[Ex] Dimitri Payet

Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar peezee » 03 Sep 2018, 15:00

Le tout sans avoir de vrai "9" devant lui pour transformer ses passes en but, très loin en tous cas de ce qu'on trouve dans les autres championnats majeurs. Sinon ses stats seraient encore meilleures, très certainement.

Ce qui n'empêche pas certains ici de se délecter à le basher régulièrement. Ma foi...


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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar randoulou » 03 Sep 2018, 16:06

En 2e, il est beaucoup redescendu pour chercher les ballons. J'ai trouvé qu'il avait pas mal pressé en 1ère aussi
Logique qu'il ait fini cramé
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 16 Sep 2018, 23:40

Tu m’as fait bander que ce soit ton but ou ta passe dece

T’as même donné un orgasme à Sauzee au micro qui en a foutu partout :ptdr:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 23 Sep 2018, 17:04

Information
Ce rôle lui va bien

Même si beaucoup pensaient le costume trop large pour lui, Dimitri Payet a réussi depuis une saison à s’imposer comme capitaine de l’OM. BAPTISTE CHAUMIER ET VINCENT GARCIA


Il faut se souvenir du scepticisme ambiant chez les observateurs et même au sein du vestiaire marseillais quand Rudi Garcia a confié le brassard de capitaine à Dimitri Payet la saison dernière. « Ç’a été une surprise dans le groupe », confirme un joueur.

Un an plus tard, plus grand monde ne trouve cela étrange. Le milieu offensif (31 ans), plus chambreur qu’aboyeur, n’a pas modifié subitement sa façon d’être dans un vestiaire qui ne manque pas de leaders. De Steve Mandanda, déçu à l’époque de ne pas avoir récupéré le capitanat, à Luiz Gustavo, qui a le charisme pour l’assumer mais qui ne parlait pas la langue à son arrivée, en passant par Patrice Évra, Adil Rami ou Rolando, les fortes personnalités étaient et sont toujours nombreuses dans le groupe olympien.

Le Réunionnais (3 buts et 2 passes décisives), un des seuls à avoir tenu son rang encore jeudi en Ligue Europa contre Francfort (1-2), n’est pas un spécialiste des grands discours lyriques. Et il peut aussi s’appuyer sur eux. Mais au fil du temps, il a pris la mesure d’un rôle qui lui tient à cœur. Il sait aujourd’hui motiver les troupes à l’échauffement et en match, où on le voit aussi régulièrement discuter avec les arbitres. Être capitaine de l’OM n’est pas donné à tout le monde, et il a rapidement senti le poids de la fonction. Après des débuts difficiles, son statut d’international (37 sélections, 8 buts) et ses performances avec Marseille l’ont aidé à s’imposer naturellement aux yeux de ses coéquipiers. Entre Payet et Garcia, la relation est directe et franche. « Arrête avec tes extérieurs (du pied) de merde », pestait le technicien au cours d’une séance d’entraînement lors du stage au Portugal cet été.

“Il a un regard très intelligent sur le jeu et sur la sociologie d’un vestiaire. Il pourrait même être entraîneur plus tard

Jean-Michel Vandamme, ancien directeur sportif du LOSC

Quand il y a des reproches à faire, même devant le groupe, Garcia n’hésite pas, quitte à le froisser. Mais il connaît l’animal depuis Lille (2011-2013) et sait jusqu’où aller avec lui. En lui confiant le brassard, il a voulu le responsabiliser et gommer un côté boudeur parfois pénible, et qui peut encore resurgir quand il estime, par exemple, ne pas avoir reçu assez de passes pendant un match. « Stratégiquement c’est bien joué de la part de Rudi, assure Jean-Michel Vandamme, ancien directeur sportif du LOSC. Je n’avais aucun doute sur le fait que Dimitri, qui était déjà un gentil chambreur, deviendrait un leader. Lors de sa première saison, il était plus focalisé sur lui et sa vie à l’ombre d’Eden Hazard. Mais il avait ce charisme et cette capacité à être écouté quand il prenait la parole. Il a un regard très intelligent sur le jeu et sur la sociologie d’un vestiaire. Il pourrait même être entraîneur plus tard. »

