Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille
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Re: Mathieu Valbuena

23 Mar 2016, 04:53

FF


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Mauvaise chute

Longtemps incontournable chez les Bleus et en L1, l’ancien Marseillais ne l’est plus nulle part. En six mois à Lyon, il a perdu gros, y compris peut-être ses chances d’aller à l’Euro. FF a enquêté pour savoir comment il a pu perdre pied. Et s’il peut se relever.

C’était il n’y a pas si longtemps. Sept mois. C’est quoi, sept mois, dans la vie d’un homme ? Pas grand-chose. C’était il n’y a pas si longtemps et Mathieu Valbuena était quelqu’un d’important. Pour la conférence de presse de son arrivée à Lyon, les décideurs s’étaient endimanchés, avec ce qu’il faut de négligé pour supporter la chaleur de ce 11 août 2015. Hubert Fournier avait déboutonné le col de sa chemise blanche, le président Aulas avait dénoué sa cravate et Bernard Lacombe avait assorti la sienne à sa veste bleu nuit. Les déclarations étaient de circonstance, la fierté non feinte de récupérer un cadre de l’équipe de France. Pourtant, il se murmure déjà que tout le monde à la table n’était pas pour ces fiançailles à la hussarde entre un club qui s’est hâté de recruter pour aborder une Ligue des champions, où ses jeunes ont si peu de vécu, et un trentenaire rapatrié d’urgence parce que son club du Dynamo Moscou vient justement d’être radié de cette C1. Qu’importe si Valbuena porte en lui l’image d’un autre Olympique où il a passé huit ans, ce qui a « d’entrée posé certaines questions » à en croire Élie Baup, qui l’a entraîné à l’OM où « Mathieu est devenu un pur Marseillais ». Qu’importe si le cœur du réacteur du jeu lyonnais est nourri de la complicité de mômes devenus des hommes et des pros ensemble à Tola-Vologe, avec ce que cela comporte de réticences envers l’extérieur. Et qu’importe si ce recrutement semble être le choix du président Aulas plus que celui de son coach et de son conseiller Bernard Lacombe. Devant les micros, ce dernier garde d’ailleurs son sens de la formule. « Quand on rencontrait l’OM et que Mathieu ne jouait pas, on se disait : “ Tant mieux ’’ ! »

Statistiquement, l’OL est meilleur sans lui. C’était il n’y a pas si longtemps et cette phrase-là résonne cruellement tant, sept mois après, il se dit exactement l’inverse. Désormais, c’est quand Mathieu Valbuena joue que les adversaires de l’OL disent « tant mieux ». Il n’y a rien de sarcastique dans ce constat, ce sont les chiffres qui le sont : Lyon gagne plus et mieux en L1 sans Valbuena (50 % de victoires et 1,9 but par match) qu’avec lui (40 % de victoires et 1,43 but par match). Ç’a été pire en C1, où l’OL n’a gagné qu’une rencontre, sans lui, et a perdu toutes les autres, avec lui. Coïncidence ? Consultant sur Canal+, Éric Carrière a lancé à l’antenne : « Avec Valbuena, le jeu manque de fluidité, il y en a plus quand il ne joue pas. Comme par hasard, Lyon a retrouvé son jeu de l’année dernière quand il a été absent. » Le même Éric Carrière disait pourtant à l’arrivée du même Valbuena : « C’est une très bonne recrue, il va bien s’entendre avec Lacazette et Fekir. » C’était il n’y a pas si longtemps et il s’est passé tant de choses depuis dans la vie de l’OL comme dans celle de Valbuena. Des coups francs et certains qui l’étaient moins, des coups de stress et des coups de moins bien, sur le terrain comme plus loin, jusque dans les prétoires de la justice. Contre-performances, malentendus, affaire salace et trahison, le lutin a connu tant de désillusions depuis sa venue à Lyon qu’il en a perdu son allant. Si ses proches gardent le silence, l’un d’eux consent à reconnaître sous couvert d’anonymat : « Il a pris un grand coup dans la gueule. »

