[Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Jack73 » 06 Juil 2021, 07:40

Dragan a écrit:
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Le bilan des auditions de la DNCG confirme la fragilisation financière des clubs français

Rétrogradations à titre conservatoire, encadrement de la masse salariale, interdictions de recruter... Les auditions des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion ont confirmé leur fragilité sous l'effet de la double crise, sanitaire et des droits TV.

Tout sauf une surprise. Les décisions de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) annoncées au fil des auditions des clubs, entre mi-juin et vendredi dernier, ont confirmé l'état financier précaire du foot professionnel français, poussé dans les cordes par quinze mois de crise multifactorielle.

Si « aucune mesure (n'a été) prise par la DNCG », selon la formule consacrée, à l'égard de la grande majorité des 40 clubs concernés, une forte minorité (huit, 4 en L1 et autant en L2) n'ont pas réussi l'examen ou pas complètement pour des raisons et avec des conséquences variées : rétrogradation en L2 à titre conservatoire (Bordeaux, Angers), encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations (OM, Bastia, AC Ajaccio), encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux (Nantes, Nancy, Auxerre).

Une double crise qui a fait mal
« Ces mesures traduisent une fragilisation du football français pris en tenaille entre un modèle déséquilibré (déficit d'exploitation structurel) et des fonds propres asséchés par les crises subies ces derniers mois », résume Christophe Lepetit, économiste au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges et bon connaisseur de l'instance de contrôle financier.

Le nombre croissant de clubs « sous mesure DNCG » est une conséquence logique des deux crises vécues par le football français. La crise sanitaire d'abord qui impacte l'économie des clubs depuis une saison et demie de façon directe (assèchement des fonds propres des clubs, recettes « jour de match » quasi nulles) et indirecte par le ralentissement des activités de transferts. La crise « Mediapro » ensuite qui s'est traduite comme on sait par une nette correction à la baisse du montant des droits TV (de 1,2 Md€ à 663 M€).

« La DNCG a demandé aux clubs de prévoir des pré-financements des risques identifiés dans la mesure où les fonds propres ne permettaient pas d'y faire face »

Christophe Le petit, économiste au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges
Face aux incertitudes de la saison à venir (flou sur le trading de joueurs et le retour du public dans les stades notamment), « la DNCG a demandé aux clubs de prévoir des pré-financements des risques identifiés dans la mesure où les fonds propres ne permettaient pas d'y faire face, poursuit Christophe Lepetit. C'est au regard de cette demande que doivent s'analyser les décisions prises par la DNCG. »

Les plus lourdes concernant Bordeaux et Angers ne sont pas définitives. Gérard Lopez, candidat au rachat des Girondins, présentera son projet et son financement le 12 juillet à la DNCG. À Angers, le SCO assure qu'il ne lui manque qu'une signature sur un transfert (Rayan Aït-Nouri à Wolverhampton) et une garantie sur un prêt de complément pour rentrer dans les clous. D'autres clubs (Nantes...) pourraient faire appel de la sanction qui les frappe. À l'image de la quasi-totalité des clubs qui ont surtout coupé dans leur masse salariale (ou tenté de le faire), le budget des Canaris pour la saison à venir s'affiche à la baisse (65 M€ contre 75 M€ en 2020-2021).

Endettement croissant et plus-values de transferts incertaines
Parmi les motifs d'inquiétude - et de vigilance accrue de la DNCG : l'endettement financier des clubs. « Il a considérablement augmenté. » Les clubs ont en effet assez largement eu recours aux prêts garantis par l'Etat (PGE) pour éviter des situations de cessation de paiements. D'autres ont aussi pu avoir recours à d'autres types de financement (banques, organismes financiers).

« Pour autant, les clubs n'ont pas fondamentalement modifié leur construction budgétaire avec des déficits d'exploitation qui restent couverts par des plus-values de cessions de joueurs par nature incertaines », note encore Christophe Lepetit. Plutôt risqué dans une économie du football européen qui déplore un manque à gagner de plus de 8 Mds€ sur les deux dernières saisons.

« Sur la construction des budgets prévisionnels, les clubs ont ajusté leurs prévisions de revenus, en intégrant la nouvelle donne concernant les droits TV ou en prévoyant un retour progressif à des jauges normales. Côté charges, en revanche, l'ajustement est plus lent du fait des contrats pluriannuels signés avec les joueurs qui les engagent pour quelques saisons encore. C'est cet ajustement plus lent qui fait craindre un déficit d'exploitation encore important. »

« Sans régulation globale, il est probable malheureusement que les objectifs d'assainissement ne seront pas atteints »

C'est aussi ce qui pousse, plus que jamais, à envisager rapidement une nouvelle régulation du football professionnel car les actionnaires ne pourront pas éternellement couvrir les besoins de leurs clubs. Parmi les mesures de moyen terme défendues par la Ligue pour équilibrer les finances du foot pro, quelles sont les plus prometteuses ? Le passage à 18 clubs (acté pour la saison 2023-2024), la limitation du nombre de joueurs pros par club, un ratio masse salariale / recettes et la « luxury tax » (taxation des clubs dépassant les plafonds salariaux et redistribution aux clubs vertueux) ?

« Il est utopique de croire à une mesure providentielle, juge notre expert. Je pense plus à la combinaison de mesures sportives (format des compétitions), économiques et financières (ratio de masse salariale et de couverture des dettes par les fonds propres) mais aussi à une réforme du marché du travail des joueurs dans son ensemble. Sans régulation globale, il est probable malheureusement que les objectifs d'assainissement ne seront pas atteints. » Les mesures de la DNCG, qui reverra tous les clubs fin 2021, ne sont qu'un jalon sur ce long chemin.


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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 12 Juil 2021, 20:34

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Gérard Lopez devrait avoir le feu vert de la DNCG pour le maintien en Ligue 1 de Bordeaux

Gérard Lopez, futur repreneur des Girondins, a apporté ce lundi les garanties nécessaires pour que le club, rétrogradé à titre conservatoire le 2 juillet par la DNCG, puisse retrouver sa place en Ligue 1.

En théorie, la décision de la commission d'appel de la DNCG ne sera rendue que ce mardi en fin d'après-midi, mais on voit mal désormais ce qui pourrait s'opposer à la réintégration des Girondins en Ligue 1 : conformément aux exigences du gendarme financier du football français, le futur propriétaire Gérard Lopez a apporté ce lundi matin les fonds nécessaires pour remettre les capitaux du club à zéro et couvrir les pertes prévues pour la saison à venir. Au total, 50 M€ ont été mis sur un compte sous séquestre.

Dans le détail : 10 M€ de fonds propres, 20 M€ de dettes apportées par King Street et Fortress (12,5 M€ par le premier et 7,5 M€ par le second), 10 M€ du fonds de solidarité de l'État pour l'aide aux coûts fixes et 10 M€ qui résultent de l'addition de l'aide de la Métropole et des moratoires sur les charges sociales.

Aucune mesure restrictive ne devrait être prononcée

Il s'agissait du principal enjeu de la nouvelle audition de l'ancien patron du LOSC, après celle passée le 2 juillet pour présenter les grandes lignes de son projet. En raison du désengagement de son actionnaire majoritaire King Street, le club bordelais avait été relégué en L2 dans la foulée. Sans se risquer à devancer le verdict de la DNCG, Lopez s'est dit ce lundi « très optimiste » en quittant le siège de la LFP. « C'était conforme à l'expérience qu'on a de ces réunions avec la DNCG, un bon échange », a-t-il souligné.

Puisque les sommes attendues ont été apportées, les Girondins devraient également être épargnés par les mesures restrictives imposées par exemple à Nantes (encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux) et Marseille (encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations). Cela tombe bien : le projet sportif de Lopez repose essentiellement sur le trading, une recette déjà éprouvée au LOSC et parfaitement assumée par le principal intéressé.

« Le modèle économique des clubs français n'est pas pérenne, a-t-il insisté dans une interview au Monde. Les droits télé, le sponsoring et la billetterie ne suffisent pas à équilibrer les dépenses d'un club, donc tout le monde fait du trading de joueurs sans le dire. La différence, c'est que, moi, je dis ce que je fais et que j'ai industrialisé le processus. » À ceux qui lui ont reproché les 160 M€ de dette qu'il a laissés à Lille, Lopez a toujours opposé la valeur de l'effectif qu'il a construit : 330 M€.

