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 François Bayrou a fait toute sa carrière à droite. Il a soutenu Valéry Giscard d’Estaing, il a fait partie de l’état major de Raymond Barre, il a été un allié d’Édouard Balladur et de Nicolas Sarkozy, il a été ministre de Jacques Chirac de 1993 à 1997
 François Bayrou a fait toute sa carrière à droite. Il a soutenu Valéry Giscard d’Estaing, il a fait partie de l’état major de Raymond Barre, il a été un allié d’Édouard Balladur et de Nicolas Sarkozy, il a été ministre de Jacques Chirac de 1993 à 1997
 Nous avons désormais la « chance » de disposer du programme économique et social –la « social-économie»- de François Bayrou. Si l’on passe sur des propositions purement démagogiques, un référendum sur les retraites !- l’essentiel permet de voir que ce programme est « UMP-compatible ».
 Nous avons désormais la « chance » de disposer du programme économique et social –la « social-économie»- de François Bayrou. Si l’on passe sur des propositions purement démagogiques, un référendum sur les retraites !- l’essentiel permet de voir que ce programme est « UMP-compatible ».
 « L’autre chemin » de François Bayrou mène simplement à droite !
 « L’autre chemin » de François Bayrou mène simplement à droite !
 François Bayrou, spécialiste de l’écran de fumée pour ne rien faire. […] Quelle confiance peut-on accorder à quelqu’un qui est profondément de droite et qui dit vouloir gouverner le pays comme il a dirigé le ministère de l’Éducation nationale ?
 François Bayrou, spécialiste de l’écran de fumée pour ne rien faire. […] Quelle confiance peut-on accorder à quelqu’un qui est profondément de droite et qui dit vouloir gouverner le pays comme il a dirigé le ministère de l’Éducation nationale ?
 On dit souvent que François Bayrou ne dit rien. Il est vrai que le flou domine dans ses discours. Mais cela n’est pas exact quand on prend la peine de regarder les choses de près. D’abord les mesures qu’il propose pour ce qui concerne l’essentiel, le travail, les relations sociales, l’emploi, la fiscalité, s’apparentent fortement à celles qui figurent dans le programme de Nicolas Sarkozy (cf.Arguments et Ripostes n° 15-27-41) Ensuite, parce qu’il développe une vision profondément conservatrice de la société.
 On dit souvent que François Bayrou ne dit rien. Il est vrai que le flou domine dans ses discours. Mais cela n’est pas exact quand on prend la peine de regarder les choses de près. D’abord les mesures qu’il propose pour ce qui concerne l’essentiel, le travail, les relations sociales, l’emploi, la fiscalité, s’apparentent fortement à celles qui figurent dans le programme de Nicolas Sarkozy (cf.Arguments et Ripostes n° 15-27-41) Ensuite, parce qu’il développe une vision profondément conservatrice de la société.
 Avec François Bayrou, la France pâtirait, comme sous la IVème République, d’une terrible instabilité gouvernementale et d’une paralysie du pouvoir.
 Avec François Bayrou, la France pâtirait, comme sous la IVème République, d’une terrible instabilité gouvernementale et d’une paralysie du pouvoir.
 Aujourd’hui, le centre que François Bayrou n’a plus un sens autre que tactique. Car il n’est pas « neutre » -contrairement à ce qu’il prétend- il est enraciné dans la droite, à la fois dans les faits et dans les idées.
 Aujourd’hui, le centre que François Bayrou n’a plus un sens autre que tactique. Car il n’est pas « neutre » -contrairement à ce qu’il prétend- il est enraciné dans la droite, à la fois dans les faits et dans les idées.
 Le « ni droite, ni gauche » serait une mascarade institutionnelle et un non-sens démocratique.
 Le « ni droite, ni gauche » serait une mascarade institutionnelle et un non-sens démocratique.
 François Bayrou n’est pas un barrage à Nicolas Sarkozy : c’est une impasse politique.
 François Bayrou n’est pas un barrage à Nicolas Sarkozy : c’est une impasse politique.







Elle aurait du faire comme Bayrou, créer SON mouvement.
 
 



Xav a écrit: Je suis con mais pas a ce point la...



