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Le ministre des Transports a répondu à la maire PS de Paris, qui a déclaré que les transports ne seront pas « prêts » pour 2024.
EXÉCUTIF À moins de huit mois des Jeux olympiques, le doute s'installe dans la capitale sur l'organisation de l'événement sportif qui devrait attirer plus de 15 millions de visiteurs. Sur le plateau de « Quotidien », le 22 novembre, Anne Hidalgo a remis une pièce dans la machine. La maire PS de Paris a déclaré avec fracas que les transports ne seraient pas « prêts » pour l'échéance de juillet 2024, déplorant « un nombre et une fréquence de trains insuffisants à certains endroits ainsi qu'une station de RER inachevée » .
Invité dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première », Clément Beaune a souhaité rectifier le tir après la sortie de l'édile socialiste. « On a du travail et on sera prêt. C'est notre engagement et notre devoir. Les propos de M me Hidalgo sont honteux » , a corrigé le ministre des Transports. Et de poursuivre, amer : « Quand on est maire de la ville hôte des Jeux, qui n'ont pas été accueillis en France depuis cent ans, aller parader sur un plateau de télévision pour faire oublier ses turpitudes personnelles, et notamment son voyage injustifié à Tahiti (...), c'est une honte et c'est une trahison politique. »
« Nous travaillons, nous avons encore du boulot pour la sécurité, les infrastructures, mais nous sommes dans les temps. Nous relèverons ce défi » , a-t-il assuré. Le ministre en a d'ailleurs profité pour faire remarquer l'absence d'Anne Hidalgo aux comités stratégiques et réunions de travail pour préparer les olympiades avec les principaux acteurs du secteur comme la RATP, la SNCF ou Aéroports de Paris. « Il y a M me Pécresse (présidente LR de la région Île-de-France , NDLR ) , on n'a pas la même sensibilité mais elle vient travailler à chaque fois. M me Hidalgo, jamais , a-t-il pointé. Ce n'est pas grave, on réussira quand même. On ne comptait pas sur Anne Hidalgo. » Avant de siffler la fin de la récré : « Ce sont les premiers Jeux cyclables et durables de l'histoire. Ça devrait être une fierté plutôt qu'une source de critiques. »
« Je ne lâcherai pas mon engagement pour Paris »
Au-delà de l'échéance olympique, Clément Beaune n'épargne pas non plus la gestion contestée de la capitale par l'ex-candidate socialiste à la présidentielle. « Je ne crois pas que ce soit une bonne maire de Paris » , a tranché le ministre, issu lui aussi des rangs socialistes. Évoquant les problèmes de « propreté » , d' « insécurité » ou de « circulation » auxquels sont confrontés les Parisiens, pas franchement « ravis » , selon lui, de l'action d'Anne Hidalgo. « Quand on utilise des contre-feux, qu'on est prêt à sacrifier l'image de la France pour éteindre une polémique, on n'est pas à la hauteur de l'État et de l'intérêt général. »
À trois ans des élections municipales de 2026, l'ex-député n'a pas formellement exclu de briguer la succession d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris. « Je ne lâcherai pas mon engagement pour Paris, je n'ai pas choisi de m'implanter à un endroit au hasard (...), c'est là où je suis né, c'est l'endroit où je vis, c'est l'endroit où je veux m'engager » , a-t-il assumé, lui qui s'est fait élire dans la 7 e circonscription de la capitale. Avant de temporiser, soucieux de ne pas se brûler les ailes trop vite : « Je suis déjà un élu parisien. On verra ensuite les candidatures, les programmes, les processus. Ça viendra un peu plus tard. »
Le Figaro
EXÉCUTIF À moins de huit mois des Jeux olympiques, le doute s'installe dans la capitale sur l'organisation de l'événement sportif qui devrait attirer plus de 15 millions de visiteurs. Sur le plateau de « Quotidien », le 22 novembre, Anne Hidalgo a remis une pièce dans la machine. La maire PS de Paris a déclaré avec fracas que les transports ne seraient pas « prêts » pour l'échéance de juillet 2024, déplorant « un nombre et une fréquence de trains insuffisants à certains endroits ainsi qu'une station de RER inachevée » .
Invité dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première », Clément Beaune a souhaité rectifier le tir après la sortie de l'édile socialiste. « On a du travail et on sera prêt. C'est notre engagement et notre devoir. Les propos de M me Hidalgo sont honteux » , a corrigé le ministre des Transports. Et de poursuivre, amer : « Quand on est maire de la ville hôte des Jeux, qui n'ont pas été accueillis en France depuis cent ans, aller parader sur un plateau de télévision pour faire oublier ses turpitudes personnelles, et notamment son voyage injustifié à Tahiti (...), c'est une honte et c'est une trahison politique. »
« Nous travaillons, nous avons encore du boulot pour la sécurité, les infrastructures, mais nous sommes dans les temps. Nous relèverons ce défi » , a-t-il assuré. Le ministre en a d'ailleurs profité pour faire remarquer l'absence d'Anne Hidalgo aux comités stratégiques et réunions de travail pour préparer les olympiades avec les principaux acteurs du secteur comme la RATP, la SNCF ou Aéroports de Paris. « Il y a M me Pécresse (présidente LR de la région Île-de-France , NDLR ) , on n'a pas la même sensibilité mais elle vient travailler à chaque fois. M me Hidalgo, jamais , a-t-il pointé. Ce n'est pas grave, on réussira quand même. On ne comptait pas sur Anne Hidalgo. » Avant de siffler la fin de la récré : « Ce sont les premiers Jeux cyclables et durables de l'histoire. Ça devrait être une fierté plutôt qu'une source de critiques. »
« Je ne lâcherai pas mon engagement pour Paris »
Au-delà de l'échéance olympique, Clément Beaune n'épargne pas non plus la gestion contestée de la capitale par l'ex-candidate socialiste à la présidentielle. « Je ne crois pas que ce soit une bonne maire de Paris » , a tranché le ministre, issu lui aussi des rangs socialistes. Évoquant les problèmes de « propreté » , d' « insécurité » ou de « circulation » auxquels sont confrontés les Parisiens, pas franchement « ravis » , selon lui, de l'action d'Anne Hidalgo. « Quand on utilise des contre-feux, qu'on est prêt à sacrifier l'image de la France pour éteindre une polémique, on n'est pas à la hauteur de l'État et de l'intérêt général. »
À trois ans des élections municipales de 2026, l'ex-député n'a pas formellement exclu de briguer la succession d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris. « Je ne lâcherai pas mon engagement pour Paris, je n'ai pas choisi de m'implanter à un endroit au hasard (...), c'est là où je suis né, c'est l'endroit où je vis, c'est l'endroit où je veux m'engager » , a-t-il assumé, lui qui s'est fait élire dans la 7 e circonscription de la capitale. Avant de temporiser, soucieux de ne pas se brûler les ailes trop vite : « Je suis déjà un élu parisien. On verra ensuite les candidatures, les programmes, les processus. Ça viendra un peu plus tard. »
Le Figaro