Topic gauche de la gauche

Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...

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Messagepar calabrais » 03 Nov 2006, 01:47

C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston
L'un aimait les Tommies, l'autre aimait les Teutons
Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts
Moi, qui n'aimais personne, eh bien ! je vis encor

Maintenant, chers tontons, que les temps ont coulé
Que vos veuves de guerre ont enfin convolé
Que l'on a requinqué, dans le ciel de Verdun
Les étoiles ternies du maréchal Pétain

Maintenant que vos controverses se sont tues
Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus
Maintenant que John Bull nous boude, maintenant
Que c'en est fini des querelles d'Allemand

Que vos fill's et vos fils vont, la main dans la main
Faire l'amour ensemble et l'Europ' de demain
Qu'ils se soucient de vos batailles presque autant
Que l'on se souciait des guerres de Cent Ans

On peut vous l'avouer, maintenant, chers tontons
Vous l'ami les Tommies, vous l'ami des Teutons
Que, de vos vérités, vos contrevérités
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

De vos épurations, vos collaborations
Vos abominations et vos désolations
De vos plats de choucroute et vos tasses de thé
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

En dépit de ces souvenirs qu'on commémor'
Des flammes qu'on ranime aux monuments aux Morts
Des vainqueurs, des vaincus, des autres et de vous
Révérence parler, tout le monde s'en fout

La vie, comme dit l'autre, a repris tous ses droits
Elles ne font plus beaucoup d'ombre, vos deux croix
Et, petit à petit, vous voilà devenus
L'Arc de Triomphe en moins, des soldats inconnus

Maintenant, j'en suis sûr, chers malheureux tontons
Vous, l'ami des Tommies, vous, l'ami des Teutons
Si vous aviez vécu, si vous étiez ici
C'est vous qui chanteriez la chanson que voici

Chanteriez, en trinquant ensemble à vos santés
Qu'il est fou de perdre la vie pour des idées
Des idées comme ça, qui viennent et qui font
Trois petits tours, trois petits morts, et puis s'en vont

Qu'aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas
Que prendre, sur-le-champ, l'ennemi comme il vient
C'est de la bouillie pour les chats et pour les chiens

Qu'au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi
Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain

Que les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons
Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb
Ainsi, chanteriez-vous tous les deux en suivant
Malbrough qui va-t-en guerre au pays des enfants

O vous, qui prenez aujourd'hui la clé des cieux
Vous, les heureux coquins qui, ce soir, verrez Dieu
Quand vous rencontrerez mes deux oncles, là-bas
Offrez-leur de ma part ces "Ne m'oubliez pas"

Ces deux myosotis fleuris dans mon jardin
Un p'tit forget me not pour mon oncle Martin
Un p'tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston
Pauvre ami des Tommies, pauvre ami des Teutons...

@ Brassens
L'utopie n'est pas ce qui est irréalisable mais ce qui reste à réaliser @ Marco Ernani, Maire d'Altinopolis
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Messagepar Psychoboy91 » 03 Nov 2006, 08:56

etienne92200 est le doppelganger de iamaseb :mrgreen:
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Messagepar iamaseb » 03 Nov 2006, 09:20

Psychoboy91, tu utilises des mots trop complexes pour moi ;)
iamaseb
 

Messagepar Psychoboy91 » 03 Nov 2006, 09:30

8)
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Messagepar timolovitch » 03 Nov 2006, 09:32

etienne92200 a écrit:iamaseb, attends, moi je les veux bien tes liens. Meme si je me doute de leur provenance et donc de leur contenu .... :mrgreen: :wink:

Il faudrait que tu arretes de tt mettre sur le plan éco.

Ensuite, ce que je veux dire, c'est que Staline et ses copains ont commis d'enormes attrocités. Et c'est comme si des restes du parti d'hitler existaient encore aujourd'hui, et qu'on tienne le meme discours que le tien. En prenant, comme base, que staline = Hitler.
On pourrait dire, le passé c'est le passé, netoyons un peu tt ça.
Pkoi tu me parles de l'urss ? Ben pkoi tu me parles de cette allemange ?
Tu vois ce que je veux dire ?

