MassaliaLive.com

[Herpès Léonard]

Dragan, Macron lui a répondu avec 2g dans chaque bras

juste après à priori pour répondre au RN

[superolive]

Allez voter le dimanche 09 juin.

Informez vous sur les programmes, les enjeux de ces élections, et sur les groupes du parlement européen.
C'est à portée de doigt sur vos smartphones, ou de clics sur vos ordis.

Soyez exigeants avec vous même, je sais que c'est facile de tomber dans la facilité avec tous les RS et les nombreux médias qui ne sont pas à la hauteur des enjeux, mais svp faites cet effort.

[Betsamee]

tiens je vais aller voter cette fois ci, barrage aux extremes, parceque la France et l'Europe garde une place importante pour moi

[boodream]

Je vais y aller comme à chaque élection mais c'est très dur de trouver une liste qui me fasse envie.

[fourcroy]

boodream, +1. Aller voter, de nos jours, c'est un peu comme soutenir une équipe en finale de coupe hier.

[superolive]

boodream, les élections européennes sont encore plus compliquées que les autres élections.

Les députés élus en France iront ensuite rejoindre un groupe politique européen, composé d'autres députés et partis d'autres pays. Tu le sais j'imagine

Pour çà que le discours du RN est proprement à vomir, comme d'autres d'ailleurs, parce que ramener les élections européennes à un référendum (sanction) pour ou contre Macron, c'est totalement affligeant.

[Rony2D]

Je me marie le samedi 8, dimanche c'est l'after. Pour la première fois que j'ai l'âge de voter ce sera abstention.
Et sans scrupules. Je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que je ne m'intéresse plus du tout à la politique. La technique de l'autruche ça marche

[superolive]

Rony2D, Tu es tout excusé pour ne pas aller voter, félicitations !

[Dragan]

Information

« Emmanuel Macron n’a jamais privilégié la discrétion dans ses rapports avec le football »

Le président de la République a dû se faire petit lors de la finale de la Coupe de France, à rebours de ses habitudes avec le sport le plus populaire du pays, écrit Jérôme Latta dans sa chronique.

C’est une tradition, le président de la République assiste à la finale de la Coupe de France de football. Mais, sans doute parce qu’Emmanuel Macron est omniprésent médiatiquement sur de nombreux autres terrains, certains passionnés le voient comme un voisin qui s’invite au match ou un collègue qui ne vous laisse pas d’autre choix que de parler ballon devant la machine à café.

Samedi 25 mai soir à Lille, avant la finale entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique lyonnais (2-1), comme l’année précédente, Emmanuel Macron a été contraint de renoncer à ses habitudes, en s’écartant du protocole de la présentation des joueurs au chef de l’Etat. La scène, qui se déroule généralement sur la pelouse, a eu lieu dans les couloirs du stade, pour les seules caméras, afin d’éviter une bronca du public.

Avant lui, Valéry Giscard d’Estaing (1978) ou François Mitterrand (1983) avaient déjà fait les frais de huées. Plus tard, François Hollande ne souscrira pas au rituel durant son mandat (2012-2017). En mai 2009, Nicolas Sarkozy, qui devait sécher la finale Guingamp-Rennes, s’y était finalement présenté. Il avait donné une interview depuis les coulisses du Stade de France… pendant la présentation, l’esquivant ainsi. Trois ans plus tard, une arrivée après le coup d’envoi ne lui avait pas évité une bordée de sifflets lors de la remise du trophée.

Une relation mise en scène

On pourrait voir dans l’évitement d’Emmanuel Macron une preuve de l’irrespect des fans de ballon rond plutôt qu’un énième symptôme de la crise républicaine. Mais même pour le match d’ouverture du Mondial de rugby, le 8 septembre 2023, une assistance qu’on aurait jurée plus clémente à l’égard du macronisme l’avait chahuté.

N’excluons pas que le public du football soit encore plus irrité par ce chef de l’Etat. Et pas seulement pour avoir maintes fois éternisé le protocole de la Coupe de France, à coups de regards pénétrés, de palpations amicales et de dialogues inexplicablement étirés malgré leur minceur (« Ça va ? », « Bon match ! »).

Car Emmanuel Macron n’a jamais privilégié la discrétion dans ses rapports avec le football. Arrière gauche dans l’équipe de l’ENA, il s’est reconverti en milieu récupérateur. Lors de la campagne 2017, il se met en scène en supporteur de l’Olympique de Marseille, dont il visite le centre d’entraînement une fois élu. Ce sera son côté peuple.

Le pic de cette relation est atteint le 15 juillet 2018, avec une finale de la Coupe du monde lors de laquelle il s’est placé au centre du jeu, depuis sa célébration d’un but dans la tribune officielle, immortalisée par une fameuse photo, jusqu’à son omniprésence lors de la remise du trophée puis des célébrations dans le vestiaire.

L’histoire avait mal tourné le lendemain, avec la descente des Champs-Elysées par le car des Bleus, accélérée afin d’arriver plus vite au Palais. Quatre ans plus tard au Qatar, le président récidive malgré tout, jugeant indispensable de venir sur la pelouse consoler les Tricolores battus par l’Argentine. Les images montrent un Kylian Mbappé que l’on imagine agacé d’être marqué à la culotte en pareil moment.

Président interventionniste

A vouloir faire partie du spectacle, on finit par le confisquer. Emmanuel Macron est-il vraiment à sa place sur un terrain de football ? « Il ne faut pas politiser le sport », avait-il énoncé à l’orée du Mondial 2022, au Qatar, controversé. Sans donner l’exemple, tant l’Elysée aura médiatisé ses apparitions dans l’univers du ballon rond, notamment sa relation avec Mbappé.