Il table sur 40 M€ d'achats et 41 M€ de ventes

Peut-il refaire le coup à Bordeaux, où il assimile son arrivée à « une opération de sauvetage » ? Entre « la masse salariale énorme, les recettes très faibles et les pertes importantes », Lopez estime qu'entre trois et six mois seront nécessaires pour stabiliser la situation et mettre en place son projet de trading sous la responsabilité d'Admar Lopes, le nouveau directeur technique du club.

Cela n'empêche pas l'Hispano-Luxembourgeois de tabler sur un mercato très ambitieux en termes de mouvements dès cet été : devant la commission d'appel de la DNCG, il a évoqué sa volonté de recruter 9 joueurs pour 40 M€ et d'en faire sortir 13 pour un montant total de 41 M€, en prenant l'engagement de ne pas réaliser d'achats sans ventes au préalable. Outre Toma Basic, des joueurs tels que Samuel Kalu et Otavio pourraient plier bagage. Sur le plan des arrivées, des ponts devraient être noués avec le club portugais de Boavista, dont Lopez est également propriétaire. « Si j'obtiens le feu vert au rachat du club, tout est en place pour démarrer », a-t-il encore fait savoir au Monde.

En cas de défaillance, Lopez pourra toujours s'appuyer sur le soutien de Fortress : dans une lettre de confort, le fonds d'investissement s'est porté garant - à hauteur de 12,5 M€ - pour remettre les comptes à flot dans l'hypothèse où le club ne serait pas parvenu à tenir son budget au 30 juin 2022. Restera une dernière formalité si Bordeaux est bien réintégré en L1 par la DNCG : l'homologation du rachat du club par le Tribunal de commerce le 20 juillet. Lopez serait alors officiellement le nouveau propriétaire des Girondins le lendemain.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ux/1270020
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar peezee » 13 Juil 2021, 00:49

Les "garanties" apportées par Lopez : :contrat: :contrat:


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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar meidhi » 13 Juil 2021, 04:33

Aucune mesure restrictive ?!?!
Alors que le club est au bord du dépôt de bilan?

Je viens de voir que c’était la même chose pour Angers: le club passe de rétrogradation provisoire à…rien du tout.
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar oukimaya » 13 Juil 2021, 12:08

Il.leur manquait une dizaine de Millions.

Du coup , il ont bradé Ait Nouri 10 M au lieu de le vendre 2 fois plus cher
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 14 Juil 2021, 11:06

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Christophe Galtier se projette sur sa nouvelle aventure avec Nice : « Il faut trouver des leaders »

Ambitieux pour Nice où il estime avoir tous les atouts pour réussir à long terme, l'entraîneur Christophe Galtier assure toutefois qu'il a besoin de recrues d'expérience.

Christophe Galtier n'a pas fêté longtemps son titre de champion avec Lille, d'où il est parti fâché avec le président Olivier Létang. Son mois de juin a été pollué par l'interminable feuilleton de son transfert à Nice, dont il est enfin l'entraîneur depuis quinze jours. Il en est très heureux car il adore passer « 24 heures sur 24 » au centre d'entraînement, où il nous a reçus mardi et où il dort en attendant de s'installer dans la maison qu'il a trouvée. Le technicien (54 ans) aime tout au Gym, même s'il sait qu'il ne pourra pas atteindre ses objectifs sans renforts de poids.

« Comment travaille-t-on avec un groupe incomplet ?
On essaye d'aller à l'essentiel, avec un travail à la fois physique et technico-tactique. Les joueurs n'ont pas de repères dans ce que je veux voir de l'équipe. On va entrer dans les séances vidéo pour préciser les rôles. Il reste beaucoup, beaucoup de travail. Même si l'effectif d'aujourd'hui est totalement différent de celui de demain, les joueurs doivent s'imprégner de ce que j'attends d'eux.

Qu'attendez-vous ?
Beaucoup d'engagement, d'exigence, d'intensité.

Est-ce un soulagement de retrouver le terrain après un mois de juin compliqué ?
J'ai essayé, je dis bien j'ai essayé, de faire abstraction de ce qui se disait, sans dépenser d'énergie pour démentir. Dire qu'on ne m'informait pas de ce qui se disait, ce serait vous mentir. Cela a pris beaucoup de temps, c'était un feuilleton dont je me serais bien passé.

Vous partez de Lille en conflit, alors que vous êtes champion de France. Est-ce une frustration ?
C'est une déception. C'était clair depuis un moment, et je pensais que le dirigeant avait intégré ma position dès lors que je lui en avais fait part depuis un certain temps. Mais le dirigeant en a fait abstraction, en pensant que le titre et la Ligue des champions allaient me faire changer d'avis. Ce n'était pas le cas et je l'avais précisé bien en amont.

Le dirigeant, c'est le président Olivier Létang...
(Il coupe). Le dirigeant.

Il y a une rancoeur ?
Non, une déception mais c'est comme ça.

« J'avais la faiblesse de penser qu'avec mon parcours et l'héritage que j'avais laissé, on aurait pu me laisser partir dans d'autres conditions. »

Christophe Galtier
Il a dit que les difficultés étaient dues aux Niçois qui vous avaient contacté...
(Il coupe) Faux.

Il rappelait que vous étiez sous contrat...
(Il coupe) Vrai (jusqu'en 2022). Je ne l'ai jamais occulté. Mais j'avais la faiblesse de penser qu'avec mon parcours et l'héritage que j'avais laissé, on aurait pu me laisser partir dans d'autres conditions. On essaye d'être le plus honnête possible, le plus transparent possible, et je l'ai été.

Létang avait le droit de vouloir vous garder.
Aimer une personne, ce n'est pas le dire. C'est le prouver. (Il réfléchit longuement) Je peux intégrer que mon interview (il a annoncé dans L'Équipe du 26 mai sa volonté de partir) n'ait pas été faite dans le bon timing. Mais tout ce que j'ai dit ce jour-là, mes dirigeants le savaient.

Vous n'avez rien à vous reprocher ?
Comment j'aurais quelque chose à me reprocher après avoir fait 2e, 4e, et 1er ? Et que je laisse un tel héritage, en ayant averti de ma volonté de quitter Lille ?

« Je connais Julien (Fournier) depuis des années. Dire que je suis très proche de lui, c'est se tromper. »

À Nice, le contexte est radicalement différent car vous êtes très proche de Julien Fournier, le directeur du football.
Je connais Julien depuis des années. Dire que je suis très proche de lui, c'est se tromper. On n'a pas de relations amicales, entre les familles. Après mon arrêt à Saint-Étienne, nous avons joué au padel, du moins j'ai essayé de jouer contre lui. C'est dur (sourire). On pouvait parler du foot français, comme je le faisais aussi avec le président Jean-Pierre Rivère quand on se voyait. On n'était jamais allés plus loin dans la relation de travail.

Est-ce qu'un entraîneur peut continuer à jouer au padel avec un de ses patrons ?
Je ne peux plus parce que j'ai vraiment mal au genou (sourire), et il a un niveau très élevé.

Quelles relations entretenez-vous avec les Ratcliffe ?
J'ai rencontré pour la première fois Jim (propriétaire d'Ineos) et Bob (président d'Ineos Football) Ratcliffe le 1er juin à Monaco, dans leurs locaux. Il était important d'échanger pour savoir si j'avais le profil afin de mener le projet. Ils savent ce qu'ils veulent, où aller et ils en ont les moyens, ce qui est très rare à l'heure actuelle. Ils ont beaucoup de réussite mais ce n'est pas ce qui m'a convaincu. Avant ça, il y a l'OGC Nice et ce que représente ce club dans le foot français. Il y a les infrastructures, un nouveau stade, la passion autour de ce club historique, avec des supporters chauds qui peuvent être un atout très important. C'est un club important dans le paysage français, et qu'on sous-estime. J'ai la conviction que Nice peut être un club du haut de tableau, pendant des saisons.