« Ça lui a tapé sur le carafon. » C’était il n’y a pas si longtemps, et Gérard Davet, l’un des deux journalistes du Monde à l’avoir interrogé en novembre à propos de l’affaire de la sextape, se souvient d’avoir éprouvé la même impression. « On a rencontré un homme blessé, touché, qui se sentait trahi. Ça lui a tapé sur le carafon. Déjà qu’il n’était pas au top à l’époque... » Pour une fois, sans doute la première, Valbuena le vaillant est atteint. Éteint. Il en a pourtant vu d’autres, a encaissé tant de sarcasmes et de brimades, de désillusions et de défiance, dont il s’est toujours relevé, comme l’a dit plusieurs fois Carlos, son père : « Mathieu a toujours entendu la même chose, que la marche était trop haute, qu’il n’allait pas y arriver, je crois qu’il prend ça comme un défi. » Valbuena junior s’en est toujours nourri pour se hisser sur la pointe des pieds au niveau des grands, pour enjamber les difficultés avec un état d’esprit et une soif de ballon remarquables. Formidable battant, à l’aise dans ce rôle de Calimero qui lui donne des ailes, il a trop souvent dû encaisser les pires humiliations, comme ces bizutages répétés en équipe de France ou à l’OM, où certains s’amusaient à le viser à l’entraînement comme un vulgaire plot de chantier.

Insultes, contre-appel et concurrence. C’était il n’y a pas si longtemps, en décembre 2012. Le latéral angevin Gaël Angoula se souvient d’un Bastia-OM à huis clos où il avait entendu de drôles de choses : « Il y avait eu des insultes, des accrochages verbaux entre Valbuena et ses coéquipiers, mais dans le jeu ils le cherchaient systématiquement. » Pour l’avoir recroisé avec Lyon cette saison, Angoula a constaté que c’était désormais le calme plat, sur tous les plans : pas d’insulte, pas de passe. « Je l’ai trouvé plutôt en forme, mais c’est évident qu’il touche moins de ballons à Lyon, il a moins d’importance qu’à l’OM. » Là-bas, le jeu tournait autour de lui. À Lyon, c’est plutôt lui qui tourne autour du jeu. Angoula l’a constaté de visu : « C’est moi qui étais à son marquage. J’ai en tête deux ou trois situations où il fait appel, contre-appel, je suis dans le vent, mais heureusement pour moi personne ne lui donne. Tolisso et Grenier ne l’ont pas cherché et ont choisi de tenter des passes plus compliquées. » À destination de Lacazette, notamment. Il ne s’agit pas de les opposer artificiellement, ils le sont de fait, en concurrence pour un leadership technique et humain à l’OL et pour un maillot bleu, même s’ils n’évoluent pas au même poste et si aucun des deux n’a été convoqué pour les échéances face aux Pays-Bas et à la Russie, Lacazette pour méforme, Valbuena parce qu’il revient de blessure.

Les salaires de la discorde. C’était il n’y a pas si longtemps, et c’était déjà le début des emmerdements. Le 1er octobre, le Parisien révèle que le taulier de la saison dernière touche moins que l’arrivant. Le salaire de Valbuena (4,2 M€ brut sur l’année, hors primes) est supérieur à celui, réévalué l’été dernier, de Lacazette (4 M€ brut) malgré ses états de service (27 buts en 2014-15). Sans compter la prime annuelle quasiment trois fois plus importante pour Valbuena (1,6 M€) que pour Lacazette (0,6 M€). De quoi frustrer ce dernier, mais pas uniquement. Si cette flambée n’a rien de choquant au vu du statut de Valbuena et des salaires qu’il touchait auparavant, elle est venue troubler l’harmonie trouvée ces deux dernières années par l’OL, forcé par les circonstances de miser sur sa jeunesse. Il a découlé de l’avènement de cette génération Tola-Vologe un équilibre menacé par les arrivées de l’été. Le schéma est habituel, décortiqué par Denis Troch, ancien entraîneur (PSG, Laval, Le Havre...) reconverti dans le coaching mental. « Dès qu’on bouge un élément dans un collectif, il faut remettre en question tout le système. Quand on rajoute quelqu’un, il faut revisiter toutes les interactions du groupe, car cela chamboule les équilibres, les positions des leaders changent, les affinités aussi. La chose la plus importante, c’est qu’il faut un alignement entre la direction, le staff et les joueurs, une cohérence. C’est pour cela qu’il faut réajuster sans cesse. »

