Ce n'est pas l'extrême droite, ce sont tous ceux qui vivent hors agglomération qui en ont ras le cul de voir de moins en moins de service publique, Toute une partie de la France qui en chies et qui n'ont pas les aides des banlieues qui elles n'ont toujours pas explosées. Dans les revendications il y a le ric, pour permettre de révoquer l'élu qui est corrompu, il y a un ras le bol de voir les politiques s'en tiré après avoir taper dans la caisse, de voir les patrons voyous, de voir que l'on soutient les grandes entreprises alors que les artisans et les pmes sont à la merci du rsi.... De voir que l'on demande à ceux qui vivent de moins en moins bien de faire des efforts alors que les gros groupes qui polluent échappent à l'impôt et au taxe. Macron a fait toute sa campagne en entretenant l'espoir chez les gens que cela être un nouveau monde, et que les anciennes pratiques n'allaient pas perduré mais il a continué la politique ordonnée par la commission européenne, a trahis les gens et les a provoqué, " si vous voulez un responsable venez me cherchez". Et il prend l'effet boomerang dans la gueule, les politiques ne veulent pas changer ce monde pour qu'ils soient plus équitables et bien les peuples vont se révolté et c'est ce qui se passent. Le citoyen n'est pas au service de l'élu c'est le contraire et ils ont jamais rendus des comptes et bien un moment ou un autre, il y a un ras le bol et ce sont ceux qui sont aux affaires qui vont prendre.
A partir de la 06 minutes ce que dit ce politique est énorme sur le pouvoir qu'ont vraiment les citoyens et cela les gens s'en sont rendus compte depuis le référendum sur la constitution européenne.
Vous allez un peu (beaucoup) vite en réduisant ce mouvement à un putsch, une tentative de coup d'Etat par des nervis d'extrême droite (et quelques uns d'extrême gauche). Ces gens et cette motivation existent, c'est indéniable. De là à en faire l'essence et l'incarnation de ce mouvement, il y a plus qu'un pas.
La réalité de ce mouvement, c'est qu'il est très composite politiquement, et qu'il balaie tout le spectre politique, à l'exception des libéraux, quoiqu'en dise la propagande gouvernementale qui préfère parler de ce que vous évoquez : peste brune, antisémitisme, xénophobie et misogynie. C'est plus facile d'amalgamer tout cela aux années 1930 que de répondre à la colère sociale qui existe et s'exprime dans ce pays.
Les sondages étant ce qu'ils sont, ils donnaient tout de même un immense soutien populaire au mouvement, y compris au plus fort des violences qui l'émaillaient. Aujourd'hui encore, 1 français.e sur 2 le soutiendrait. Si vous considérez que tout ces gens qui agissent de différentes manières (manifestation pacifique et violente, occupation des espaces de circulation, péage gratuit...) ou juste le soutiennent par la pensée (ou un simple gilet jaune sur la tableau de bord) sont d'extrême droite (et d'extrême gauche), je pense que vous vous fourvoyez.
Une chose est sûre, j'y retournerai dans les semaines à venir, et je ne suis ni d'extrême gauche (j'insiste, les mots ont un sens), ni d'extrême droite. Ma motivation est simple : la justice sociale (et donc fiscale), et pourquoi pas une révision des institutions (la 5ème est en bout de course, je crois que personne ne peut le nier), même si c'est clairement secondaire à ms yeux.
Je ne sais pas si c’est la justice sociale qui anime ces mecs là, mais ça ne sent pas bon du tout en tout cas même si les extrêmes s’en réjouissent et soufflent sur les braises
Ces gens ne sont pas canalisés, c'est une foule en colère, une émeute. Il n'y a aucun débat possible dans cette situation. Il faut absolument des leader gilets jaunes vite.
Mélenchon comme tous les autres (opposition et majorité) feraient mieux de réfléchir avant d'ouvrir la gueule. Entre les paroles méprisantes et violentes (symboliquement) de tout un tas de connard de la majorité, et les soufflements sur les braises des politicards comme Mélenchon où ceux de l'extrême droite, on est clairement pas verni.
Randoulou,
C'est peut être aussi le rôle des médias et des politicards que d'essayer sincèrement de parler/débattre/répondre/montrer aux/les "vrais". C'est pas en les insultant, en ne montrant à chaque fois que les images chocs et violentes (qui existent mais ne sont pas majoritaires) qu'on les aide à rester majoritaires dans ce mouvement et surtout dans l'opinion publique. A force de ne montrer que des images de violence, de ne parler que de ça, d'assimiler tout le monde à des factieux ou des fascistes, il n'est pas dit que tout cela ne puisse pas avoir un effet performatif.