C’est l’attaquant qu’il appelle lors d’un passage chez les youtubeurs McFly et Carlito, en mai 2021 ; c’est sur son transfert qu’il intercède pour qu’il reste au Paris Saint-Germain à l’été 2022 ; c’est encore de lui dont il est question récemment lorsqu’il échange avec le président du Real Madrid, Florentino Pérez, afin que celui-ci libère le joueur pour le tournoi olympique de football de Paris 2024.

Emmanuel Macron se fait également médiateur entre la Ligue de football professionnel et BeIN Sports, c’est-à-dire le Qatar, dans le dossier des droits de diffusion de la Ligue 1. Le football est décidément un domaine dans lequel l’Etat se montre interventionniste.

En avril, lors d’un match caritatif avec le Variétés Club de France, le président inscrivait un penalty de complaisance dûment médiatisé. C’est là un de ces privilèges accordés à un invité aussi prestigieux, comme celui dont le président a ostensiblement joui, samedi soir, en tutoyant Mbappé, et même en lui murmurant à l’oreille.

Voir du parasitisme dans cette omniprésence et mettre le chef d’Etat au même rang que le voisin envahissant ou le collègue inopportun, ce serait par trop manquer de respect à la fonction présidentielle.

Le Monde

[fourcroy]

Arrière gauche dans l’équipe de l’ENA, il s’est reconverti en milieu récupérateur.

[gigi]

[peezee]

[gigi]

Je vais y aller comme à chaque élection mais c'est très dur de trouver une liste qui me fasse envie.

[boodream]

gigi, j'étais pas prêt pour le "de moins en moins de gens votent pour nous" putain

[John]

Ils pourraient presqu'être drôles ces deux cons.

[320cds]

Si on n'écoute pas le fond, Dieudonné peut être drole c'est sur.

Il y a sur Youtube des rétrospectives de ces spectacles chronologiquement. J'ai mis ça en fond pendant des scessions de jeu vidéo. J'ai revu les débuts (que j'avais vu en live et que je connais très bien) et quand je suis arrivé sur la période anti-sémite, c'est tellement catastrophiquement raciste.. Inregardable sauf quelques rares sketchs totalement vides d'allusions à Israel ou BHL. Mais j'ai pas eu le courage de trier, j'ai coupé.
Des tirades anti-sémites applaudies par le public premier degrés. Horrible.

Ce gachis.

[Lo Provençau]

J'ai du mal quand même à trouver ça marrant. Ces mecs ont eu le droit de faire une liste pour les élections européennes et proclament vivre dans une dictature qui entrave leur liberté.

[320cds]

Il y a un double (demi) effet comique. Cela ne m'a pas fait rire mais comme on dit , on rit un peu "avec eux" (le côté sketch) mais aussi d'eux (ce sont des pauvres types barrés).

[Voj]

J'ai bien ri en pensant durant le visionnage que c'était un sketch fait par deux gus qui étaient déguisés en Dieudonné et Lalanne qui se foutaient de leurs gueules et avaient inventé une liste inexistante. Ah bah non en fait.......

[fourcroy]

Comme je n'ai pas reçu les professions de foi (celle du vicaire savoyard, que j'ai dans ma bibliothèque, ne m'est pas d'une grande aide), je suis un peu perdu. J'avais cru, en suivant d'une demi-oreille la campagne, que les deux questions principales étaient "Macron, stop ou encore ?" et "Quelle politique européenne vis-à-vis de Gaza ?", mais en jetant un œil sur le site du camarade Darmanin, je me rends compte que si c'est en grande partie vrai, c'est un peu réducteur. Pour l'instant, je n'ai que quelques pistes.

— Si on est pour l'ivg et le terrorisme, on peut voter LFI.
— Si on veut protester contre le gauchisme mollasson du RN et de Zemmour, on peut voter pour Forteresse Europe.
— Si on connaît Mandeville et qu'on est crypto-libéral, on peut voter pour la Ruche citoyenne.
— Si on est contre les racines catholiques de l'Europe, on peut voter pour la liste Défendre les enfants.
— Si on a un abonnement à un vidéo-club pour regarder la L1, on peut voter pour le Parti Pirate.
— Si on pense que construire l'Europe, c'est regarder des vidéos de chatons sur youtube et qu'il ne faut pas les manger (les chatons, pas les vidéos), on peut voter pour le parti animaliste.
— Si on connaît Fernand Raynaud et qu'on veut renvoyer les boulangers chez eux, on peut voter RN.
— Si on pense qu'il n'y a pas suffisamment de langues parlées au sein de l'UE, on peut voter pour Esperanto langue commune.
— Si on aime les oxymores, on peut voter pour l'Europe, ça suffit !, Liberté Démocratique Française ou quelques autres encore.
— Si on est contre la police, on peut voter Démocratie Représentative.
— Si on a aimé la visite de Biden, on peut voter pour la France libre, mais attention, ce n'est peut-être pas celle à laquelle vous pensez.
— Si on pense que la parole politique doit exprimer exactement le contraire de son action, on peut voter pour la majorité présidentielle.
— Si on est pour le grand soir et contre le terrorisme d'Etat, on peut voter Urgence Révolution!
— Si on est contre toute politique européenne nataliste, on peut voter pour Non ! Prenons-nous en mains.
— Si on pense que le rôle de la Commission européenne est d'abolir le capitalisme, on peut (entre autres) voter pour le parti révolutionnaire.

Désolé pour les autres, tout ça m'a fatigué. D'un sens, l'exercice démocratique est sain, mais je trouve qu'en l'espèce, il manque un peu de lisibilité.