Xav a écrit:Thorgal, a mon avis de toutes facons, il est impossible de parler politique objectivement.
A partir du moment ou tu adheres (au niveau idées) a un "mouvement" quel qu'il soit, l'objectivité est forcement difficilement de mise.
Quoi qu'il en soit, comme je l'ai dit je suis d'accord avec toi qu'il est grand temps que ca s'arrete, ca commence serieux a briser les biiiiiiiiiip.
Ce qui m'a le plus gavé, et ce, dès le premier tour c'est cette fameuse connerie lancée par je ne sais qui (j'avoue j'ai pas tout suivi) de vote "utile". En gros, tu n'a pas le droit de voter pour qui tu veux... Il faut en fait voter CONTRE qq'un ou qqchose, mais pas pour ce que tu (terme générique, hein) veux.
Rien que pour ca je suis content pour les sexys centristes (mignone la dame qui a lancé ces tee shirts cela dit en passant) et leur score. Dommage que je trouve que FB en fasse un peu trop maintenant a vouloir etre partout a la fois.
Je regrette que toutes les campagnes des candidats n'aient été qu'un plaidoyer CONTRE qq'un plutot qu'une lutte d'idée pour faire avancer notre pays.


 
 
 
 
 






Je pense sincerement que ça sera la cas, on va meme se mettre a regretter les annees 90 au rythme actuelOn est mal barrés, faudrait prendre une photo de la France en 2007, en 2012 on pourra ressortir les photos en disant avec nostalgie: "tu vois, c'était comme ça en France, 'avant'..."
 
 ce sont les commissions de spécialistes, au niveau de chaque université, qui recrutent les enseignants, et ce système n'échappe pas à un certain nombre de travers, au premier rang desquels, le localisme. En fait, c'est au Président d'université, que Sarkozy veut donner ce pouvoir : les critères scientifiques ou pédagogiques passeront immanquablement au second plan, après les considérations managériales ou népotiques.
Dans le programme de Sarkozy se profile aussi l'augmentation massive des droits d'inscription (la somme de 4000 euros annuels circule). Il s'agit, nous dit-on, de donner aux universités françaises les moyens de rivaliser dans la concurrence internationale ; et l'Etat, il est vrai appauvri par les baisses d'impôt que Sarkozy consent à ses clientèles électorales, n'a plus les moyens de subvenir à tous leurs besoins. Et d'ajouter que les étudiants pourront emprunter plus facilement, les plus infortunés bénéficiant de bourses
Les étudiants étrangers qui intéressent la France sont désormais les étudiants les plus aisés et depuis quelques années l'agence Edufrance essaie d'attirer ainsi en France les étudiants riches du sud-est asiatiques ou des monarchies du golfe plutôt que ceux, moins solvables, d'Afrique ou d'Amérique latine. Et l'on ne s'embarrasse plus, alors, des compétences, notamment linguistiques de ceux que l'on accueille ou à qui l'on vient vendre, sur place, des titres (l'installation, avant le Louvre, de Paris IV la " Sorbonne " à Abu Dhabi).
Comme pour d'autres services publics, Sarkozy loue les vertus de la concurrence et à pour projet de déréglementer l'enseignement supérieur. L'autonomie qu'il promet aux universités, réclamée par une partie des présidents d'université (mais non par les conseils qui les ont élu !), est par lui définie comme signifiant " liberté de recrutement des étudiants, y compris étrangers, liberté de recrutement des professeurs et liberté des définitions des programmes de recherche "
La liberté de recrutement des étudiants sera l'occasion pour ces universités qui veulent devenir " grands établissements ", et se rapprocher par là des grandes écoles, de pratiquer la sélection à l'entrée, comme l'a fait pendant des années, mais cette fois en toute illégalité, l'université de Paris Dauphine. Le candidat devenu président ne passera pas par la loi pour imposer cette sélection : il s'en remettra aux établissements.
Toutes les universités ne pratiqueront pas, dès lors, une franche sélection ; mais l'orientation " active ", sur la base du faciès scolaire, qui masque mal un profil social, sera de mise.
les inégalités seront encore creusées entre un secteur sélectif (à l'entrée), élargi (les plus " prestigieuses " des universités rejoignant les grandes écoles), et tous les autres établissements, qui verront une partie des meilleurs étudiants, ceux qui ont les moyens financiers de leur mobilité, les déserter

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