Marcelino, EX-entraîneur de l'OM

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Jérémy Perbet : « Marcelino est complètement différent de Tudor »

L'attaquant français, qui a côtoyé Marcelino à Villarreal de janvier 2013 à juin 2014, assure que le nouvel entraîneur de l'OM va promouvoir un style de jeu radicalement différent de celui de son prédécesseur croate.



Jérémy Perbet a eu Marcelino un an et demi comme entraîneur. C'était à Villarreal, de janvier 2013 à l'été 2014. Le nouvel entraîneur de l'OM avait réussi à faire remonter le club en Liga avant de le qualifier dans la foulée pour la Ligue Europa. Attaquant en 3e division belge en même temps qu'il entraîne les jeunes attaquants de Charleroi et qu'il est consultant pour des médias belges, le Français de 38 ans raconte le technicien qu'il a connu il y a dix ans. Le « meilleur » qu'il ait rencontré durant sa carrière.

« Dans quel contexte avez-vous rencontré Marcelino ?
On est arrivés tous les deux en même temps, fin janvier 2013. L'objectif était de remonter le plus rapidement possible. On avait neuf points de retard. Et on est montés. Quand il est arrivé, il a tout changé parce qu'il estimait que le groupe avait un gros déficit physique. Je n'avais pas l'habitude de faire des entraînements qui duraient 2 h 30'. On était pesés tous les jours. On avait une prise de notre masse grasse toutes les semaines. Aujourd'hui, c'est la norme, mais c'était il y a dix ans... Dans sa façon de fonctionner, il faut beaucoup de joueurs qui courent, comme le foot moderne le demande. Si certains n'étaient pas aux objectifs physiques fixés, il ne les faisait pas jouer. Par exemple, Marcos Senna, qui était pourtant une légende au club (il avait été champion d'Europe 2008 avec l'Espagne).

Comment est-il humainement ?
C'est un coach qui est au top. Je me souviens de son discours quand on est montés, juste avant de partir en vacances : il était humble, accordait beaucoup d'importance au groupe, à ne pas se mettre en avant. Au quotidien, il avait toujours un mot pour chacun. À la salle de muscu, avant l'entraînement, il pouvait te dire : "Hier, ton entraînement n'était pas top, mais tu vas faire mieux aujourd'hui". Il était toujours positif. Pour moi, c'est le meilleur entraîneur que j'ai connu dans ma carrière. J'arrivais de Belgique (de Mons), où on ne me demandait pas autant, il m'a vraiment laissé le temps de m'acclimater. J'ai dû me mettre au poids idéal, aux restrictions qu'il voulait : tout le monde a dû perdre 3 ou 4 kg. Il estimait que la plupart étaient en surpoids alors qu'on n'en avait pas trop l'impression. La première fois que je suis titulaire, je mets 2 buts, avec 2, 3 kg en plus. Je lui dis que c'est mon poids de forme. Il m'a répondu que non. Et je me suis rendu compte que c'était pour mon bien.

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris sa nomination à l'OM ?
Je ne regarde pas beaucoup de foot à la télé, mais je vois tous les matches de Marseille parce que je suis un grand supporter de l'OM. Sur le profil, je pense que ça peut vraiment coller. Après, de ce que j'ai connu, ce sera complètement différent de Tudor. Avec Tudor, c'était du homme contre homme partout. Il n'est pas dans cette optique-là : c'est un 4-4-2 plus posé, à attendre la perte du ballon adverse pour que ça aille très vite en transition, avec soit deux attaquants très rapides qui prennent la profondeur, soit un attaquant très rapide et un neuf et demi qui tourne autour, donc sûrement Alexis Sanchez, des latéraux qui apportent énormément sur les côtés, et des milieux qui se projettent très bien, comme (Mattéo) Guendouzi et peut-être (Geoffrey) Kondogbia.

