D2F | RAF-OM : retour à la compétition

Les longues vacances sont terminées. Il est temps pour les Olympiennes de reprendre le chemin des terrains pour réussir leur mission : la montée en D1. Difficile de dire qui des douze équipes de D2F fera partie des deux élues, tant le remaniement des effectifs a été important. Toutefois, l’Olympique de Marseille est considéré comme l’un des clubs favoris à l’obtention du Graal.

Demain dimanche 17 septembre débute le championnat de D2, après plus de trois mois de trêve. L’OM affrontera Rodez en terres ruthénoises.

Le mercato a été bien mené, à mon sens, mais la vérité du terrain validera ou non cette impression.
Très peu de départs importants : arrêt de Karima Taïeb, Nelly Rodrigues partie à Nantes et Grace Yango s’est engagée avec Guingamp. J’aurais aussi pu ajouter Sarah Zahot, elle aussi néo-Nantaise, si je n’avais des doutes à son sujet, au niveau physique, car elle enchaîne les blessures et donc les absences de longues durées.

Les arrivées comblent les départs et accroissent les qualités des remplaçantes. Une absence devrait moins impacter l’effectif tout en donnant plus de choix tactiques à Yacine Guesmia. Au final, ce sont huit joueuses qui ont quitté le club, ou pris leur retraite et huit autres qui sont arrivées.

Cela peut sembler beaucoup, mais en réalité, ne l’est pas vraiment, chez les féminines et encore plus dans cette saison de changement.
Avec la réduction de la D2 à douze équipes, au lieu de vingt-quatre, plus la rétrogradation économique de trois clubs, beaucoup de joueuses se sont retrouvées sur le marché des transferts. Jusqu’à cette saison, la spécificité fédérale limitait à deux ans la durée maximale d’un contrat pour la D2. Beaucoup de contrats se limitaient à un an, d’où les multiples prolongations en début de saison (15 pour l’OM).

Avec cette nouvelle D2, la durée maximale des contrats est passée à trois ans, un an pour la D3 et cinq ans pour la D1. Sachant qu’extrêmement peu de transferts sont payants. Cette intersaison a vu exploser le nombre des mutations et le record en la matière est détenu par le FC Nantes, avec dix-sept départs pour autant d’arrivées.

Dans l’exercice, l’Olympique de Marseille fait figure de bon élève, avec une stabilité avérée dans le paradigme du football féminin. Place maintenant au terrain, où demain, les Olympiennes affronteront le Rodez Aveyron Football pour un premier pas vers une possible montée en D1. Elles font partie des favorites.

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A propos de Kim Nielsen


Je supporte l'OM depuis 1973, ça ne me rajeunit pas ! J'étais présent à Bari et à Munich pour des résultats opposés. J'ai pris goût au foot féminin depuis la coupe du monde en France.
Article lu 656 fois, écrit le par Kim Nielsen Cet article a été posté dans Féminines et taggé , , . Sauvegarder le lien.

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