Sur la question juive, c'est évident que ces mecs d'extremes gauches et cf mon post plus haut ont un pb avec l'etre juif. Et les déclarations de bové (cf plus haut) me dégoutent.
Pour ex, encore :
La très pacifiste Arlette était-elle en tête de cortège de la manifestation propalestinienne du 23 mars aux côtés de militants de la LCR, d'anarchistes et de fondamentalistes musulmans agitant des drapeaux du Hezbollah et hurlant des « Allah ou Akbar » et des « mort à Israël ». Pendant ce temps, José Bové, de retour de Ramallah, où les militants « anti-mondialisation » qui avaient sévi à Gênes s'étaient posés en « boucliers humains » pour protéger Yasser Arafat, accusait les services israéliens d'avoir fomenté les actes antisémites perpétrés en France, en vertu de l'habituelle théorie du complot : « à qui profite le crime ? ». On rappellera d'ailleurs que c'est une frange de l'ultra-gauche (Vieille Taupe) qui développa les thèses négationnistes dans les années 70-80, l'un des buts avérés étant de délégitimer l'Etat d'Israël. Dans la même logique, c'est toute une partie de l'extrême gauche (comme d'ailleurs de l'extrême droite), qui relaya, peu après les attentats du 11 septembre, l'intox, lancée par le Hamas, selon laquelle la CIA et le Mossad auraient perpétré les attentats antiaméricains, afin de « justifier une vaste ratonnade internationale contre les Musulmans ».

Egalement explicite, Daniel Gluckstein, candidat du Parti des travailleurs (PTA), préfère chanter L'Internationale que La Marseillaise et se lance dans la course à la diabolisation d'Israël, laissant le porte-parole du PTA algérien déclarer – lors d'un meeting tenu le 5 avril – : « Nous ne reconnaîtrons jamais l'Etat d'Israël, car il est une menace pour tous les peuples de la région, la solution ne peut être qu'un seul Etat, un Etat palestinien... »




Tu confonds, peut-être délibérément, juifs et sionnistes; anti-sionnistes et antisémites.

Tu fais l'amalgame entre opposants à la politique d'un gouvernement donné et opposants à un pays.

Il est difficile de débattre...
Nico je crois que je vais demissioner de mon taf pour me consacrer pleinement à la nuit, je vois bien qu'elle a besoin de moi @ un vrai bringueur pote de flashy
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Messagepar svinzinho » 03 Nov 2006, 13:13

timolovitch a écrit:
Tu confonds, peut-être délibérément, juifs et sionnistes; anti-sionnistes et antisémites.

Tu fais l'amalgame entre opposants à la politique d'un gouvernement donné et opposants à un pays.


C'est clair qu'on oublie souvent que le "fascisme" se retrouve sous tout les drapeaux, dans toutes les couleurs.

Et la sensibilité du sujet, couplé au politiquement correct gène souvent le débat
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Messagepar Fidel Cienaga » 03 Nov 2006, 13:28

svinzinho, +1 le fascisme sans drapeau ça n'existe pas, le nationalisme patriotardo ethnique voilà le plus grand criminel de l'histoire. Rwanda, Yougoslavie, Nazisme, nationalisme pan russe, colonisations, génocide des amérindiens (le drapeau contre la tribu), ad lib :beurk:
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar iamaseb » 13 Nov 2006, 21:58

svinzinho, désolé, finalement j'ai fait un long texte (le plus long en plus ;) )


Les français et l’image de l’URSS

Si au début des années 80 l’URSS est très critiqué, cela n’a pas toujours été le cas. En effet, pendant longtemps l’image de l’URSS auprès de nombreux Français est déformée par rapport à la réalité. L’URSS n’apparaît alors pas comme un système totalitariste et finalement assez éloigné du communisme.


Ainsi, l’URSS représente un idéal, un système avec des valeurs différentes, des valeurs de solidarités, d’une certaine égalité… Même si cette représentation n’est pas fidèle à ce qu’est l’URSS, elle est présente dans l’esprit de nombreux français. L’URSS par l’intermédiaire de ses dirigeants se présente comme un système basé sur la solidarité et l’égalité, où le peuple dispose librement de la production du pays, est soigné, éduqué et a accès librement à la culture et ou la répartition de la richesse est plus juste. Pour nombre de Français, la nouvelle voie qu’est le socialisme ou le communisme semble plus que jamais possible, puisqu’une grande partie du monde semble alors régit sous les valeurs communistes, une alternative « sérieuse » et « matérialisé » aux sociétés capitalistes.
Le bloc de l’URSS influence d’une certaine façon les politiques françaises. Le front populaire composé de radicaux, de socialistes et de communistes gagne les élections de 1936 ; les communistes ont 15 % des voies. L’URSS et ce qu’il représente fait partie du succès de 1936. Ca fait partie du même mouvement. Surtout, après la guerre, les communistes, de même que les américains sont considérés comme des héros. En effet, nombre de résistant étaient communiste.

