saison à Belgrade. Son importance est telle qu'en 1990, il devient le cinquième à être décoré du titre honorifique d'Étoile de l'Étoile Rouge.

L'amour ouf de Bernard Tapie

Au sommet de son art, le milieu offensif dispute en Italie le Mondial 1990, contrairement à la France, dominée en qualifications lors des éliminatoires (3-2 à Belgrade, but vainqueur de Stojkovic ; 0-0 au Parc des Princes). Deuxième de son groupe, la Yougoslavie sort l'Espagne (2-1 a.p.) en huitièmes de finale. Enfin, « je l'ai quasiment éliminée tout seul », s'amuse l'auteur de deux buts sublimes, dont un sur coup franc direct. « Je n'oublierai jamais son nom. Il a été l'architecte de notre défaite. C'était un sacré milieu de terrain », nous confie douloureusement Alberto Gorriz, défenseur de la Roja à l'époque.

En quarts, le Yougoslave affronte l'Argentine de Maradona, son idole. « Il a toujours été un modèle pour moi, c'était le meilleur joueur du monde, admire-t-il encore. Je regardais son échauffement, il s'amusait avec le ballon. Je me disais : ''Aujourd'hui, c'est mon match. Je vais tout faire pour être plus fort que lui.'' »

La partition héroïque de la Yougoslavie, réduite à dix dès la 31e minute, ne suffit pas. La bande à Stojkovic s'incline (0-0 a.p., 2-3 aux t.a.b.) mais Pixie a gagné le respect du Pibe de Oro. « À la fin du match, c'était moi le meilleur sur la pelouse », assure-t-il.

Après ça, l'échange de maillot entre les deux 10 sonne presque comme une passation. « Quel joueur de football fantastique Stojkovic était ! Il jouait et se déplaçait si bien sur le terrain qu'on avait l'impression de danser avec la plus belle fille. C'était une superstar ! », déclarait Diego Maradona au média serbe Blic, en 2015.

À l'été 1990, le joueur du moment pose ses valises à Marseille. Malgré les intérêts de l'AC Milan et de la Juventus, c'est Bernard Tapie qui rafle la mise pour 49 millions de francs (environ 13 M€ actuels), transfert le plus cher de l'histoire à l'époque derrière... Maradona. « Fin novembre 1989, Bernard Tapie est arrivé à Belgrade tout seul et a dit à l'Étoile Rouge : ''Je suis venu acheter Stojkovic. C'est le joueur qui me manque pour gagner la Ligue des champions'' », narre l'intéressé.

Le Serbe accepte, le même rêve en tête. « Si on gagne la Coupe d'Europe, c'est qui le Ballon d'Or ? Bah, c'est moi !, lance-t-il. À ce moment-là, j'étais le meilleur au monde. Maradona était fini, Van Basten blessé. Je n'avais pas de concurrence. » Entré à la pause face à Nice (1-0) pour ses débuts, l'élégant créateur éblouit le Vélodrome. « C'était magique. Je fais une deuxième période extraordinaire. » Dès son deuxième match, le diamant se fissure à Metz (2-0), le 27 juillet 1990. Lors d'un choc avec le gardien, le cartilage de son genou gauche explose. « Avant ça, je suis tombé des milliers de fois. Mais là, j'ai tout de suite su que c'était grave. »

Le classement du Ballon d'Or 1989
1. Marco van Basten (HOL, AC Milan) 119 points.
2. Franco Baresi (ITA, AC Milan), 80 pts.
3. Frank Rijkaard (HOL, AC Milan), 43 pts.
4. Lothar Matthäus (RFA, Inter Milan), 24 pts.
5. Peter Shilton (ANG, Derby County), 22 pts.
6. Dragan Stojkovic (YOU, Étoile Rouge), 19 pts.
7. Ruud Gullit (HOL, AC Milan), 16 pts.
8. Gheorghe Hagi (ROU, Steaua Bucarest), Jürgen Klinsmann (RFA, Stuttgart/Inter), 11 pts.
10. Jean-Pierre Papin (FRA, Marseille), Michel Preud'homme (BEL, Malines), 10 pts.
12. Olexeï Mikhaïlitchenko (URSS, Dynamo Kiev), 6 pts.
13. Michel (ESP, Real Madrid), 5 pts.
14. Andreas Brehme (RFA, Inter Milan), Paulo Futre (POR, Atlético de Madrid), Karl-Heinz Riedle (RFA, Werder Brême), 3 pts.
17. John Barnes (ANG, Liverpool), Pat Bonner (IRL, Celtic Glasgow), Glenn Hysen (SUE, Fiorentina/Liverpool), Oleg Kouznetsov (URSS, Dynamo Kiev), Andreas Möller (RFA, Borussia Dortmund), Julio Salinas (ESP, FC Barcelone), 2 pts.
23. Thomas Häßler (RFA, FC Cologne), Ronald Koeman (HOL, PSV/FC Barcelone), Robby Langers (LUX, Orléans/Nice), Gary Lineker (ANG, Tottenham), Paolo Maldini (ITA, AC Milan), Theo Snelders (HOL, Aberdeen), Gianluca Vialli (ITA, Sampdoria), Olexandre Zavarov (URSS, Juventus), 1 pt.