À Marseille, à l’époque de Vincent Labrune, on le soupçonnait déjà d’entraîner. Mais vers le mauvais chemin. À demi-mot, l’ancien président de l’OM le tenait pour responsable d’embrigader ses plus jeunes coéquipiers dans la fête, comme Benjamin Mendy, Mario Lemina ou Brice Samba, qui n'avaient pourtant pas besoin de lui. Mais les défauts peuvent parfois devenir des qualités. Pour la cohésion du groupe, en soirée et surtout sur le terrain, le rôle de Payet est primordial. En l’encourageant à tenir dans les périodes difficiles et en lui offrant des buts, il a maintenu Kostas Mitroglou à flot la saison dernière. « C’est quelqu’un de bienveillant avec les joueurs et le staff aussi, assure Christophe Galtier son ancien entraîneur à Saint-Étienne. Il amène de la bonne humeur dans un groupe. Chez les Verts (2007-2011), c’était déjà une personnalité dans le vestiaire. Quand il n’était pas là, cela se ressentait. Il avait quelques défauts de la jeunesse, mais il était toujours assidu aux entraînements. Ce n’est pas étonnant de le voir capitaine aujourd’hui. C’est un leader technique performant, qui est devenu international, finaliste de l’Euro et qui aurait dû faire le Mondial. »

À cause d’une blessure (cuisse droite lors de la finale de la Ligue Europa contre l'Atlético de Madrid, 0-3), le Marseillais ne sera sûrement jamais champion du monde, contrairement à Florian Thauvin. Avec le temps, les deux ennemis d’hier savent mieux partager la lumière. « On sent que Dimitri a mûri, trouve Benoît Pedretti, son ancien coéquipier à Lille. Il a progressé dans son rapport aux autres joueurs, comme avec Thauvin par exemple. Les deux ont appris à cohabiter, cela se ressent. »

En fin de saison dernière, avec la perspective du Mondial, la tension est parfois réapparue. À Troyes (3-2, le 15 avril), quelques insultes avaient fusé et les deux s'étaient chauffés sur le terrain, se disputant chaque coup de pied arrêté. Garcia n'avait rien dit sur le coup mais l’entraîneur olympien les avait convoqués dans son bureau quelques jours plus tard. Les deux joueurs s'étaient excusés devant le groupe dans la foulée. C’est bien d’avoir de la personnalité, mais un bon capitaine doit aussi savoir prendre sur soi.

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Odd » 02 Nov 2018, 16:23

Vous savez où on peut trouver son Interview dans l'équipe ? :oops:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar jarlandine » 02 Nov 2018, 16:52

Dimitri Payet : « Si on n'est pas unis, on n'y arrivera pas »

Dimitri Payet, le capitaine de l'OM, revient sur l'automne contrasté de son club et la façon dont il a surmonté les déceptions intenses de la fin de saison dernière, entre la blessure en finale de Ligue Europa et la Coupe du monde vue de loin, trop loin.
Mathieu Grégoire, à Marseille

Il avait prévenu son monde lors de la conférence de presse d'avant-saison, début août. Il avait cicatrisé. Relégué les désillusions dans les oubliettes de sa mémoire. Ce n'est jamais aussi simple. Et pourtant, Dimitri Payet, trois mois plus tard, a démontré sa résilience sur les terrains, son absence d'amertume. Il est intact, prêt à affronter les tempêtes qui guettent parfois l'OM, les trombes d'eau et le vent qui ont charrié hier des arbres sur la chaussée près de la Commanderie. Il guidera, gueulera s'il le faut. En début d'après-midi, hier, l'indéracinable capitaine de 31 ans a bougonné au moment d'entrer dans le bâtiment presse puis a répondu franchement à tous les sujets.

Le Classique et le début de saison

« À froid, que retenez-vous de ce dernier Classique perdu contre le PSG (0-2), dimanche ?
On a joué avec nos armes, on a essayé pendant plus d'une heure de mettre en difficulté cette équipe de Paris. On sait qu'ils sont calibrés pour assurer leur propre succession en L1 et essayer de remporter la Ligue des Champions, on savait à quoi s'attendre. On a montré un visage cohérent, contrairement au match du jeudi précédent, face à la Lazio (1-3). Cela ne s'est pas joué à grand-chose, encore une fois, mais je ne pense pas que nous ayons à rougir de notre prestation de dimanche.

Quand vous découvrez l'étonnante feuille de match du Paris-SG, à une grosse heure du coup d'envoi, sans Kylian Mbappé ni Adrien Rabiot, cela contrarie-t-il vos plans initiaux ?

Cela nous a surpris. Cela m'a même plus inquiété qu'autre chose : quand on fait un match comme le nôtre, qu'on donne tout ce qu'on a à donner, que vous êtes entamés et que Kylian (Mbappé) entre, ce n'est plus du tout la même rencontre. J'aurais préféré l'avoir dès le début. Le prendre en cours de route, c'est peut-être ce qu'il y a de pire. On n'a pas tant souffert que ça par rapport aux années précédentes, où on avait du mal à contenir cette équipe. Mais le danger est multiple, il leur suffit d'une action menée avec efficacité.