Cette situation permet aux français qui souhaitent le changement de se réunir sous un même drapeau, d’être plus convainquant donc d’être plus mobilisateur. Mais les idées du socialisme et du communisme sont très liées au sort réservé à l’URSS. Celui-ci en est plus que le porte-drapeau.

Les valeurs de solidarités et d’égalités et leurs applications sont donc en partie assimilées au bloc soviétique. L’après guerre a donné naissance à la sécurité sociale, un commencement à l’émancipation des femmes, s’en est suivi des améliorations des conditions de travail… Cette période est concomitante à la montée de l’URSS.

La solidarité et l’égalité sont des valeurs en tant que tels, mais l’être humain, être complexe se perd parfois dans des groupes en oubliant les idées originelles. C’est-à-dire défendre bec et ongles une personne, un clan, un parti, un pays alors même que celui-ci n’incarne pas ou plus les valeurs qui nous y ont fait adhéré. On n’adhère plus aux idées, mais au parti, ce ne sont plus les idées et méthodes qu’on veut mettre en application, mais le parti qu’on veut mettre au pouvoir. Le groupe prend le dessus sur les idées et valeurs de l’individu, l’individu devient membre du groupe avant d’être individu.

C’est ainsi que nombre de communistes Français ont continué à défendre l’URSS. A un moment donné, défendre les idées communistes, c’était s’opposer au PCF. Du fait de l’image erroné, mais aussi de quelques esprits malveillants, les ennemis de l’URSS étaient considérés comme étant contre la solidarité, l’égalité et donc le « communisme ».

Certains communistes ont continué à défendre l’URSS jusque dans les années 80. Mais pour beaucoup de communistes, l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’URSS a permis d’ouvrir les yeux sur ce qui se passait ; les réalités du bloc de l’URSS sont apparues aux grands jours pour le citoyen Français. Certes, tout le monde savait déjà que l’URSS était impérialiste, mais le camp d’en face (Les Etats-Unis d’Amériques) l’était aussi. Seulement, avec l’implosion de l’URSS, l’image du capitalisme a pu se déformer davantage. Au même moment qu’on découvrait les crimes odieux de l’URSS, les crimes non moins odieux des US étaient relégués au second plan.

Le problème c’est qu’aujourd’hui, nous assistons au même effet pervers, mais à l’inverse. En fait ce sont les ennemis de la solidarité et de l’égalité qui d’une certaine façon assimilent ces valeurs à l’URSS…


Nous sommes devant une situation complexe. La solidarité et l’égalité semblent être des valeurs universelles. Il suffit de regarder les films américains, lire la presse, écouter les leaders politiques… Pourtant, dès lors qu’on parle de mettre cette solidarité et égalité dans le fondement dans nos sociétés, il semble que ces valeurs soient oubliées.
En effet, tout homme politique qui aujourd’hui veut plus d’état, pour réinstaurer un système plus juste et plus solidaire se verra catalogué « petit dictateur » (ce qui est un comble si l’état est aux mains du peuple, plus d’état c’est plus de démocratie …). En fait, on dira de cet homme qu’il est communiste/socialiste. On lui citera les exemples de pays dit communistes ou socialistes…

Tout le monde sait que le système capitaliste récompense l’argent, il ne peut donc tendre vers une harmonisation des richesses. Pourtant, dès qu’on tente d’imaginer un système qui ne serait pas basé sur la récompense de l’argent, le spectre de l’URSS et des horreurs commises reviennent pour invalider ce changement.


Le drame dans cette histoire, c’est que l’URSS n’a jamais à partir de Staline était communiste, ni même socialiste, certes le système économique était différent du système capitaliste, mais la finalité restait la même. Une petite partie de la population prenait le pouvoir sur la grande majorité. La petite partie s’enrichissait, s’accordant des privilèges, tandis que l’autre travaillait. La nomenklatura est l’équivalant des actionnaires dans une société capitaliste. Si les capitalistes possèdent les appareils productifs grâce un système basé sur les richesses, les bureaucrates soviétiques possèdent eux aussi les appareils productifs par l’intermédiaire d’un état non régit par le peuple.

