C’est le mois de Mars. le printemps arrive. Les fleurs commencent à éclore, à dévoiler des couleurs joyeuses sur leurs pétales à la robe encore toute froissée. Les marmottes sortent d »hibernation. Tout comme les lérots, les hérissons et leurs petites moustaches. Les oiseaux se mettent à chanter au petit matin. La nature renait, et on a envie, avec elle, de chanter, de pousser une ode à la beauté et à allégresse. Puis de se pendre aux derniers colis au dessus de Jean Bouin.
Le MVP : THAUVIN
De bons appels, souvent bien placé, très bon techniquement, capable de percées remarquables, il a couru sur tout le fond de l’attaque. On sent qu’il est doué, qu’il a un gros potentiel. Il ne lui manque pas grand chose pour être au niveau d’un greizman
Le Boulet : THAUVIN
Il a fait à chaque fois le mauvais choix avec le ballon. Il a un physique de crevette.
Thauvin est à lui tout seul une métaphore de l’OM.
- MANDANDA
Tel une herbe tendre surprise au levé du soleil par la rosée du matin et qui se retrouve alourdi au point de plier jusqu’à la terre encore humide ou la vie reprend lentement ses droit après la nuit, Steve tombe facilement sur son postérieur. Quand il y a hors-jeu, quand Morel le sauve, tout est beau. Quand fanni intervient, c’est but sur coup-franc. Préparez-moi un tabouret.
- FANNI
Enfant du Soleil, parcourant la terre le ciel, il cherche son chemin entre le foot et le cinéma. Prions pour qu’il ne réalise jamais de reportage animalier. S’il devait filmer un écureuil se réveillant l’hiver passé, il serait capable de lui envoyer sa caméra en pleine tronche en voulant faire un simple zoom. Faites-vous une image mentale de la rencontre : un écureuil de 15cm pour 300g, face à une caméra pro de 20cm pour 700g. Soit Muhammad Ali face à Valbuena. Tout ça pour dire que Fanni, avec toute son intelligence et sa délicatesse habituelle, fait la seule faute marseillaise à moins de 30 mètres de notre surface. Face aux buts. Je ne veux pas parler de ce qui a suivi. Je vais plutôt aller chercher une potence.
- MENDES
Avec son physique à mi-chemin ente la moufette et le blaireau, on aurait pu le croire encore un peu endormi. Il a bien contrôlé Cvitanitch, et tous les attaquants adverses qui se sont approchés de lui.
- N’KOULOU
Il n’a eu besoin de se réveiller après les grands froids. Peu d’actions offensives adverses. Il s’est surtout entrainé à faire des passes à Mendes et à Mandanda.
- MOREL
Tout comme la belette, il doit profiter du fait que les autres soient encore tout engourdis par l’hiver pour les piéger et les battre. A part ses ratés habituels, il a fait un match honnête, sauvant même Mandanda en première période.
- CHEYROU
La fin de l’hiver annonce le renouveau de la vie. Mais ce que l’on ne voit jamais, ce sont tous les vieux, les maladifs, et les trop rachitiques, qui auront trop souffert pendant les grands froids, et qui, les beaux ours revenus, ne peuvent plus que se trainer lentement en dehors de leur tanière. regardez, ce vient Loir, au poil éparse et filleux, au cuir parsemé de croutes, aux yeux chassieux, à la démarche arthritique. Ça fait mal au cœur, on voudrait l’aider, mais il n’y a qu’une manière de mettre fin à son calvaire, et nous, citadins élevés dans un milieu aseptisé, loin de toute trace de mort, aucun d’enter nous aurait le courage de mettre fin à ses jours. Et pourtant, Benoit réussit encore de belles transversales. Quelques interventions. Mais lentement, trop lentement. Et l’aigle, d’en haut le voit, et commence à fondre sur cette proie trop facile.
sa frappe syndicale hors cadre
- ROMAO
Tel Pan Pan dans Bambi, au premiers jours du printemps, il est déjà à fond, à donner du pied de partout, sans arrêt, quels qu’en soient les conséquences. Enfin, pas tout à fait. Quand lui donnent des coup-francs aux Niçois, c’est dans nos 40 mètres au plus près.
- VALBUENA
Une rose poussant au milieu d’un terrain vague. En le regardant jouer, on entend comme un chant diffus, incroyablement beau, et nous emplissant le cœur de légèreté. Plus rien n’a d’importance.
On voudrait aller un jour à New York avec lui, remonter la 46ème rue…
- PAYET
L’abeille butineuse de l’équipe. Qui s’active dès que la nature reprend ses droits, part butiner à droite, puis ramène du pollen à gauche, distribue du miel, de la myr, des caviars, envoi quelques dards gentillets à Ospina.
- A. AYEW
Le chêne de la forêt. Increvable, recueil en son sein l’écureuil, abrite les jeunes faons à ses pieds, sous ses racines, les loirs, les lapins, et autres hibernants vont dormir pendant que la neige recouvre de sa blancheur virginale les étendus sauvages du domaine sylvestre.
Jusqu’à ce qu’un homme débarque avec sa tronçonneuse et face entrer
Khalifa
Le choix de la corde est très important. On ne le soulignera jamais assez. Trop fine et elle vous cisaillera le cou avant de vous étouffer. Trop épaisse et le nœud risque de lâcher si vous ne l’avez pas assez serré.
- COACHING
José Anigo n’est pas un mauvais coach.
Il n’a pas 10 défaites d’affilées à son compteur.
Il ne s’est pas mis à dos un partie du vestiaire, ni les groupes de supporters.
ils tentent des choses intelligentes, comme de laisser une grande liberté de mouvement à Ayew pendant 43 minutes.
- ADVERSAIRE
Ça manque un peu d’ame. C’est sans génie. On dirait les premier parpaing d’un complexe commercial qui s’installe en pleine campagne. La mort de la beauté, de la nature. Un concentré de dioxyde de carbone, de méthane et autres gaz d’échappement.
- ARBITRAGE
Même dans les lieux les plus désertiques, si on regarde suffisamment près, on verra des signes de vies intelligentes, tels les fennecs du désert, les lapins des neiges et tant d’autres. Tout le contraire du crane désertique de Duhamel.
- AMBIANCE
Le vélodrome va devenir la risée des stades : des militants UMP ont pu rentrer et afficher leur banderole anti -Menucci. Mais que font les groupes de supporters face à cette prise en otage des tribunes par la politique ?
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