Qu'est-ce que ça fait d'évoluer sans n°9 ? Peut-on considérer que vous avez joué avant-centre, d'ailleurs ?

Mon rôle était d'être le « n°9 », ou plutôt un faux n°9, car j'ai l'habitude de bouger, de redescendre, de ne pas être un point fixe. J'avais surtout pour mission d'empêcher leurs sorties de balle via Marco Verratti. On a vu que cela leur a posé pas mal de problèmes. Il est leur fer de lance dans ce domaine. En première période, ils ont eu du mal à produire du jeu, ce plan a fonctionné. Le côté négatif : il manquait un peu de monde dans la surface quand nous avions le ballon.

Aviez-vous déjà joué à ce poste-là ?

Non, jamais.

À propos de vos avant-centres, Valère Germain et Kostas Mitroglou : inconstants depuis le début de saison, ils n'étaient même pas sur la pelouse dimanche au coup d'envoi. En tant que premier distributeur de passes décisives, n'est-ce pas frustrant de ne pas pouvoir installer une relation fluide avec un n°9 ?

Valère et Mitro traversent une période où ils sont moins efficaces. Après, cela arrive aussi aux milieux offensifs. À nous de les aider, qu'ils retrouvent d'abord confiance en eux. Un attaquant marche au moral et leurs qualités ne se sont pas évaporées. Un but, et ça repart. Je ne suis pas inquiet là-dessus. Valère et Mitro nous apportent des choses différentes quand ils jouent. On a la chance, aussi,...

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Suis pas abonnée, je met le lien : https://www.lequipe.fr/Football/Article ... pas/954857
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Odd » 02 Nov 2018, 19:54

Oui ça j'avais vu du coup, merci quand même :wink:

Du coup j'en profite:

J'avais surtout pour mission d'empêcher leurs sorties de balle via Marco Verratti


On a bien vu negrOM :lol:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar negrOM » 02 Nov 2018, 19:56

Odd, c'est clair :ptdr:
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 04 Nov 2018, 18:01

Information
Dimitri Payet « SI ON N’EST PAS UNIS, ON N’Y ARRIVERA PAS »

Le capitaine de l’OM revient sur l’automne contrasté de son club et la façon dont il a surmonté les déceptions intenses de la fin de saison dernière, entre sa blessure en finale de Ligue Europa et la Coupe du monde vue de loin, trop loin. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT


MATHIEU GRÉGOIRE MARSEILLE – Il avait prévenu son monde lors de la conférence de presse d’avant-saison, début août. Il avait cicatrisé. Relégué les désillusions dans les oubliettes de sa mémoire. Ce n’est jamais aussi simple. Et pourtant, Dimitri Payet, trois mois plus tard, a démontré sa résilience sur les terrains, son absence d’amertume. Il est intact, prêt à affronter les tempêtes qui guettent parfois l’OM, les trombes d’eau et le vent qui ont charrié hier des arbres sur la chaussée près de la Commanderie. Il guidera, gueulera s’il le faut. En début d’après-midi, hier, l’indéracinable capitaine de trente et un ans a bougonné au moment d’entrer dans le bâtiment presse, puis a répondu franchement à tous les sujets.

LE CLASSIQUE

ET LE DÉBUT DE LA SAISON

« On est en retard »

À froid, que retenez-vous de ce dernier Classique perdu contre le PSG (0-2), dimanche ? On a joué avec nos armes, on a essayé pendant plus d’une heure de mettre en difficulté cette équipe de Paris. On sait qu’ils sont calibrés pour assurer leur propre succession en L 1 et essayer de remporter la Ligue des champions, on savait à quoi s’attendre. On a montré un visage cohérent, contrairement au match du jeudi précédent, face à la Lazio (1-3). Cela ne s’est pas joué à grand-chose, encore une fois, mais je ne pense pas que nous ayons à rougir de notre prestation.

Quand vous découvrez l’étonnante feuille de match du Paris-SG, à une grosse heure du coup d’envoi, sans Kylian Mbappé ni Adrien Rabiot, cela contrarie-t-il vos plans initiaux ? Cela nous a surpris. Cela m’a même plus inquiété qu’autre chose : quand on fait un match comme le nôtre, qu’on donne tout ce qu’on a à donner, que vous êtes entamés et que Kylian (Mbappé) entre, ce n’est plus du tout la même rencontre. J’aurais préféré l’avoir dès le début. Le prendre en cours de route, c’est peut-être ce qu’il y a de pire. On n’a pas tant souffert que ça par rapport aux années précédentes, où on avait du mal à contenir cette équipe. Mais le danger est multiple, il leur suffit d’une action menée avec efficacité.

Qu’est-ce que ça fait d’évoluer sans n° 9 ? Peut-on considérer que vous avez joué avant-centre, d’ailleurs ? Mon rôle était d’être le numéro 9, ou plutôt un faux numéro 9, car j’ai l’habitude de bouger, de redescendre, de ne pas être un point fixe. J’avais surtout pour mission d’empêcher leurs sorties de balle via Marco Verratti. On a vu que cela leur a posé pas mal de problèmes. Il est leur fer de lance dans ce domaine. En première période, ils ont eu du mal à produire du jeu, ce plan a fonctionné. Le côté négatif : il manquait un peu de monde dans la surface quand nous avions le ballon.

Aviez-vous déjà joué à ce poste-là ? Non, jamais.

À propos de vos avants-centres, Valère Germain et Kostas Mitroglou : ils n’étaient même pas sur la pelouse dimanche au coup d’envoi. En tant que premier distributeur de passes décisives, n’est-ce pas frustrant de ne pas pouvoir installer une relation fluide avec un numéro 9 ? Valère et Mitro traversent une période où ils sont moins efficaces. Après, cela arrive aussi aux milieux offensifs. À nous de les aider, qu’ils retrouvent d’abord confiance en eux. Un attaquant marche au moral et leurs qualités ne se sont pas évaporées. Un but, et ça repart. Je ne suis pas inquiet là-dessus. Valère et Mitro nous apportent des choses différentes quand ils jouent. On a la chance, aussi, de pouvoir marquer par le biais d’autres joueurs. Ils n’ont pas cette pression de devoir absolument finir les actions, leur registre ne se limite pas à ça. On croit en eux, on compte sur eux pour le reste de la saison, encore très longue.

Lors de Monaco - Marseille (3-2, le 2 septembre), par exemple, votre lien technique avec Mitroglou avait été visible… On se connaît très bien, c’est le cas aussi avec Valère. Peu importe l’attaquant devant moi, l’objectif est qu’il soit le mieux servi possible et puisse conclure.

Pour remplir les objectifs de l’OM, il apparaît indispensable que vos numéros 9 soient plus efficaces… Bien sûr, mais pas seulement eux. Le groupe entier devra être au taquet, si tout le monde n’est pas à son niveau, on ne remplira pas les objectifs.

Comment le capitaine de l’OM juge-t-il le début de saison de son équipe ? C’est aléatoire, on est sur courant alternatif. On doit gagner en régularité, dans nos matches, dans nos résultats, enclencher une grosse série de victoires ou d’invincibilité. On gérait mieux nos rencontres la saison dernière. Un match réussi serait un mix d’OM-PSG, où on était cohérent défensivement, et de notre capacité à marquer à tous les matches, ou presque. Le plan offensif est une de nos forces, on sait qu’on peut marquer à tout moment. On doit progresser sur le bloc défensif, c’était l’un de nos points forts la saison dernière. Cette année, on a pris beaucoup de buts. Je ne vise pas les quatre de derrière et le gardien. Il faut qu’on retrouve de la maturité, qu’on mette de l’intensité quand il faut, là où il faut.

Une rencontre importante vous attend dimanche à Montpellier, face au troisième du classement. Un match à l’extérieur très difficile. On est en retard, il va falloir prendre des points. On n’a pas été capables de les battre l’année dernière, sur nos deux confrontations (1-1, 0-0). C’est une équipe en pleine confiance, avec un système de jeu qui les caractérise bien. Une formation chiante à jouer, qui met de l’impact, court beaucoup. Après Nice (1-0), la Lazio et le Paris-SG, on retrouve un système à trois défenseurs centraux. De ces quatre équipes, c’est peut-être celle qui gère le mieux ce schéma.

LE LEADERSHIP

« Si je parle trop,

on ne m’écoutera plus »

Luiz Gustavo et vous aviez eu des mots forts après Lille - OM (3-0), le 30 septembre. Quels effets recherchiez-vous ? Je trouvais que c’était la goutte d’eau de trop… Un résultat lourd et, d’un point de vue général, des attitudes, des gestes sur le terrain qui démontraient un certain individualisme : chacun de son côté, et non un groupe. Quand tu commences à voir apparaître ces petits symptômes, il faut tout de suite rectifier le tir. Si on n’est pas unis, on n’y arrivera pas. On a voulu tirer la sonnette d’alarme avant que ça ne s’envenime et n’aille trop loin.

Avec votre expérience de l’OM, savez-vous repérer ces moments charnièreS ? Oui, on sait que ça va très vite, il faut faire attention à rester soudés. Si on commence à écouter ce qu’on dit à l’extérieur, si on s’éparpille… Ce groupe a eu un vécu exceptionnel la saison dernière, dans sa bulle. Il sait ce qu’il doit faire désormais.