« Ses coéquipiers n’ont pas confiance en lui. » C’était il n’y a pas si longtemps, mais Baup se souvient de ses années de coach. « Tout ça, c’est de l’humain, quand on est entraîneur, on ne fait que ça. » Et c’est primordial tant les dégâts sont quasi irréparables, ce qu’explique Troch. « Si tout ça n’a pas été fait au départ, il faut tout casser, ou alors ça demandera un temps fou pour normaliser les rapports, car un tas de choses se sont cristallisées entre-temps. C’est un peu comme dans une famille, à l’arrivée d’un nouvel enfant, il faut forcément des réajustements. » Celle de Valbuena a, du coup, ressemblé à une pièce rapportée plus qu’à une adoption, et cela se vérifie sur le terrain à entendre Mohamed Fofana, le défenseur de Reims. « On voit bien qu’ils ont du mal à le trouver, car il est arrivé dans une équipe qui avait ses automatismes. J’ai l’impression que ses coéquipiers n’ont pas assez confiance en lui, mais ce n’est pas le seul. Aucune recrue n’a flambé et Yanga-Mbiwa a reconnu qu’il avait du mal à s’intégrer. » L’ancien Montpelliérain s’en était ému lors d’une conférence de presse. « C’est clair qu’il y a des tensions partout dans le vestiaire », avait-il reconnu. Victime des mêmes difficultés, Claudio Beauvue est reparti au bout de six mois (au Celta Vigo), ce qui fait dire au Guingampais Nicolas Benezet : « Il suffit de prendre l’exemple de Beauvue, apparemment, ça n’est pas facile de jouer à Lyon quand tu n’es pas du cru. »

Hautain, bavard, vantard ou bonne pâte ? Claudio Beauvue a glissé quelques mots d’explication à son départ. Dans Ouest France, d’abord : « Tout le monde a décrété que Lacazette et moi, nous étions copains parce que j’ai posté une photo de nous deux, mais, sur le terrain, c’est autre chose. » Puis dans une interview à Canal+ : « Avec plus de recul, je m’aperçois que ça pose un problème qu’il (Valbuena) soit là. On n’aime pas voir l’autre briller à sa place. Mais je ne sais pas pourquoi on agit encore comme ça avec lui. » Peut-être parce que lui non plus n’a pas tout fait pour se glisser sans bruit dans un vestiaire qui n’était pas le sien. Pas son genre. Bavard, parfois vantard à en croire d’anciens partenaires – « il est hautain, il y a lui et les autres », dit l’un d’entre eux –, Valbuena doit peut-être aussi certaines difficultés à ce bling-bling qu’il porte comme un étendard. « Tu ne mets pas dans le vestiaire des lunettes de soleil alors qu’il pleut dehors, ajoute cet anonyme, qui ne l’est pas. Mathieu est arrivé en terrain conquis, ça ne pardonne pas dans un groupe où 80 % des gens ont grandi ensemble. Les Lacazette, Tolisso et compagnie ont dû se dire : “pour qui il se prend ?” » Pour un joueur de l’équipe de France. Pour un ancien meilleur passeur de Ligue 1 (2012-13). Pour un cador qu’il est lorsqu’il est en confiance. Élie Baup préfère retenir cela que le reste. « C’est sa manière d’être, il ne faut pas le prendre au premier degré, ni s’arrêter à ça. En vérité, c’est une bonne pâte. Je suis certain que s’ils vont tous boire un coup après, tout s’arrangera. » Mathieu Valbuena, lui, n’a pas l’impression d’être ostracisé, rejeté.

