OM 2-2 Toulouse : l’ascenseur émotionnel

Une fois encore, l’OM n’a pas profité des mauvais résultats de ses concurrents pour le podium, et nous a offert un spectacle indigent, malgré la présence de sa « Dream Team » sur le banc.

S’il y’a bien un domaine où l’OM est régulier ces derniers temps, c’est dans sa propension à se faire rejoindre. En effet l’équipe tourne à une moyenne exceptionnelle de 4 minutes avant que l’équipe adverse n’égalise lorsque les olympiens ouvrent le score. Cela s’est encore vérifié hier .Mais il y’a eu du nouveau, preuve s’il en est que notre club innove en matière de tactique… enfin tactique est un bien grand mot.

1ere mi temps : LE GRAND BLUFF

Lors de la séance de tableau noir… enfin la partie de contrée plutôt, les 2 be 3 (3 cerveaux pour 2) ont fomenté un plan machiavélique, pour faire croire aux toulousains qu’ils étaient au Stadium. La ligue ayant refusé qu’on joue avec des maillots violets, le plan B était d’opérer en contre attaque, et d’espérer que les visiteurs (qui étaient sensés jouer chez eux… vous suivez ?) s’en rendraient compte à la 94 ème minute, et que nous remporterions les 3 points.

L’entame de match laisser augurer que le TFC allait mordre à l’hameçon. Après plusieurs combinaisons au milieu de terrain, les marseillais partaient en contre attaque, et Valbuena décalait parfaitement Payet. Celui-ci eut une illumination et frappa directement plutôt que de se lancer dans une série de dribbles et bim 1-0 à la 9eme minute. Les 2 Be 3 étaient en transe, prêts à se mettre torse nu. Quatre minutes plus tard, alors que Mendy était aux fraises, un centre venu de la droite trouva Ben Yedder, seul, libre de tout marquage, qui fusilla Mandanda à bout portant 1-1. Fanny quand à lui était parti rebrancher sa caméra ce qui explique son absence de marquage au 2eme poteau (la batterie c’est important pour filmer).

Les marseillais réussissaient à repartir, avec d’excellentes phases sur les ailes. A la 18ème, Payet adresse un caviar à Thauvin qui seul au 2eme poteau met la tête au dessus. Fanny, quant à lui, continue de laisser des boulevards dans les couloirs (sans doute un concours avec mendy), et lors de ses rares montées envoie des centres au 3eme poteau.
A la 35ème, l’OM remet ça. Gignac lancé en profondeur par en contre à 2 contre 7 (à domicile). Il déborde le poteau de corner, l’arbitre assistant, son défenseur, et adresse un caviar en retrait à Valbuena qui marque au point de pénalty. Les 2 Be 3 se lâchent et José pense déjà à faire breveter le schéma tactique sous le nom de « l’Enculette ». Mi-temps sur le score de 2-1, même Zebina n’arrive pas à le croire.

Si tu te moques du jeu … le jeu se moquera de toi (et accessoirement la France entière)

Le coach toulousain, conscient d’être dupé, a réveillé ses ouailles à la mi temps qui se sont soudain aperçu qu’ils ne jouaient pas chez eux. Il a alors demandé à son milieu à 5 de faire tourner le ballon et à ses joueurs excentrés de faire exploser les ailes marseillaises. Dès le coup d’envoi, le chevelu Braithwaite se retrouve seul devant Mandanda qui sort une Parade réflexe. On sent les toulousains très à l’aise au milieu du terrain. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils sont à 5 contre 2, Romao et Lemina, abandonnés par leur compères de l’attaque se font littéralement marcher dessus. Et ce qui devait arriver… arriva. A la 60ème minute sur un énième corner, Mandanda tenta une sortie aérienne kamikaze et rata misérablement le ballon, qui atterrit sur la tête d’Aurier. 2-2. Le reste du match fut une succession d’action ratées. Thauvin a deux fois l’opportunité de nous offrir le match, mais fusille la lune et les étoiles. Payet à complètement disparu de la circulation en 2eme mi temps, et les remplacements n’ont servi à rien. Au final, l’OM s’en sort bien car on aurait largement pu perdre ce match

Comment en est –on arrivé là : La Palette à Fayçaldinho (leçon niveau pupille 1ère année)

« L’Enculette », dérivé du 4-2-3-1 a ses limites, surtout quand on joue contre un équipe qui a 5 milieux. Pour pouvoir s’en sortir, nos 3 milieux offensifs auraient du redescendre en phase défensive et faire le nombre. Nos latéraux auraient aussi du bloquer les couloirs. Au lieu de ça, Nous avons vu une équipe scindée en 2, avec un bloc équipe type PHB, et surtout un coaching proche du néant. Franck Passi a vu des tribunes le manque au milieu. Il a twitté à Spinosi qui lui, a parlé à José : « oh mon vier oh !! On n’est pas bon oh José !». José a forwardé à Albert Emon. Mais le temps qu’Albert trouve la notice de l’Iphone, le match était fini. Toulouse nous a logiquement perforé de toute part. L’idée de jouer en contre est fabuleuse, mais c’est mieux quand on ne joue pas à domicile.

Les 3 signes qui montrent que ça sent le foin pour la suite

1- Mandanda engueule et replace Mendy au bout de 40 secondes de jeu
2- On a 3 coachs et demi
3- Tout le monde perd et on ne gagne pas

Une saison foutue dès le mois de Janvier, un déficit technico-tactique, un projet plus que flou.
Quand on vous disait qu’ils nous prennent pour des truffes.

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A propos de sillicate


Habite En Yourte ! Son Amour Laisse Univoquement Transi, Passant Ostensiblement Tout Obstacle. Caractère Amer Voir Acariâtre. Une Nouvelle Enquête Bientôt Intériorisera Nos Obsessions Utéro-Zygotiques Enflammées ?
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