On entend la démocratie comme un droit de vote donné à chaque citoyen. Mais il faut comprendre que la démocratie capitaliste et la dictature soviétique ont un point commun, celui qu’on vient de voir, c’est-à-dire que l’utilisation des biens créés par l’ensemble de la population est décidée par un petit groupe seulement. Il n’y a donc pas de démocratie à proprement parler.

Dans une société capitaliste, les profits iront toujours en grande partie aux détenteurs de capitaux. Certes il existe des impôts, mais ces impôts sont justement une limitation au capitalisme. Si les citoyens choisissaient grâce au vote démocratique de s’approprier les appareils productifs, nous ne serions plus dans un système capitaliste, mais dans un autre système proche du communiste, dans le vrai sens du terme.

Une vraie société communiste, doit être démocratique. Sans cela, les moyens de production appartiendraient à un état qui n’a pas de compte à rendre aux citoyens.




Aujourd’hui comme hier, le débat politique n’est pas sur les idées.
Comment cela pouvait-il être autrement ?

Quand et l’URSS et l’occident se représentent comme les deux seules voies possibles … que le choix doit se faire entre les deux…qu’il faut choisir … Il n’est pas étonnant qu’on aboutisse à une période où le fond n’est plus de mise.
Il existe plusieurs systèmes possibles, pas deux. Des millions de gens, « communistes » et « capitalistes » ont pensé que le monde offrait que deux alternatives ! Il est donc normal aujourd’hui, alors qu’un des deux systèmes s’est écroulé, que les gens pensent qu’il n’y a qu’un monde possible. Lorsqu’une personne remet en question le système capitaliste, et opte pour un système différent basé sur des valeurs qu’il définit comme plus solidaire, il est normal qu’on lui renvoie l’image (la vraie) de l’URSS.




iamaseb a écrit:Pour qui devrais-je voter, sachant que je suis anticapitaliste, et pour un système solidaire ou on partage la richesse.


JPP REVIENS a écrit:Très honnêtement, je ne vois aucun parti correspondant concrètement à ce que tu énonces.

Ton vocabulaire est pacifié, celui de l'extrême gauche ne l'est.

Tu aspires à une redistribution des richesses, à un partage, l'extrême gauche actuelle est plus pernicieuse que ça, c'est une dictature à l'envers, on ne voit qu'un patronat, une bourgeoisie diabolisée, en oubliant la majorité de la population, les PME etc...

Honnêtement, et dans un monde idéal, je te dirais de créer ton propre parti politique, avec tes propres idées, au delà de toute considération économique, ou de temps.

Maintenant, et dans la mesure où ce n'est pas forcément accessible ni possible pour toi actuellement, je pense que les associations multiples, spécialisées, te satisferont davantage que les partis politiques traditionnels ou actuels.

La France n'évolue pas, dans un sens ou dans un autre, on est resté sur nos clivages gauche/droite, bidons, sans évolution, sans aucune remise en cause, nous allons droit dans le mur.

Un vote blanc vaut mieux qu'un vote extrêmiste, ce n'est que mon avis ; )





Je ne parlais pas forcément d'adhérer à un parti politique, mais de voter pour un candidat.


Je comprends ce que tu veux dire. Oui il y a des gens qui voient les patrons, la classe dirigeante comme des salauds, sans cœur, sans scrupule, égoïste ... mais je pense que c'est parfaitement compréhensible qu'ils aient cette position, cette réaction.

Si on ne prend pas en compte l'aspect psychologique ou sociologique qui pousse les individus à certains comportements, et qu'on ne regarde que les faits :

Quel(s) rôle(s) joue(nt) les individus ? Quel est notre système ?


Selon l'héritage que l'on reçoit à la naissance, certains seront obligé de travailler pour survivre, d'autres feront travailler les autres pour s'enrichir. C'est une réalité.

Certains devront faire face au chômage, et d'autres devront se poser la question si il n'est pas bénéfique pour eux de délocaliser ?

Bref, on n'a pas tous les mêmes problèmes. Le quotidien n'est pas le même pour tout le monde, et les décisions des patrons entraînent de lourdes conséquences pour la vie de nombreuses personnes. C'est la encore la stricte vérité.