C'est votre mission, remettre le club à la hauteur de ce que vous en pensez ?
C'est aussi la volonté de dix-douze clubs en France. Il faut imposer une extrême exigence pour y parvenir, avec un total investissement de toutes les composantes. Mais le moteur, c'est l'équipe pro. Dans ce sens, on a beaucoup de travail car des joueurs ont pu être marqués par une saison difficile. Il y avait des jeunes avec du potentiel mais ils ne me semblaient pas assez encadrés. La blessure de Dante (rupture des ligaments croisés du genou gauche, le 1er novembre dernier) a changé beaucoup de choses.

La quête de cadres, c'est le chantier prioritaire ?
Oui, il faut trouver des leaders pour que tout le monde reste dans le cadre de travail. Si vous faites une équipe de jeunes à fort potentiel, puisque c'est la mode de dire ça, vous n'avez pas de résultats. C'est garanti. Ils ne savent pas ce qu'est le métier, l'investissement. Le staff doit leur transmettre ça, mais aussi les cadres sur le terrain, pour garder le cap dans la tempête. Un gamin de 20 ans peut être un leader technique. Un cadre, c'est autre chose.

« Dante ? Il n'y a aucune raison qu'il ne soit pas un cadre de l'équipe. »

Dante peut-il en être encore un ?
Je connais Dante. J'ai toujours apprécié le joueur, sa façon d'être, la manière dont il fait le métier. Depuis quinze jours, tout me conforte dans ce que je pensais de lui car il est exemplaire. Lui, il travaille même quand il dort, car il sait qu'il doit bien dormir. Comment il va revenir ? Ni lui, ni moi, ni le staff médical ne le savons. Il est intégré à 100 % aux séances depuis lundi. Il va compenser son retard par sa connaissance du haut niveau. Il n'y a aucune raison qu'il ne soit pas un cadre de l'équipe.

Votre idée, c'est jouer en 4-4-2 ?
Oui, ce qui implique automatiquement du recrutement sur les côtés. C'est mon modèle de jeu sur les dernières saisons à Lille et Saint-Étienne, et ça engendre une recherche de joueurs spécifiques, avec de la profondeur, de la vitesse. Je ne demande pas des noms, j'ai besoin de profils.

« Dolberg ? Il peut faire beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que ce qu'il a fait à Nice »

Christophe Galtier
À Nice, Claude Puel et Lucien Favre ont nourri une philosophie offensive que Patrick Vieira a tenté de perpétuer, même si cela s'est moins vu. Vous inscrivez-vous dans cette volonté ?
C'est une question très difficile. Est-ce que les gens ont été satisfaits de ce que l'équipe a fait les trois dernières saisons à Lille ? A-t-elle été défensive, offensive ? Les fondations passent par l'organisation défensive, qui part d'en haut. Et le football, c'est attaquer, marquer.

Kasper Dolberg sait marquer. Va-t-il rester ?
Je ne sais pas. Je n'ai pas voulu échanger avec lui pendant l'Euro (où il atteint les demi-finales avec le Danemark), même si j'ai suivi tous ses matches, félicitations à lui. Tout ne s'est pas bien passé dans son adaptation ici, mais c'est un attaquant avec beaucoup de talent, dont l'attitude corporelle peut parfois laisser croire qu'il n'est pas très heureux. Mais des infos que j'ai, il est autre chose que ce qu'il peut laisser transparaître. Je vais échanger avec lui dès qu'il va revenir, et écouter ses envies. Il peut faire beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que ce qu'il a fait à Nice.

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C'est le cas de nombreux Niçois. Vous attendez-vous à une saison de transition ?
Si on commence à dire ça, on fait les choses à moitié. Il faudra attendre que l'effectif soit constitué, mais on ne peut pas dire qu'on y va progressivement. Si je dis aux gens qu'on va faire une saison de transition, personne ne va venir au stade, mais on ne vend pas du rêve en disant qu'on va titiller Lyon, Paris, Marseille, et Lille. Je m'interdis de parler de saison de transition, car ça va entrer dans le vestiaire et ça va être tranquille. Et s'il y a un mot dont j'ai horreur, c'est tranquille. Il n'y a pas de confort. C'est dur le haut niveau, il faut se faire mal tous les jours, sur et en dehors du terrain. C'est la différence entre un champion et un joueur de foot.

Où se situe Nice dans le paysage de la L1 ?
Paris est à part. Lyon est un club habitué à la C1, une grande institution avec l'un des plus grands présidents français, et il y aura toujours Marseille qui est très actif sur le mercato. Le voisin Monaco travaille bien et sera là, avec Lille qui a son statut de champion. On doit se battre avec les autres équipes.

« Gérard Lopez ? Personne ne peut imaginer comment cet homme a souffert. »

Christophe Galtier
Vous ne citez pas Bordeaux, qui est racheté par votre ancien président à Lille, Gérard Lopez...
Je l'ai eu au téléphone hier (lundi), je suis très content.

Pour lui, pour Bordeaux ?
Pour lui. Personne ne peut imaginer comment cet homme a souffert.

De quoi ?
D'avoir perdu le LOSC (en décembre dernier). C'était un homme attaché au club, un homme qui est allé au bout de ses idées, avec ses convictions, et qui a perdu le club. Mais sportivement, personne ne peut faire un reproche à Gérard Lopez : 2e, 4e, et on peut lui accorder qu'il a laissé un effectif pour être champion.

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Feu vert pour Lopez à Bordeaux
Il y a aussi des interrogations sur son modèle économique risqué.
Je ne peux pas entrer dans ce paramètre. J'entends les commentaires mais vous savez la vérité, vous ?

La vérité, c'est que Lille a besoin d'argent.
Mais qui n'a pas besoin d'argent en France, de beaucoup d'argent ?

Nice ?
Il y a Ineos, et dans une période de grosse incertitude économique, c'est une garantie. Et qui ne veut pas vivre dans cette région ? On a tous les atouts pour convaincre des joueurs de vivre l'aventure ici. Mais moi, je ne suis pas venu pour le soleil ou l'argent. Si ça avait été l'argent, je ne serais pas en France.

L'argent peut faire la différence entre plusieurs clubs français...
Jamais mes choix n'ont été dictés par l'argent. Ce qui est important, c'est l'identité du club, les personnes. Quelques fois, vous prenez des coups de poing dans la gueule, c'est ce que j'ai vécu cet été. Mais je crois en l'aventure humaine. »
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 14 Juil 2021, 19:59

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« Le pire est à venir » pour Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG

Le président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, révèle la situation financière dramatique des clubs français. Et prévient qu'on court à la catastrophe sans réformes immédiates.

Malgré sa voix douce et son débit mesuré, Jean-Marc Mickeler, le patron de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), sait se faire entendre. Il a été l'interlocuteur privilégié de l'État pour défendre la cause des clubs français impactés par la crise sanitaire et le marasme des droits télévisés. Mais s'il les a défendus avec force face aux pouvoirs publics, il les met aujourd'hui en garde. Avec leurs pertes, leurs dettes et leur modèle un peu obsolète, ils vont tout droit dans le mur. Il appelle donc au sursaut et à des réformes immédiates pour ne pas mourir.

« Quelle est la situation financière des clubs français ?
En deux saisons, ils ont perdu 700 M€ de recettes : 400 millions de droits télévisés et 300 millions de transferts. Quand on ajoute les autres éléments liés la crise du Covid (billetterie, sponsoring), on arrive à une perte de 730 M€ en 2020-2021, qui tient compte d'un abandon de créances de plus de 250 M€ des actionnaires.

Les clubs avaient déjà perdu 269 M€ lors de l'exercice précédent. Mais il y a plus inquiétant. Avant transferts, on est sur une perte d'exploitation de 1,4 milliard d'euros (contre 1,2 milliard la saison précédente). On mesure l'ampleur des dégâts. D'autant que les capitaux propres des clubs ont été divisés par quatre en deux ans. Et que l'endettement s'est envolé. Il y avait 500 M€ de dettes à la fin de la saison 2018-2019. On est à plus de 1 milliard aujourd'hui. Les clubs sont financièrement exsangues. On est à l'os.

