Dernier match de poule, et dernière opportunité pour l’OM de rejoindre les seizièmes de finale de l’Europa League ce soir face à Salzburg. Malgré un parcours plus que laborieux, les Olympiens ont toutes le cartes en main pour se qualifier. Un match nul suffit, mais au Vélodrome, les hommes de Rudi Garcia auront, nous l’espérons, l’envie de laver l’affront de la défaite du match aller.
Chronique d’un match… en bois !
Si leur bilan en Europe est plus que moyen, les Marseillais gardent pourtant une vraie chance de sortir des poules, ce qui relève du miracle au regard du niveau de jeu affiché depuis le début de la compétition. Le nul, qui suffirait à qualifier l’OM, n’empêche pas de se questionner sur le degré de motivation et surtout sur le niveau réel de cette équipe sur l’échiquier européen.
Être accroché par le quinzième du championnat turc, battu par le septième du championnat portugais ou le leader du championnat autrichien laisse songeur ! Dans un groupe que l’on annonçait plus qu’abordable en début de saison, force est de constater que les Olympiens n’auront jamais su tirer leur épingle du jeu.
Salzbourg, déjà qualifié et assuré de terminer premier de la poule, ne devrait pas venir au Vélodrome en victime expiatoire, bien que leur entraîneur annonce vouloir donner du temps de jeu à de nombreuses pousses du centre de formation.
Le bricolage du jeudi
Côté Marseillais, le onze aligné ce soir (surtout au niveau des latéraux) a tout de l’expérience de laboratoire. L’expulsion d’Amavi contre Konyaspor pousse Rudi Garcia à replacer Sakai sur le côté gauche, pour laisser le rôle d’arrière droit à Sarr (pourquoi pas l’inverse ?) et l’absence de Thauvin devrait aussi l’inciter à revoir son animation offensive.
Verra-t-on enfin deux pointes associées, les changements se feront-ils poste pour poste, Rudi Garcia assumera-t-il enfin sa calvitie ? Nous aurons les réponses à 21 heures !
La gestion du cas Rocchia interroge aussi : seul spécialiste du poste avec Bedimo (également barman à mi-temps au SportBeach), il semble payer une hygiène de vie parfois incompatible avec le haut niveau, et surtout son manque d’empressement à signer son contrat professionnel, sans doute poussé à la réflexion par des offres plus alléchantes financièrement, mais aussi sportivement. Gardons à l’esprit que tout ce qui lui a été reproché jusqu’alors tient surtout de la rumeur et aux propos d’un Rudi Garcia qui semble très remonté contre lui.
La faible affluence prévue (18500) poussera les esprits chagrins à critiquer ceux qui choisissent leur matchs, les faux supporters qui ne viennent que contre Paris ou Lyon… la réalité c’est que très peu de monde n’a envie de voir ses attributs congelés par des rafales de vent, un jeudi soir, contre une équipe dont le nom fait plus penser au bar d’une discothèque qu’à un club de foot. Et comme le disent si bien certains : « Si ce match est décisif, c’est surtout parce que l’OM n’a pas été capable de faire le job et de se qualifier bien avant ! ».
Les raisons d’espérer :
– Des professionnels de Ligue 1 devraient quand même pouvoir battre une CFA autrichienne !
– Stéphane Guy ne commentera pas le match.
– Et si c’était le soir de Mitroglou ? (Episode 16)
– Même un match nul suffit à se qualifier.
Les craintes à avoir :
– L’OM version européen ressemble à s’y méprendre aux clubs ouzbeks dont tout le monde se moque.
– L’efficacité offensive repose essentiellement sur Thauvin… qui ne jouera pas ce soir.
– Les Olympiens sont les champions d’Europe de la défaite lorsqu’ils sont favoris.
– L’instant paranoïa : ont-ils réellement envie de jouer cette coupe ?
En espérant que cette fois ce soit la bonne, et surtout en priant pour ne pas passer pour des guignols devant l’Europe entière !
Allez l’OM !
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