Le système dans lequel nous vivons, récompense l'argent, c'est ce qui explique que l'écart entre les pauvres et les riches augmentent aujourd'hui.
Ce système ne peut répondre au besoin du plus grand nombre.
On le sait, nous avons assez de richesse pour que la pauvreté n'existe plus, mais pourtant, elle perdure.

Pour ceux qui ont fait ce constat, il semble logique qu'ils en veulent aux « décideurs », à ceux qui s'enrichissent et qui dans le même temps prennent des décisions qui les appauvrit. La personne qui se retrouve au chômage parce que son employeur ne fait pas assez de profit pour raison X ou Y, ne peut pas accepter le choix du dirigeant.




Maintenant, il faut comprendre l'être humain et ne pas oublier que le patron, que l'actionnaire ... est un être humain. Pour illustrer cette situation de fait, un chômeur qui serait né dans le même milieu que le patron pourrait avoir le même type de comportement.

L'argument le plus souvent cité dans les discutions que j'ai eu quand je critiquais le patronat, c'est que le patron ne licencie pas par plaisir... Ce qui est vrai, dans beaucoup de cas. Il n'empêche qu'il est dans une logique qui le pousse à prendre ce genre de décision, décision qui est, elle plus que discutable ! Au bout du compte, le patron prend bien la décision de licencier une personne. Cet acte n'est pas anodin, il n'est pas sans conséquence ! Et il serait naïf de croire que le patron n’ait pas conscience de ce qu’il fait.

Mais, tout comme il faut comprendre la logique du patron qui délocalise, il faut aussi comprendre la réaction des victimes de cette logique.

Le combat ne doit pas se fixer sur les méchants patrons, mais plutôt de combattre pour une redéfinition des rôles, et du système de répartition des richesses.

Ce qui est important, c'est que demain, il ne soit plus possible pour une personne de s'enrichir sur le travail d'autrui alors qui celui-ci reste dans la pauvreté. C'est sans doute utopique, mais par contre, il est quand même possible de remettre en cause le système capitaliste, qui est lui basé sur l'exploitation d'autrui. Là-dessus, c'est illusoire de croire qu'on ne peut rien changer.




Les personnes qui sont lésées par le système ne sont pas forcement contre la logique du système, certaines n’acceptent pas la place qu’est la leur dans la société. Elles veulent être de ceux qui profitent du système, non les victimes. Et elles vont rechercher des bouc-émissaires, qui seraient responsable de leur situation.

Au lieu de comprendre les mécanismes du système, elles vont donc rechercher des raisons simplistes. Et c’est ici que Lepen et d'autres (mais aussi des Staline) interviennent, en faisant croire par exemple que les problèmes seraient liés aux étrangers. C’est ce qui explique aujourd’hui que de nombreux ouvriers votent Lepen.


Il faut donc bien faire ici distinction entre ceux qui essayent de comprendre la situation actuelle, en recherchant le bien être de la collectivité, et ceux qui vont profiter de la misère d’individus, de l’ignorance et de la haine pour parvenir à leur dessein personnel.

Cette distinction doit être faite, car il est possible de rechercher l’intérêt des opprimés, sans pour autant être le « petit dictateur » que Staline était, ou que Lepen représente. Cela vaut pour moi, et pour vous. Et oui, cette recherche passe par une remise en cause du capitalisme et de la logique de celui-ci.
Modifié en dernier par iamaseb le 13 Nov 2006, 22:58, modifié 2 fois.
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Messagepar sixsou83 » 13 Nov 2006, 22:21

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Messagepar manuchao » 13 Nov 2006, 22:34

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Messagepar fukusan » 13 Nov 2006, 22:37

:shock: J'ai à peine le courage de lire :mrgreen:
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Messagepar loursin » 13 Nov 2006, 22:40

record battu non ? en tout cas =D> pour l'effort. perso je prendrai le temps de lire l'ensemble demain, a tete reposée ;)
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Messagepar etienne » 13 Nov 2006, 22:42

Iamaseb : Sinon, moi, j'ai ça : :mrgreen:
Tu le sors d'ou ton texte ? #-o

France contre France
Le pays confronté aux pesanteurs du communisme rampant
PAR CHARLES GAVE *