Comment était-il sur un plan tactique ?
Très méticuleux. Tactiquement, il est très fort. Il t'explique ce qu'il va se passer en match. Ça ne va pas être des vidéos qui vont durer une heure. Avec lui, c'était bref, des petites vidéos que tu pouvais avoir avant l'entraînement. Il te dit : "Cette semaine on va jouer contre telle équipe, on va travailler ça". Ça durait 5-10 minutes et tu avais toute la semaine pour assimiler ce qu'il voulait, alors que d'autres entraîneurs te disent ça la veille du match. Il sait ce qu'il veut. Il ne dérogera pas à son style. »

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... or/1404686

Longoria nous parle de continuité, mais on passe d'un entraineur qui jouait en individuel et offensif à un entraineur qui joue en zone et défensif. Pour ce qui est de la saison à venir, le dernier entraineur qui jouait défensif et sans la possession, c'était pas Deschamps ?

Longoria a dit qu'on ne pouvait pas continuer à jouer en marquage individuel, et qu'il fallait revenir à un marquage zone.

Ses anciens joueurs sont assez dithyrambiques
Leurs retours sur la durete de la discipline me fait penser qu’il faut vraiment changer beaucoup de joueurs, tant mieux, on veut des mentalités a la Sanchez

En ce qui concerne la continuité (encore citée par ribalta dans l’annonce), il faut juste qu’ils arrêtent à nous prendre pour des cons

sillicate, quand Tudor est arrivé, le descriptif était quasi le même avec comme philosophie de jouer en transition rapide avec un bloc bas et pas la possession de balle. Y'a que le marquage individuel qui était different.

Ses anciens joueurs sont assez dithyrambiques
Leurs retours sur la durete de la discipline me fait penser qu’il faut vraiment changer beaucoup de joueurs, tant mieux, on veut des mentalités a la Sanchez

En ce qui concerne la continuité (encore citée par ribalta dans l’annonce), il faut juste qu’ils arrêtent à nous prendre pour des cons

Y a peut être un problème de trad et que continuité n’a pas le même sens dans la culture Espagnole

Il semble y avoir un côté vertical dans son jeu. C'est la seule continuité que je vois.

Tactiquement, c'est intéressant ce qu'il se dit mais j'ai peur contre les équipes regroupées.

Je me suis dit pareil boodream pour les illustrations. Par contre, il y a d'autres indices : la possession moyenne, les défaites contre les équipes moyennes/basses. C'est ce genre d'équipes qui nous emmerde

En ce qui concerne la continuité (encore citée par ribalta dans l’annonce), il faut juste qu’ils arrêtent à nous prendre pour des cons

En parlant de continuité, je suppose qu'il pense à un jeu de transition avec projection rapide, et pas de possession stérile. Tout ce que Tudor était déjà censé incarner mais qu'on n'a guère vu.

Il peut parler en terme de philosophie de jeu, pas d'organisation tactique en tant que telle.

C’est aussi l’idée que je me fais de la continuité qu’on nous promet
Une promesse dans l’intensité et l’envie d’aller au but

ca devient vraiment pathologique cette propension a JAMAIS laisser sa chance a quiconque approche notre club

ah ouais, vraiment quoi :

Abdalaye, semi-grossiste dans la viande à Grigny (Essonne), où il a été contaminé tout petit par l'OM, est prudent : « Je ne sais pas s'il y aura de la continuité dans la façon de jouer, Marcelino ne colle pas forcément au portrait-robot du coach dressé par Longoria dans sa conférence de presse d'après-saison. Et rien que dans les trois profils ciblés (Gallardo, Fonseca, Marcelino), je ne voyais pas cela se dégager. On ne sait pas combien de temps il va rester, j'espère qu'il fera un podium et sera capable de s'adapter, de faire preuve d'agilité si son 4-4-2 ne correspond pas à son vestiaire ou à l'adversité. Je souhaite une équipe généreuse et conquérante, avec de la souveraineté à domicile, pour renvoyer la balle à des supporters toujours présents pour leur club. »