Je crois que les responsabilités sont partagées entre tous les acteurs.
C'est vraiment difficile de garder la tête froide quand on est happé par les événements.
Rob77, il y a malentendu, et pourtant je l'avais déjà évoqué : le mouvement initial des "vrais" GJ a été infiltré, noyauté par les extrêmes qui eux se contre branlent des revendications des GJ, leur SEUL but étant de renverser le pouvoir actuel d'une façon ou d'une autre. Même si oui une partie des violences peut aussi être due à des "genuine GJ" si je puis angliciser ainsi, qui sont au bout du rouleau et ne savent plus comment exprimer leur désespoir autrement que dans une certaine forme de violence - mais je répète pour moi 90% des violences les plus dures sont l’œuvre d'extrémistes bien organisés structurés et équipés, qui veulent foutre le boxon dans le pays et voir jusqu'où ça peut mener - point barre.
A chaque fois, on peut voir du dédain de la part des journalistes, ils prennent les gilets jaunes pour des personnes qui n'ont pas d'instructions, qui sont incultes. Pascal Praud est ridicule en demandant des preuves des effets de Tchernobyl et du nuages, il veut la liste des politiques dehors alors qu'ils ont du sang sur les mains comme Fabius qui touche une belle retraite de Ministre ou de tout ceux qui ont détourné de l'argent ou qui se sont enrichis et qui eux ne finissent pas en prison alors que si tu voles un paquet de pâtes parce que tu as faim tu y vas... C'est l'injustice qui a fait que les gens descendent dans la rue et c'est pas en utilisant des moyens qu'on ose même pas utilisé pour intervenir en banlieue qu'ils vont faire redescendre la tension. Plus il y aura de violences policières et plus les gens lâcheront rien.
Réponse proportionné mon cul, désolé la gestion de la crise est catastrophique par les politiques.
On peut effectivement estimer que ceux qui ont cessé de manifester (n'en déplaise aux complotistes, la mobilisation est en baisse chaque WE), ce sont effectivement des gens qui en bavaient sincèrement, et que mathématiquement, il reste une proportion de plus en plus importante d' extrémistes/radicaux/putchistes/anarchistes (rayez la mention inutile).
carma, perso je crains qu'une partie des "honnêtes GJ" si je puis m'exprimer ainsi ne finissent par se laisser influencer en voyant certains oser casser et frapper, je pense mm que ça a déjà dû se produire que certains qui au départ avaient juste l'intention de manifester fortement mais pacifiquement se soient laissés entraîner une fois pris dans la tourmente des manifs, gaz lacry, ruées des flics vs ruées des GJ, cassages de vitrines genre de grands magasins ou de banques, bref de tout ce qui peut représenter "les salauds de riches/puissants/dirigeants/..." à leurs yeux. Perso je peux comprendre que ça puisse arriver, sans légitimer la chose m'enfin...
Sans vouloir minimiser les dégâts des gj, ce sont bien nos gouvernements et leur politique qui représentent aujourd'hui un danger pour l'humanité.
Je ne sais pas à quel point le mouvement des gj est infiltré par des extrémistes, mais, si ce qui est dit tant sur la pauvreté que sur le problème écologique est vrai, alors nos représentants sont des extrémistes très dangereux.
Que les gj et les extrémistes qui peuvent les composer soient potentiellement pires, c'est une chose, mais je suis quand même surpris qu'on parle autant des gj dans un contexte où le réel problème est ailleurs.
Je ne cautionne toujours pas ces gilets jaunes et encore moins la violence. Toutefois, les politiques des gouvernements actuels et passés ne sont-elles pas violentes dans ce qu'elles engendrent comme conséquences ? Les injustices sont réelles. Les personnes et les sociétés les plus riches peuvent sans problème contourner la perception publique. A cela, on rajoute les jugements rendus dans les affaires politiques ou financières. On obtient alors un sentiment de colère qui se matérialise par des votes extrêmes ou de l'abstention. Le serpent se mord la queue : Macron peut continuer d'aggraver ces injustices qui nourrissent la colère, avec le concours des medias. Ces derniers profitent de subventions d'état, sont contrôlés par des sociétés très riches et leurs journalistes gagnent bien leur vie. Lorsqu'on parle de répartition des richesses, on nous catalogue très rapidement comme "communiste".
aristote2, moi c'est ça que je trouve étonnant. Pourquoi les GJ maintenant ? Me semble que ça ralait bien plus des mesures de Sarkozy à l'époque, et ensuite Hollande qui n'a rien fait si ce n'est augmenter les impôts et taxes dont ils se plaignent... Qu'on me parle pas de limite dépassée, je pense que la côte de Sarkozy était bien inférieure à celle de Macron.