En 1989, quelques mois avant le massacre de Tiananmen, l'auteur de ces lignes effectuait un voyage d'études en Chine en compagnie d'un certain nombre d'investisseurs institutionnels anglo-saxons. Le périple devait durer en principe sept jours, et les participants devaient être reçus par des ministres, des hauts fonctionnaires, etc. Au bout de deux jours, l'auteur était dans le premier avion qu'il avait pu trouver pour quitter Pékin.
La raison de ce départ précipité était toute simple : la tension qui existait entre les factions qui se disputaient le pouvoir était telle que l'atmosphère était proprement irrespirable. A un officiel (en col Mao) qui venait nous expliquer les mérites de la planification marxiste à long terme succédait un technocrate (en costume trois pièces de Saville Row) qui nous expliquait que cinquante marchés des actions allaient s'ouvrir en Chine dans les dix années qui venaient... A l'évidence, ces deux personnages se haïssaient, ne vivaient pas dans le même monde et étaient prêts à s'étriper.

Quelques semaines plus tard, nous avions le massacre de Tiananmen que la presse entière présenta comme une victoire des anciens et qui marquait en fait le triomphe des modernes. Pourquoi raconter cette histoire aujourd'hui ? Tout simplement parce que la situation française nous rappelle étrangement la situation chinoise de 1989. En France, comme en Chine, coexistent deux systèmes de production : un système que pour la commodité du raccourci nous appellerons communiste et un système capitaliste.
Pour nous faire comprendre, et pour convaincre le lecteur de la validité de notre thèse, il nous faut d'abord rappeler les caractéristiques essentielles d'un système de production communiste. Pour ce faire, nous allons utiliser une grille d'analyse purement marxiste, analysant comment les facteurs de production (capital et travail) sont répartis et comment les relations avec le monde extérieur (les usagers) sont organisées.

Utilisation du capital dans le monde marxiste : la notion de coût du capital n'existe pas. Le taux d'intérêt n'a aucune fonction dans une telle économie. La rentabilité espérée d'un capital investi n'est ni calculée ni prise en compte avant d'effectuer un investissement. La notion de profit est inconnue. Ceux qui en ont besoin ont accès au capital au travers de processus politiques, par l'intermédiaire du budget de l'Etat, ou en émettant des dettes, garanties par le même Etat. Il n'y a pas de faillites. L'épargne a une rentabilité nulle ou négative.
Utilisation du travail dans une économie communiste : le travail est exploitation (notion de la valeur travail) et doit être minimisé. Le travail est fongible (tous les travailleurs sont égaux et immédiatement remplaçables). L'emploi à vie est la règle. Les syndicats sont étroitement liés à l'appareil politique et sont largement subventionnés par le gouvernement. L'appartenance au syndicat est obligatoire. La notion de productivité est inconnue.

Relation avec les usagers : les prix ne sont pas là pour équilibrer l'offre et la demande, mais sont fixés par le gouvernement ou par des décrets administratifs. Dans la théorie, l'administration est supposée effectuer les arbitrages entre offre et demande. Dans la pratique, une demande excessive crée des listes d'attente, une demande insuffisante des gaspillages de ressources perpétuels. La concurrence n'est pas acceptée, une économie communiste ne pouvant exister que dans le cadre d'un monopole. La notion de «client» n'existe pas, un client ayant toujours raison, alors qu'un usager a toujours tort.
Si nous passons au crible de ces critères l'économie française, nous découvrons rapidement qu'un certain nombre de secteurs opère aujourd'hui en France selon les principes d'une économie communiste. Selon nous, les secteurs communisés sont : 1. La santé ; 2. L'Education nationale ; 3. Les administrations centrales, régionales et communales ; 4. L'énergie ; 5. La Poste ; 6. Une bonne partie des Télécommunications.

L'étape suivante est bien entendu d'essayer d'évaluer le poids et l'évolution historique de tous ces secteurs dans l'économie française. Notre méthode sera très simple : l'Insee publie des statistiques de la comptabilité nationale où sont calculées les valeurs ajoutées par les différentes parties de l'économie française. (La somme des valeurs ajoutées constitue le PNB.)
Si nous additionnons les valeurs ajoutées de tous les secteurs mentionnés plus haut, nous aurons une idée de la taille de l'économie communiste en France. Si nous soustrayons ensuite cette somme du PNB national, nous saurons ce que représente le PNB capitaliste. Les résultats sont instructifs : depuis 1978, l'économie communiste a cru de 2,8% par an en volume. L'économie capitaliste a eu un taux de croissance de 0,8% par an.
Depuis 1978, le système communiste n'a pas connu une seule récession (baisse en volume d'une année sur l'autre), le système capitaliste en a traversé cinq. Et l'on s'étonne que tout le monde veuille être fonctionnaire : la croissance y est supérieure, l'emploi garanti, les retraites plus précoces, le prestige social infiniment supérieur...

L'étape suivante nous entraîne évidemment à une projection vers l'avenir, mais, avant d'avancer, il nous faut d'abord reculer un peu. Depuis 1945, la France vit sous un partage du pouvoir initié sans doute pendant la Résistance. Le PS et la droite se disputent le pouvoir politique, tandis que la gestion au jour le jour des secteurs «communistes» appartient aux syndicats. Or ces syndicats sont soit communistes (CGT), soit trotskystes (CGT-FO). Et ces organisations, étant communistes, entendent continuer à gérer ces secteurs selon des principes communistes, ce qui après tout est bien normal.

L'ennui, c'est que la croissance de ces secteurs s'est faite par un transfert constant de richesses du système capitaliste au système communiste (impôts, emprunts, réglementations, etc.). Ces transferts, à la rentabilité inexistante, amènent à un ralentissement constant du taux de croissance de la France et à une formidable accumulation de la dette. D'ici quelque temps, l'économie capitaliste ne pourra plus effectuer ces transferts et tout le monde plongera, comme en Union soviétique et pour les mêmes raisons. Et, ce jour-là, nous aurons une crise politique majeure, le gouvernement devant faire face, comme Mrs Thatcher avec les mineurs ou le président Reagan avec les contrôleurs aériens, a une très dure confrontation.

Au printemps dernier, nous avons déjà eu quelques petites escarmouches à propos des retraites. Mais le vrai combat n'a pas commencé. Cependant, nous savons d'ores et déjà un certain nombre de choses. 1. les tendances actuelles sont insoutenables sur le long terme ; 2. elles nous amènent tout droit à une crise politique majeure ; 3. nous ne savons pas quand ce clash aura lieu (Hayek avait montré de façon irréfutable que l'Union soviétique s'écroulerait... en 1946) ; 4. cette crise peut ne pas avoir un dénouement favorable (cf. l'Argentine ou le Venezuela aujourd'hui) ; 5. ces tendances ne sont pas passées inaperçues. Toutes les entreprises qui le peuvent se délocalisent, certaines d'entre elles envisageant même de transférer leur siège social à l'étranger ; 6. pour la première fois dans l'histoire de notre pays, plus d'un million de Français ont pris la fuite. Les jeunes vont vers les pays où ils peuvent réussir (G-B, Etats-Unis, Asie), les autres, ceux qui ont déjà réussi, vont là où les impôts ne les spolient pas.
La conclusion est fort simple : la France, comme la Chine ou la Russie en 1989, est dans une phase prérévolutionnaire, le but – là-bas comme ici – étant de se débarrasser d'un système de production communiste, déshumanisant, dégradant, rétrograde et corrompu jusqu'à l'os.
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Messagepar iamaseb » 13 Nov 2006, 22:56

Le texte vient de moi.

loursin, je pense que j'ai battu mon record ;), mais bon, seul le fond compte (même si j'ai passé des heures pour que se soit compréhensible, j'espère que ça l'est).
Merci
iamaseb
 

Messagepar etienne » 13 Nov 2006, 23:13

iamaseb, je viens de lire ton texte à tete reposé.

Et perso, je trouve que mon post, le texte de gave, répond à qq éléments de ton post. 8)

Je remets cette superbe conclusion : 8) :mrgreen:
La conclusion est fort simple : la France, comme la Chine ou la Russie en 1989, est dans une phase prérévolutionnaire, le but – là-bas comme ici – étant de se débarrasser d'un système de production communiste, déshumanisant, dégradant, rétrograde et corrompu jusqu'à l'os.
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Messagepar etienne » 14 Nov 2006, 16:17

Je vais vous rafraîchir la mémoire sur cet homme mais aussi sur Arlette Laguiller, car les deux se sont retrouvés députés européenes dans le début des années 1990. Le Président du Parlement avait reçu Lech Walesa et l'avait fait acclamer par toute la salle pour son combat contre le communisme et pour avoir libéré les polonais de cette dictature infâme. Tout le monde s'est levé et l'a applaudit, tout le monde sauf deux personnes : Laguiller et Krivine justement, qui sont restés assis ! Je suppose que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin... Alain Krivine a propulsé Olivier Besancenot sur le devant de la scène, s'estimant sans doute dépassé pour être candidat lui-même en 2002 et l'année prochaine. Besancenot avait fait un score honorable, peut-être aussi parce qu'il n'y avait que des candidats sexagénaires qui participaient à ce scrutin et qu'il incarnait une certaine jeunesse. Mais ne nous y trompons pas : Besancenot ou Krivine, même combat ! Les deux sont profondément communistes et contre le capitalisme, contre la liberté. Ils disent qu'ils défendent les ouvriers, de la même façon que les communistes soviétiques lorsque ceux ci les ont réduit en esclavage. Besancenot soutient une idéologie meurtrière qui a tué et qui tue encore, qui a supprimé les libertés individuelles les plus élémentaires quand elle est parvenue au pouvoir. Bref, Besancenot est un extrémiste de la pire espèce. Je me souviens d'un ami qui connaissait bien l'extrême gauche française et qui l"avait qualifié " d'extrême droite déguisée ". Si le Front National apparaît effectivement clairement, la LCR beaucoup moins. Voici un florilège des propositions de la LCR si elle arrivait au pouvoir ( comparez les avec celles du Front National, c'est surprenant ) :

- Retrait de l'OTAN et de l'UEO, abandon de l'euro, remise en cause des traités européens ( notamment le fondateur, le traité de Rome ) jugé trop capitalistes et contre les travailleurs.

- Suppression de l'ENA, suppression de l'école nationale de la magistrature, anti-américanisme larvé.

- Création d'un impôt unique pour tous.

- Création d'une armée révolutionnaire et d'une police révolutionnaire.

- Création immédiate d'un Etat d'exception avec suspension du droit existant ( sic ! )

- Exercice du pouvoir constituant par les dominés, promulgation d'une Loi par les dominés qui remplacerait la Constitution.

- Remise en cause de la propriété privée, suppression du système boursier; suppression du droit régalien d'embauche, droit du sol généralisé pour tous les résidents, remise en cause des lois du marché et interdiction des licenciements.
Après la Rolex et Ségala :
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Messagepar iamaseb » 14 Nov 2006, 16:27

http://www.blogg.org/blog-48353-date-20 ... l#comments

Tu pourrais mettre la source de ton texte quand même... :




Le blog en question : "En avant la France !"
http://www.blogg.org/blog-48353-offset-230.html
Modifié en dernier par iamaseb le 14 Nov 2006, 16:41, modifié 1 fois.
iamaseb
 

Messagepar Fidel Cienaga » 14 Nov 2006, 16:31

etienne92200, Je pense sincèrement que tu devrais aller faire un tour sur le site de la LCR, récupérer leur programme de 2002, le lire, revenir ici, relire ton post, et t'excuser.
La LCR que je ne supporte pas pour leur entrisme dans les luttes, leur capacité à pisser dans le sens du vent, leur démagogie, etc, n'en sont pas pour autant des imbéciles. Lors de leur dernier congrès ils débattaient plutôt de l'opportunité de supprimer le R et le C de leur acronyme.
Tu dois confondre avec Révolte Jeune. :roll:

edit : c'est quoi ce b*rdel dans la page ?
Modifié en dernier par Fidel Cienaga le 14 Nov 2006, 16:33, modifié 1 fois.
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar iamaseb » 14 Nov 2006, 16:32

Etienne tu es né en 1991 ?
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Messagepar Thorgal » 14 Nov 2006, 16:44

Tiens, je vais jeter un coup d'oeil sur le site de la LCR, et que vois-je en page d'accueil... un joli slogan que ne renierait pas un financier capitaliste :
Cessez d’engraisser la FNAC, Amazon et tous les autres grands groupes capitalistes de vente de livres, achetez tous vos ouvrages, en ligne, à la librairie La brèche. EN PLUS, MAINTENANT, VOUS POUVEZ PAYER PAR CARTE BANCAIRE.


:mrgreen: ou comment engraisser les banquiers
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