Benzema, l’idole des jeunes. C’était il n’y a pas si longtemps, début février, et Valbuena a forcément parlé de tout cela avec Olivier Auriac, le milieu d’Angers, avec qui il a été formé à Bordeaux. « Je ne pense pas qu’il y ait dans le vestiaire les Lyonnais, d’un côté, et Valbuena, de l’autre. J’en suis même certain », assure Auriac, forcément dans la confidence. Pourtant, il y a bien eu au moins un motif de fâcherie, à propos de la (trop) fameuse sextape. Cette affaire a fatalement envenimé ses rapports avec certains dans le vestiaire, comme l’a reconnu l’ancien coach de l’OL Hubert Fournier dans une interview donnée à Canal. « Tout le monde s’est posé des questions sur cette histoire. En plus, cette histoire est liée à (Karim), qui est de Lyon, sa famille y vit encore, c’est même l’idole de certains joueurs ici. Forcément, ça n’a pas été facile. » Pourquoi ? Parce que Valbuena a été victime d’un chantage ? Parce qu’il n’a pas voulu payer ? Parce qu’il l’a dénoncé ? Ou parce qu’il a dénoncé Benzema qui voulait qu’il paie ?

« L’omerta dans le foot est plus forte qu’en politique. » C’était il n’y a pas si longtemps, mais depuis qu’il a commencé l’année dernière à enquêter sur Jean-Pierre Bernès avant de s’intéresser à cette histoire de sextape, le journaliste du Monde Gérard Davet s’est forgé son idée. « Dans le foot, l’omerta est encore plus forte que dans la politique ou les affaires. En nous parlant, Valbuena voulait sécuriser son statut de victime dans cette affaire, mais il est au contraire devenu un coupable. Parce qu’il a parlé. Il savait qu’il en subirait les conséquences, mais il ne mesurait pas l’onde de choc, ni ce que ce monde du foot sécrète comme omerta, comme protection envers un joueur du Real, envers le partenaire préféré de Cristiano Ronaldo. » Envers l’un des joueurs majeurs de Didier Deschamps qui lui a récemment témoigné son soutien. Le sélectionneur aurait d’ailleurs tenté de se procurer le dossier pour pouvoir se positionner, avant que la cour d’appel de Versailles ne juge « recevable » la requête de la FFF de se constituer partie civile. La famille Valbuena, elle, y a eu accès. Ce qu’elle y a lu l’a effrayée. Habitué aux investigations, Davet en a vu d’autres, mais se montre pessimiste pour Benzema. « La juge a quasiment terminé son enquête, il va y avoir des réquisitoires sanglants contre Benzema. D’ailleurs, elle a seulement levé son contrôle judiciaire, pas sa mise en examen, c’est bien qu’il y a une raison ! Maintenant, il va y avoir l’ordonnance de renvoi, cela devrait être violent et accablant pour Benzema. Mais ça ne sera pas avant l’Euro. » Mathieu Valbuena ne peut donc tabler sur le calendrier judiciaire pour espérer un bannissement de son coéquipier qui augmenterait mécaniquement ses chances de revenir en bleu à temps pour cet Euro auquel il tient tant – « les Bleus, c’est ce qui le fait rêver », dit-on dans son entourage. Il ne pourra compter que sur lui-même. Comme toujours. Et ça, il y a longtemps qu’il le sait.

Re: Mathieu Valbuena

27 Fév 2021, 13:03

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VALBUENA Confidences olympiques

Le milieu de l’Olympiakos a joué huit ans à l’OM et deux à l’OL. Il compare les deux clubs à l’aube du duel. Hervé Penot

Mathieu Valbuena est né à l’OM, le 3 octobre 2007, un soir de succès à Liverpool (1-0) sur une frappe en pleine lucarne. Après huit ans dans la peau d’un Marseillais (2006-2014), il s’est glissé deux saisons dans celle d’un Lyonnais (2015-2017). L’actuel milieu offensif de l’Olympiakos, 36 ans, raconte ce choc à part, sans savoir encore que Jacques-Henri Eyraud allait être remercié, dans la soirée d’hier, et remplacé par Pablo Longoria à la tête de l’OM (voir pages-2-3). « Ce sont devenus des matches pa rticuliers mais quand je suis arrivé à Marseille, ce n’était pas le cas, explique-t-il. C’est monté avec la rivalité sportive, puis il y a eu un peu d'animosité envers Jean-Michel Aulas… Ce sont les deux plus grands clubs français, même s’ils sont différents. Et chacun t’aide à t’épanouir… »

Les dirigeants

 Aulas plus humain qu’Eyraud

« Avant de le connaître, Jean-Michel Aulas, ce n’était pas ma tasse de thé. On se dit qu’il parle beaucoup mais j’ai rencontré une très belle personne humainement. J’ai un profond respect pour lui. C’est de loin le meilleur président de France. Des fois, on se dit qu’il pourrait prendre de la hauteur avec ses tweets mais il défend toujours son club. Avec ses joueurs, il a toujours des mots forts mais dits de manière calme. Il prend la pression sur lui, il a su aussi mettre en avant le foot féminin.