C'est inquiétant...
Il a fallu stopper l'hémorragie avant de songer aux remèdes. Avec la Ligue, la DNCG et l'État, on a fait en sorte que le football français puisse bénéficier de tous les dispositifs d'aides pour les secteurs en crise. La Ligue, avec le soutien de l'État, s'est mobilisée avec le PGE (prêt garanti par l'État) pour se substituer à Mediapro et éviter l'accident industriel. Dès le mois de mars, la DNCG a travaillé avec les clubs pour les sensibiliser au fait qu'on allait assouplir un certain nombre de règles, mais tout en étant intransigeants sur la sécurisation de la trésorerie pour la saison à venir.

C'est ce qui nous a permis d'être dans une situation où il n'y aura pas de rétrogradations en divisions inférieures cet été. Lors de la présentation des budgets des clubs, on avait identifié 600 M€ de risques. Sur ce montant, 500 millions ont été préfinancés. Les actionnaires ont très largement répondu présent, soit en réinjectant directement du cash, soit en ayant recours à des prêts d'établissements financiers de premier rang.

« Si la France devait affronter une quatrième vague de Covid avec zéro jauge, si les 330 M€ venaient à ne pas être au rendez-vous, on ne pourrait pas exclure des dépôts de bilan sur la saison 2021-2022 »

Êtes-vous assuré que tous les clubs pourront finir la saison qui va démarrer ?
L'absolue garantie, je ne peux pas la donner. Si la France devait affronter une quatrième vague de Covid avec zéro jauge, si les 330 M€ (pour les deux matches de Canal +) venaient à ne pas être au rendez-vous, on ne pourrait pas exclure des dépôts de bilan sur la saison 2021-2022. Mais ce n'est pas le scénario central.

En dépit d'une situation très inquiétante, Bordeaux est finalement maintenu en Ligue 1.
Bordeaux a été traité comme tous les autres clubs, avec les mêmes demandes, le même niveau d'exigence, la même analyse des risques. Ni plus ni moins. En toute équité avec les autres clubs. Le projet présenté à la DNCG repose sur un apport d'argent frais et des financements sécurisés mis sous séquestre pour la totalité des montants concernés.

La nature du repreneur (Gérard Lopez), qui a laissé une situation peu brillante à Lille, n'a pas inquiété la DNCG ?
Concernant Lille, trop de personnes parlent sans savoir... Le projet qui nous a été présenté à Bordeaux repose en partie sur une capacité à faire du trading de joueurs. Il n'est pas très différent de celui de certains autres clubs. La grande différence est qu'il s'agit d'une stratégie assumée. Est-ce que c'est un projet risqué ? Par nature, oui. Est-ce que c'est le plus risqué de la Ligue 1 ? Non. Est-ce qu'il a besoin, par essence, d'un marché des transferts actif ? Oui. Est-ce que c'est une garantie absolue pour Bordeaux à horizon de trois ou cinq ans ? Non. Est-ce que le risque est plus important à Bordeaux qu'ailleurs ? Nous ne le pensons pas.

Il y a un milliard d'euros de dettes sur les clubs. Cela veut dire que la plupart vont avoir besoin de générer du trading actif dans les années à venir pour s'en sortir. Pour la saison 2021-2022, on un prévisionnel de pertes avant transferts de plus de 1,3 milliard d'euros. Les clubs prévoient de faire 850 M€ de plus-values sur les transferts. Ce qui est un montant totalement irréaliste. Mais comme on a fait préfinancer 500 M€ (ce qu'ils sont censés encaisser dès 2021-2022), même si les clubs ne faisaient pas leurs ventes, il ne doit pas y avoir de dépôt de bilan en cours de saison.

Que faut-il changer pour sortir de cette spirale infernale ?
À la fin de la saison prochaine, suivant les transferts réalisés, on aura une perte comprise entre 500 millions et 1 milliard d'euros. Il va falloir que les actionnaires remettent au pot dans une situation où plusieurs m'ont dit : "Jean-Marc, tu es gentil, mais c'est la dernière fois." Ils sont nombreux à être au bout de leur capacité ou volonté de boucher les trous. Le pire est à venir.

« On ne peut pas exclure, au terme de la saison, des dépôts de bilan »

Jean-Marc Mickeler
On ne peut pas exclure, au terme de la saison, des dépôts de bilan. Car avec 1 milliard de dettes, zéro fonds propres, une exploitation qui dégage plus de 1 milliard de pertes, il n'y a plus d'établissements financiers ou de fonds qui accepteront de financer le football français.

Il court donc à la catastrophe.
Il faut être extrêmement courageux sur la réforme du modèle. Des mesures doivent être prises sans délai. Les clubs doivent réduire leur masse salariale. Il faut limiter à 25 le nombre de joueurs sous contrat, hors ceux formés au club. Aujourd'hui, en moyenne, on est à 37 joueurs par club en L1. Sept clubs ont plus de 40 joueurs sous contrat ! Cela n'a pas de sens.

Il faut aussi réglementer l'usage des prêts afin d'éviter les mesures de contournement. Le troisième élément est le salary-cap. J'ai beaucoup écouté ceux qui disent, depuis des années, qu'en le mettant en place, on allait altérer la compétitivité du football français... Je n'y crois pas un seul instant si on fait un salary-cap qui encadre la masse salariale globale et qui n'empêche donc pas de payer un joueur le tarif que l'on veut si cela rentre dans l'enveloppe.

Le salary-cap n plafond qui limite la masse salariale d'un club. Une pratique courante, notamment, dans les ligues professionnelles aux États-Unis.
Ce salary-cap doit s'accompagner de mesures contraignantes. Si tu ne le respectes pas, tu es interdit de recruter pour la saison suivante. L'idée est que la masse salariale, en prenant en compte les salaires chargés, les amortissements et les honoraires d'agents, ne dépasse pas 70 % des revenus. À cause de leur masse salariale démesurée, les clubs français se mettent dans l'obligation de vendre chaque année leurs meilleurs joueurs.

Je n'arrive pas à comprendre qu'un modèle, qui, de manière structurelle, amène à céder les meilleurs éléments, améliore ton produit... Pour moi, un Championnat compétitif n'a pas besoin de vendre. Même s'il peut évidemment le faire pour réinvestir. Enfin, il faut que les clubs reconstituent leurs fonds propres au plus tard au 1er juin 2024. Cela mettrait tout le monde sous contrainte.

« Sans réforme volontariste, courageuse et immédiate, il n'y a pas d'issue au-delà de la saison à venir »

Jean-Marc Mickeler
À vous écouter, on peut être inquiet pour l'avenir...
Sans réforme volontariste, courageuse et immédiate, il n'y a pas d'issue au-delà de la saison à venir.

Est-ce que les clubs en ont vraiment conscience ?
L'avenir nous le dira. »
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Vodevil » 14 Juil 2021, 20:34

Inquiétant surtout quand on voit que le marché des transferts est moins actif à l'étranger.
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar richardB » 14 Juil 2021, 21:59

Faudrait espérer un craquage du PSG sur Ronaldo pour relancer la L1 à l'étranger.

C'est clair que le foot français va droit dans le mur, surtout que tous les clubs en fait vont être ultra prudent vu le contexte sanitaire.
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar boodream » 14 Juil 2021, 23:28

Quand je pense que certains supps parisiens ont osé sucer le Qatar modèle de vertu sur l'affaire de ligue fermée alors que leur positionnement était purement politique et qu'in fine ils peuvent juste assassiner le foot fr via Be In en refusant de respecter un contrat signé (essayez de faire ça avec le crédit de votre maison qu'on rigole).
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar randoulou » 15 Juil 2021, 00:37

richardB, tu penses qu'une recrue de ce style amènerait plus d'abo ? J'ai des doutes quand même
En tout cas, est ce qu'il y a eu un impact Zlatan ou Neymar à ce niveau ? Pas sûr
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Vodevil » 17 Juil 2021, 18:29


Bonne ambiance à Lille. :mrgreen:
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Messagepar Pancho11 » 17 Juil 2021, 18:32

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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Vodevil » 17 Juil 2021, 18:34



Lineker est aussi bon dans les petites phrases qu'avant centre. :lol:
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 25 Juil 2021, 11:42

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Tour de France des clubs: Troyes entre dans l'ère City Group

Racheté l'an passé par la puissante holding City Football Group, Troyes, le champion de L2, a entamé sa mutation afin de se maintenir et de se pérenniser dans l'élite.

