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Digard ne veut plus mettre le bus au Vélodrome
Invaincu depuis trois matchs, Le Havre se prépare à un déplacement redoutable sur la pelouse du Vélodrome, samedi, face à un Olympique de Marseille impérial à domicile. Battus 1-5 lors de leur dernière visite en janvier, les Normands ne veulent plus se présenter en victimes. Didier Digard exhorte ses joueurs à l’audace et au courage, tandis que Yassine Kechta appelle à garder le ballon et à « ne pas subir pendant 90 minutes »
Invaincu depuis trois journées, le Havre (14e) s’apprête à défier un OM en pleine forme samedi soir, lors de la 8e journée de Ligue 1. Les Phocéens restent sur sept victoires consécutives à domicile, invaincus depuis leur revers contre Lens (0-1) en mars dernier. Autant dire que le défi est immense pour les hommes de Didier Digard, bien conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend au Vélodrome.
Digard : « Quitte à perdre, au moins que ce soit avec honneur »
Le coach havrais refuse de revivre le cauchemar de janvier dernier, un cinglant 1-5 encaissé au même endroit. « Essayer de défendre, ce n’est pas suffisant parce qu’ils profitent de la moindre faille et ça donne une addition très salée à la fin », a-t-il prévenu. Cette fois, Digard veut voir un HAC audacieux : « On a envie de montrer un beau visage, de produire du jeu, de les mettre en difficulté. Quitte à perdre, au moins que ce soit vraiment avec honneur et en ayant tout tenté. » C'était la teneur de son discours en conférence de presse d'avant-match ce jeudi.
Kechta : « On ne veut pas subir pendant 90 minutes »
Dans la même conférence de presse, Yassine Kechta a lui aussi appelé à changer d’approche. « Ce n’est pas une revanche », a-t-il tempéré, tout en reconnaissant l’échec de la stratégie défensive de la saison passée. « L’année dernière, on a essayé de beaucoup défendre, ça n’a pas marché. Cette année, il va falloir garder un maximum le ballon, essayer de trouver un rythme et de ne pas subir pendant 90 minutes. » Le milieu franco-marocain sait que la mission s’annonce périlleuse : « On sait que pour rester en Ligue 1, il va falloir réaliser des exploits. »
Un test grandeur nature face à une machine olympienne
Le technicien havrais se montre lucide face à un OM qu’il juge « très complet, avec très peu de failles ». Pour Digard, cette rencontre servira surtout de mesure : « Marseille est l’adversaire idéal pour voir notre marge de progression. Si on veut vivre une troisième saison en Ligue 1, ça passera par des exploits et des bonnes performances. » Le HAC reste d’ailleurs sur un nul solide contre Rennes (2-2), après avoir remonté deux buts de retard, un état d’esprit que son entraîneur veut revoir à Marseille.
Une histoire qui ne sourit pas aux Normands
Les chiffres rappellent l’ampleur du défi : Le Havre n’a plus gagné à Marseille depuis… 1938 (2-0), et reste sur neuf défaites consécutives face au club phocéen en Ligue 1. Le dernier point ramené du Vélodrome date de 1996 (0-0). Une éternité, mais Digard et ses joueurs préfèrent y voir une source de motivation plutôt qu’un fardeau historique. Dans l'avant-match, que vous pouvez retrouver en vidéo, du Talk Show, les chances du HAC paraissaient maigres, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le Phocéen
Invaincu depuis trois matchs, Le Havre se prépare à un déplacement redoutable sur la pelouse du Vélodrome, samedi, face à un Olympique de Marseille impérial à domicile. Battus 1-5 lors de leur dernière visite en janvier, les Normands ne veulent plus se présenter en victimes. Didier Digard exhorte ses joueurs à l’audace et au courage, tandis que Yassine Kechta appelle à garder le ballon et à « ne pas subir pendant 90 minutes »
Invaincu depuis trois journées, le Havre (14e) s’apprête à défier un OM en pleine forme samedi soir, lors de la 8e journée de Ligue 1. Les Phocéens restent sur sept victoires consécutives à domicile, invaincus depuis leur revers contre Lens (0-1) en mars dernier. Autant dire que le défi est immense pour les hommes de Didier Digard, bien conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend au Vélodrome.
Digard : « Quitte à perdre, au moins que ce soit avec honneur »
Le coach havrais refuse de revivre le cauchemar de janvier dernier, un cinglant 1-5 encaissé au même endroit. « Essayer de défendre, ce n’est pas suffisant parce qu’ils profitent de la moindre faille et ça donne une addition très salée à la fin », a-t-il prévenu. Cette fois, Digard veut voir un HAC audacieux : « On a envie de montrer un beau visage, de produire du jeu, de les mettre en difficulté. Quitte à perdre, au moins que ce soit vraiment avec honneur et en ayant tout tenté. » C'était la teneur de son discours en conférence de presse d'avant-match ce jeudi.
Kechta : « On ne veut pas subir pendant 90 minutes »
Dans la même conférence de presse, Yassine Kechta a lui aussi appelé à changer d’approche. « Ce n’est pas une revanche », a-t-il tempéré, tout en reconnaissant l’échec de la stratégie défensive de la saison passée. « L’année dernière, on a essayé de beaucoup défendre, ça n’a pas marché. Cette année, il va falloir garder un maximum le ballon, essayer de trouver un rythme et de ne pas subir pendant 90 minutes. » Le milieu franco-marocain sait que la mission s’annonce périlleuse : « On sait que pour rester en Ligue 1, il va falloir réaliser des exploits. »
Un test grandeur nature face à une machine olympienne
Le technicien havrais se montre lucide face à un OM qu’il juge « très complet, avec très peu de failles ». Pour Digard, cette rencontre servira surtout de mesure : « Marseille est l’adversaire idéal pour voir notre marge de progression. Si on veut vivre une troisième saison en Ligue 1, ça passera par des exploits et des bonnes performances. » Le HAC reste d’ailleurs sur un nul solide contre Rennes (2-2), après avoir remonté deux buts de retard, un état d’esprit que son entraîneur veut revoir à Marseille.
Une histoire qui ne sourit pas aux Normands
Les chiffres rappellent l’ampleur du défi : Le Havre n’a plus gagné à Marseille depuis… 1938 (2-0), et reste sur neuf défaites consécutives face au club phocéen en Ligue 1. Le dernier point ramené du Vélodrome date de 1996 (0-0). Une éternité, mais Digard et ses joueurs préfèrent y voir une source de motivation plutôt qu’un fardeau historique. Dans l'avant-match, que vous pouvez retrouver en vidéo, du Talk Show, les chances du HAC paraissaient maigres, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le Phocéen
