birof, le triathlon, historiquement, c'est l'ironman. C'est sous cette forme qu'il est né, et qu'il représente un défi, impressionnant, démesuré et symbolique. De la longue distance en natation, une étape d'un grand tour à vélo, un marathon en courant. Il faut comprendre cette façon de voir les choses en grande partie comme culturelle, mais je suis justement un homme de culture. Par ailleurs, sur le plan physiologique, il me semble que l'ironman, comme le marathon, est aussi extrêmement intéressant parce qu'à un niveau correct, ce n'est pas lent ; c'est un très long effort à une intensité déjà pas négligeable. Pour des sportifs de niveau moyen, l'ironman me semble aussi la plus petite distance pour laquelle finir est déjà en soi un défi.
Les distances plus courtes ont été créé pour ouvrir le triathlon à des gens ne pouvant pas ou ne souhaitant pas s'investir dans l'ironman, en tout cas directement. Après, bien sûr, les différentes distances (sprint, olympique, half, ou même les multi à l'opposé) ont gagné leur indépendance et chacun est entièrement libre de prendre son pied dans le format qui lui plaît. A cet égard, ne faire que du sprint est aussi légitime que de l'ironman et tirer le maximum de soi-même aussi intéressant sur un effort court que sur un effort long.
A part ça se déroule ce week-end l'une des épreuves mythique de l'ultra, les 48 h de Surgères :
http://www.48heures-surgeres.net/archive/2010/05/21/pointage_live_2010.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury