[Ex] Dimitri Payet

Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille

Modérateurs: Rédacteurs, Modérateurs

Retourner vers Anciens joueurs



Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Lorenzin' » 04 Sep 2023, 00:40

Entrada do Payet na segunda parte frentchi ao clube de Bahia .
Avatar de l’utilisateur
Lorenzin'
Pilier de comptoir
Pilier de comptoir
 
Messages: 13606
Enregistré le: 11 Mai 2008, 00:43

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 06 Sep 2023, 18:01

Information
Des débuts prometteurs pour Dimitri Payet avec le Vasco de Gama



Même si le Vasco de Gama n'a récolté qu'un point, à Bahia (1-1), Dimitri Payet, qui est entré en début de seconde période, a réussi ses débuts brésiliens.

Il n'aura pas manqué grand-chose pour que le baptême du feu de Dimitri Payet se termine en feu d'artifice. Si Jair avait été un peu moins maladroit au moment de reprendre une délicieuse passe en retrait de son numéro 10, l'ancien Marseillais aurait été fêté jusqu'au bout de la nuit.

À cet instant, il ne restait que 8 minutes à jouer et après plusieurs éclairs isolés, le Réunionnais allait réaliser sa plus belle action du match : un pressing pour récupérer le ballon, un relais dans la surface puis cette passe au point de penalty que Jair n'avait qu'à transformer. Mais le milieu de terrain défensif a expédié le ballon à côté et le Vasco a dû se contenter d'un match nul (1-1) qui maintient les 5 longueurs d'écart entre Bahia (16e avec 22 points) et le club carioca (18e avec 17 points).

Malgré ce raté, « Payé », comme ils disent au Brésil, avait le sourire au coup de sifflet final. Il a embrassé Léo, Praxedes ou Medel et a applaudi le virage visiteur où les supporters du Vasco étaient situés. Certains agitaient des pancartes à l'effigie de leur recrue made in France et tous voulaient sans doute le remercier pour sa prestation « très intéressante et prometteuse », selon Grafite, l'ancien attaquant du Mans ou de Wolfsburg, désormais consultant sur la chaîne SporTV.

Payet fait parler sa technique

Après avoir passé la première période sur le banc, durant laquelle son équipe n'a rien montré d'intéressant (37 % de possession, une seule occasion), le numéro 10 a fait son apparition sur la pelouse du stade de Fonte Nova en remplaçant Gabriel Pec. Ses premières prises de balle étaient timides, et puis il a fait admirer sa technique et a éclairé les débats avec le soutien de Marlon Gomes, lui aussi entré à la pause.

La domination des Cariocas était alors récompensée par un penalty de Vegetti (62e) qui répondait à l'ouverture du score d'Ademir (45e). Payet glissait deux jolies coup-francs et s'offrait une belle incursion dans la surface après un une-deux avec son buteur argentin. Il se faisait sécher par Rezende (80e) et ne pouvait pas réclamer un nouveau penalty car il était signalé hors-jeu. Au final, malgré 11 ballons perdus, l'ex-Stéphanois en a touché 30, a réussi 13 passes sur 19 (68 %), 1 dribble et 1 centre.

« Il a vraiment réussi des bons débuts, estimait le journaliste André Rizek à l'issue de la rencontre. Il a redonné de l'espoir à son équipe et a démontré qu'il pouvait changer les choses, à l'instar de Lucas Moura avec São Paulo. C'est un joueur qui a de la personnalité et qui va faire la différence. » Reléguable depuis la 7e journée, le Vasco aura bien besoin de lui pour s'extraire de la zone rouge.

Après la coupure liée à la trêve internationale, et plusieurs séances qui permettront de peaufiner ses automatismes avec ses coéquipiers, Payet et le Vasco disputeront deux matches consécutifs à la maison : face au Fluminense (le 16 septembre) et Curitiba, la lanterne rouge (le 19 septembre). Idéal pour entamer l'opération sauvetage avec un nouveau commandant à la barre.


https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... ma/1417860
Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Chris Red » 19 Oct 2023, 07:27

Avatar de l’utilisateur
Chris Red
Habituel
Habituel
 
Messages: 6154
Enregistré le: 21 Juil 2016, 08:37
Localisation: Lourdes

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar gob » 19 Oct 2023, 11:46

Pas trop suivi mais ça donne quoi depuis son arrivé a vasco?
Avatar de l’utilisateur
gob
Amateur de raies
Amateur de raies
 
Messages: 74361
Enregistré le: 28 Jan 2003, 20:13
Localisation: Marseille

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Kim Nielsen » 19 Oct 2023, 11:48

En tous cas, il semble avoir retrouvé son poids de méforme. :lol:
Avatar de l’utilisateur
Kim Nielsen
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 9367
Enregistré le: 23 Mai 2003, 19:13
Localisation: St Martin de Crau

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar superolive » 19 Oct 2023, 11:51

Kim Nielsen, c'est clair :lol:
Avatar de l’utilisateur
superolive
Floodeur pro
Floodeur pro
 
Messages: 24628
Enregistré le: 18 Sep 2003, 11:41
Localisation: 94

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar randoulou » 19 Oct 2023, 12:49

Il n'hésite plus à tirer
Avatar de l’utilisateur
randoulou
Y es-tu ?
Y es-tu ?
 
Messages: 57710
Enregistré le: 12 Mai 2005, 22:01

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar dxd92 » 20 Oct 2023, 00:01

Putain il a bien tapé dans la fejouada
dxd92
Habituel
Habituel
 
Messages: 7140
Enregistré le: 03 Juin 2006, 20:24
Localisation: Paris

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 03 Déc 2023, 18:56

Information
Dimitri Payet, le joker de Vasco de Gama pour éviter la relégation

Même s'il n'est pas toujours titulaire, Dimitri Payet, qui s'éclate au pays du football, n'a plus que deux matches pour réussir l'opération maintien du Vasco de Gama.



S'il a bonne mémoire, Dimitri Payet se souviendra du trajet entre le centre-ville de Porto Alegre et l'Arena do Grêmio. C'était il y a dix ans, avec l'équipe de France, pour un match amical perdu face au Brésil (0-3). Depuis, le temps a fait son oeuvre, mais le vétéran de 36 ans a toujours des responsabilités. Ce dimanche, le numéro 10 doit sauver le Vasco de Gama d'une descente en Série B.

Un faux pas pourrait les placer dans la zone de relégation avant l'ultime journée, mais un succès combiné à un revers de Bahia les sauverait du naufrage. C'est donc sur un fil qu'il aborde l'épilogue d'une demi-saison excitante mais inégale. Sans doute titulaire face au Grêmio (22 h 30), comme ce fut le cas mardi contre Corinthians (2-4), Payet venait d'enchaîner six matches comme remplaçant.

C'est pourtant là qu'il s'est offert sa plus belle émotion en inscrivant le coup franc de la victoire à la dernière minute, face à America (2-1, le 12 novembre). « C'était dingue, unique, a confié le joueur lors d'un entretien à Téléfoot. Le stade a tremblé. Le plus fou, c'est que c'est le même coup franc que le dernier inscrit par Roberto Dinamite (meilleur buteur du club, décédé en janvier). »

Les supporters du Vasco ont alors évoqué un acte surnaturel, comme si l'âme de la légende s'était introduite dans le pied droit du Français. « Avant qu'il ne frappe, j'ai embrassé sa chaîne en or et j'ai dit : "Papa, reviens et marque !" », a relaté Roberta, la fille de Dinamite.

Mais, malgré ce coup de folie, la magie de Payet est imparfaite. Depuis son arrivée de rock star, mi-août, l'ex-Marseillais a disputé 705 minutes en 15 matches, soit 47 minutes par rencontre. Les supporters l'adorent mais ils sont partagés entre passion et raison. « Son audace peut apporter la victoire, mais il y a un prix à payer, celui d'un déficit de marquage qui augmente les chances de défaite », a résumé un journaliste de Globo Esporte.