Pendant que les pros s'affrontent sur l'un des terrains d'entraînement et suent à grosses gouttes sous la chaleur devant une quinzaine de supporters, une jeune fille jongle le long de la rambarde, trois enfants s'amusent avec un ballon sur une sorte de five annexe, et un ado a décidé d'accaparer le synthétique du club pour une séance individuelle. Si cette dernière situation a agacé Laurent Batlles avant la séance de ce mardi, l'entraîneur de Troyes connaît le plaisir du jeu.

La saison dernière, sa formation s'est attirée les louanges avec son 3-4-3 en losange, son pressing, sa capacité à proposer du spectacle et à gagner : avec 77 points, Troyes a été sacré champion de Ligue 2 pour la seconde fois de son histoire. Mais bien jouer et remporter un titre à cet échelon ne constitue pas une garantie dans l'élite.

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Aymeric Magne (président exécutif de Troyes): les promesses de l'Aube
En 2014-2015, le club de l'Aube avait raflé le Championnat avec Jean-Marc Furlan sur le banc, réputé pour son football attractif, avant de sombrer l'année suivante en L1 avec 18 points. Ce printemps, Troyes a connu sa quatrième montée en dix ans. Les trois fois précédentes (2012, 2015, 2017), il est immédiatement redescendu. Mais la donne pourrait changer. Le 3 septembre, l'Estac est devenue le dixième club racheté par City Football Group (CFG), holding valorisée entre 4 et 5 milliards de dollars et qui possède notamment Manchester City.

L'équipe-type de Troyes.
L'équipe-type de Troyes.
Pour un club doté d'un budget de 13,5 millions d'euros en début de saison dernière, cela peut aider. « À court terme, il faut pouvoir répondre sportivement aux exigences de la Ligue 1, explique Aymeric Magne, nommé président exécutif du club le 3 mai. On va mettre en place trois étapes jusqu'à la fin du mercato : 1. prolonger les joueurs cadres ; 2. recruter des joueurs d'expérience ; 3. recruter des jeunes talents qui font partie de la famille CFG et permettront de compléter l'effectif. »

«Avant, on montait en L1, on vendait les meilleurs joueurs et on recrutait des jeunes. Là, le club garde ses meilleurs et en achète pour 3-4 millions »

Jimmy Giraudon, capitaine de l'Estac
Pour l'instant, la feuille de route est bien tenue : Jimmy Giraudon, Gauthier Gallon, Florian Tardieu et Yoann Salmier ont prolongé jusqu'en 2024. L'ancien attaquant nîmois Renaud Ripart et l'ex-gardien de Saint-Étienne Jessy Moulin ont débarqué. Enfin, les espoirs Issa Kaboré, Mykola Koukharevitch et Metinho (Troyes a déboursé 5 millions d'euros pour s'attacher les services du milieu brésilien de 18 ans, dont la venue dans l'Aube pour cinq ans a été actée vendredi soir) sont arrivés, quand Brandon Domingues a allongé son bail jusqu'en 2023.

Magne évoque « la vraie année 1 du projet Estac City Football Group » et le capitaine Jimmy Giraudon, présent depuis 2016, acquiesce : « Le club change de dimension, on le voit cette année. Avant, on montait en L1, on vendait les meilleurs joueurs et on recrutait des jeunes. Là, le club garde ses meilleurs joueurs et en achète pour 3-4 millions, comme Renaud (acheté 3,3 M€). C'est ce qu'il faut pour se pérenniser en L1. Et c'était important aussi que le coach reste pour le groupe et le club. »

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Laurent Batlles et les rumeurs de départ: « Je me suis un peu protégé »
C'est sous Laurent Batlles, convoité ces dernières semaines, que le défenseur « a pris le plus de plaisir » et Magne a « été impressionné par la philosophie de jeu » du technicien, un paramètre « très important aujourd'hui » pour le dirigeant. Le jeu est au coeur du projet de CFG, il est essentiel aux yeux de Batlles, et il a, comme bien souvent, occupé une grande partie de l'entraînement sous le regard de François Vitali, le directeur sportif, et d'Erick Mombaerts, le conseiller technique. Mais s'il aimerait « finir entre la 10e et la 15e place, en se maintenant le plus tôt possible en essayant d'avoir notre façon de jouer », Batlles attend encore « six à sept recrues » pour mener à bien sa mission selon ses principes de jeu et ceux désirés par CFG. Et vite. Car dès la première journée, l'Estac accueillera le PSG. Un immense test pour voir si le promu a bien commencé sa mue.

Infos pratiques
La saison dernière: Champion de L2 (77 points)
Entraîneur: Laurent Batlles
Effectif: Gardiens : Bouallak, Gallon, Moulin, Rénot.
Défenseurs : Alfatahi, El-Hajjam (MAR), Giraudon, Mutombo, Salmier, Zoukrou
Milieux : Azamoum, Bombo, Chambost, Dingomé, Domingues, Kaboré (BUF), Kouamé (MAL), Krastev (BUL), Metinho (BRE), Pires (POR), Tardieu
Attaquants : Chadli, Lefebvre, Lumeka (ANG), Koukharevitch (UKR), Ripart, Saint-Louis (CON), Suk (CDS), Touzghar (TUN).
Arrivées: Chadli (Nîmes, l.), Kaboré (Manchester City, ANG, p.), Kouamé (Lille, t.d.), Koukharevitch (Rukh Lviv, UKR), Metinho (Fluminense, BRE), Moulin (g.) (Saint-Étienne, l.), Ripart (Nîmes).
Départs: Barthelmé (Guingamp, L2), Baya (r.c.), Berkane (f.c.), Bozok (Lorient, r.p.), Mah. Dembélé (Pau, L2, p.), Gory (Cercle Bruges, BEL, r.p.), Mambo (r.c.), Nguena (f.c.), Pintor (Lyon, r.p.), Raveloson (LA Galaxy, USA, f.c.).
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 25 Juil 2021, 11:43

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Tour de France des clubs: Clermont veut garder la même recette pour se maintenir

Clermont va disputer sa première saison en Ligue 1 et souhaite s'y maintenir en conservant les ingrédients qui ont fait son succès : un football attrayant et un esprit familial

Ahmet Schaefer a vu juste. En 2019, à la suite du rachat du Clermont Foot 63, l'une de ses premières décisions majeures a été de conserver Pascal Gastien (57 ans), l'entraîneur en poste depuis 2017. « Pour nous, le coach et son équipe étaient la pierre angulaire du projet sportif, confie le président et actionnaire majoritaire du club auvergnat. Pascal ne venait pas de l'extérieur, il avait été le directeur du centre de formation et travaillait bien avec les jeunes. C'était clair qu'il était l'architecte sportif de notre projet pour monter en Ligue 1. Mais on ne savait pas que ça allait se faire aussi vite. »

En effet, un peu plus de deux ans après l'arrivée de Schaefer et de son équipe aux manettes, Clermont va déjà connaître sa première saison dans l'élite. Le Suisse avait plutôt tablé sur « trois à cinq ans » après le rachat pour découvrir le plus haut niveau hexagonal. Mais il ne fait pas la fine bouche alors que son club est en avance sur ses objectifs après avoir terminé 5e lors de sa première saison à la suite de l'arrêt prématuré des compétitions dû à la pandémie de Covid.

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Avec un parcours en Ligue 2 qui l'a mené à la 2e place du classement la saison dernière (72 points), le club auvergnat semble prêt pour la grande aventure en Ligue 1 même si « 9/10e de l'effectif » (Gastien) vont la découvrir. « Je l'ai découverte avec Niort (en 1987) en tant que joueur où on était dans la même situation, explique Gastien qui n'a jamais entraîné dans l'élite. Je vais essayer de ne pas renouveler les erreurs qu'on avait faites. » Pour cela, le technicien n'a hésité à prendre renseignements et conseils auprès de confrères sur la manière dont ils ont vécu leur montée et leur passage en L1.