Pour Brice, auditeur financier de 32 ans et ancien des MTP, Marcelino « est un entraîneur confirmé qui a eu des résultats dans ses différents clubs, que ce soit sur le plan national ou sur la scène européenne. Il semble y avoir également de bons retours de la part de ses anciens joueurs et des observateurs espagnols sur ses préceptes de jeu, la verticalité, le pressing. Je lui vois plus de légitimité que Tudor pour commencer. »

Avec sa carcasse de rugbyman samoan juchée sur un fragile scooter, Farid est une figure du centre-ville populaire. « J'aimerais bien un peu de moyen terme, honnêtement, soupire-t-il. L'époque des Ferguson, Lippi, elle est terminée, mais je pense qu'on pourrait garder un entraîneur deux saisons, quand même. Histoire de créer un collectif, une âme. Et après, pourquoi toujours aller chercher ailleurs ? Il y a de bons entraîneurs en France, une nouvelle génération intéressante. »

Chez Gilles, comédien et metteur en scène qui a grandi à la Plaine, une interrogation souterraine : « Je ne connais pas Marcelino, à part qu'il gravite dans l'entourage de Longoria. J'ai l'impression que le président place ses pions. À part ça, je ne sais pas quoi en penser. Ce Longoria me trouble : on a l'impression qu'il joue sa tête à chaque intersaison, j'espère que ce ne sera pas un jour au détriment du club. »

L'éphémère plaît aux plus jeunes, qui rafraîchissent toute la journée les pages mercato. Abdalaye, lui, en conçoit certains regrets : « On n'a pas vraiment le loisir de s'attacher à des individualités, joueurs comme entraîneur, parce qu'il y a un turnover très important. J'ai l'impression qu'on est sur un fil, avec un équilibre précaire, chaque été, tu repars à zéro. En changeant aussi souvent de coach, de style, d'approche, tu ne favorises pas un cadre de travail avec des garanties et des certitudes pour l'avenir. »

c'est TERRIBLE toutes ces injures sur Marcelino, le pauvre vient à peine d'arriver !

En ce qui concerne la continuité (encore citée par ribalta dans l’annonce), il faut juste qu’ils arrêtent à nous prendre pour des cons

En parlant de continuité, je suppose qu'il pense à un jeu de transition avec projection rapide, et pas de possession stérile. Tout ce que Tudor était déjà censé incarner mais qu'on n'a guère vu.

Il peut parler en terme de philosophie de jeu, pas d'organisation tactique en tant que telle.

Malheureusement, par défaut dans ce championnat, on aura la possession

La continuité elle est dans le jeu vers l'avant et l'exigence.

Attendre de la continuité derrière tudor c'est impossible qui joue en marquage individuel ?

ca devient vraiment pathologique cette propension a JAMAIS laisser sa chance a quiconque approche notre club

ah ouais, vraiment quoi :

Spoiler: montrer

Abdalaye, semi-grossiste dans la viande à Grigny (Essonne), où il a été contaminé tout petit par l'OM, est prudent : « Je ne sais pas s'il y aura de la continuité dans la façon de jouer, Marcelino ne colle pas forcément au portrait-robot du coach dressé par Longoria dans sa conférence de presse d'après-saison. Et rien que dans les trois profils ciblés (Gallardo, Fonseca, Marcelino), je ne voyais pas cela se dégager. On ne sait pas combien de temps il va rester, j'espère qu'il fera un podium et sera capable de s'adapter, de faire preuve d'agilité si son 4-4-2 ne correspond pas à son vestiaire ou à l'adversité. Je souhaite une équipe généreuse et conquérante, avec de la souveraineté à domicile, pour renvoyer la balle à des supporters toujours présents pour leur club. »

Pour Brice, auditeur financier de 32 ans et ancien des MTP, Marcelino « est un entraîneur confirmé qui a eu des résultats dans ses différents clubs, que ce soit sur le plan national ou sur la scène européenne. Il semble y avoir également de bons retours de la part de ses anciens joueurs et des observateurs espagnols sur ses préceptes de jeu, la verticalité, le pressing. Je lui vois plus de légitimité que Tudor pour commencer. »