À défaut de jouer les super-héros, Payet a donc enfilé le costume de joker. Avec ses buts contre Fortaleza (1-0, le 19 octobre) et America, le 12e homme a déjà soulagé la patrie. Mais il en veut plus afin de rétribuer l'amour reçu par la Torcida (les supporters). « Ici, ils sont aussi fous qu'à Marseille. À la maison, ils sont 25 000, mais ils pourraient être 200 000 à chaque match », a-t-il confié à Téléfoot.

Même s'il ne sort quasiment jamais, le Réunionnais, qui a laissé femme et enfants à Marseille, a constaté qu'il avait une sacrée cote d'amour. Comme lorsqu'il a fait quelques pas près d'un hôtel de Barra ou dans ce restaurant quand un papa lui a offert le chapelet de baptême de sa petite-fille.

Des drapeaux français ont aussi envahi le stade Sao Januario, et ses coéquipiers le surprennent tous les matins : « J'apprends le portugais, mais en réalité ce sont eux qui me parlent en français, s'amuse-t-il. Ils me demandent aussi des infos sur la Ligue 1, les Bleus, Zidane... »

Lui, il s'éclate à jouer les pionniers au pays du foot. Il découvre des ambiances électriques, l'humidité de Bahia, la canicule de Rio, le synthétique de l'Athletico Paranaense. Il croise aussi quelques connaissances comme Gerson (Flamengo), Luis Henrique (Botafogo) ou de futures pépites comme Endrick (Palmeiras) ou Moscardo (Corinthians).

Bien dans ses crampons, Payet aime aussi les prières dans les vestiaires, l'hymne brésilien avant le coup d'envoi et la liberté accordée aux acteurs sur le terrain. Pour toutes ces raisons, il veut s'éviter l'enfer d'une relégation et continuer de parcourir son nouveau paradis jusqu'à la fin de son contrat, en juin 2025.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... on/1434752
Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 17 Déc 2023, 18:46

Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 28 Déc 2023, 18:31

Information
La nouvelle vie carioca de Dimitri Payet, premier Français à disputer le championnat du Brésil

L’ex-international français avait surpris, l’été dernier, en quittant Marseille pour Vasco de Gama. Le Réunionnais a rapidement été adopté au « pays du football ».

La Réunion, Marseille, Rio de Janeiro : la passion, le soleil, la mer. Ces trois ingrédients continuent de guider Dimitri Payet, exilé au Brésil, dans le club historique de Vasco de Gama, depuis août 2023. « La cuisine, le cadre de vie et la mentalité des gens, j’ai tout de suite vu qu’il y avait beaucoup de similitudes avec l’île de La Réunion, relate, sourire aux lèvres, le natif de Saint-Pierre (La Réunion), guère dépaysé. L’acclimatation s’est très bien passée. J’ai l’impression de marcher dans Marseille, avec des personnes qui parlent de football à tous les coins de rue. »

Accueilli en « superstar » à son atterrissage à Rio, au rythme des percussions endiablées de centaines de fans, l’ancien international français (38 sélections, 8 buts) est devenu la coqueluche des Cariocas. « Ma tristesse de quitter l’Olympique de Marseille a vite été balayée par l’amour des supporteurs, souffle le milieu offensif. Leur passion est parfois irrationnelle. Mais, si j’avais des doutes, ils ont été balayés à mon arrivée : le Brésil est bien le pays du football. »

Poussé vers la sortie par son « club de cœur », l’Olympique de Marseille, où il a évolué pendant neuf saisons (326 matchs, 78 buts et 95 passes décisives), Dimitri Payet a dû « [se] faire violence » pour trouver un nouvel objectif. « A 36 ans, ce n’est pas facile de tout recommencer, de laisser femme et enfants loin de moi. J’avais besoin de tourner la page et de découvrir une nouvelle culture. »

« Sportivement, le Brésil plutôt que l’Arabie saoudite »

De prime abord, ce choix – « celui de la passion » – pouvait évoquer un bourbier. Lors de sa décision de rejoindre le Vasco de Gama, le club végétait à l’avant-dernière position du championnat brésilien. Avec douze points pris en dix-sept journées, les Gigantes da Colina (géants des collines) – surnom du club, fondé en 1898 et qui a été quatre fois champion du Brésil – se dirigeaient droit vers la cinquième relégation de leur histoire. « C’est toujours triste de voir un club avec une grande histoire sombrer », témoigne Payet.