Que vous apporte le capitanat ? La preuve qu’on mûrit encore après trente ans ? Oui, je continue d’apprendre, je n’avais jamais connu cette fonction. Elle m’a responsabilisé, m’a donné envie d’être exemplaire sur et en dehors du terrain. Le capitanat, je le partage aussi avec les anciens. Dans ce groupe, beaucoup prennent la parole.

Vous-même, vous ne la prenez pas si souvent. Non, si je parle trop, on ne m’écoutera plus, on ne m’entendra plus. Je tire la sonnette d’alarme quand il le faut, plutôt que de parler sans cesse. Je ne suis pas comme ça, je veux me sentir utile.

Le brassard vous rend-il moins grognon, moins boudeur ? Non, cela fait partie de mon caractère. Si je dois être grognon… je ne sais pas mentir !

On l’a vu jeudi dernier avec Adil Rami, à la fin d’OM - Lazio. Comment cela s’est-il réglé ? Par une explication simple. On a reparlé de cette action (après avoir manqué de reprendre un centre de Bouna Sarr, Rami reprochait à Payet de ne pas avoir empêché le ballon de sortir) dans le respect, et voilà, c’est réglé. L’idée est que ce type de fait de jeu n’arrive plus en match. C’est fini, pas de soucis. On saura quoi faire la prochaine fois. C’est la logique… pas d’une querelle, mais d’une explication. Sachant qu’après ce match-là, on était tous énervés parce qu’on connaissait la situation, le besoin de l’emporter.

Cela fera bientôt deux ans que vous avez rejoint l’OM. On a l’impression que vous êtes enfin identifié à ce club, après un premier passage entre 2013 et 2015. Je suis revenu parce que j’avais ce sentiment : j’étais parti à West Ham sans avoir terminé mon histoire avec l’OM. Je savais où je mettais les pieds, qu’on ne me lâcherait pas, qu’on attendrait beaucoup de moi. Je ne suis pas revenu pour être tranquille, pour être dans la facilité, sinon je serais resté à West Ham. Le capitanat, je ne m’y attendais pas, c’est une responsabilité en plus. Je suis revenu pour ce stade, ces supporters, cette ville, j’ai montré que je ferais tout pour ce club, y compris des sacrifices importants. Je m’identifie pleinement à ce club. Je ne me suis pas projeté dans deux ans, dans trois ans… c’est dire si je me sens bien ici.

Que pensez-vous de la prolongation de Rudi Garcia jusqu’en juin 2021 ? Il est l’une des raisons de mon retour. C’est normal qu’il prolonge son bail, il est l’homme qu’il faut à Marseille pour continuer à progresser. Le connaissant, je savais que s’il posait ses valises à Marseille il ferait grandir le club. Il est ambitieux. On échange souvent. Il m’a demandé ce qu’il s’est passé avec Adil (Rami), par exemple. Après, il sent quand c’est grave, et là, il savait déjà que c’était réglé.

Quelles sont vos ambitions pour la suite de la saison ? Servir les joueurs qui sont autour de moi, tout en étant plus égoïste parfois, quand il faut tenter ma chance. Et collectivement, accrocher cette Ligue des champions. On doit aller voir au-dessus, on veut attirer des sponsors, des joueurs… J’ai confiance. On a trouvé notre match référence, ce week-end, dans la solidarité, il va falloir s’appuyer là-dessus. Offensivement, c’est moins problématique. On se l’est dit après le Classique : il ne faut pas le faire uniquement parce que c’est Paris, parce que le stade est plein. Il faut le faire naturellement.

SA BLESSURE

ET LA COUPE DU MONDE

« S’il fallait le refaire, je le referais »

Comment avez-vous digéré si vite votre blessure à une cuisse en finale de Ligue Europa (le 16 mai, contre l’Atlético de Madrid, 0-3) et votre absence de la Coupe du monde ? Il y a eu plusieurs étapes. Le fait d’en avoir discuté avec le coach (Didier) Deschamps, peu après la finale et la blessure, cela m’a beaucoup aidé, ç’a été le premier point de suture dans la cicatrisation. Le fait aussi d’avoir eu des vacances où je me suis éloigné, où j’ai coupé les ponts, les téléphones disons. La famille, qui m’a permis de me ressourcer. Le travail, il a fallu tout de suite se remettre la tête à l’endroit, même si c’est compliqué. J’avais eu des congés dignes de ce nom, j’avais pu me reposer puis bosser. J’ai pu répondre présent dès l’ouverture de la saison.