L'équipe-type de Clermont.
L'équipe-type de Clermont.
Clermont souhaite conserver les valeurs et la philosophie qui ont fait son succès. Sur le terrain, comme la saison passée, l'équipe évoluera en 4-2-3-1, le système le plus adapté à l'effectif, d'après Gastien, grand fan de Johan Cruyff. « On n'a pas de stars mais on a un groupe cohérent et on veut garder cet équilibre, complète le président Schaefer (39 ans). Notre ADN reste le collectif, la solidarité pour pratiquer du beau jeu dans ce système. »

«C'est un mode de fonctionnement à part, très horizontal »

Ahmet Schaefer, président de Clermont
Pour le moment, la préparation s'est déroulée sans accroc avec trois succès et deux nuls avant d'affronter Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard ce samedi après-midi (coup d'envoi à 18 heures) puis Nantes samedi prochain. Les automatismes sont présents dans un effectif qui a très peu bougé (pour le moment, seuls Arial Mendy et Elbasan Rashani ont rejoint le club). Clermont devrait garder sa pépite Mohamed Bayo qui a terminé meilleur buteur de Ligue 2 la saison dernière et se renforcer d'ici à la fin du mercato. Gastien aimerait au moins une recrue à chaque ligne, hormis chez les gardiens.

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En coulisses, Schaefer veut aussi garder cette même humilité, mettant en avant le travail collectif. « Chez nous, il n'y a vraiment pas d'ego, assure le dirigeant. On décide tous ensemble, avec Jérôme (Champagne), avec Yannick (Flavien) ou encore Ingo Winter (ses conseillers). C'est vraiment l'idée start-up. C'est un mode de fonctionnement à part, très horizontal. On est un petit club qui doit se réveiller avant tout le monde car on n'a pas les mêmes moyens financiers. »

Clermont, qui lancera sa saison au Matmut-Atlantique de Bordeaux dans deux semaines, ambitionne évidemment d'obtenir son maintien, sans se renier. « On va essayer de trouver notre rythme au fur et à mesure, explique Gastien. Le plaisir on le prend quand on gagne moins quand on perd, mais j'ai un groupe de compétiteurs. » Qui entend bien jouer les épouvantails dans l'élite.

Infos pratiques
La saison dernière: 2e de L2 (72 points)
Entraîneur: Pascal Gastien
Effectif:Gardiens: A. Desmas, L. Margueron, O. Djoco.
Défenseurs : C. Hountondji (BEN), V. N'Simba (AGO), J. Albert, A. Zedadka, F. Ogier, D. Trichard, J. Phojo, M. Aljic (BOS), A. Seidu (GHA), J. Boyer, A. Mendy (SEN).
Milieux : J. Berthomier, Y. Magnin, J. Iglesias (URU), S. Abdul Samed (GHA), J. Dossou (BEN), J. Gastien, B. Anoff (GHA), B. Baiye (BEL), N. Jaby.
Attaquants : J. Tell, J. Allevinah (BEN), M. Bayo (GUI), E. Rashani (KOS), B. Teixeira.
Départs: Anoff (FC Lustenau, AUT, r.p.), Baiye (FC Lustenau, r.p.), Jaby (FC Lustenau, r.p.), Boyer (Bourg-en-Bresse, N, r.p.), A. Mendy (Servette, SUI), Rashani (Erzurumspor, TUR, f.c.), Saracevic (Vendsyssel FF, DAN, r.p.), Teixeira (Orléans, N, r.p.), Türkmen (Bayer Leverkusen, ALL).
Arrivées: Chader (Lausanne-Sport, SUI, p.), B. Diallo (Orléans, N, p.), D. Gomis (Pau, L2), Rajot (Rodez, L2), Saracevic (FC Lustenau, AUT, p.), Türkmen (FC Lustenau, AUT, p.).
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 25 Juil 2021, 11:43

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Tour de France des clubs : Brest veut muscler son jeu

Passés pas loin de la relégation la saison passée, les Brestois vont devoir afficher davantage de caractère. Michel Der Zakarian est arrivé pour ça.

Finalement, qui d'autre que lui pouvait succéder à Olivier Dall'Oglio au poste d'entraîneur du Stade Brestois ? Car, d'une certaine manière, c'est Michel Der Zakarian qui aura permis au club breton de se sauver, directement, lors de l'ultime journée du précédent exercice, au printemps dernier.

En chute libre et battu par le PSG à domicile (0-2), le club finistérien (17e) a dû son salut au succès de Montpellier à la Beaujoire (2-1), qui a contraint le FC Nantes (18e) au barrage. Un mois plus tard, les deux techniciens avaient accompli le chemin inverse. « Il fallait amener plus de caractère et d'expérience et son profil est apparu évident, juge Grégory Lorenzi, le directeur sportif, qui a tranché. C'est son tempérament qui a fait la différence. »

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La première journée de Ligue 1
Il a ainsi devancé David Guion, Bernard Blaquart et Jocelyn Gourvennec - qui a signé à Lille -, les trois autres lauréats possibles au poste. Car l'un des enseignements majeurs de la saison passée, commencée dans le bonheur et proche de s'achever dans l'horreur (15 points sur la phase retour), est le délitement d'un groupe qui s'est, en partie, désolidarisé de son coach et n'a jamais su montrer de personnalité pour enrayer sa chute.


« J'incrimine autant les joueurs que le staff, précise Lorenzi. Dans le dur, alors qu'ils n'avaient jamais été confrontés à ce genre de situation, les joueurs n'ont pas trouvé les solutions. On n'était pas préparés, on a manqué de repères. Je me suis rendu compte que, quand ça allait bien, il fallait accentuer un discours un peu plus soutenu. Vis-à-vis du groupe et du staff. » Celui-ci a donc changé, majoritairement. Et, après quelques semaines de cohabitation, il a pu se rendre compte des lacunes de l'effectif, qui a peu bougé.

« Jeune ou plus âgé, chacun doit montrer du caractère sur le terrain, ne pas rejeter la faute sur l'autre, prévient Der Zakarian. Il faut assumer ses actes. Il n'y a pas forcément besoin de beaucoup parler. Il faut travailler avec de la hargne, faire ce qu'il faut pour l'équipe. Pour l'instant, c'est un peu gentillet. Brest, c'est une mentalité. On parle de pirates ici, et les pirates, ils vont au combat. »

« C'est plus facile de prendre des jeunes, plus compliqué de trouver des éléments d'expérience »

Grégory Lorenzi, directeur sportif
Ce n'était pas exactement le discours de son prédécesseur, qui avait d'abord réussi à instaurer un style de jeu mais qui a eu du mal à survivre aux vents contraires. Et les blessures récurrentes de Christophe Hérelle, celle, plus grave, de Paul Lasne (ligaments du genou droit), les contre-performances de Jean-Kévin Duverne, le manque de temps de jeu de Gaëtan Charbonnier et les sautes de forme de Gautier Larsonneur, entre autres, n'ont pu faire ressurgir de réels tauliers.