Vainqueur, sur le fil, de Bragantino, à domicile (2-1), lors de la 38e et dernière journée, jeudi 7 décembre – le championnat brésilien court d’avril à décembre –, Vasco de Gama a finalement évité la relégation. « Au moment du coup de sifflet final, j’explose de joie, relate le milieu offensif, sorti peu après l’heure de jeu en raison de crampes. Le public n’a jamais arrêté de nous soutenir pendant les moments difficiles. A certains moments du match, on avait du mal à s’entendre sur le terrain, tant les supporteurs faisaient du bruit. »

Dimitri Payet a joué un rôle important dans le maintien du club. « Mon choix pouvait paraître surprenant », reconnaît celui qui est devenu le premier Français à disputer une rencontre du Brasileirao, championnat où les Européens sont rares. A l’inverse d’autres joueurs, tels que Karim Benzema, N’Golo Kanté, Riyad Mahrez, ou encore Sadio Mané, Dimitri Payet a décliné le pont d’or de la Saudi Pro League (première division saoudienne) l’été dernier. « Sportivement, je préférais partir au Brésil plutôt qu’en Arabie saoudite. Quand les spectateurs voient les matchs et l’adulation du peuple brésilien pour le football, ils comprennent davantage ma décision », observe-t-il. Et puis, « le mode de vie brésilien me convient mieux », reconnaît celui qui a toujours assumé sa réputation de bon vivant.

« J’avais peur de célébrer le but »

La tenue de balle et la finesse de la patte droite de Dimitri Payet n’ont pas terni avec les années. Plus de vingt mille gorges déployées du stade de Sao Januario ont entonné des chants à sa gloire, le 12 novembre, après son but au bout du temps additionnel, sur coup franc, offrant la victoire de Vasco de Gama face à l’America (2-1). « J’avais presque peur de célébrer le but devant les supporteurs, tellement ils étaient déchaînés ! », se rappelle Payet.

Au Brésil, le finaliste de l’Euro 2016 avec les Bleus retrouve l’enthousiasme, « parfois excessif », qu’il a connu à l’OM. « La pression du public est quelque chose qui me transcende, expose-t-il. C’est pour ça que je suis resté si longtemps à Marseille. Je voulais aller au Brésil, pour continuer de ressentir cette pression. »

Présente au stade face à l’America, Liza Souza fait partie des supporteurs du Vasco de Gama subjugués par le milieu de terrain formé à Nantes. « Il est magique, c’est le genre de joueur qui fait lever tout un stade. Comment ne pas être en admiration devant un footballeur de 36 ans qui continue de mouiller le maillot alors qu’il aurait pu prendre un gros chèque en Arabie saoudite ? », interroge cette fan de 38 ans.

Objectif Copa Libertadores

Auteur de deux buts et d’une passe décisive en 17 rencontres, le Réunionnais tire un bilan sans fard de sa première saison au Brésil : « J’aurais sans doute pu mieux faire », reconnaît-il, confessant avoir été surpris par le « niveau de jeu et la qualité technique du championnat brésilien. Les matchs ne baissent jamais d’intensité, avec un jeu débridé qui part dans tous les sens. C’est le football total. »

Arrivé libre en provenance de Marseille, Dimitri Payet fait partie des dix recrues de Vasco de Gama lors de la trêve estivale de mi-saison. « C’était presque une nouvelle équipe. Vasco de Gama entrait dans une nouvelle ère, et je voulais faire partie de ce projet. » Une aventure où le club de la banlieue nord de Rio, racheté par le fonds d’investissement américain 777 Partners en février 2022, veut « rêver plus grand », répète Dimitri Payet – reprenant à son compte le slogan du Paris Saint-Germain.