Aujourd’hui, le nouveau projet à l’OM est difficile à croire. Tu veux tout révolutionner et les résultats ne sont pas là. Depuis quatre-cinq ans, ça n’avance pas. Le patron ne vient pas du monde du football mais tu peux ne pas être un fin connaisseur et t’entourer de gens bien. Regardez (Jean-Claude) Dassier (président entre 2009 et 2011), il savait rester à sa place. Je condamne les violences récentes mais il y a un mécontentement.

À un moment, Jacques-Henri Eyraud a manqué énormément de respect avec ses déclarations… Dire qu’il y a trop de gens marseillais dans le club, etc… (1) Ce n’est pas possible. C’est une vraie colère, un ras-le-bol. Même s’ils avaient été champions, je ne vois pas comment ça pourrait durer. »

Les supporters

 La constance des Marseillais

« Les supporters marseillais, c’est quelque chose. Ce sont parmi les meilleurs en Europe, les plus chauds. Il y en a toujours 40 000, même quand les résultats se font attendre. À Lyon, ce n’est pas pareil. Quand ça ne gagne pas, ça vient moins au stade. À l’OM, ça exprime peut-être de manière excessive mais tu le sais comme joueur. Et tu dois t’y préparer, la ville te rappelle souvent que tu es de l’OM.

Pourtant à l’OL, ça s’est très bien passé avec les fans, avec les Bad Gones, etc. Il y a un noyau fort mais la cité ne vibre pas de cette manière. Et j’ai toujours gardé un attachement logique à Marseille. C’est pour ça que quand les Dodgers m’ont appelé avant de faire leur conférence de presse (des groupes contre le président Eyraud), ils m’ont demandé si je pouvais être cité. J’ai dit : “Oui, bien évidemment ! Je ne suis pas rancunier (rire)”. J’avais eu un accueil chaud au Vélodrome avec l’OL (2) mais je ne peux pas oublier ce que les gens ont apporté à un joueur qui venait de si loin (National)… »

Les centres d’entraînement

La Commanderie plus cosy

« J’ai connu Tola-Vologe vieillissant (près de Gerland),là, tout est à côté du stade à Décines. Ce qu’a réalisé le président est incroyable. Et je ne connais pas les évolutions récentes (hôtel…) mais comme je le lui ai toujours dit : “Vous avez oublié les chambres !” Parfois, on allait à l’hôtel de la mise au vert entre deux séances dans la journée.

À la Commanderie, ça existe. Il n’y a pas autant de terrain, il y en a deux mais la Commanderie, c’est cosy, c’est sympa, les bureaux administratifs sont à côté. J’ai donc une préférence pour la Commanderie mais c’est parce que c’est mon club de cœur aussi (rire). Dire que j’y ai vu le premier vrai vestiaire… »

Les équipes

 L’OL taillé pour le titre

« La qualité est supérieure à Lyon même si je serai pour l’OM. Cette équipe est programmée pour finir en tête du Championnat. Le problème de l’OL, c’est plus contre les petits à domicile car ils sont présents sur les gros matches, et celui-là en est un pour eux.

À l’OL, Memphis Depay me surprend. Quand je l’ai connu, il n’avait pas le même rendement, il faisait beaucoup de superflu mais manquait d’efficacité dans le dernier geste. Cette blessure aux croisés (en décembre 2019) lui a peut-être fait un peu changer son approche. C’est un joueur atypique, mais il fait une super saison. Et il y a aussi des Aouar, Slimani, qui peuvent faire la différence quand ils entrent, et Paqueta, très fort… Kadewere et Toko Ekambi offrent de la vitesse devant. Marseille peut aussi avoir de la qualité, Steve (Mandanda) peut te sortir un grand match. Même si Flo (Thauvin) n’est pas au top aujourd’hui, il peut refaire surface comme Dimitri (Payet). Sur un match, l’OM peut rivaliser, mais ce sera compliqué. »

