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« Je kiffe toujours autant cette équipe » : la bonne ambiance entre les joueurs, le facteur X du Paris FC
La réussite du Paris FC la saison passée s'explique notamment par la bonne ambiance au sein du vestiaire. La montée en L1 et l'arrivée de nouveaux joueurs ne semblent pas avoir altéré cette complicité.
« Oh JP, y a un problème ? » Hamari Traoré a tout juste terminé un travail spécifique défensif et s'arrête quelques instants pour répondre aux médias présents le vendredi 12 septembre au centre d'entraînement du Paris FC à Orly. Jean-Philippe Krasso vient de chambrer gentiment son nouveau partenaire, arrivé le dernier jour du mercato. L'échange se termine par de grands éclats de rire. Quelques instants plus tard, c'est Nouha Dicko qui passe une tête dans l'embrasure de la porte des vestiaires pour interpeller l'ancien Rennais, sur le ton de la plaisanterie.
Ce condensé de vie au sein du Paris FC témoigne de la bonne ambiance et de l'entente qui règnent entre les joueurs. C'est même une marque de fabrique du club. « Cela s'est construit les saisons précédentes. Chaque année, on essaie de garder cela, témoigne Julien Lopez, joueur le plus ancien au sein de l'effectif où il est arrivé en 2017. Dans le recrutement, le staff et le président (Pierre) Ferracci tiennent beaucoup à la mentalité des joueurs. »
« On se renseigne sur l'état d'esprit des joueurs, confirme Stéphane Gilli, le coach. Cette bonne ambiance existait déjà en L2, notamment il y a deux ans malgré un début de saison très compliqué. On sent les joueurs contents de se retrouver et de passer du temps ensemble. »
« Ça a matché de suite, confirme Traoré. Moi je suis quelqu'un d'ouvert qui va vers les gens. J'ai été très bien accueilli. » Même son de cloche chez Jonathan Ikoné : « On passe du bon temps ensemble, il y a une connexion. » Entre joueurs et avec le staff aussi. Dans le vestiaire, Gilli (51 ans) est surnommé « le Sniper » par ses joueurs pour ses sorties cash. Les sujets de rigolade sont légion entre les débats sans fin sur le foot et son actualité, les commentaires moqueurs sur les tenues des uns et des autres ou encore sur les questions métaphysiques de Krasso pour savoir si la terre est ronde ou pas.
Si depuis le début de saison, aucun dîner n'a encore été organisé, les coéquipiers de Pierre Lees-Melou déjeunent ensemble au centre d'entraînement après les séances matinales. « Il y a pas mal de sudistes, et ça aime chambrer », confirme Julien Lopez. Maxime, son frère, arrivé en 2024, considère même que c'est le meilleur groupe dans lequel il a évolué, lui qui est passé par l'OM, Sassuolo ou la Fiorentina en Italie. « Je kiffe toujours autant cette équipe au quotidien. L'entente est totale, mais parfois aussi c'est bien d'avoir un peu de frictions parce que ça fait partie de la vie d'un collectif. Ici, le groupe est exceptionnel, il n'y a que des bons gars, tout le monde est content d'arriver à l'entraînement, et ça pour moi ça n'a pas de prix. »
Et les remaniements à venir à la tête de la direction sportive, révélés par L'Équipe jeudi, ne semblent pas affecter les joueurs et le staff. Questionné pour savoir si cela lui mettait une pression supplémentaire, Gilli s'est montré combatif et fataliste : « De toute façon, en tant qu'entraîneur, on est jugé sur les résultats, donc ça ne va pas changer quels que soient les dirigeants, à moi de faire performer l'équipe, explique le technicien. Je fais mon travail du mieux possible. Je vais travailler comme si j'allais rester quinze ans, mais je connais ce milieu, peut-être que dans un mois c'est fini. » L'osmose dans le vestiaire pourrait aider le club à traverser les périodes difficiles lorsqu'elles se présenteront.
La réussite du Paris FC la saison passée s'explique notamment par la bonne ambiance au sein du vestiaire. La montée en L1 et l'arrivée de nouveaux joueurs ne semblent pas avoir altéré cette complicité.
« Oh JP, y a un problème ? » Hamari Traoré a tout juste terminé un travail spécifique défensif et s'arrête quelques instants pour répondre aux médias présents le vendredi 12 septembre au centre d'entraînement du Paris FC à Orly. Jean-Philippe Krasso vient de chambrer gentiment son nouveau partenaire, arrivé le dernier jour du mercato. L'échange se termine par de grands éclats de rire. Quelques instants plus tard, c'est Nouha Dicko qui passe une tête dans l'embrasure de la porte des vestiaires pour interpeller l'ancien Rennais, sur le ton de la plaisanterie.
Ce condensé de vie au sein du Paris FC témoigne de la bonne ambiance et de l'entente qui règnent entre les joueurs. C'est même une marque de fabrique du club. « Cela s'est construit les saisons précédentes. Chaque année, on essaie de garder cela, témoigne Julien Lopez, joueur le plus ancien au sein de l'effectif où il est arrivé en 2017. Dans le recrutement, le staff et le président (Pierre) Ferracci tiennent beaucoup à la mentalité des joueurs. »
« On se renseigne sur l'état d'esprit des joueurs, confirme Stéphane Gilli, le coach. Cette bonne ambiance existait déjà en L2, notamment il y a deux ans malgré un début de saison très compliqué. On sent les joueurs contents de se retrouver et de passer du temps ensemble. »
« Ça a matché de suite, confirme Traoré. Moi je suis quelqu'un d'ouvert qui va vers les gens. J'ai été très bien accueilli. » Même son de cloche chez Jonathan Ikoné : « On passe du bon temps ensemble, il y a une connexion. » Entre joueurs et avec le staff aussi. Dans le vestiaire, Gilli (51 ans) est surnommé « le Sniper » par ses joueurs pour ses sorties cash. Les sujets de rigolade sont légion entre les débats sans fin sur le foot et son actualité, les commentaires moqueurs sur les tenues des uns et des autres ou encore sur les questions métaphysiques de Krasso pour savoir si la terre est ronde ou pas.
Si depuis le début de saison, aucun dîner n'a encore été organisé, les coéquipiers de Pierre Lees-Melou déjeunent ensemble au centre d'entraînement après les séances matinales. « Il y a pas mal de sudistes, et ça aime chambrer », confirme Julien Lopez. Maxime, son frère, arrivé en 2024, considère même que c'est le meilleur groupe dans lequel il a évolué, lui qui est passé par l'OM, Sassuolo ou la Fiorentina en Italie. « Je kiffe toujours autant cette équipe au quotidien. L'entente est totale, mais parfois aussi c'est bien d'avoir un peu de frictions parce que ça fait partie de la vie d'un collectif. Ici, le groupe est exceptionnel, il n'y a que des bons gars, tout le monde est content d'arriver à l'entraînement, et ça pour moi ça n'a pas de prix. »
Et les remaniements à venir à la tête de la direction sportive, révélés par L'Équipe jeudi, ne semblent pas affecter les joueurs et le staff. Questionné pour savoir si cela lui mettait une pression supplémentaire, Gilli s'est montré combatif et fataliste : « De toute façon, en tant qu'entraîneur, on est jugé sur les résultats, donc ça ne va pas changer quels que soient les dirigeants, à moi de faire performer l'équipe, explique le technicien. Je fais mon travail du mieux possible. Je vais travailler comme si j'allais rester quinze ans, mais je connais ce milieu, peut-être que dans un mois c'est fini. » L'osmose dans le vestiaire pourrait aider le club à traverser les périodes difficiles lorsqu'elles se présenteront.
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