Si le club qui doit son nom au navigateur portugais Vasco de Gama avait été rétrogradé, Dimitri Payet serait resté à bord. « Ce n’est pas mon habitude de quitter le navire », insiste-t-il. Malgré la barrière de la langue — il prend des cours de portugais —, le meneur de jeu s’est rapidement intégré dans l’effectif dirigé par Ramon Diaz, et assure qu’il fera mieux la saison prochaine. « Parler de titre serait présomptueux. Mais l’objectif est clair : se qualifier pour la Copa Libertadores », l’équivalent sud-américain de la Ligue des champions. Il faudra pour cela finir dans les quatre premiers du championnat.

De retour sur son île natale pour y passer les fêtes, le numéro 10 réunionnais, qui a promis de revenir à Marseille à la fin de sa carrière, n’a pour l’heure pas l’intention de raccrocher les crampons : « Je ne pense pas à la retraite. Au Brésil, j’ai l’impression de m’offrir une seconde vie. » À Vasco de Gama, l’explorateur Dimitri Payet semble arriver à bon port.

Le Monde
Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 15 Jan 2024, 10:24

Information
SUR LES TRACES DE.... Dimitri Payet, l'homme de Rio

Sur la longue avenue Roberto Dinamite, épicerie à ciel ouvert noircie par des grappes de vendeurs de boissons fraîches, friandises, cigarettes, maillots contrefaits et d'à-peu-près tout ce qui s'achète, les odeurs de viande (grillée) se mêlent à celles des chevaux (bien vivants) de la police montée carioca, qui veille à ce que l'ambiance, bon enfant, le reste. Les rues de stade dans le monde entier les jours de match sont comme des flocons de neige : elles se ressemblent toutes mais sont fondamentalement différentes. Chaque minute, chronomètre en main, un nouveau vendeur à la sauvette vêtu de noir ou de blanc accoste le badaud pour lui faire une proposition indécente : "Tu cherches pas une place ?", ou plutôt son équivalent en portugais.

Les supporters boivent des bières en chantant ou flânent dans la boutique du CR Vasco da Gama, nombre d'entre eux exhibent fièrement une tunique floquée du numéro 10 de Payet ou sont torse nu pour les garçons, en haut de maillot de bain pour les filles, malgré une pluie qui ne semble concerner que les vendeurs d'imperméables jetables à 1 euro. La tension et l'affluence montent doucement au fil des minutes, jusqu'à la cohue l'heure précédant le coup d'envoi.

Tout ceci, vous l'avez compris, rappelle le stade Vélodrome (à l'exception des filles en maillot peut-être). Mais l'avenue fermée à la circulation, l'absence de bruit (et d'odeur) de pétards, le petit stade tout en longueur entouré au loin par des favelas et non par les cossus immeubles du boulevard Michelet donnent au São Januário toute sa singularité, et son entrée ressemble plus à celle d'un théâtre sud-américain qu'à une enceinte sportive. À l'intérieur, une piscine, des courts de tennis, une chapelle, et, évidemment, un terrain de foot : voici la nouvelle scène de Dimitri Payet, artiste qui a dû bien malgré lui délocaliser son spectacle à 9 000 km de Marseille. Son arène, désormais, a perdu le tiers de sa capacité et donc de ses spectateurs, mais le Réunionnais fait toujours salle comble. En ce 29 novembre, son équipe accueille les Corinthians de São Paulo pour un match qui s'annonce décisif en vue du maintien.