(1) Le 8 décembre, lors d’un séminaire en vidéo, l’ex-président de l’OM a déclaré : « Quand je suis arrivé à Marseille, j’ai été frappé de voir que 99 % des collaborateurs du club étaient marseillais. C’est un danger et c’est un risque. » (2) Une mini-potence au bout de laquelle était pendue une poupée à l’effigie de Valbuena avait été accrochée en tribune pour son retour au Vélodrome sous le maillot de l’OL, le 20 septembre 2015.

L'Equipe

Re: [Ex] Mathieu Valbuena

19 Juil 2023, 15:31

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Valbuena: « Je veux encore prendre du plaisir »

Le milieu offensif a officiellement quitté l'Olympiakos au bout de quatre saisons. À bientôt 39 ans, l'ancien international français se sent encore de jouer au moins une année.Actuellement en France, Mathieu Valbuena a la bougeotte, comme dans ses plus belles années sur le terrain. L'attaquant (qui aura 39 ans le 28 septembre) est parfois à Bordeaux, où il a ouvert un centre de santé en compagnie de Christophe Baudot, médecin du Paris-SG rencontré à l'époque à l'OM. Il s'y entretient avec un préparateur physique particulier depuis deux semaines quand il ne part pas à Aix-en-Provence pour profiter de sa famille sur place.

En fin de contrat à l'Olympiakos, « Petit Vélo » a encore de l'énergie et l'envie de prolonger un peu plus sa carrière.Il a probablement discuté de tout cela avec Didier Deschamps, son ancien entraîneur à Marseille et en équipe de France, en se rendant en voisin au complexe le « Z5 », jeudi, où les champions du monde 1998 se réunissaient pour le vingt-cinquième anniversaire de leur sacre. Entre ses différents déplacements, il a pris le temps de se confier sur la fin de cette aventure en Grèce et son désir de « s'éclater encore », comme il l'a souvent répété.« Pourquoi avez-vous quitté l'Olympiakos ?J'ai passé quatre années magnifiques là-bas et, comme la mayonnaise a pris entre nous, que j'ai été performant, que j'ai eu une très bonne relation avec le président (Evangelos Marinakis) et les supporters, on convenait de se retrouver à chaque intersaison pour parler de l'avenir. Je ne signais que des contrats d'un an qu'on prolongeait à chaque fois. Mais on vient de terminer une saison un peu compliquée où on a terminé troisièmes, où on n'a pas gagné de titre. On a connu quatre entraîneurs aussi. J'aurais malgré tout aimé continuer pour encadrer les jeunes mais le club a préféré me proposer d'intégrer le staff. J'ai été un peu surpris.Un peu déçu aussi ?Oui, un peu, d'autant que je n'avais aucune attente en termes de temps de jeu. Je ne revendiquais rien de particulier. Mais un nouveau coach est arrivé (Diego Martinez), un nouveau directeur sportif aussi (Antonio Cordon). Ils ont posé leurs conditions, ils ont voulu rajeunir l'effectif et pas mal de trentenaires sont partis (comme Yann M'vila...). J'ai compris avec le temps que c'était peut-être mieux pour moi aussi de partir, que je ne devais pas faire la saison de trop.Vous ne vouliez pas faire la saison de trop à l'Olympiakos, mais ne craignez-vous pas de la faire ailleurs ?Non, parce que dans la tête et dans les jambes, ça suit toujours. J'aurais voulu finir à l'Olympiakos, c'est certain, mais ça ne s'est pas passé comme je l'ai espéré. Maintenant, j'ai encore envie de jouer au moins un an. Encore une fois, je me sens frais. Si je voyais que je n'avançais plus sur le terrain, je saurais m'arrêter, je crois. Mais j'ai disputé 29 matches la saison dernière (toutes compétitions confondues), bien sûr j'ai plus de mal à enchaîner les rencontres à haute intensité, mais je peux encore être performant.Qu'est-ce qui vous fait encore courir à bientôt 39 ans ?Je suis animé par cette passion du foot. Je n'ai plus mes jambes de 20 ans, bien sûr, mais j'ai été épargné par les blessures jusque-là, je sens que j'ai encore à donner. Et puis, vous savez, mon histoire est un peu différente de celle d'autres joueurs. J'ai dû passer par d'autres chemins pour réussir, je n'ai vraiment commencé dans le monde pro qu'à 21 ans, alors j'ai envie de profiter encore un peu. Les gens disaient que je partais en vacances quand j'ai signé à l'Olympiakos. J'allais avoir 35 ans et je suis resté quatre ans, j'ai gagné des titres. J'ai prouvé le contraire.Vous avez toujours besoin de cette reconnaissance ?Non, j'ai juste envie de me prouver à moi-même que je peux encore continuer, profiter un peu plus. Je suis vraiment excité à l'idée de pouvoir relever un dernier challenge, de découvrir, peut-être, un nouveau pays, un nouveau Championnat.Mais vous n'êtes pas usé à l'idée de devoir tout recommencer encore une fois ?Vous savez, parfois, les joueurs de foot, on râle un peu, on ne veut pas toujours se lever le matin pour aller à l'entraînement mais on réalise vite la chance qu'on a. J'en prends conscience. J'ai encore envie de découvrir de nouvelles choses, de m'éclater.Vous avez déjà des pistes ?Depuis l'annonce officielle de mon départ de l'Olympiakos (lundi 10 juillet), j'ai eu plusieurs appels d'agents, de dirigeants ou d'intermédiaires pour me parler de telle ou telle possibilité, mais rien de concret pour l'instant. Le président (Marinakis) a beaucoup de contacts en Grèce et il m'a proposé de me trouver un point de chute. Mais je ne voulais jouer que pour un club là-bas : l'Olympiakos. Je suis dans une situation inédite : en dix-huit ans de carrière, c'est la première fois que je suis libre. Je veux encore prendre du plaisir et, très franchement, l'aspect financier n'entre pas en compte.lire aussiToute l'actualité du mercatoUn retour en France est-il envisageable ?Je ne suis pas fermé mais, très honnêtement, ce n'est pas ma priorité.Même à Bordeaux, où tout a commencé et aurait pu aussi se terminer ?Ce serait la belle histoire, c'est vrai (il sourit). Même en Ligue 2, les Girondins représentent quelque chose pour moi. On verra bien. »