La prise de risque en finale, c’est votre décision. Je n’ai pas hésité une seconde, c’était une finale de Coupe d’Europe. On avait commencé l’aventure fin juillet 2017, avec deux tours préliminaires pour se qualifier. On a fait soixante-deux matches dans la saison, on s’est battus. Une finale de Coupe d’Europe avec ce club-là, en France, face à l’Atlético de Madrid, ce n’est pas un rendez-vous comme les autres. Il n’y en a peut-être qu’une dans une carrière. S’il fallait le refaire, je le referais. Ni le staff, ni le docteur, ni le coach, ne m’ont questionné. Je leur ai dit : “Je prends le risque, je sais ce que je mets en jeu.” J’étais au courant de ce que je risquais. Il y avait de la douleur, qu’on a essayé de masquer de plusieurs façons. Il y avait le fait que ça pouvait à tout moment se réveiller, ou s’aggraver, sur n’importe quelle action.

Repensez-vous souvent à la blessure, à la Coupe du monde, ou êtes-vous arrivé à effacer tout ça ? Non, j’y repense, comme je repense à la finale de l’Euro (2016, défaite au Stade de France contre le Portugal, 0-1 a.p.). Ce sont des moments qui marquent dans une carrière. Mais je me dis que ça fait partie du jeu, qu’il faut avancer. Ça me rend plus fort, ça me donne plus de caractère. La fin de saison, entre ça, la Ligue des champions qui s’échappe à la dernière journée, la non-Coupe du monde… il faut savoir encaisser.

Le traumatisme de l’Euro 2016 est-il donc toujours présent ? Ça ne s’oublie pas. On vit avec. Le football, c’est ça, chaque semaine, on se remet en question, chaque saison, il faut repartir. C’était mon travail après le printemps dernier : j’ai eu deux mois pour répondre présent. Chaque expérience compte. Mon passage de la Réunion au Havre (à l’âge de 12 ans), ce furent quatre années éprouvantes mentalement, je me suis forgé un caractère.

Quand l’Élysée et la FFF vous ont proposé ce voyage protocolaire pour assister à la finale du Mondial à Moscou, avez-vous hésité à vous y rendre ? Bien sûr. Le geste m’a fait plaisir d’un côté, de voir qu’on n’avait pas été oubliés. Mais c’était très dur, et plus je m’approchais de l’événement, plus ça devenait compliqué. Deux jours, avant, je me demandais comment j’allais le vivre : “J’y vais, j’y vais pas… ça fait mal, quand même.” Puis le jour même, c’est le match qui m’a tendu. Dans l’avion à l’aller, j’étais avec Lolo (Koscielny, lui aussi blessé début mai et forfait pour la Coupe du monde). Puis l’issue heureuse, la finale en soi, ont rendu ces moments très beaux.

Des sentiments mélangés donc. J’avais l’envie d’y être. Mais j’étais aussi leur premier supporter, je voulais que ça se passe comme cela s’est passé. Au moment d’aller dans le vestiaire, c’était mi-figue mi-raisin. Je ne savais pas trop où me mettre, en retrait ou pas… Mais l’accueil du staff, des joueurs m’a immédiatement soulagé. Ça m’a fait un bien fou. Même là, quand je suis revenu en sélection début octobre, j’avais l’impression que je n’étais jamais parti ! On a presque fait deux ans de qualifications ensemble. À Moscou, j’étais partagé entre la peur et la joie de les retrouver, et en trente secondes ils m’ont mis à l’aise.

Koscielny a eu cette phrase, dans un entretien à Canal + : “Ils ont gagné la Coupe du monde, j’ai un côté égoïste aussi là-dessus, j’aurais pu faire partie de cette aventure. Jusqu’à la fin de ma vie, j’aurai ça en tête.” Et vous ? Je vis avec, je n’en veux à personne, et j’étais content pour eux, ça se voit qu’ils ont vécu quelque chose de fort. Je me dis que j’aurais pu faire partie de cette aventure, mais j’ai fait un choix. On peut être égoïste et dire : voilà, j’aurais aimé aussi la gagner, cette Coupe du monde. Mais j’ai tout donné, et je donnerai tout ce que je peux quand j’irai en sélection. Si on est champions du monde, c’est aussi grâce à ces deux années de qualif’, à la finale perdue de l’Euro… Il n’y a pas eu énormément de changement. Il manque la Coupe du monde, mais j’ai participé. Le fait que ce groupe ne m’ait pas oublié est la plus belle récompense qu’il pouvait m’offrir.

L’enthousiasme de vos trois petits garçons pour les Bleus a dû aussi aider. Ils ne voient pas les choses comme nous, ils étaient si heureux de voir les Bleus champions du monde. Comme c’est la France, pour eux, j’y étais.