Opéré en novembre, il ne revient en forme qu'en fin de saison, juste avant la finale de la Coupe des clubs champions européens 1991 face à... l'Étoile Rouge. Le match de sa vie. « Je n'ai pas compris. Pendant une heure, je me suis échauffé. Tout le monde m'appelait, sauf Raymond Goethals. Je me disais : ''Mais, il m'a oublié ou quoi ?'' », enrage encore le numéro 12 olympien.

Exfiltré en Italie, exilé au Japon

Entré à la 112e, il touche à peine le ballon avant les tirs au but. Malgré l'incitation de son coach, le spécialiste de l'exercice refuse de faire partie des frappeurs. « J'étais en colère. Je lui ai dit : ''Tu n'as qu'à le faire toi-même. Tu m'as fait jouer huit minutes, tu ne m'as pas respecté.'' » Et c'est l'Étoile Rouge qui monte sur le toit de l'Europe (0-0 a.p., 5-3 aux t.a.b.). « C'était un cauchemar, mais je pense que j'ai pris la bonne décision. Dans ma tête, je me disais : ''Non, je ne peux pas tirer contre eux''. » Putain, c'est mon ancien club, il faut comprendre ça ! »

L'OM, pour sauver le soldat Pixie - et son investissement -, le prête la saison suivante à l'Hellas Vérone, en Serie A. Malgré une vingtaine de matches disputés, la magie ne revient pas. À nouveau lâché par son corps à son retour en Provence, le Yougoslave ne joue pas de la saison suivante et ne fait donc pas partie du groupe marseillais champion d'Europe en 1993. Le train est passé sans lui. « C'était une période très difficile. J'essayais de récupérer avec des entraînements spécifiques dans des piscines, sur le terrain, sur la plage... »

Il ne revient qu'en septembre 1993, un an et deux mois plus tard, titulaire face à Saint-Étienne (3-1). Pour sa dernière saison à Marseille, où sont nés deux de ses enfants, l'étoile brille par intermittence (5 buts en 19 matches). « Marseille avait besoin de Pixie à 100 %, pas à 50, 60 ou 70. Tout le monde sait que ce que j'y ai fait, ce n'était rien par rapport à ce dont j'étais capable. Ça m'a rendu triste. Pour le club et les supporters. »

Relancé par Wenger

En fin de contrat en juin 1994 et, au vu des « turbulences avec l'affaire VA/OM », l'éternel espoir de 29 ans part loin, à Nagoya Grampus Eight, au Japon. « J'avais beaucoup d'offres en France, mais si je devais rester en France, c'était à Marseille. » En J-League, Stojkovic s'éclate.

Encore plus après l'arrivée d'Arsène Wenger, en janvier. « On le pensait fini à cause de son genou. Quand je suis arrivé, miracle, il n'avait rien du tout. Je lui ai demandé s'il était prêt à faire les efforts pour devenir le joueur qu'il pouvait être. Il m'a dit oui et je l'ai fait travailler extrêmement dur. Il a souffert, mais il a réussi à étaler tout son talent », retrace le technicien français, encore marqué par ce joueur « attachant ».

La bio de Dragan Stojkovic
60 ans. Né le 3 mars 1965 à Nis (actuelle Serbie). 1,75 m ; 73 kg. Milieu offensif. International yougoslave (84 sélections, 15 buts).
Parcours de joueur : Radnicki Nis (1981-1986), Étoile Rouge de Belgrade (1986-1990), Marseille (1990-1994), Hellas Vérone (prêt, 1991-1992), Nagoya Grampus Eight (1994-2001).
Palmarès de joueur : Championnat de Yougoslavie 1988 et 1990 ; Coupe de Yougoslavie 1990 ; Championnat de France 1991 ; Coupe de l'Empereur 1995 et 1999 ; Médaille de bronze aux JO 1984.
Parcours de dirigeant : Fédération de Yougoslavie/Serbie-et-Monténégro (président, 2002-2005), Étoile Rouge de Belgrade (président, 2005-2007), Nagoya Grampus Eight (entraîneur, 2008-2013), Guangzhou R & F (entraîneur, 2015-2020), Serbie (sélectionneur depuis 2021).
Palmarès d'entraîneur : Championnat du Japon 2010 ; Supercoupe du Japon 2011.