L'Equipe

Re: [Ex] Mathieu Valbuena

23 Juil 2023, 17:43

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L'Apollon Limassol espère finaliser l'arrivée de Mathieu Valbuena



Libre après son départ de l'Olympiakos, Mathieu Valbuena, 38 ans, pourrait rebondir à Chypre, où l'Apollon Limassol espère accueillir l'ancien marseillais et lyonnais.

À 38 ans, Mathieu Valbuena a encore envie de jouer au football. Le Français est espéré à Chypre, où l'Apollon Limassol lui a fait une offre. Tout pourrait aller très vite désormais pour l'ancien joueur de Marseille et Lyon notamment, qui vient de passer quatre ans en Grèce, à l'Olympiakos, où il a joué 150 matchs pour 18 buts.


https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... na/1409799

Re: [Ex] Mathieu Valbuena

23 Juil 2023, 19:40

On fait la place à Dim :anigo:

Re: [Ex] Mathieu Valbuena

25 Juil 2023, 09:56

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Mathieu Valbuena va bien signer à l'Apollon Limassol

Libre depuis la fin de son contrat avec l'Olympiakos, Mathieu Valbuena s'apprête à découvrir un nouveau pays. À 38 ans, l'ancien de l'OM va rejoindre l'Apollon Limassol, en Chypre, pour une saison.

Comme annoncé dimanche, Mathieu Valbuena (38 ans) va bien rejoindre l'Apollon Limassol. En fin de contrat avec l'Olympiakos, l'ancien international français (52 capes) a choisi de rester proche de la Grèce, malgré une autre proposition venue du Maroc, et a donc donné son accord au club chypriote, où il va s'engager pour une saison. Valbuena doit rejoindre ses nouveaux coéquipiers en Slovaquie, où ils sont actuellement en stage, pour y passer sa visite médicale.


https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... ol/1409973
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