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C'est, en millions d'euros, le montant du transfert du latéral gauche, Romain Perraud, à Southampton. Si ce n'est pas autant qu'Ibrahima Diallo, dans le même club de Premier League, en octobre 2020 (15 M€), cette somme a permis au Stade Brestois de passer sans encombre devant la DNCG, début juillet.
Arrivé de Montpellier où il pouvait, par exemple, compter sur Vitorino Hilton et Daniel Congré (79 ans et plus de 1 000 matches de Ligue 1, à eux deux), le technicien finistérien a découvert « un groupe jeune, auquel il faudrait amener un peu plus de vécu ». Pour le coup, c'est le rôle du directeur sportif, en charge du recrutement. « C'est plus facile de prendre des jeunes, plus compliqué de trouver des éléments d'expérience, explique Lorenzi. J'ai du mal à trouver ce type de joueur rassembleur, francophone avec du leadership. »

Mounié toujours plus haut
Recrue phare du mercato estival 2020 du Stade Brestois (5 M€), Steve Mounié a vécu un retour en France contrasté, en provenance d'Huddersfield. « Après trois saisons en Angleterre, j'avais besoin d'un nouveau challenge, rappelle l'attaquant de 26 ans. Ça m'a plu d'entrée d'évoluer dans une équipe qui jouait au ballon, car j'avais perdu un peu de plaisir. » Si le joueur façonné à Montpellier l'a retrouvé, notamment en première partie de saison, il n'a pas totalement atteint son but, avec 9 réalisations en L 1. « Je m'étais fixé la barre des 10 et, souvent, on échoue juste en dessous de son objectif, sourit-il. Il y a une légère frustration. Je souhaite faire mieux individuellement, mais qu'on soit aussi meilleurs collectivement. » Le plus fort joueur de tête de notre Championnat (en nombre de duels disputés et remportés), du haut de son 1,91 mètre, aura aussi un rôle à assumer au sein d'un effectif qui se cherche des leaders. « De par mon expérience, j'ai un rôle un peu différent, avoue-t-il. J'essaie de donner des conseils aux jeunes, de dynamiser les choses. Je n'avais pas eu besoin de le faire jusqu'à présent, parce qu'il y avait toujours des joueurs qui haussaient le ton. »F. L. D.
On va commencer par découvrir l'international finlandais Jere Uronen (27 ans, 52 sélections, 1 but), qui ne remplit pas toutes les cases. En attendant, « Der Zak » a promu Chardonnet, un « Ty Zef » (le surnom des habitants de Brest) qui a su, lui, faire preuve de caractère pour s'imposer. « Brendan a faim, j'aime sa mentalité, souligne-t-il. C'est un meneur d'hommes, qui doit devenir le leader de ma défense. Il a de grandes chances d'être mon capitaine. C'est bien que ce soit un Brestois, formé au club. Mais c'est à moi, aussi, de trouver d'autres relais. » Car les gars du cru ne sont pas très nombreux à s'être révélés à la pointe de la Bretagne.

Infos pratiques
La saison dernière : 17e (41 points).
Entraîneur : Michel Der Zakarian.
Effectif. - Gardiens : Cibois, Coudert, Larsonneur. Défenseurs : Bain, Brassier, Chardonnet, Duverne, Escartin, Faussurier, Hérelle, Pierre-Gabriel, Sow, Uronen (FIN). Milieux : Belkebla (ALG), Dioh, Faivre, Le Douaron, Magnetti, Mbock. Attaquants : Benvindo, Cardona, Charbonnier, Honorat, Mounié (BEN), Philippoteaux, Saïd (COM).
Arrivées : Der Zakarian (entraîneur, l.), Brassier (Rennes, t.d.), Coudert (g.) (l.), Saïd (Saint-Brieuc, N, r.p.), Sow (Plabennec, N2), Uronen (Genk, BEL). Départs : Dall'Oglio (entraîneur, Montpellier), Baal (f.c.), Buon (f.c.), Fadiga (Paris-SG, r.p.), Hassen (g.) (f.c.), Jean Lucas (Lyon, r.p.), Lasne (f.c.), N'Goma (Châteauroux, N, f.c.), Perraud (Southampton, ANG), Tavares (Famalicao, POR, t.d.).
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Messagepar Dragan » 25 Juil 2021, 11:44

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Tour de France des clubs : Nantes est toujours sur un volcan

À Nantes, sauvé in extremis de la relégation après un barrage contre Toulouse, on aborde la saison sans autre certitude que celle d'un climat plus pesant que jamais.

Il est encore trop tôt pour évoquer un navire à la dérive, mais disons que le premier coup de vent pourrait renvoyer le FC Nantes à sa réalité de sursitaire. L'équipe d'Antoine Kombouaré s'est sauvée d'un rien la saison passée, grâce à une fin de saison tonique (quatre victoires lors des cinq dernières journées) et au nombre de buts marqués à l'extérieur, en barrages face à Toulouse (2-1, 0-1).


Le soir même de la délivrance, de graves incidents ont gâché la fête : une trentaine de « supporters » sont venus agresser les membres du personnel présents au stade de la Beaujoire, après avoir appris que les principaux dirigeants du club avaient eu la bonne idée de déterrer le cercueil du « FC Kita », enfoui à proximité de l'enceinte quelques semaines plus tôt par les ultras. L'épisode a établi, pour qui l'ignorait encore, à quel point la fracture entre les dirigeants et les fans semblait irrémédiable.

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Depuis cette soirée où la nausée a vite pris le pas sur le soulagement, la pression s'est accentuée sur Waldemar Kita. Le « collectif nantais », emmené par Mickaël Landreau, des entrepreneurs locaux derrière Philippe Plantive et soutenu par l'immense majorité des groupes de supporters, a fédéré bien au-delà des vingt millions d'euros rapidement récoltés.

Pas assez pour faire plier l'actuel président, officiellement. Ce dernier affirme ne pas vouloir vendre son club, mais tout indique, pourtant, qu'il s'y est résolu. Y compris le secteur sportif. Le FC Nantes à la sauce Kita attaque sa quinzième saison avec un budget revu à la baisse (de 75 à 65 M€), un management toujours aussi baroque et un climat interne plus pesant que jamais.

21
Le nombre de points pris par le FCN
lors des 14 dernières journées de Ligue 1, dirigées par Antoine Kombouaré la saison passée :
lors des 24 précédentes, Nantes n'en avait engrangé
que 19.
En juin, Waldemar Kita annonçait qu'Antoine Kombouaré, l'homme du sauvetage du printemps, aurait la main sur les décisions sportives. Quelques semaines plus tard, l'entraîneur doit, comme ses prédécesseurs, composer avec un fonctionnement bien particulier : il échange avec son président mais c'est avant tout l'agent Mogi Bayat qui commande les départs et les arrivées. Le portefeuille, aussi. Le FCN a perdu 40 M€ la saison passée, il misera avant tout sur les arrivées peu onéreuses, voire gratuites, et sur les éléments à relancer en prêt comme Wylan Cyprien.

Le lien Cyprien
La principale recrue nantaise, avant les arrivées qui devraient animer la seconde quinzaine d'août, est vraiment un choix de l'entraîneur. « À 90 %, ma décision de venir au FCN a été prise pour Antoine Kombouaré, explique Wylan Cyprien, prêté par Parme. Pour la relation qu'on a eue à Lens (de 2013 à 2016) et parce que j'ai senti combien il avait envie que je sois là avec lui. » Il sort d'une saison à oublier à Parme (399 minutes de Serie A en tout), et « rien que le fait de rentrer en France, c'est une délivrance », reconnaît le récent papa d'une deuxième fille, Abby. Lors de sa présentation, il avait expliqué : « Ce qui m'intéresse, c'est le terrain, pas ce qu'il y a autour. » Il n'a pas changé d'avis, depuis. « Mon objectif, c'est de prendre du plaisir, courir, disputer des matches officiels », martèle l'ancien Niçois (26 ans). Après plusieurs exercices très perturbés depuis sa grave blessure à un genou, en mars 2017, il a bien encaissé la préparation physique, ce qui constituait un premier objectif. En préparation, il a été associé à Pedro Chirivella plutôt qu'avec Ludovic Blas, l'homme clé du renouveau canari au printemps, celui qu'il devrait remplacer dans le rôle de leader technique. R. D.
À l'heure qu'il est, tout le problème est de savoir jusqu'à quel point l'effectif s'affaiblira. Quand Antoine Kombouaré affirme que « tel qu'il est, le groupe à ma disposition me convient parfaitement », il adresse presque un voeu pieux. Abdoulaye Touré, Kader Bamba et Jean-Kévin Augustin ont été renvoyés dans le groupe de National 2.

Une hémorragie de cadres est à craindre
Mais plusieurs cadres pourraient quitter la Maison jaune dans la foulée d'Imran Louza (Watford), seul départ d'envergure répertorié pour le moment. Ludovic Blas, Alban Lafont et quelques autres n'imaginent pas leur avenir à Nantes. Sans parler de Randal Kolo Muani, qui s'en ira cet été ou allongera la liste des Canaris envolés du nid sans indemnité de transfert, l'été prochain.