"Il nous apporte beaucoup de bonheur quand il joue"

La cote de l'ancien Olympien est alors au plus haut : lors de la rencontre précédente à domicile, il avait donné la victoire aux siens sur un sublime coup franc dans les arrêts de jeu, copie conforme d'un des buts de Roberto Dinamite, mythe absolu de Vasco décédé début 2023. Une action qui a contribué à renforcer sa légende naissante auprès de supporters extrêmement croyants. "Depuis qu'il est arrivé en août, c'est sur son nom que l'on vend le plus. De très loin", glisse un vendeur de la boutique du club. À 75€ le maillot floqué, c'est un budget dans un pays où le salaire moyen est loin des standards européens et où la pauvreté transpire à chaque coin de rue. Une donnée économique révélatrice de l'euphorie qui a gagné les fans à peine le premier orteil de "Payé" posé sur le sol brésilien, quand il avait été cueilli à la sortie de l'avion par plus de 5 000 âmes en folie alors que le soleil n'était pas encore levé dans l'hémisphère sud.

"Mon arrivée à l'aéroport m'a marqué, c'était la première fois qu'on me donnait autant d'amour sans avoir fait quoi que ce soit pour le club, nous confiait-il fin novembre. Ça m'a mis dans le bain tout de suite, j'ai vite vu que l'on m'attendait. Il fallait vite se mettre au travail et leur rendre la pareille. L'accueil du Brésilien est extraordinaire et je me sens redevable." Le vice-champion d'Europe 2016, en plein décalage horaire après un long vol, avait ce matin-là enfilé un bob et une tunique frappés de la croix du Christ, le symbole des navires portugais inspirés du célèbre navigateur lusitanien de la Renaissance.

De renaissance il est aussi question pour Dimitri Payet après une dernière saison marseillaise sur le banc et un été 2023 où il fut poussé vers la sortie par les dirigeants de l'OM. Faisant fi du déclin du footballeur de 36 ans, les internautes du site O Globo l'avaient placé au deuxième rang des recrues du siècle de Vasco, derrière l'ex-Lyonnais Juninho, devant Edmundo et Romario. Deux joueurs qui ont marqué l'histoire sportive du Brésil que l'ex de West Ham avait, symboliquement, déjà touché du doigt en 2013 lors d'une tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, avec une défaite 3-0 contre la Seleção de Neymar, Luiz Gustavo, Hulk et Luiz Felipe Scolari, à Porto Alegre. Mais peut-on se vanter d'avoir vraiment joué dans le pays du football sans avoir foulé le gazon de son stade le plus iconique ?Si Payet a un jour l'envie de fanfaronner, il pourra toujours servir à un interlocuteur sceptique : "Moi, j'ai eu la chance d'être présenté au Maracanã."

"Si le stade faisait 100 000 places,

il serait rempli à chaque match"

Le 20 août dernier, Vasco de Gama y délocalisait sa rencontre face à l'Atlético Mineiro de... Hulk et Luiz Felipe Scolari. Au passage, le club en profitait pour exhiber sa nouvelle star fraîchement débarquée au Brésil. "C'est un souvenir qui restera gravé ! C'est une grande fierté, ce n'est pas donné à tout le monde d'être présenté dans ce stade mythique. Les images demeureront dans ma tête longtemps", s'émeut "Dim".

Trois mois de compétition, deux buts importantissimes mais aussi pas mal de matches commencés avec une chasuble de remplaçant plus tard, l'enthousiasme n'est pas retombé. Les torcedores croisés ce 29 novembre autour du São Januário sont même unanimes, ils adorent leur Francês. Carlos Diego, 34 ans, fait partie de ceux qui avaient mis le réveil très tôt pour l'accueillir à l'aéroport Galeão : "C'est une référence mondiale qui a montré sa classe à l'Olympique et en Angleterre, je jouais avec lui sur les jeux vidéo. C'est un immense honneur de le voir ici, c'est un joueur mythique de la dernière décennie ! Avec lui on a beaucoup plus de chances de se maintenir, et ensuite, on ira à la conquête de trophées. Ce n'est pas que moi qui l'aime, il y a une idolâtrie autour de lui et énormément d'attente."