Vous n’avez pas envie de prendre votre retraite internationale. À trente et un ans, vous dites-vous que l’Euro 2020 reste accessible ? Je ne voulais pas arrêter sur cette blessure. Tant que je pourrai donner, je donnerai. Je vis au jour le jour car un groupe s’est fait en Russie, il est en place. Quand ça marche, je ne vois pas l’intérêt de changer. Mais on m’a appelé et ça veut dire que je ne suis pas si loin que ça. On se connaît bien avec le coach. Si je suis performant avec mon club, je reste sélectionnable. Ce ne sera que du bonus, je croquerai dedans.

L’Euro n’est pas si loin… On verra. Honnêtement, je profite des moments. Ça fait du bien de revenir, je profite du château (de Clairefontaine), des copains. Y aller donne envie d’y retourner. On sait ce qu’il faut faire pour être dans la liste.

Ressentez-vous un choc générationnel avec les “bébés” comme Mbappé (19 ans) ou Ousmane Dembélé (21 ans) ? (Sourire.) Ils arrivent si jeunes maintenant que je me sens ancien alors que je ne suis pas depuis si longtemps que ça en sélection (les trois premières capes en 2010, avant un retour en 2013) ! Non, on s’entend très bien, je ne suis pas un “bébé”, mais le courant passe avec eux.

Vous vieillissez plutôt bien. Hormis la prise de risque en finale de Ligue Europa, votre année 2018 n’est pas hachée par les pépins. J’ai trouvé ma façon de travailler, je connais mon corps. Je suis peut-être plus attentif aujourd’hui, car je suis plus proche de la fin que du début. Je me sens bien ici au club, on me donne des responsabilités, on me fait confiance, cela aide dans l’implication quotidienne. On a essayé de trouver la cause de tout ça. Il y a eu l’opération des dents de sagesse à l’intersaison, qui peuvent causer des inflammations. On a mis toutes les chances de notre côté. »

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 24 Déc 2018, 19:49

Information
Payet, départ arrêté

Après un bon début de saison, le capitaine de l’OM s’est progressivement éteint, dans un contexte loin d’être facile. VINCENT GARCIA

Il est le capitaine d’un bateau ivre, sans faire de mauvais esprit sur sa réputation de bon vivant. L’OM ne va pas fort (6e à 5 points de la 3e place), flirte avec la crise depuis des semaines, a sauvé les meubles à Angers (1-1) et Dimitri Payet passe beaucoup de temps à défendre. Qui l’eut cru ? Brassard oblige, le Réunionnais (31 ans) ne se défile jamais pour venir soutenir publiquement son club, qu’il connaît par cœur, son entraîneur, qu’il pratique aussi depuis longtemps, et ses coéquipiers. « On a un groupe avec du caractère », disait-il encore vendredi, avant le déplacement en Maine-et-Loire.

Il n’a peut-être pas tort au vu de la seconde période, même si la première, une des plus affligeantes depuis le début de saison, accrédite plutôt la thèse du sale caractère. Le milieu offensif se débat avec énergie pour sauver les apparences mais lui-même n’est pas au mieux. Il avait pourtant bien démarré la saison, mais c’est comme si tout s’était stoppé net à l’automne.

Son altercation devant les caméras avec Adil Rami, à la fin du match contre la Lazio Rome au Vélodrome (1-3, 25 octobre), ressemble à une cassure chez un joueur sensible et attaché à sa fonction de capitaine. Buteur ce soir-là en Ligue Europa, il n’a plus marqué depuis. Mais c’est peut-être un raccourci car Payet a arrêté d’être décisif bien avant en Championnat, depuis le 7 octobre contre Caen (2-0) et la dernière de ses cinq passes. Il n’a, de surcroît, plus marqué depuis près de trois mois (le 26 septembre face à Strasbourg [3-2], son quatrième but en L 1 cette saison).

Il n’est pas aidé par le manque d’efficacité de ses avants-centres et reste le joueur de L 1 qui crée le plus de situations favorables . Mais ses stats ne sont quand même pas extraordinaires – il vient de rater un penalty et un tir au but face à Strasbourg en Coupe de la Ligue (1-1, 2-4 aux tirs au but., mercredi dernier) – et sa forme semble aléatoire.

L’ombre de la Coupe du monde

Son utilisation interroge aussi. Garcia, qui en avait fait son meneur dans le 4-2-3-1 de la saison dernière, a de plus en plus tendance ces derniers temps à l’exiler sur le côté gauche. Un poste d'où Payet ne pense qu’à s’échapper pour retrouver l’axe, sa position préférentielle, ce qui peut créer un déséquilibre pour son latéral. L’entraîneur marseillais, jamais avare d’un compliment pour Florian Thauvin, n’a pas hésité non plus mettre Payet sur le banc à Nantes début décembre (2-3).