Pour l'instant, les matches de préparation n'ont rassuré personne même si Nantes s'est imposé samedi face à Brest (3-1). Avec des compositions très changeantes, l'équipe ne semble pas encore avoir trouvé son fil directeur et se raccroche à l'idée que les scores d'avant saison signifient peu : le FCN de Christian Gourcuff avait surtout gagné, l'été dernier, avant de s'écrouler à l'automne pour ouvrir la crise que l'on sait. Le club de Waldemar Kita a usé quatre entraîneurs la saison passée, il a autant fait rire ses adversaires qu'enrager ses fans. Alors, il n'aspire à rien d'autre qu'au ventre mou et douillet de la L1. C'est indigne de sa grande histoire mais ce serait déjà beaucoup, vu d'où il vient.

Infos pratiques
La saison dernière : 18e (40 points).
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Effectif. - Gardiens : Descamps, Lafont, Petric (SLN). Défenseurs : Appiah, Castelletto, Corchia, Fabio (BRE), Girotto (BRE), Pallois, Cha. Traoré (MAL), Sylla, Wagué (MAL). Milieux : Blas, Chirivella (ESP), Cyprien, Eneme, Limbombe (BEL), Manvelyan, Merlin, Moutoussamy, Pereira de Sa, A.Touré. Attaquants : Augustin, A.K. Bamba, Coco, K. Coulibaly (MAL), Emond (BEL), Kolo Muani, Ndilu, Simon (NGA).
Arrivées : Lafont (Fiorentina, ITA, t.d.), Descamps (Charleroi, BEL), Cyprien (Parme, ITA, p.), Moutoussamy (Sittard, HOL, r.p.), A. Ba (Cosenza, D2 ITA, r.p.), Wagué (Amiens, L2, r.p.). Départs : Louza (Watford, ANG), A. Dabo (Juventus Turin, ITA, t.d.), Olliero (Pau, L2, t.d.), Youan (Saint-Gall, SUI, t.d.), Evangelista (Bragantino, BRE, t.d.), Basila (Ostende, BEL, f.c.), Ba. Mendy (Angers, f.c.), Nadje (Angers, f.c.), Walongwa (f.c.), Lesieur (Lens, f.c.).
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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 28 Juil 2021, 16:37

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Re: [Ligue 1 2020-2021] Covid Uber (Eats) alles ?

Messagepar Dragan » 29 Juil 2021, 09:25

Information
Pourquoi la L1 veut allonger le premier contrat pro des joueurs

Retoqué il y a trois ans, l'allongement du premier contrat pro des joueurs de 3 à 5 ans est à nouveau promu par les clubs. Avec plus de chances de succès ?

Eté 2018. La France lézarde en regardant les Bleus filer en Russie vers leur deuxième étoile. Le ciel du football tricolore va pourtant soudain s'obscurcir. Quelques lignes du projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » (une réforme de la formation professionnelle) suffisent à mobiliser les joueurs pros derrière leur syndicat, menaçant d'en appeler à la grève si elles n'étaient pas rayées.

Objet du courroux : une disposition prévoyant d'allonger dans le Code du Sport de trois à cinq ans la durée du premier contrat professionnel. Indispensable selon les clubs, liberticide pour les joueurs. Trois ans plus tard, l'idée, retoquée à l'époque, revient sur la table, charriée par le vent de réformes que veut faire souffler la Ligue sur un football français éreinté par la double crise Covid/Mediapro. Sans cette fois provoquer (encore ?) de levée de bouclier du syndicat des joueurs (UNFP).

La gestion compliquée des débuts de carrière plombe les clubs formateurs
Que ce serpent de mer ressurgisse dans les eaux estivales ne doit pas surprendre. Comme souvent ces dernières saisons, le mercato fournit des exemples de joueurs qui refusent de signer pro dans leur club formateur pour tenter l'aventure à l'étranger (un gentlemen's agreement entre clubs français les empêche en pareil cas de s'engager dans l'Hexagone).

Le départ au Borussia Dortmund du milieu défensif du PSG Abdoulaye Kamara, 16 ans, a ainsi relancé le lamento sur une « fuite des talents » que la libre circulation des travailleurs à partir de 16 ans dans l'Union européenne semble de toute façon rendre inattaquable en pratique.

Mais une autre situation jugée pénalisante par les clubs est dans leur collimateur. C'est le cas de joueurs qui déclinent une offre de prolongation avec leur club formateur lors de leur premier contrat pro et le mettent ainsi « sous pression » comme le regrette Damien Comolli, le président du Toulouse FC, l'un des clubs formateurs « 4 étoiles » distingués lundi par la DTN, concerné par le cas du jeune attaquant Amine Adli (Voir entretien ci-dessous).

« En termes de droit, il faudrait que le premier contrat professionnel soit, non pas de 3 ans, mais de 5 ou 6 ans »

Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais

Dans l'esprit de ses promoteurs, la réforme permettrait aux clubs de profiter plus longtemps du vivier d'excellence qu'ils financent. Un objectif d'autant plus central dans un contexte économique délétère qui interdit à la plupart des clubs d'aimanter des top joueurs. « Il faut un dialogue social beaucoup plus fort pour des réformes essentielles, comme le contrat de cinq ans pour les jeunes joueurs », martelait dans nos colonnes Vincent Labrune, le président de la LFP, le 18 juin.

« En termes de droit, il faudrait que le premier contrat professionnel soit, non pas de 3 ans, mais de 5 ou 6 ans », appuie Jean-Michel Aulas, le président de l'OL et représentant de la FFF au Conseil d'administration de la Ligue, invité mardi par la mission d'information de l'Assemblée nationale « sur les droits de diffusion audiovisuelle des manifestations sportives ».

Comme expliqué dans nos colonnes, la Ligue souhaite entamer des discussions dès la rentrée. « Rien n'est fait », a toutefois mis en garde l'UNFP. Au TFC, on croit un compromis possible au prix notamment d'une revalorisation des premiers barèmes salariaux.

Damien Comolli, président de Toulouse : « Les clubs sont constamment sous pression »
Le président de la Ligue a-t-il raison de vouloir allonger le premier contrat pro de 3 à 5 ans ?
C'est une réforme urgente. Nos clubs ont besoin de pouvoir se projeter dans la gestion de leurs effectifs. Mais on est constamment sous pression. Chez nous, on se retrouve dans la situation de devoir vendre Amine Adli (attaquant de 21 ans), parce qu'il ne veut pas prolonger et qu'il ne lui reste plus qu'un an de contrat. Un autre joueur, dans la même situation contractuelle, veut bien prolonger mais avec une garantie de temps de jeu. Avec un premier contrat de 5 ans, les choses seraient plus simples. Pour le joueur qui veut du temps de jeu, on aurait le temps d'envisager un prêt. Et le risque de voir un joueur partir libre ou de faire une erreur en le prolongeant trop vite serait moindre.


La situation est-elle si différente à l'étranger selon votre expérience à l'international ?
À Fenerbahçe, Tottenham, Arsenal ou Liverpool, j'ai pu bénéficier d'une certaine flexibilité dans la gestion de carrière des jeunes joueurs grâce à de premiers contrats plus longs, quatre ou cinq ans en Angleterre par exemple. Se souvient-on que Harry Kane a été prêté de multiples fois avant d'exploser à Tottenham (4 fois de 2011 à 2013) ? Je répète aux jeunes joueurs que la France offre beaucoup de temps de jeu, le plus important à leur âge. Manu Koné (20 ans, milieu de terrain) n'aurait pas signé en janvier à Mönchengladbach aux mêmes conditions s'il n'avait pas accumulé les minutes en pro.


Le syndicat des joueurs ne veut pas d'allongement du premier contrat, du moins pas sans « contreparties »...
J'ai le sentiment qu'il y a une ouverture à l'UNFP. C'est une très bonne nouvelle. Il n'y aurait pas de perdants à un tel accord. J'ai déjà parlé des conditions de transfert pour les joueurs bénéficiant d'une première expérience pro conséquente. Je ne suis pas dans le secret des négociations mais on pourrait imaginer une revalorisation du salaire de base prévu dans la Charte du football professionnel pour un premier contrat pro. »
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