Fernanda, 21 ans, poursuit : "Ç'a été une énorme surprise quand on a entendu qu'il allait signer ici, mais une excellente surprise ! On espère qu'il restera longtemps, tant qu'il pourra jouer. Je l'imagine facilement continuer deux ans. C'est la meilleure recrue de Vasco." Leonardo, 27 ans, est encore étonné que Payet évolue dans son club : "Quand j'ai vu qu'on était sur le point de le recruter, j'attendais que ce soit officiel pour y croire ! J'avais beaucoup apprécié son Euro-2016, je me souviens de sa finale contre le Portugal de Ronaldo. On a une équipe limitée et ce qu'il fait n'est pas naturel, ses partenaires ne peuvent pas l'imiter." José, 21 ans, résume le sentiment général : "C'est un crack, on est très heureux d'accueillir cette légende du football. Il nous apporte beaucoup de bonheur quand il joue." Contre Corinthians, Dimitri Payet commencera la partie, une première depuis plus d'un mois, une période durant laquelle il était utilisé comme joker. Il jouera même l'intégralité du match, ce qui ne lui était arrivé qu'une fois entre le 1er mai 2022 et ce 29 novembre 2023, un soir de sinistre mémoire à Strasbourg (2-2 sous les ordres d'Igor Tudor), le 29 octobre 2022. À son entrée sur la pelouse, le milieu formé à Nantes et ses équipiers sont acclamés au son des percussions et des chants, une mascotte pirate chauffe la foule. Tout le São Januário s'y met, et ce n'est pas la pluie désormais battante qui empêche l'électricité de se propager. Des "Payé Payé" résonnent. Le stade rugit sur sa première touche de balle et les suivantes, un cran plus fort que quand un autre joueur a le ballon. Un peu parce qu'il est le plus populaire, plus sûrement parce qu'il est très au-dessus du lot techniquement. "Je suis passé de 65 000 spectateurs à Marseille à un São Januário qui fait 22 000 places, mais j'ai l'impression qu'ils font autant de bruit qu'au Vélodrome, rit-il. Si le stade contenait 100 000 places il serait rempli à chaque match. On a des fans exceptionnels."

La Provence
Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar gigi » 23 Jan 2024, 04:59

Masterclass de Payet et pique d’un Brésilien qui capte pas pourquoi son précédent club l’a lâché. Et encore s’il voyait notre niveau technique actuel… :lol:

Avatar de l’utilisateur
gigi
boodream's groupie
boodream's groupie
 
Messages: 57326
Enregistré le: 16 Fév 2003, 04:13
Localisation: dans mon hotel particulier

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar dxd92 » 23 Jan 2024, 11:33

Putain leurs maillots on dirait des côtes de maille
dxd92
Habituel
Habituel
 
Messages: 7140
Enregistré le: 03 Juin 2006, 20:24
Localisation: Paris

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Max216 » 28 Jan 2024, 23:45

Dimitri se régale encore...
"Tout champion de la démocratie qui défend des principes sans pouvoir, n'a aucune chance de faire une différence dans la vie des opprimés"@ C.Rice - 30/09/2005.
Max216
Habituel
Habituel
 
Messages: 5081
Enregistré le: 17 Juil 2004, 00:05

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar peezee » 29 Jan 2024, 02:51

Tain il s'éclate bien on dirait, la technique est encore là, pendant que nous on se tape les cadavres de Kondogbia Ounahi Sarr et Vitinha pour se régaler... :|


"Well done. Religion has just killed another person"@DrHouse
Avatar de l’utilisateur
peezee
Autiste Raide Dingue
Autiste Raide Dingue
 
Messages: 96399
Enregistré le: 03 Aoû 2003, 03:03
Localisation: MYOB

Re: [Ex] Dimitri Payet

Messagepar Dragan » 04 Fév 2024, 13:46

Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

Ventes : Touré, Balerdi, Lopez, Rongier, Veretout, Amavi, Lirola
Avatar de l’utilisateur
Dragan
Rédacteur
Rédacteur
 
Messages: 76334
Enregistré le: 11 Mar 2007, 15:09
Localisation: En territoire ennemi

Précédente

Retourner vers Anciens joueurs

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités