Alors qu'il n'a plus été appelé par Raymond Domenech depuis plus d'un an en équipe de France, Robert Pires pense encore avoir ses chances d'être sélectionné et faire partie des 23 qui joueront la prochaine Coupe du monde en Allemagne, annonce-t-il dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe.
A bientôt 32 ans, le milieu de terrain d'Arsenal n'a pas fait une croix sur l'épuipe de France, lui qui est toujours en attente d'une 80e sélection. «L'équipe de France, c'est comme une drogue. Que tu comptes une sélection ou 79, tu as toujours envie d'y goûter. Moi, j'ai envie de goûter à une 80e sélection. J'y crois toujours», assure-t-il. Et sa déception serait grande s'il ne devait plus être convoqué et rater le Mondial allemand : «Je serai déçu. C'est évident. Mais je ne crois pas que je me rendrai en Allemagne. J'irai plutôt sur une plage pour me reposer en famille». La naissance de sa fille l'aide en tout cas à relativiser. «J'ai trouvé un équilibre», dit-il.
Fâché avec Raymond Domenech pour des propos tenus dans la presse en octobre 2004, il explique qu'il vivait à l'époque une période difficile et que la soupape «devait exploser. Mon début de saison n'avait pas été très performant. Je devais également régler mon divorce. J'ai certainement été maladroit dans mes propos. J'assume et ne me cherche pas d'excuses. Je n'étais pas bien. C'est tout», ajoute-t-il.
En fin de contrat en juin prochain, Robert Pires ne sait pas s'il sera encore londonien la saison prochaine. Il réfléchit à l'opportunité de signer un dernier gros contrat dans un autre club, d'autant que les Gunners ne lui proposent qu'une année de prolongation alors qu'il en souhaite deux ou trois. «Avec Arsène Wenger, on est convenu de commencer la saison et ensuite de se rencontrer en janvier. Je verrai alors si les intentions du club me plaisent ou non». Sur le médiocre début de saison d'Arsenal, il avoue que le départ de Patrick Vieira leur a «fait très mal» et qu'il a désormais plus de responsabilités sur ses épaules compte tenu de son âge et son expérience. «On me demande beaucoup. Je veux perfectionner deux domaines dans lesquels je ne suis pas bon : la combativité et le travail défensif».
Allez, l'espoir fait vivre


Sans parler d'astrologie et tout et tout, sinon la moitié d'Omlive va me tomber dessus

Quand on voit l'apport des anciens sur les qualif pour le mondial, je pense que c'est dommage de ne pas le rappeler, mais bon....