Alors son influence est-elle déclinante ? C’est une question qu’on se posait déjà en première partie de saison dernière, avant que l’international français (38 sélections) hausse son niveau de jeu de manière spectaculaire, notamment en Ligue Europa. Mais contrairement à aujourd’hui, il y avait la carotte de la Coupe du monde, qu’il n’a finalement pas disputée en raison d’une blessure, bien qu’on doive jamais savoir si Didier Deschamps l’aurait préféré à Nabil Fekir. Le Réunionnais a joué le détachement mais cela n’a pas été facile à digérer.

À bientôt trente-deux ans, il sait qu’il ne disputera jamais cette compétition avec les Bleus. Et cela restera une ombre sur sa carrière, tandis que Mandanda, Thauvin et Rami sont revenus de Russie triomphants. Entre ces trois-là et Payet, on ne peut pas parler aujourd’hui d’une très grande complicité. Il a pu prendre ombrage aussi de l’arrivée de Kevin Strootman, qui lui a ravi le titre de plus gros salaire du club, comme il a pu s’étonner de la fin de non-recevoir de ses dirigeants quand son représentant est allé taper à la porte, l'été dernier, pour tenter de débloquer quelques primes dans son contrat. :nawak:

Le numéro 10 n’est pas à plaindre mais il reste attaché, comme beaucoup de joueurs, à ce genre de symbole financier. Dans ce domaine, l’ancien joueur de West Ham, d’où il est revenu en janvier 2017 pour 29 M€, reste la recrue la plus chère de l’ère Frank McCourt. Son transfert et la somme dépensée pour le rapatrier d’Angleterre ont beaucoup fait causer à l’époque, y compris en interne, puisque certains membres du conseil de surveillance avaient émis des réserves. Payet est habitué à ne pas faire l’unanimité et il a su rebondir souvent dans une carrière loin d’être linéaire. L’OM aura justement besoin de lui en seconde partie de saison.

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar richardB » 25 Déc 2018, 12:40

il y en a marre de leurs états d'âme et leurs concours de qui à la plus grosse, qu'ils se bougent sur le terrain.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar carma » 25 Déc 2018, 21:03



Jacques Henri s'est empressé de Retwitter pour préparer le non-mercato de janvier
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar gaby » 25 Déc 2018, 21:11

Ça étaye d'autant plus (s'il le fallait encore) le gros problème de l'avant-centre.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar randoulou » 25 Déc 2018, 21:15

Ses stats sont en baisse, son influence aussi, mais c'est quasiment le seul capable de créer des choses
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 25 Déc 2018, 21:24

gaby a écrit:Ça étaye d'autant plus (s'il le fallait encore) le gros problème de l'avant-centre.

Complètement...
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar carma » 25 Déc 2018, 21:33

gaby, il aurait clairement 4 ou 5 passes de plus avec un avant centre correct
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar gigi » 26 Déc 2018, 00:33

gaby a écrit:Ça étaye d'autant plus (s'il le fallait encore) le gros problème de l'avant-centre.

Totalement. J’aurais toujours du mal à défoncer Payet (ou tout numéro 10) tant que je l'aurais pas vu sur la durée avec un vrai 9. Évidemment si on attend que le gars ait 35 piges pour l’associer avec autre chose qu’un 6 et qu’un cave comme Mitroglou...
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar boodream » 26 Déc 2018, 00:59

Moi là où j'aurais du mal à le défoncer cette année c'est sur son attitude que je trouve bonne en période difficile, alors que je ne m'y attendais pas. Il dézonne dans l'axe quand Garcia est assez stupide pour l'aligner à gauche certes, mais à coté de ça je le vois faire du repli défensif, se battre, tacler. Ce n'est pas ce qu'on attend de lui mais dans l'attitude il me surprend agréablement. Après, qu'il ait osé demandé une augmentation cet été après en avoir déjà gratté une six mois après son arrivée est grotesque, mais pas plus que les largesses estivales de la direction sur les recrues.
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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar Dragan » 08 Jan 2019, 02:07

Il voulait pas un contrat à vie aussi Payet ? Qu’est ce que ça m’enerve. Le mec est à 6 millions par an et ça va faire la gueule parce qu’il peut pas avoir un contrat jusqu’a ses 40 ans ?

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Re: Dimitri Payet [-> Juin 2022]

Messagepar peezee » 08 Jan 2019, 03:18

J'étais favorable à son retour, et d'ailleurs ça a été un des éléments clés de la saison dernière, mais là entre son comportement sur le terrain (où il sert plus à rien et rate la moitié de ses gestes) et ses revendications de mayrde qui font ressortir tous ses défauts et une mentalité pour le moins douteuse, il commence à sérieusement me les briser lui aussi. :x


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