Avec sa carcasse de rugbyman samoan juchée sur un fragile scooter, Farid est une figure du centre-ville populaire. « J'aimerais bien un peu de moyen terme, honnêtement, soupire-t-il. L'époque des Ferguson, Lippi, elle est terminée, mais je pense qu'on pourrait garder un entraîneur deux saisons, quand même. Histoire de créer un collectif, une âme. Et après, pourquoi toujours aller chercher ailleurs ? Il y a de bons entraîneurs en France, une nouvelle génération intéressante. »

Chez Gilles, comédien et metteur en scène qui a grandi à la Plaine, une interrogation souterraine : « Je ne connais pas Marcelino, à part qu'il gravite dans l'entourage de Longoria. J'ai l'impression que le président place ses pions. À part ça, je ne sais pas quoi en penser. Ce Longoria me trouble : on a l'impression qu'il joue sa tête à chaque intersaison, j'espère que ce ne sera pas un jour au détriment du club. »

L'éphémère plaît aux plus jeunes, qui rafraîchissent toute la journée les pages mercato. Abdalaye, lui, en conçoit certains regrets : « On n'a pas vraiment le loisir de s'attacher à des individualités, joueurs comme entraîneur, parce qu'il y a un turnover très important. J'ai l'impression qu'on est sur un fil, avec un équilibre précaire, chaque été, tu repars à zéro. En changeant aussi souvent de coach, de style, d'approche, tu ne favorises pas un cadre de travail avec des garanties et des certitudes pour l'avenir. »

c'est TERRIBLE toutes ces injures sur Marcelino, le pauvre vient à peine d'arriver !

Incroyable tous les messages de haine postés en réponse à son tweet. Bets a raison, c'est d'une violence.

Bien conseillé

Evidemment qu'il est accueilli normalement, mais on va uniquement ressortir l'avis de deux neuneu bientôt pour bien montrer qu'à Marseille il y a que des abruti qui y connaissent rien.

Chez Gilles, comédien et metteur en scène qui a grandi à la Plaine, une interrogation souterraine : « Je ne connais pas Marcelino, à part qu'il gravite dans l'entourage de Longoria. J'ai l'impression que le président place ses pions. À part ça, je ne sais pas quoi en penser. Ce Longoria me trouble : on a l'impression qu'il joue sa tête à chaque intersaison, j'espère que ce ne sera pas un jour au détriment du club. »

Ca arrivera forcément un jour à force de jouer à la roulette en repartant de zéro ou presque, il y a un moment où ca va avoir du mal à passer

C'est sa philosophie de faire beaucoup de changements chaque été, il l'assume tout à fait en conférence de presse. Si McCourt veut un effectif plus stable faut changer de président, mais on peut pas jouer la carte de la surprise chaque été quand on voit les mouvements s'amorcer. Que l'effectif bouge pas mal ça me dérange pas, mais j'aimerai juste qu'on ait un coach pour plus d'une saison de temps en temps.

Kenshi, personne n'est surpris, mais il se trompera un jour, à force de trop changer, un jour ou l'autre la mayonnaise ne prendra pas et ca fera mal

Longoria a dit qu'on ne pouvait pas continuer à jouer en marquage individuel, et qu'il fallait revenir à un marquage zone.

sillicate, quand Tudor est arrivé, le descriptif était quasi le même avec comme philosophie de jouer en transition rapide avec un bloc bas et pas la possession de balle. Y'a que le marquage individuel qui était different.

Ok merci, j'ai pas trop suivi cette saison.

Au moins Marcelinho n'a pas dit "vive l'OM".

Par contre le coup des tupperwares pour les joueurs qui rentrent manger chez eux, Je crois pouvoir déjà imaginer chez quel joueur les poubelles vont se retrouver avec de la nourriture non périmée dedans.

Ça ira surtout au clash avec ce type de joueurs, qui plus est s'ils ne sont pas prêts ni à partir cet été ni à réellement faire les efforts.

On sait très bien à l'avance qui va coincer malheureusement si Marcelino ne change pas sa méthode (et à cette heure, il n'a pas de raison de le faire sur ce plan).