Leur « relation extraordinaire » porte ses fruits : le soyeux numéro 10 est élu meilleur joueur du Championnat japonais en 1995. « Pixie était exceptionnel, soupire Wenger. Pas un grand défenseur, mais un créatif extraordinaire par ses passes et ses dribbles. Il avait le caractère entêté des grands joueurs, de ceux qui se sentent responsables de gagner les matches à eux seuls. »

À son départ à Arsenal en 1996, ''le Professeur'' tente de glisser le Serbe dans ses valises. Son amour pour le pays du Soleil-Levant, son confort de vie et la stabilité de ses trois enfants le poussent à accepter de rempiler pour deux ans. « J'ai prolongé avec Nagoya à 17 heures. Arsène m'attendait dans un hôtel à 18 heures, rembobine-t-il. Quand je le lui ai annoncé, il était déçu, mais m'a dit : ''Tu es un des trois meilleurs joueurs que j'ai connus, avec Glenn Hoddle et George Weah''. »

En refusant cette dernière danse en Europe, Stojkovic est devenu au Japon ce qu'il a toujours rêvé d'être : une légende. En son honneur, Nagoya renomme une rue « Avenue Pixie », la marque de voiture japonaise Toyota crée le modèle « Pixis » et le gouvernement le décore en 2015. « Là-bas, je suis comme Maradona », blague-t-il.

Après sept ans avec les Shachi rouges, il prend sa retraite. « Pixie Stojkovic, c'est une histoire incroyable. Celle d'une erreur de diagnostic : un médecin du genou lui a dit qu'il était mort pour le foot, puis il a joué jusqu'à 36 ans », s'étonne encore Arsène Wenger. Le Serbe tente d'abord une vie derrière les bureaux et devient président de la Fédé yougoslave (2002-2005) puis de l'Étoile Rouge (2005-2007). « J'ai essayé d'aider, de régler les problèmes, mais ce n'est pas pour moi. Trop de politique. »

Sur les bancs, Pixie trouve sa juste place. Pendant cinq ans à Nagoya d'abord, où il remporte le premier titre de champion de l'histoire du club en 2010. En Chine ensuite, à Guangzhou R & F, entre 2015 et 2019. Dans cette « magnifique » ville côtière au sud de l'empire du Milieu, il « réussit à sauver le club ».

Aigles Noirs et Aigles Blancs

Après dix-huit années cumulées en Asie, Pixie rentre chez lui en 2021. « Je suis devenu sélectionneur de la Serbie parce que je connaissais bien cette génération de joueurs et je savais que je pouvais faire quelque chose avec. » En faisant briller son pays, il arrivera peut-être à se pardonner son absence. Car lorsqu'il coulait des jours heureux au Japon, son pays sombrait au fil des conflits géopolitiques. « C'était une période très dure, ma famille était là-bas. Il y a eu des sanctions économiques, la vie y était compliquée. Puis en 1999, quand l'OTAN a frappé très fort, c'était une catastrophe. »

Même s'il en était loin, la guerre a affecté sa vie et sa carrière. Les sanctions prononcées par l'ONU ont privé sa génération de la Coupe du monde 1994 et des Euros 1992 et 1996. « Trois grandes compétitions perdues à cause de la politique. On a payé très cher. Mais ce n'est rien à côté de la guerre, des gens morts... » Depuis, la vie dans les Balkans s'est apaisée. Mais certaines rivalités, comme celle avec l'Albanie, perdurent.

Et c'est notamment face aux Aigles Noirs (aller le 7 juin) que les Aigles Blancs de Stojkovic disputeront une place pour la Coupe du monde 2026 (dans le groupe K, avec l'Angleterre, Andorre et la Lettonie). Attendu au tournant, Pixie y jouera son avenir, son contrat prenant fin à l'issue de la compétition. Une dernière chance pour l'éternelle promesse de tenir la sienne.


https://www.lequipe.fr/France-Football/ ... es/1567269
Rulli / Tagliafico, Aguerd, Balerdi, Murillo / Rabiot, André, Pogba / Fofana, Gouiri, Greenwood

De Lange / Merlin, Laporte, Fofana, Sildilla / Hojbjerg, Kondogbia, Angel Gomes / Simon, Mateta, Perrin

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Re: [Ex] Dragan Stojkovic

Messagepar Remind » 03 Juin 2025, 21:40

Regrets éternels qu’il n’ait pas donné son plein potentiel à l’OM. Quand il est arrivé à Marseille, j’étais comme un fou, plein d’espoir de réunir l’OM, ma passion, et mes racines.

Quelle mentalité quand on lit ses propos… :aime:
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